Plus de 1.7 millions de citoyens de l’UE réclament la fermeture des élevages d’animaux à fourrure et la fin du commerce de la fourrure

L’Initiative citoyenne européenne Fur Free Europe a pris fin plus tôt que prévu, après avoir remporté le soutien de plus de 1,7 millions de citoyens de l’UE. À présent, il est temps pour la Commission européenne d’agir et d’interdire cette pratique barbare dans toute l’Union européenne.

Lancée le 18 mai 2022 avec l’objectif d’atteindre un million de signatures en un an, l’ICE appelait l’UE à interdire les élevages d’animaux à fourrure et la mise sur le marché des produits en fourrure issus de ces élevages. Elle a atteint son objectif en moins de dix mois avec le soutien de plus de 80 associations militantes européennes, dont plusieurs comme One Voice, sont membres de la Fur Free Alliance. Hier soir, l’ICE a été officiellement close et les signatures vont maintenant être envoyées pour validation conformément au processus avant d’être présentées à la Commission européenne.

En tant que représentante française de la Fur Free Alliance, One Voice estime que le nombre de signatures recueillies envoie un message très clair de la part des citoyens de l’UE à la Commission européenne : l’élevage d’animaux à fourrure doit cesser. Cette pratique n’est pas seulement cruelle, elle est aussi mauvaise pour l’environnement et soulève de graves problèmes de santé publique comme le prouvent les centaines d’épidémies de COVID-19 chez les visons d’élevage.

la suite

« Il est impensable que la France s’engage dans le développement du bois-énergie en Amazonie »

Maiouri Nature Guyane et les signataires de cette tribune alertent sur les dérives du développement de la biomasse et des fausses énergies vertes en Amazonie française. 

Alors que de très nombreux scientifiques demandent depuis des années à l’Union européenne et à ses États membres de ne plus classer la biomasse primaire (bois directement issu de forêts) comme une énergie renouvelable neutre pour le climat et de ne plus la subventionner pour ne pas encourager la destruction des surfaces forestières, un amendement glissé par des députés français dans le projet de révision de la directive sur les énergies renouvelables (RED III) menace directement la forêt amazonienne de Guyane française. 

La forêt de Guyane, seule forêt amazonienne tropicale humide rattachée à l’Europe, couvre 96% de la superficie du territoire et représente à elle seule 50% de la biodiversité française. Cette forêt est à la fois l’une des plus riches et des moins fragmentée, reconnue comme l’une des 15 zones de forêts tropicales humides les mieux préservées de la planète. Au sein de cet espace géographique exceptionnel, la Guyane abrite1.700 espèces d’arbres, 6.000 espèces de plantes vasculaires qui sont indispensables à la vie de milliers d’espèces d’animaux. 

La forêt amazonienne et la biodiversité jouent un rôle essentiel dans la lutte contre le réchauffement climatique et dans la prévention d’événements climatiques extrêmes qui menacent l’équilibre du monde. 

Et pourtant, des députés européens français, dont un député de la France Insoumise et des élus de la majorité présidentielle, sous l’impulsion de représentants de la collectivité territoriale de Guyane, ont formé une alliance contre nature, introduisant une dérogation dans la directive européenne sur les énergies renouvelables. 

Cette dérogation doit permettre de maintenir et accentuer un régime dérogatoire aux  standards européens en matière de durabilité et de réduction des émissions de gaz à effet de serre afin d’augmenter la production de biomasse solide ou liquide en Guyane. Hasard du calendrier ou non, un projet de décret révèle plus précisément les intentions du gouvernement français, en affichant clairement la volonté de pérenniser un modèle de production d’électricité qui a l’utilisation de biomasse forestière ajoute la combustion de bois de défriche agricole et de plantations à vocation énergétique amputant le couvert forestier. Au lieu d’un mix vertueux à base de déchets de l’industrie du bois, des milliers  d’hectares de forêts pourraient ainsi être transformés en monocultures destinées à la production de combustible.

Le comble est que la France, sous couvert de développer cette énergie qui n’a de verte que la couleur des arbres qu’elle consume, entend, notamment, verdir le secteur spatial, une activité qui représente à elle seule 18% de l’électricité produite en Guyane et lancer des projets de production locale de nouveaux agrocarburants sur ces terres déboisées. Envoyer dans l’espace des fusées repeintes en vert grâce aux agrocarburants semble être une priorité, là où la préservation des conditions d’habitabilité de notre planète ne l’est pas.

En Guyane, cette exception permettrait à cette biomasse non durable de bénéficier du statut d’énergie verte et donc de profiter d’aides publiques, générant un appel d’air sans précédent.

L’exemple du Brésil voisin est pourtant sans appel. L’agriculture intensive, l’élevage de bétail et la production d’agrocarburants faits à base de canne à sucre, de maïs et de soja, deuxième production mondiale d’éthanol, conduisent à la conversion des terres et à une disparition inexorable de la forêt amazonienne. Alors que Jair Bolsonaro quitte à peine le pouvoir remplacé par Lula qui s’est engagé à mettre un terme à la déforestation,  Il est impensable que la France, responsable d’une partie encore préservée d’Amazonie, s’engage dans une direction rétrograde. 

A quoi sert de promettre la plantation d’un milliard d’arbres, si nous ne sommes pas capables de protéger convenablement la forêt amazonienne de Guyane et ses cimes centenaires ?

De plus, ces projets menacent concrètement les droits des peuples autochtones de Guyane, dont les terres et les zones de droits d’usage collectifs pourraient être menacées par l’implantation de ces projets de plantations à vocation énergétique, en violation de leur droit à la consultation libre, préalable et éclairée. 

Mais c’est également l’accès à la terre pour les agriculteurs locaux et donc l’autonomie alimentaire de ce territoire qui pourrait se retrouver en concurrence directe avec la production industrielle de biomasse. Le projet de décret du gouvernement français fait mention de 15% de terres agricoles qui pourraient être destinées aux centrales biomasse, soit des milliers d’hectares de forêt amazonienne. A titre de comparaison, en France hexagonale, c’est 3% de la surface agricole qui est consacrée aux agrocarburants de première génération, causant la disparition de cultures vivrières et augmentation des prix des denrées alimentaires.

Cette dérogation est en totale contradiction avec les ambitions européennes alors que la Commission et le Parlement ont proposé d’exclure les forêts primaires et anciennes, riches en biodiversité et les zones humides des zones où la production de biomasse peut être subventionnée, en raison de l’impact disproportionné de leur destruction en termes de climat et de biodiversité. 

Par ailleurs, cette dérogation est en contradiction flagrante avec l’adoption du récent règlement européen relatif à la lutte contre la déforestation importée qui inclut le bois-énergie. La France, alors qu’elle a été moteur de cette nouvelle réglementation doit en respecter les obligations et ne pas en amoindrir les effets sur le territoire de Guyane française.

Cet amendement dérogatoire controversé à la Directive RED III fait actuellement l’objet de négociations entre le Parlement, la Commission et le Conseil des ministres de l’UE (trilogue). Alors que doivent encore se tenir deux réunions déterminantes entre les institutions européennes, les 7 février et 6 mars prochain, le gouvernement français continue à encourager le développement aveugle du bois-énergie au sein de ces négociations, qui concernent non seulement la Guyane mais aussi toute la France et l’UE

Nous défendons la forêt de Guyane, riche d’une biodiversité encore bien loin d’avoir été inventoriée par les scientifiques et nous nous opposons à cette dérogation aveugle aux enjeux actuels, à rebours des ambitions européennes en matière d’énergies renouvelables, d’efficacité énergétique, et plus généralement en matière de protection du climat, de la biodiversité et du respect des droits des peuples premiers de Guyane. 

Nous demandons au gouvernement et aux élus de Guyane et du Parlement européen de renoncer à cette dérive, à rebours des ambitions de l’UE sur la protection du climat et de la lutte contre la déforestation, et de réorienter les considérables aides publiques consacrées au bois-énergie vers les économies d’énergie et une gestion moins destructrice des forêts.

Tribune à lire aussi en français sur le site du Monde(Abonnés)

Les Signataire à ce jour :
Sylvain Angerand, fondateur Canopée Forêt Vivantes
Philippe Boré, président association Maiouri Nature Guyane
Marine Calmet, présidente association Wild Legal
Camille Etiennemilitante pour la justice sociale et climatique
Francis Hallé, botaniste, écologue des forêts tropicales
Sylvain Harmat de l’ONG Sauvons la forêt
Kadi Eleonore JohannesCollectif des Premières nations de Guyane
Magali Payen, Fondatrice On est prêt
Christophe Pierre, réalisateur et militantpour les peuples autochtones
Martin Pigeon, association eFern
Dominique Bourgphilosophe professeur honoraire de l’université de Lausanne
Gert Peter Bruch, réalisateur fondateur Planète Amazone
Denis Cheissoux, producteur Radio France
Jean-Marc Civière, président de la communauté all4trees
Gilles Clément, ingénieur agronome, botaniste, architecte paysagiste
Almuth Ernsting, Codirectrice de l’ONG Biofuelwatch
Galitt Kenan, Directrice Jane Goodall Institute France
Fabrice Nicolino, Ecrivain, chroniqueur Environnement à Charlie Hebdo
Alain Uguen Trésorier de l’association Cyberacteurs
Vincent Vérzat, Blogueur de Partagez c’est Sympa !

Chacune et chacun peut signer en participant à la cyber action
Cyberaction : Stop à l’essor de l’industrie biomasse en Guyane

StopColonies : l’initiative citoyenne européenne pour mettre fin au commerce avec les colonies

ICE Palestine

La colonisation par Israël de la Palestine occupée est un crime de guerre selon le droit international. Elle prive les Palestiniens de leurs terres et de leurs ressources en eau, et elle rend impossible leur vie quotidienne. Dans les pays de l’Union européenne, il est toujours possible de vendre des produits de ces colonies, il faut que cela cesse !

https://stopcolonies.fr/stopcolonies

Changer le droit européen afin d’interdire la publicité et le sponsoring pour les énergies fossiles!

L’exploitation du pétrole, du gaz et du charbon alimente les conflits et la crise climatique. Alors comment se fait-il que ces industries continuent d’avoir autant d’influence dans nos vies et sur les politiques publiques?

Grâce à de vastes campagnes publicitaires et à des opérations de parrainages culturels, sportifs ou dans l’éducation, les entreprises de biens et services fossiles font en sorte d’accroître l’acceptabilité sociale et politique dont elles ont besoin pour bloquer l’action climatique et perpétuer leurs activités climaticides.

REJOIGNEZ DÈS MAINTENANT L’INITIATIVE CITOYENNE EUROPÉENNE POUR UN NOUVEL ACTE LÉGISLATIF EUROPÉEN

Interdire la publicité et les parrainages en faveur des combustibles fossiles

Nous invitons la Commission européenne à proposer un acte législatif de l’UE:

  • interdisant la publicité pour les combustibles fossiles, ainsi que pour les transports aériens, routiers et par voie d’eau (autres que les services de transport d’intérêt économique général) alimentés par des combustibles fossiles;
  • interdisant à toute entreprise active sur le marché des combustibles fossiles, notamment dans l’extraction, le raffinage, la fourniture, la distribution ou la vente de combustibles fossiles, de faire de la publicité;
  • interdisant le parrainage par des entreprises définies au point 2 ci-dessus ou l’utilisation des marques ou dénominations commerciales utilisées pour les combustibles fossiles.

Cet acte législatif relève de la compétence de l’UE, car il consiste à réglementer le marché intérieur pour renforcer la protection des consommateurs, de la santé publique et de l’environnement.

En effet, cette législation permettrait de sensibiliser le public aux produits et technologies responsables du changement climatique et d’autres dommages environnementaux et sanitaires. À ce titre, elle poursuivrait des objectifs qui sont envisagés par les politiques de l’UE en matière d’environnement et de protection des consommateurs, par l’harmonisation des règles relatives à la publicité et au parrainage des combustibles fossiles. Ce domaine relève de compétences partagées, notamment (voir article 4 du TFUE) du marché intérieur, de l’environnement et de la protection des consommateurs.

Pourquoi cette interdiction est-elle importante?

Nous sommes confronté·es à une crise climatique qui nous entraîne vers une crise mondiale des droits humains d’une ampleur sans précédent. Plusieurs communautés, particulièrement en Afrique, en Asie et en Amérique latine, sont déjà confrontées aux conséquences dévastatrices de sécheresses, d’inondations et de cyclones plus fréquents et intenses, et de l’élévation du niveau des mers; qui ont également atteint l’Europe. Pour la première fois, le dernier rapport du GIEC pointe du doigt les industries qui ont obstrué l’action climatique par un lobbying acharné. Ces mêmes industries ont mis en place une stratégie du doute et déployé des campagnes de communication massives pour faire porter la responsabilité du changement climatique sur les citoyen·nes. Ce rapport de climatologues impute également une responsabilité à la publicité qui est faite pour ces entreprises. Selon le Climate Accountability Institute, des entreprises comme TotalEnergies et Royal Dutch Shell, qui figurent parmi les 20 entreprises fossiles les plus polluantes  au monde, continuent de promouvoir leurs activités dangereuses à travers la publicité et le sponsoring.

Les publicités pour les énergies fossiles peuvent encourager une augmentation des émissions

Les publicités pour les produits fossiles, telles que pour les transports utilisant des combustibles fossiles, stimulent intentionnellement les ventes pour ces produits, ce qui augmente les émissions de gaz à effet de serre. Une étude de cas sur une seule campagne publicitaire AUDI a démontré une augmentation des ventes dues à la publicité de 132 700 voitures. Si l’on multiplie ce chiffre par l’empreinte carbone par article vendu, on constate une augmentation globale des émissions de gaz à effet de serre de 5 175 300 tonnes d’équivalent dioxyde de carbone (CO2) due à cette seule campagne publicitaire. On ne peut pas continuer comme ça.

Les combustibles fossiles ont un impact sur la pollution de l’air, qui entraîne des morts

On estime que la pollution de l’air causée par la combustion des énergies fossiles a été responsable de  8,7 millions de décès à travers le monde en 2018, soit plus que  les décès liés au tabac. Si les combustibles fossiles sont responsables de décès via la pollution de l’air et d’autres moyens, pourquoi est-il encore acceptable que ces entreprises disposent d’autant de visibilité ? L’UE a interdit la publicité et le parrainage en faveur du tabac, alors interdire les publicités et le sponsoring en faveur des énergies fossiles apparaît comme une évidence.

Les entreprises fossiles utilisent la publicité et le sponsoring pour promouvoir de fausses solutions

Les entreprises fossiles utilisent la publicité et le sponsoring pour promouvoir de fausses solutions à la crise climatique telles que le gaz et l’hydrogène fossiles, la bioénergie et le captage et stockage du carbone (CSC). Une enquête d’Influence Map a révélé que les entreprises fossiles ont versé plus de 9,5 millions de dollars à Facebook pour des publicités présentant le gaz comme une énergie « verte », et affirmant que le gaz fossile présente des avantages pour le climat. Ces fausses solutions détournent dangereusement notre attention des vraies solutions dont nous avons besoin, comme les énergies renouvelables, et nous devons empêcher ces entreprises de tromper et distraire le public et les politiciens en les promouvant.

Influence politique

Les entreprises fossiles peuvent utiliser le sponsoring pour faire valoir leurs intérêts politiques et asseoir une légitimité sociale. Avec les constructeurs automobiles, elles ont été les sponsors officiels de la présidence tournante du Conseil de l’Union européenne, où se réunissent les ministres nationaux. Porsche et Audi, toutes deux détenues par Volkswagen, ont sponsorisé la  présidence de l’Autriche en 2018 et BMW a sponsorisé  celle de la Finlande en 2019. La même année, la présidence de la Roumanie a été sponsorisée par les constructeurs automobiles Renault et Mercedes, et par les producteurs d’énergies fossiles OMV Petrom et Enel. La  présidence de la Croatie en 2020 a été sponsorisée par Citroën et Peugeot, ainsi que par la compagnie pétrolière INA.

Au Royaume-Uni, une  enquête d’Unearthed a révélé que BP a utilisé son accord de parrainage avec le British Museum et une exposition sur le « Jour des Morts » pour faire avancer ses projets pétroliers au Mexique et en Australie. Cela va à l’encontre de l’affirmation du précédent PDG de BP, Bob Dudley, selon laquelle la compagnie soutient l’art « sans conditions ».

Les entreprises fossiles, les constructeurs automobiles, les compagnies aériennes et maritimes induisent le public en erreur en se présentant comme respectueuses du climat

De nombreuses entreprises fossiles mettent en avant des produits « respectueux du climat » dans leurs publicités, ce qui donne une idée faussée de leur réel niveau d’investissement dans les technologies vertes ou renouvelables. L’année dernière, ClientEarth a contesté avec succès une publicité de BP sur les énergies renouvelables, en faisant valoir que  96 % des dépenses de la société étaient consacrées au pétrole et au gaz. Ces publicités manipulent le public en lui faisant croire que des entreprises à forte empreinte carbone sont « vertes », alors que nombre d’entre elles dépendent majoritairement des combustibles fossiles ou, par exemple, continuent de solliciter des autorisations pour forer  en Arctique. Ces entreprises climaticides ne devraient pas bénéficier d’autant de visibilité et de pouvoir d’ influence alors qu’elles nous entraînent sciemment vers une catastrophe.

Les allégations de compensation des entreprises fossiles dissimulent l’inaction climatique et causeront des dommages importants

De nombreuses entreprises fossiles ont annoncé des objectifs climatiques vagues et lointains de type « zéro émission nette d’ici à 2050 », qui peuvent sembler ambitieux mais n’impliquent en réalité que  peu de changements. Au lieu de mettre fin à l’extraction et la combustion des énergies fossiles, ces entreprises se reposent sur des plans d’achats d’immenses quantités de « crédits carbone » pour « compenser » leurs émissions. À cette échelle, la compensation carbone transformerait de vastes zones de terres en plantations d’arbres  dans le Sud, ce qui menacerait la production alimentaire et les forêts naturelles. Cette situation est particulièrement préjudiciable pour les communautés agricoles et indigènes qui n’ont guère contribué au dérèglement climatique, mais en subissent pourtant déjà ses conséquences.

La crise climatique affecte les droits de l’homme, et certaines entreprises fossiles sont accusées de crimes contre les communautés locales

La crise climatique  affecte les droits de l’homme, notamment les droits à la vie, à l’alimentation, à un logement adéquat, à l’eau, à l’assainissement et à la santé. À mesure que l’urgence climatique s’aggrave, nous pouvons nous attendre à une augmentation des décès, de la faim et des déplacements, et nous savons que les entreprises fossiles aggravent cette crise. Plusieurs d’entre elles font également l’objet d’une surveillance étroite en raison de leur violation présumée des droits humains. Amnesty International a  demandé aux gouvernements d’enquêter sur Shell dans le cadre de  trois actions en justice en cours , mettant en cause la complicité de Shell dans des arrestations, des détentions et des exécutions illégales, et réclamant une indemnisation pour les déversements et les pollutions continues aux hydrocarbures. Shell nie toutes les allégations. TotalEnergies a été accusée de  déplacer des communautés et de financer des dictatures militaires , ce qu’elle a contesté. Compte tenu de ces allégations inquiétantes et des preuves que la crise climatique affecte les droits de l’homme, est-il prudent de laisser libre cours aux stratégies manipulatoires des entreprises qui en sont pour partie responsables?

AIDEZ-NOUS À INTERDIRE LA PUBLICITÉ ET LE SPONSORING POUR LES ÉNERGIES FOSSILES!

https://banfossilfuelads.org/fr/#eci-form

StopSettlements : l’initiative citoyenne européenne pour mettre fin au commerce avec les colonies

Aidez-nous à atteindre un million de signatures pour interdire le commerce des produits des colonies, signez l’initiative citoyenne européenne #StopSettlements !

Alors que l’établissement de colonies dans un territoire occupé constitue un crime de guerre, l’Union européenne continue d’entretenir des relations commerciales avec les colonies israéliennes établies en Palestine occupée. Ces liens commerciaux permettent la viabilité économique et l’extension de ces colonies. Alors même que l’UE dénonce la colonisation israélienne, elle contribue à la renforcer. Des produits et services provenant de colonies illégales sont proposés aux consommateurs européens. En achetant ces produits et services, les citoyens européens contribuent donc sans le savoir au vol des terres et à l’expulsion violente de familles palestinienne.

 

En signant cette Initiative citoyenne européenne,

  • vous demandez que l’UE mette fin au commerce avec les colonies illégalement établies dans les territoires occupés, y compris le territoire palestinien occupé et les colonies israéliennes ;
  • vous demandez à l’UE d’appliquer le droit international et les droits humains de manière cohérente, y compris dans ses relations commerciales ;
  • vous signifiez à l’UE que vous ne voulez plus risquer d’être complice par vos achats de la colonisation et des violences infligées, entre autres, au peuple palestinien ;
  • Si elle parvient à rassembler un million de signatures de citoyens européens, cette ICE obligera la Commission européenne à discuter de mesures concrètes dans ce sens.

Signez l’initiative citoyenne européenne pour mettre fin au commerce européen avec les colonies illégalement établies dans les territoires occupés (format date de naissance : jj/mm/aaaa)

Veuillez fournir les données suivantes, conformément au règlement (UE) 2019/788 relatif à l’initiative citoyenne européenne.

Informations personnelles

Résidence

Pour soutenir une initiative citoyenne européenne, vous devez :
1. être citoyen(ne) de l’Union européenne (ressortissant(e) d’un pays de l’UE) ;
2. Être en âge de voter aux élections du Parlement européen ou, pour certaines nationalités, avoir 16 ans.

Que signez-vous ?

Le texte de pétition suivant est le texte de l’initiative citoyenne européenne accepté par la Commission européenne. Soutenir ce texte spécifique ouvrira donc la voie à l’arrêt du commerce avec les colonies illégales.

Assurer la conformité de la politique commerciale commune avec les traités de l’Union européenne ainsi que le respect du droit international

Nous demandons une réglementation des transactions commerciales avec les entités de l’occupant établies ou exerçant leurs activités dans les territoires occupés, dans le but d’empêcher les produits qui en sont originaires d’entrer sur le marché de l’UE. La Commission, en sa qualité de gardienne des traités, doit veiller à la cohérence de la politique de l’Union et au respect des droits fondamentaux et du droit international dans tous les domaines du droit de l’Union, y compris la politique commerciale commune. Elle doit proposer des actes juridiques fondés sur la politique commerciale commune visant à empêcher les entités juridiques de l’Union tant d’importer des produits originaires de colonies illégales dans des territoires occupés que d’exporter des produits vers ces territoires, afin de préserver l’intégrité du marché intérieur et de ne pas aider ou contribuer au maintien de telles situations illégales. Par cette initiative, la Commission est donc invitée à présenter une proposition d’acte juridique dans le cadre de la politique commerciale commune qui est de nature générale et ne vise pas un pays ou territoire particulier.

Vous trouverez les principales questions et réponses concernant l’initiative citoyenne européenne et la confidentialité de vos informations sur notre document de questions-réponses.

Notre kit de mobilisation :

signez l'initiative européenne

DES PREUVES POUR EVALUER L’HEURE D’ETE : LA RELATION A NOTRE HORLOGE BIOLOGIQUE

HEURE D’ETE: AUDITION PUBLIQUE DU 24/03/2015 AU PARLEMENT EUROPEEN. PAGE DISTRIBUEE PARLES CHRONOBIOLOGISTES D’UNE DOUZAINE D’UNIVERSITES EUROPEENNES* PAR RAPPORT AU CHANGEMENT ET A L’AVANCEMENT DE L’HEURE DE FIN MARS A FIN OCTOBRE, EN EUROPE.

Qu’ est-ce quel’horloge biologique?

Comme ce nom l’indique, les horloges biologiques marquent l’heure.Elles sont un mécanisme -trouvé dans pratiquement toutes les cellules de tous les organismes vivants, y compris chez les êtres humains -qui orchestre les comportements et les fonctions physiologiques à des moments précis de la journée.Ces horloges solaires contrôlent notre vie à de nombreux niveaux, allant de l’activation des gènes et de la régulation hormonale au comportement, aux facultés cognitives et à la performance -leur tâche est d’optimiser le métabolisme, les systèmes cardiovasculaire et immunitaire ainsi que notre rythme veille-sommeil dans le contexte de changements prévisibles sur une durée de 24 heures.La lumière et l’obscurité  sont les signaux clés qui synchronisent notre horloges biologiques sur 24 heures.

Les styles de vie moderne sont une agression pour notre horloge biologique

Puisque les horloges biologiques sont programmées dansnos gènes et sont donc individuelles, nous avons des chronotypes différents -certains d’entre nous sont des lève-tôt (alouettes), et d’autres des lève-tard (hiboux) et beaucoup d’entre nous se situent entre les deux.Ceci est facile à voir par rapport au sommeil -juste en vous comparant  à votre partenaire ou à vos voisins ou à votre adolescent.Les horloges des adolescents et des jeunes adultes les font dormir plus tard que les enfants plus jeunes et les adultes plus âgés.Les écarts entre les chronotypes «lève-tôt» et «lève-tard» peuvent aller jusqu’à 12 heures.Lorsque dans le passé, nous travaillions  encore à l’extérieur (avec une lumière 1000 fois plus intense qu’à l’intérieur des bâtiments),la différence n’était probablement pas supérieure à 3 heures. Les rythmes de vie moderne impliquent moins de lumière naturelle le matin et, par conséquent, nos horloges biologiques se sont mises à retarder, de façon significative, de sorte qu’elles nous font dormir beaucoup plus tard.

Qu’est-ce que le jetlag social?

Bien que la majorité de la population aille vers un chronotype plus tardif quand la lumière diurne est faible, les horaires de travail restent (relativement) précoces.En conséquence, notre horloge biologique  -notre temps intérieur –s’est éloignée des horloges sociales (c.à.d. de nos horaires de travail et emplois du temps scolaires).Cette situation ressemble au décalage horaire -lors d’un voyage sur plusieurs fuseaux horaires-et est donc appelé «jetlag social». Pour simplifier, le jetlag social est l’écart en heures, entre le moment où votre horloge biologique vous réveillerait naturellement et le moment où la sonnerie de votre réveil vous fait sortir du lit le matin.Cela vaut la peine de réfléchir à quel point notre temps de sommeil est plus court et notre réveil plus précoce les jours de travail comparés aux jours de repos.Cela est particulièrement vrai pour les adolescents et les jeunes adultes.Environ 80% des habitants des pays industrialisés utilisent régulièrement un réveil.Ils encourent une privation de sommeil chronique et un décalage horaire social.Le décalage horaire social semble agir comme un facteur de stress chronique.Il est associé aux addictions comme la nicotine, l’alcool, la caféine,  au surpoids, syndrome métabolique, et à la dépression.

Quelle est l’incidence de l’heure d’été sur la santé?

L’heure d’été consiste à avancer les horloges sociales d’une heure au printemps et de revenir en automne à l’heure «normale» du fuseau horaire**.Des effets aigus de ce dispositif apparaissent les jours suivant le changement d’heure: par exemple une augmentation des accidents et des crises cardiaques.Outre ces effets aigus, ce système accroît le jetlag social de façon chronique.Si vous souffrez d’un jetlag occasionnel lié à un voyage, les risques sont négligeables.Cependant, les preuves montrent des associations claires entre le décalage horaire social et les problèmes épidémiques dans la société occidentale (comme l’obésité).

Être exposé chroniquement à un jetlag croissant peut donc conduire à des déficits de santé et de performance qui coûtent (directement et indirectement) 1% du Produit National Brut dans l’U.E., soit 131 milliards d’euros au minimum, par an.

Nos horloges biologiques sont synchronisées selon le rythme et l’intensité de la lumière et de l’obscurité au fil des jours et des saisons et non pas selon notre réveil -matin.En conséquence, notre biologie ne répond pas aux changements de l’heure d’été, au contraire, au printemps,nous devons aller travailler une heure plus tôt** par rapport à notre horloge biologique.Pendant 7 mois, on ajoute une heure supplémentaire de décalage horaire social à la population européenne.                                                                             -* Université Ludwig-Maximilians de Munich, Charité Berlin,Universités de Würzburg, Bâle, Zürich et Padoue, Université d’Oxford, Erasmus University, Medical Centre Rotterdam, INSERM de Lyon, Université Semmelweis de Budapest et Académie tchèque des Sciences.   –

Note de l’Association LA MERIDIENNE:                                                                                         Dans l’U.E., Jet lag social permanent en Belgique, en Espagne, en France, au Luxembourg et au Pays-Bas!!! Nous devons aller travailler deux heures plus tôt par rapport à notre horloge biologique car nous sommes à GMT+ 2h, 7 mois sur 12, de fin mars à fin octobre et à GMT +1h, 5 mois sur 12, de fin octobre à fin mars! Hélas, nous ne retrouvons jamais l’heure solaire moyenne GMT+0, correspondant au méridien de Greenwich de notre fuseau horaire de référence.     Merci de diffuser.

Interdire le glyphosate

Interdire le glyphosate et protéger la population et l’environnement contre les pesticides toxiques

stop glyphosate

Nous demandons à la Commission européenne de proposer aux États membres une interdiction du glyphosate, de réformer la procédure d’approbation des pesticides et de fixer à l’échelle de l’UE des objectifs obligatoires de réduction de l’utilisation des pesticides.

Interdire les herbicides à base de glyphosate, dès lors que des liens ont été établis entre une exposition à ceux-ci et l’apparition de cancers chez l’homme et que l’utilisation de ces produits a provoqué des dégradations des écosystèmes, faire en sorte que l’évaluation scientifique des pesticides aux fins d’une approbation par les autorités de régulation de l’UE s’appuie uniquement sur des études ayant été publiées, commandées par les autorités publiques compétentes et non par l’industrie des pesticides, et fixer à l’échelle de l’UE des objectifs obligatoires de réduction de l’utilisation des pesticides en vue de parvenir à un avenir exempt de pesticides.

Pourquoi est-ce important ?

Saviez-vous qu’un poison potentiellement cancérigène est probablement présent dans votre organisme ? [1, 2] Des études scientifiques montrent que des traces de glyphosate, un produit chimique nocif, sont présentes dans les urines d’une personne sur deux. [3]

Le glyphosate est un pesticide extrêmement commun utilisé partout, des surfaces agricoles aux jardins. L’OMS l’a classé dans ses produits « probablement cancérigènes ». Il est également très nocif pour les végétaux et les animaux. En somme, c’est un produit vraiment dévastateur.

À l’été 2016, après une longue campagne menée par des milliers d’Européens, la Commission européenne n’a pas pu réautoriser l’exploitation du glyphosate pour les 15 ans prévus, mais a dû se limiter à 18 mois. Pour nous, c’est un immense succès devant le lobbying très intense mené par l’industrie chimique. Mais les grands producteurs d’herbicides comme Monsanto font encore pression pour protéger leurs profits. Ils paient des experts et des études biaisées pour montrer que leur produit est sans danger.

Arrêter de pulvériser ce poison cancérigène dans nos fermes, nos campagnes, nos quartiers est une simple question de bon sens. Nous avons enfin l’occasion de nous faire entendre, à travers une Initiative Citoyenne Européenne, un outil participatif légal qui nous permet d’être entendu par la Commission européenne à la condition de collecter un million de signatures en un an.

Nous savons ce que l’usage du glyphosate signifie pour nous Européens : une explosion des cancers, des sols sans vie, des animaux morts, et la perte de la biodiversité. Nous avons réussi à bloquer Monsanto et à prendre l’entreprise par surprise, mais ce n’est pas fini. 2017 sera une année cruciale. Aujourd’hui, c’est l’occasion de poursuivre le combat.

Agissez maintenant : signez notre Initiative Citoyenne contre le poison cancérigène de Monsanto.

Références
[1] Ce produit chimique nommé glyphosate est la molécule la plus utilisée dans les pesticides du monde.

[2] De nouveaux pesticides reconnus comme cancérogènes par l’OMS

[3] Glyphosate found in human urine across Europe. // OU BIEN Du Round-Up dans l’urine parlementaire

Signez officiellement. Votre gouvernement décide de quelles informations sont requises et seront utilisées pour valider votre signature.

#SPITS Stop plastic in the sea

#SPITS « Stop plastic in the sea » est une pétition d’Initiative Citoyenne Européenne pour sauver l’environnement marin des déchets plastiques. Cette action de démocratie participative fait appel à notre droit et devoir de citoyen, en proposant concrètement « 14 actions à adopter ».
Pour que la Commission Européenne s’engage à délibérer sur notre initiative officielle, les signataires doivent pouvoir également être authentifiés sur son portail sécurisé, en précisant les informations sur l’identité, la nationalité et l’âge légal afin d’ éviter les triches éventuelles et/ou les robots informatiques.

expedition-mer-mediterranee

Je signe la pétition

Suite à notre première pétition sur la pollution par les déchets plastiques en Méditerranée, l’Union Européenne a adopté des directives imposant aux États membres de réduire l’utilisation de sacs plastiques avec pour objectif la réduction des sacs à usage unique de 50% d’ici 2017 puis 80% d’ici 2019.

Plusieurs pays de l’UE ont des déjà pris des mesures dans ce sens et en France, le décret n°2016-379 du 30/03/2016 entre enfin en application pour l’interdiction des sacs plastiques à usage unique et des sacs Oxos fragmentables.

Mais les sacs plastiques ne sont pas les seuls déchets à polluer les mers et les océans, aujourd’hui, nombre de produits du quotidien se transforment en arme meurtrière en mer.

L’Homme est en train de transformer les espaces océaniques en de vastes décharges à l’image de ces « continents de déchets plastiques » que l’on trouve désormais dans chaque océan.

L’association Expéditions MED

Je signe la pétition

Audition publique au Parlement européen pour l’Initiative citoyenne européenne STOP VIVISECTION

L’audition publique, très attendue, de l’Initiative Citoyenne Européenne (ICE) Stop Vivisection, suite au million de signatures recueillies en Europe, aura lieu le :

Lundi 11 mai 2015 de 15h à 18h30

au Parlement européen à Bruxelles – Salle JAN 4Q2 (Bâtiment Jozseff Antall)

Toutes celles et ceux qui ont soutenu l’initiative sont invités à participer : une salle comble ce jour-là témoignera de la volonté des citoyens européens de voir la suppression de l’expérimentation animale au profit de l’utilisation systématique de méthodes dites substitutives, plus fiables et plus pertinentes pour l’homme.

Des décisions importantes en matière de progrès médical, de préservation de notre environnement et d’éthique animale peuvent découler de la suite que donnera la Commission européenne à cette initiative.

Pour assister à l’audition, vous devez impérativement vous inscrire via ce lien: http://www.opinio.europarl.europa.eu/opinio/s?s=secured_eci_stop_vivisection, 100 places étant réservées au public, par ordre d’enregistrement.

 Evénement Facebook : https://www.facebook.com/events/778551438918631/