SANTE & ALIMENTATION en PAYS BIGOUDEN

Qui n’a pas rêvé de manger sainement, de favoriser l’économie locale, de limiter son empreinte écologique, de créer des liens humains et de préserver l’environnement ?
94% de ce que mangent les bretons n’est pas produit en Bretagne ; ce qui pose des
problèmes :
– de pollutions diverses, liées notamment au transport des marchandises et à la chaîne
du froid ;
– de traçabilité des aliments ;
– manque de vie sociale (liens entre producteurs et consommateurs) et de connaissance
de notre terroir ;
– de soutien à l’économie locale.
et nous amène à nous interroger :
Pourquoi ne produisons-nous pas plus pour les habitants du territoire ?
Et notre santé dans tout cela ?
Est-ce que les aliments que nous proposent les supermarchés et l’industrie agro-
alimentaire sont bons pour notre santé ?
Quelle autonomie alimentaire en cas de pénuries, de grèves, de catastrophes ?

Ce qui est bon pour ma santé est aussi bon pour la planète et l’économie locale.

L’association Pays Bigouden en transition souhaite mener une réflexion et des actions sur ces sujets car :
Oui nous pouvons manger sainement .
Oui nous pouvons relocaliser notre alimentation et développer les circuits courts .
Oui nous pouvons limiter notre impact sur la planète et préserver l’environnement.
Relevons le défi ensemble !
Mettons en relation les différents acteurs : consommateurs et producteurs !

Pour construire des projets, nous souhaitons votre éclairage et vos attentes en matière
alimentaire et pour cela nous avons réalisé un questionnaire qui a pour objet :
-d’évaluer le nombre de personnes intéressées sur un territoire restreint pour faciliter
les déplacements ;
-d’imaginer une distribution par les producteurs la plus adaptée à vos attentes
Ce questionnaire reste confidentiel. Vous pouvez aussi en parler à une personne de
votre entourage susceptible d’être intéressée.
Pour répondre à l’enquête en ligne : https://bit.ly/alimentationbigouden

Notre objectif est que toutes celles et ceux qui sont en attente d’une alimentation
saine, locale et de saison puissent avoir des réponses.

ZAN à l’extension de la carrière de Coet Lorc h

Peu visible, entourée par un gros talus artificiel, la carrière de Coët Lorc’h, sur la commune d’Inzinzac(56), est pourtant une carrière à ciel ouvert de belle dimension.

 

L’enquête est ouverte depuis le 13 janvier jusqu’au 13 février

dossier accessible
https://www.registre-numerique.fr/carriere-inzinzac/documents

Les écologistes EELV du Pays de Lorient pointent trois lacunes qu’il nous semblerait souhaitable de combler. En premier lieu nous regrettons l’absence de volet sur les possibilités d’éviter ou de limiter l’utilisation de ces granulats. Notre second reproche concerne l’insuffisance du volet concernant le devenir du site, après l’exploitation. Enfin nous demandons que soit précisé le rapport entre cette extension de périmètre et la démarche de Zéro Artificialisation Nette (ZAN) instaurée par la loi.

Les Écologistes du pays de Lorient réagissent au projet d’extension de la carrière de Coët Lorc’h
https://www.ouest-france.fr/bretagne/inzinzac-lochrist-56650/les-ecologistes-du-pays-de-lorient-reagissent-au-projet-dextension-de-la-carriere-de-coet-lorch-c3b55e5c-e17b-11ef-9f91-7dddbe6ca875

Yprema poursuit son développement dans le recyclage des matériaux de déconstruction.
https://www.letelegramme.fr/economie/toute-l-actualite/yprema-developpe-le-recyclage-de-materiaux-127862.php 

Proposition de message à adresser (vous recevrez un message pour demande de confirmation et de choix de l’anonymat) à 
carriere-inzinzac@mail.registre-numerique.fr

Madame la Commissaire Enquêtrice
Je vous demande de refuser ce projet de renouvellement et d’extension pour une période de 30 ans.
Les enjeux climatiques et la disparition de la biodiversité nous engagent tous à explorer un autre modèle économique que les projets d’exploitations de ressources non renouvelables.
Des exemples d’économie circulaire comme Yprema me semblent à privilégier

Victoires contre les déterrages de blaireaux en 2024

Bravo à ASPAS, AVES et One Voice pour toutes ces victoires devant les tribunaux en 2024

Annulé, le déterrage de blaireaux dans la Somme !
https://www.aspas-maitre-renard.org/annule-le-deterrage-de-blaireaux-dans-la-somme/

Déterrage annulé pour les blaireaux des Ardennes
https://www.aspas-maitre-renard.org/deterrage-annule-pour-les-blaireaux-des-ardennes/

Victoire contre le déterrage des blaireaux en Haute-Vienne !
https://www.aspas-maitre-renard.org/victoire-contre-le-deterrage-des-blaireaux-en-haute-vienne/

Victoire pour les blaireaux des Pyrénées-Atlantiques !
https://www.aspas-maitre-renard.org/victoire-pour-les-blaireaux-des-pyrenees-atlantiques/

La justice annule le déterrage des blaireaux dans l’Aube !
https://www.aspas-maitre-renard.org/la-justice-annule-le-deterrage-des-blaireaux-dans-laube/

La justice annule le déterrage des blaireaux dans le Cher
https://www.aspas-maitre-renard.org/la-justice-annule-le-deterrage-des-blaireaux-dans-le-cher/

Des blaireaux sauvés du déterrage dans l’Aube !
https://www.aspas-maitre-renard.org/des-blaireaux-sauves-du-deterrage-dans-laube/

Nouvelle victoire pour les blaireaux de l’Eure-et-Loir !
https://www.aspas-maitre-renard.org/nouvelle-victoire-pour-les-blaireaux-de-leure-et-loir/

Les blaireaux de la Haute-Vienne sauvés du déterrage cet été !
https://www.aspas-maitre-renard.org/les-blaireaux-de-haute-vienne-sauves-du-deterrage-cet-ete/

Victoire pour les blaireaux et leurs blaireautins dans l’Allier
https://www.aspas-maitre-renard.org/victoire-pour-les-blaireaux-et-leurs-blaireautins-dans-lallier/

La justice suspend le déterrage des blaireaux dans les Deux-Sèvres !
https://www.aspas-maitre-renard.org/la-justice-suspend-le-deterrage-des-blaireaux-dans-les-deux-sevres/

Nouvelle victoire pour les blaireaux d’Ille-et-Vilaine !
https://www.aspas-maitre-renard.org/nouvelle-victoire-pour-les-blaireaux-dille-et-vilaine/

Victoire pour la protection des blaireaux en Charente et en Charente-Maritime
https://www.aspas-maitre-renard.org/victoire-pour-la-protection-des-blaireaux-en-charente-et-en-charente-maritime/

Victoire pour les blaireaux dans la Creuse !
https://www.aspas-maitre-renard.org/victoire-pour-les-blaireaux-dans-la-creuse/

La justice suspend le déterrage en Corrèze !
https://www.aspas-maitre-renard.org/la-justice-suspend-le-deterrage-en-correze/

Ardennes : nouveau revers contre la vénerie sous terre !
https://www.aspas-maitre-renard.org/ardennes-nouveau-revers-contre-la-venerie-sous-terre/

La justice suspend le déterrage de blaireaux en Seine-et-Marne
https://www.aspas-maitre-renard.org/la-justice-suspend-le-deterrage-de-blaireaux-en-seine-et-marne/

Scandula : le projet de révision du décret réglementant la réserve naturelle ne doit pas être revu à la baisse

U Levante espère que le Préfet de Corse et le Préfet de Méditerranée ne reviendront pas sur leur projet de révision de la réserve soumis à enquête publique et que le Conseil exécutif de la Corse le validera aussi. 

Comme nous l’avons rappelé*, la révision du décret réglementant la réserve naturelle de Scandola en prévision de la rédaction d’un nouveau plan de gestion plus protecteur est une mesure d’urgence face au niveau de dégradation écologique du site constaté par les scientifiques, notamment par le Conseil national de protection de la nature (CNPN), dont les recommandations sont reprises dans le projet de décret.
Une enquête publique étant en cours, une réunion publique, en présence, à la tribune, des autorités de l’État a eu lieu le 17 janvier 2025.

Le projet de décret de révision du règlement de la réserve naturelle (RN) de Scandula prévoit :

  • L’interdiction de navigation dans la réserve intégrale de Gargalu (carte ci-dessous).
  • L’interdiction de navigation dans un rayon de 250 mètres autour des nids de balbuzards de la réserve, de février à août.
    Selon la presse :
  • une soixantaine de personnes participaient à cette réunion,
  • des pêcheurs et des bateliers ont manifesté fortement leur opposition,
  • le président de l’Office de l’environnement a dit qu’il s’y opposerait, puis a précisé qu’il demanderait la suppression de 20% du décret,
  • l’État a annoncé qu’il modifierait son projet afin de leur donner satisfaction …

Les pêcheurs professionnels ont affirmé que ces interdictions entraîneraient leur « mort » car elles leur enlèvent trop de zones de pêche. Est-ce plausible ?

  • La réserve naturelle est une minuscule partie de la côte qui s’étend d’Aiacciu à la Revellata.
  • La passe de Gargalu est un confetti de cette carte.

Les bâteliers ne veulent pas que la passe Gargalu soit interdite de navigation et le président de l’office de l’environnement refuse que les nids qui sont dans ce secteur, qu’ils soient occupés ou pas, soient sanctuarisés.

Qu’en est-il réellement de ces nids en 2022 et 2023 ?

Le 23 mars 2022, dans la réserve naturelle, U Levante observe, constat d’huissier à l’appui, que 6 nids des 7 nids sont occupés. Selon l’Office de l’Environnement de la Corse (OEC), en avril 2022, 1 nid est occcupé, 5 probablement occupés et 1 possiblement occupé. Cependant, le 2 juin, U Levante constate que seul 1 nid est occupé et que tous les autres sont vides.

Carte de la partie sud de la RN

Le 30 juin 2023, selon l’OEC, dans la RN,

  • à Gargalu éclosion vers 13-14 mai, 3 poussins sont l’observés à partir du 20 mai mais abandon du nid est observé le 21 juin,
  • à Punta Palazzu ouest un jeune est présent le 19 juillet,
  • à Ficaghja, une couvaison est observée mais il n’y aura aucun envol.

Le 19 avril 2023, selon les donnée de l’OEC, 7 zones de quiétude devraient être mises en place dans la RN et la carte du préfet maritime en tient compte :

Les nids sont donc bien occupés en début de reproduction mais abandonnés ensuite.
Toutes les publications scientifiques, tous les comptages, démontrent que la source principale, cause de l’échec de la reproduction des Balbuzards (bruit, proies (poissons), de leur diminution, est le dérangement par les bateaux. Il faut savoir que le balbuzard est un indicateur fiable de la qualité de la biodiversité marine et terrestre de la réserve.

U Levante appelle à la raison les acteurs économiques dans la réserve qui ont tout intérêt à ce que sa qualité biologique s’améliore, notamment sa ressource halieutique et son riche écosystème gage de son attractivité touristique et qui est mis à mal par une forte anthropisation dérégulée. Il s’agit, dans le cadre d’une gestion durable des sites naturels sensibles et réglementairement protégés voulue par l’État et la Collectivité de Corse, d’y retrouver un équilibre entre la préservation du site et le développement de ses activités économiques.

U Levante espère que le Préfet de Corse et le Préfet de Méditerranée ne reviendront pas sur leur projet de révision de la réserve soumis à enquête publique et que le Conseil exécutif de la Corse le validera aussi.

NB : sur le registre de l’enquête publique, au 22 janvier à 19h30, 75 contributions sur 76 sont favorables au décret.

Voir les contributions (90 au 26/01/25)

Déposer une contribution : cliquer sur le lien ci-dessous

consultationPS : Action précédente :

LA RÉSERVE DE SCANDULA, UN JOYAU EN PERDITION !

 

25 et 26 janvier 2025 : comptage national des oiseaux des jardins

Le grand rendez-vous du Comptage National des Oiseaux des Jardins est de retour ! Les 25 et 26 janvier 2025, la LPO et le Muséum national d’Histoire naturelle invitent tous les curieux de nature à consacrer 1 heure à observer et compter les oiseaux de leur jardin.

Parce que chaque observation compte !

Prenez vos jumelles (si vous en avez), installez-vous confortablement et observez : vous allez devenir le témoin d’un ballet ailé qui nous permet d’en apprendre plus sur la santé des populations d’oiseaux des jardins. Moineaux, mésanges, rougegorges, sittelle… Qui sera de la partie cette année ? Et attention chaque espèce doit être comptabilisée, même les pigeons !

Ce week-end d’observation est bien plus qu’un simple loisir : c’est une occasion unique de contribuer à la science depuis chez vous. Les données récoltées lors de ces deux journées nous aident à mieux comprendre les raisons qui amènent les oiseaux à fréquenter nos jardins et nous permettent de suivre les tendances de population de ces espèces en période hivernale.

Comment participer au comptage ? 

Il n’est pas nécessaire d’être un expert en ornithologie pour participer, il suffit d’avoir un peu de temps et d’aimer regarder ce qu’il se passe dans son jardin et de savoir compter. Facile !

  1. Choisissez votre lieu d’observation : balcon, jardin ou parc public.
  2. Prenez une heure, le 25 ou le 26 janvier pour observer les oiseaux.
  3. Notez pour chaque espèce le nombre maximal d’individus vus en même temps.
  4. Envoyez vos observations sur le site www.oiseauxdesjardins.fr.

Pas de panique si vous êtes novice : le site regorge de fiches d’identification pour vous aider à distinguer, par exemple, un moineau domestique d’un accenteur mouchet ou toute autre espèce

Comment ne pas compter plusieurs fois les mêmes oiseaux ?

Notez uniquement le nombre maximal d’oiseaux observés par espèce. Si vous observez successivement 4 mésanges bleues, puis 2 et enfin 1, ne notez que 4 mésanges bleues et non 7 (4+2+1).

Reconnectez-vous à la nature, là, juste au coin de la fenêtre

Que vous soyez en ville ou à la campagne, ce comptage est l’occasion parfaite de redécouvrir la nature qui nous entoure, parfois juste à quelques mètres de votre canapé. Prenez le temps d’observer la diversité d’oiseaux qui viennent fréquenter votre jardin. C’est le moment idéal pour partager cela en famille ou pour profiter d’un instant de calme.

Un problème technique ?

Pour tout problème technique avec le site (inscription, saisi de données…) nous vous invitons à consulter le Guide d’aide à la participation. Lisez-le attentivement, vous y trouverez certainement la solution à votre problème. Sinon rendez-vous dans la Foire aux questions !

L’équipe animatrice du programme reste également à la disposition des participants pour les aider à identifier les oiseaux observés en envoyant de simples photos à : oiseauxdesjardins@lpo.fr.

Air-Quotas : Soutenir cette initiative proposée par des citoyens de l’Union européenne

 Air-Quotas : Soutenir cette initiative proposée par des citoyens de l’Union européenne 13.01.25
https://eci.ec.europa.eu/051/public/#/screen/home
Nous sommes comme les lapins dans les phares du camion, plus ça s’approche et plus nous sommes paralysés !
En 1979 Haroun Tazieff nous alertait que « ça va péter si on continue à émettre du CO2 » et il s’y connaissait en tant que vulcanologue ! l’humanité produisait 20 milliards de tonnes par an soit 10 de plus que ne pouvaient absorber forêts et océans, nous sommes aujourd’hui à 42, 30 de trop, ce qui explique les montées de température et les cataclysmes.
Dans les années 2000 nos politiques faisaient bouger en proposant des améliorations, jusqu’en 2015 où 190 nations ont conclu un accord à Paris, certes non-contraignant, mais acté !
Depuis en France nous ne savons plus stimuler des Marches Du Climat comme ce fut en 2018, nous importons du gaz de schiste américain, l’avion reprend de plus belle après la baisse liée au covid, le transport routier est au maximum… Nous voyons les cataclysmes se succéder en même temps que des destructeurs prospérer.
Après les russes ou les indiens, voilà que les américains nous font peur, voire nous paralysent…
Comme le lapin, nous sommes de plus en plus hypnotisés par le film qui s’accélère, qui sature, qui devient incompréhensible : il nous faut faire un pas de côté, s’éjecter du péril, sauver notre peau.
C’est un tel sursaut que propose le mouvement pour un compte carbone, un mécanisme qui garantisse la réduction des gaz à effet de serre en distribuant à chaque français une monnaie carbone nécessaire à « payer » les contenus carbone de tous nos achats de produits et services. Un mécanisme qui apporte justice sociale et stimulation des entreprises comme l’explique le livre de Christophe Devaux.
Par où démarrer ? une des voies est de demander à la Commission européenne d’organiser des États Généraux du climat dans chacun des 27 pays par une Initiative citoyenne : il faut un million de signataires dans au moins sept pays à signer sur https://eci.ec.europa.eu/051/public dans un délai court.

ICE

Où sont passées les données sur l’ammoniac ? 

En 2023, notre enquête en trois volets a révélé une réalité inquiétante : la Bretagne(1) est l’une des régions les plus polluée par l’ammoniac en Europe. Près de 94% des émissions d’ammoniac proviennent de l’agriculture intensive, notamment des élevages industriels et de l’utilisation massives d’engrais azotés.

Chaque année, la Bretagne émet(2) environ 5800 tonnes d’ammoniac, soit 56% des émissions nationales. Ces chiffres sont alarmants dans un contexte où ce gaz contribue très significativement à la formation de particules fines (PM2.5), reconnues comme des facteurs majeurs de maladies respiratoires et cardiovasculaires (voir enquête 2023 # 1/3 – Le nuage invisible)

Notre analyse a démontré des concentrations particulièrement élevées d’ammoniac dans certaines zones, conduisant aux dépassements réguliers des seuils en particules fines (voir enquête 2023 # 1/3 – Le nuage invisible).

Mi-janvier 2025, les dépassements en particules fines sont là.

source : https://www.prevair.org

Les combinaisons croisées des 3 facteurs de formation sont en cause : agriculture + chauffage urbain + transport.

La valeur guide OMS en moyenne journalière est de 15 micro-gramme par m3 à ne pas dépasser plus de 3 à 4 jours par an.

Merléac est la seule station « rurale » suivie par Air-Breizh alors qu’il en faudrait 3 par département pour suivre réellement les phénomènes de pollutions hors des villes.

Ces dépassements sont largement au-dessus des recommandations sanitaires de l’OMS.

Les départements du Finistère et des Côtes d’Armor sont parmi les plus émetteurs d’ammoniac, avec des taux immédiatement corrélés à la densité des élevages industriels.

Certaines communes bretonnes, se classent tristement parmi les zones les plus émettrices d’ammoniac en France. A Plouvorn (29), à Caro (56), à Henanbihen (22) et à Loc-Eguiner (29), les émissions atteignent des records annuels supérieurs à plus de 100 tonnes par commune, une concentration insoutenable pour la santé publique et les écosystèmes.

Loin d’être maitrisées, les émissions ont encore progressé en Bretagne entre 2021 et 2022 : ce sont désormais 20 communes qui dépassent les 50 tonnes émises chaque année et 4 communes qui dépassent les 100 tonnes !

Ces données soulignent l’urgence du besoin d’action publique forte pour réduire les émissions d’ammoniac, garantir la santé des habitant•e•s et protéger les écosystèmes bretons.

cliquez pour obtenir le PDF

L’accès à l’information environnementale : un droit bafoué 

Selon l’article 7 de la Charte de l’environnement, chaque citoyen a le droit d’accéder aux informations publiques relatives à l’état de l’environnement. Ce droit est renforcé par la directive européenne 2003/4/CE, transposée en droit français par le Code de l’environnement (art. L. 124-1).

Pourtant, les données actualisées sur les émissions d’ammoniac, un polluant reconnu pour ses effets néfastes sur la santé humaine et l’environnement restent indisponibles.

Un enjeu scientifique et sanitaire majeur 

L’ammoniac (NH₃) est un gaz principalement émis par les élevages industriels et l’utilisation excessive d’engrais azotés. En Bretagne, région à forte densité agricole, les émissions d’ammoniac sont particulièrement élevées. Ce polluant contribue à la formation de particules fines (PM2.5), responsables de maladies respiratoires et cardiovasculaires. Selon une étude de Santé publique France, la pollution de l’air est à l’origine de plus de 40.000 décès prématurés chaque année en France.

De plus, l’excès d’azote favorise la prolifération des algues vertes, un fléau bien connu du littoral breton. L’absence de données précises entrave les évaluations scientifiques et limite nos capacités à agir efficacement pour protéger notre environnement et notre santé.

Signez la pétition ! 

Face à ce manque de transparence, nous lançons une pétition nationale pour exiger la publication immédiate et complète des données sur les émissions d’ammoniac. Cette pétition, portée par Bretagne contre les fermes-usines et [LISTE DES ORGAS], s’adresse directement au Ministère de la Transition écologique et de la Santé. Chaque signature compte pour faire pression sur les décideurs et rétablir notre droit à l’information.

collectif sauvegarde du Testet : conférence de presse du 6 janvier 2025

logoConférence de presse du 6 janvier 2025

Les représentants des 8 organisations (voir liste en fin d’article) au Projet de Territoire pour la Gestion de l’Eau du Tescou (PTGE Tescou) favorables à un scénario « agroécologie et ressources en eau » ont appelé à une conférence de presse le 6 janvier 2025 à Gaillac.

Cliquez ici pour accéder au dossier de presse contenant 2 courriers à La présidente de la Régie du Tescou.

Cette conférence avait pour objet de dénoncer la volonté de changer les règles de fonctionnement du PTGE Tescou pour faire passer en force un nouveau barrage à Sivens, afin de revenir à un fonctionnement normal pour trouver des solutions consensuelles de satisfaction des besoins en eau identifiés comme le préconise la charte, le règlement intérieur et les fiches actions.

France bleu a relaté cette conférence de Presse voir l’article en cliquant ici

De même France 3 Occitanie a relaté cette conférence de presse dans son 19/20 du 6 janvier voir le journal en cliquant ici

R d’autan a également réalié un interview le 10 janvier dernier. Lien en cliquant ici. rechercher l’émission 25.01.10 ALD – VENDREDI. ça commence à 16 minutes et ça fini à 23 minutes.

Au cours de cette conférence de presse :

* La confédération paysanne du Tarn a rappelé la vision des confédérations paysannes de la gestion de l’eau qui promeut une irrigation pour des productions adaptées au territoire pour nourrir ses habitants tout en préservant l’environnement, dont les zones humides.  Voir texte de l’intervention en cliquant ici.

* La confédération paysanne du Tarn-et-Garonne a donné l’exemple de la charte départementale signée en Tarn-et Garonne par tous : les syndicats agricoles, les associations environnementales, les chasseurs, les pêcheurs et l’association consommateur « Que Choisir » du Tarn-et-Garonne voir la charte en cliquant ici.

Cette charte préconise, pour les paysans qui en font la demande, de petites retenues (entre 1000 et 40 000 m3)  remplies l’hiver en période de hautes eaux, en substitution des pompages dans les rivières en été en période de basses eaux avec l’engagement de ne plus pomper dans la rivière en été. Ces retenues doivent être implantées en dehors des cours d’eau et des zones humides. Les aides au financement de ces retenues sont augmentées si le paysan s’engage dans des pratiques agroécologiques améliorant la rétention d’eau dans le sol permettant une meilleure résilience du sol et des milieux naturels.

* Le collectif pour la sauvegarde de la zone hummide du Testet a mis en lumière que des solutions existent réduisant le volume de nouveaux ouvrages, comme le montre l’étude d’Eaucea (cliquez ici pour accéder à l’étude). Le cahier des charges qui nous a été imposé, pour une étude comprenant obligatoirement une retenue sur la zone humide du Testet constitue un passage en force, sous forme de « porter à connaissance » ce qui déroge aux règles du PTGE Tescou : décisions au consensus. Il a également dénoncé un gaspillage d’argent public, alors que l’évaluation des ressources existantes et potentielles pour satisfaire une partie des besoins n’était pas achevée. Il reste à évaluer le volume du déficit restant à combler par de nouveaux ouvrages.

* FNE82 est ensuite intervenue pour rappeler l’importance des zones humides dans un contexte de perte dramatique de la biodiversité. Elle fait référence à un rapport paru le 17 décembre 2024, sous l’égide de l’ONU, qui souligne cette importance. Elle souligne que la destruction de la zone humide du Testet peut être évitée. Voir intervention en cliquant ici.

* L’UPNET (FNE 81) est intervenue, visuels à l’appui, pour montrer qu’entre un scénario « agroécologie et ressources en eau » et un scénario du « toujours plus » la différence de volume à combler par de nouveaux ouvrages était du simple au double.

Ainsi  Mme LHERM lors d’un interview à la presse a déclaré que le volume à stocker dans de nouvelles retenues était de 800 000 m3.

Les organisations favorables à un scénario « agroécologie et ressources en eau » estiment quand à elles que le volume du déficit à combler par de nouveaux ouvrages est inférieur à 400,000  m3 quand on prend en compte

les retenues non ou sous utilisées existantes, les ressources dans la rivière et la réduction des besoins d’irrigation par des pratiques agroécologiques respectueuse des sols et du vivant. Par une lettre ouverte aux acteurs du projet de territoire, les organisations présentes ont proposé diverses solutions envisageables préservant la zone humide du Testet et plus généralement les zones humides du basin versant. Cliquez ici pour lire la lettre.

* Nature et Progrès Tarn a rappelé le nombre important des retenues non ou sous utilisées qui pourraient être valorisées pour satisfaire une partie des besoins. Elle a rappelé les règles de gouvernance de décision au consensus. Elle a souligné que nous attendions toujours un “diagnostic des ressources disponibles et des besoins actuels des divers usages…“, préalable obligatoire à tout projet de territoire et qui n’est toujours pas réalisé 7 ans après le démarrage de ce Projet de Territoire pour la Gestion de l’Eau du Tescou.

 

Liste des organisations : confédération paysanne Tarn et Tarn-et-Garonne, ADEAR Tarn-et-Garone, Natrue & Progrès Tarn, Collectif pour la sauvegarde de la zone humide du Testet, FNE82, UPNET (FNE81), Lisle Environnement

cyberaction : la co construction du projet de territoire du Tescou en danger

Nucléaire, débats publics, dégâts publics

Madame, Monsieur,

Vous la savez certainement, la "relance" du nucléaire en France
nécessite de respecter quelques procédures minimales.
C'est pourquoi plusieurs débats publics, sur des projets de construction
de nouvelles installations nucléaires sont en cours ou en projet.
L'un, qui concerne le projet d'EDF de construire une paire d’EPR à
Gravelines, se terminera le 17 janvier 2025 :
https://www.debatpublic.fr/projet-nouveaux-reacteurs-nucleaires-gravelines
Un autre est prévu entre le 28 janvier et le 15 mai 2025 sur le projet
d'EDF de construire une paire d’EPR au Bugey :
https://www.debatpublic.fr/construction-dune-paire-de-reacteurs-epr2-sur-le-site-du-bugey-5849

Les débats publics étant forcément biaisés, dès lors que les décisions
sont déjà prises au plus haut sommet de l'Etat, il est nécessaire de
faire savoir par d'autres voies et le plus largement possible qu’il y a
des raisons tout à fait raisonnables de s’opposer aux projets d’EPR2.

Parmi ces « raisons raisonnables » il y a le manque de compétitivité de
l'énergie nucléaire. Les projets d'EPR2 ne peuvent que l'aggraver.

J’ai écrit une lettre d’information à ce sujet et vous la mets en pièce
jointe. Elle est aussi en ligne sur un blog hébergé par Mediapart : 
https://blogs.mediapart.fr/francois-vallet/blog/030125/nucleaire-debats-publics-degats-publics-2

Je vous en souhaite bonne réception et vous prie de recevoir mes
meilleurs voeux pour 2025.

François Vallet

les voeux de Pierre

Bonjour, en guise de voeux, voici,
– Face à la grisaille ambiante, dans ce monde désespérant mené par des assassins, souhaitons à tous et toutes une année riche en solidarité, émotions, amitiés, amours malgré les emmerdes inévitables.

– Ayant été agriculteur biologique (en Nature et Progrès s’il vous plaît…) j’offre cette carotte coquine.

carotte coquine

– En hommage aux martyrs palestiniens, et aussi à la revendication de choisir comment quitter la vie, voici ce magnifique témoignage de Christiane Hessel (transmis par l’AFPS- Assoc France Palestine Solidarité -voir en P.J. “Hessel”), elle écrit au Président Juste avant son “départ définitif” dont elle avait elle-même choisi la date, acte revendiqué comme la décision ultime d’une femme libre,

– Enfin je vous propose un document remarquable fruit d’un énorme travail de mémoire et d’analyse de Pierre Thomé, liant Sétif et la guerre d’Algérie, Guernica, Hiroshima et …. Gaza! (P.J.Résistance et terrorisme) A mon âge, c’est le cadre de ma vie qui pour l’essentiel défile dans cette terrible fresque. J’étais à Constantine au moment des évènements de Sétif-Guelma où la barbarie coloniale s’est déployée, j’avas 7 ans, et mon oncle Dr d’école a fait partie des victimes européennes. Son école continuera à s’appeler école “Pierre Péguin” après l’indépendance de l’Algérie.

Pierre.