Archives de catégorie : Solidarite Internationale
Chaine humaine Brest-Quimper le 8 mai 2022 ?
Les frappes sur les centrales nucléaires de Tchernobyl et Zaporojie mettent en évidence le danger que représentent les centrales nucléaires et le risque que la nucléarisation civile comme militaire fait peser sur l’ensemble des habitants de la planète.
En Finistère nous sommes directement menacés avec la présence de la base de l’Ile Longue qui abrite les Sous-Marins équipés de la force nucléaire.
La distance entre Brest et Quimper correspond en gros à la longueur de la colonne de chars russes stoppés à 25 kilomètres de Kyiv.
Le 8 mai prochain (c’est un dimanche) nous fêterons les 77 ans de la Victoire sur l’Allemagne nazie.
Que diriez-vous d’une chaine humaine entre Quimper et Brest pour marquer notre refus de la guerre et notre solidarité avec les peuples ukrainien, bielorusse et russe touchés par cette invasion russe ?
Les échos de cette manifestation symbolique pourrait parvenir au peuple russe abreuvé par la propagande de son dictateur et sa justification de « dénazéification » pour contrer cette propagande.
Quelles associations seraient partantes pour mettre cela sur pied ?
Pourquoi la colonne de 60 km de chars russes au nord de Kiev est-elle à l’arrêt?
A vos bourses pour changer la fast-fashion
L’industrie de la fast fashion, comprenez mode rapide en Français a connu un essor en Europe à partir des années 2000. C’est seulement en 2005 lorsque le système de quota a complètement été éliminé et remplacé par un accord de l’OMC que le phénomène a pris toute son ampleur. Le documentaire The True Cost ou encore le drame du Rana Plaza au Bangladesh n’ont pas suffit à faire changer l’industrie.
Aujourd’hui les collections s’enchaînent dans les enseignes de fast fashion à raison de 50 par an, soit presque une toute les semaines, contre 2 collections par an dans la mode traditionnelle. Nous sommes devenus friands de produits peu chers et à la mode, bien souvent ces achats impulsifs finissent au fond d’un tiroir, nous ne portons régulièrement que 20% des vêtements qui composent notre garde robe. Cette industrie a des conséquences dévastatrices pour l’humanité.
Le concept de “Race to the bottom” ou course vers le bas
Les entreprises à la recherche de coûts de production toujours plus faibles ont délocalisé l’ensemble de leurs chaînes de production dans des pays où la main d’oeuvre est peu chère et les états peu regardant sur l’impact environnemental de l’activité. En 2017, le chiffre d’affaires de l’industrie textile et de la fabrication de vêtements à atteint des sommets records, à hauteur de 181 milliards d’euros.
Les entreprises afin de satisfaire la clientèle, n’hésitent pas à exercer une pression sur les fournisseurs et les sous-traitants qui à leur tour exigent aux salariés d’augmenter les cadences de production. Dans des pays comme l’Inde, le Bangladesh ou encore la Chine où l’abondance de la population met les travailleurs en concurrence, avoir un boulot est une chance. Ainsi ils acceptent ces cadences, travaillent de longues heures supplémentaires, tout cela pour un salaire ne leur permettant pas de vivre décemment.
L’association Asia Floor Wage, se bat pour que les salariés de l’industrie de la mode soient payés un salaire décent. Bien souvent, les employés sont payés au minimum légal du pays, ce qui ne suffit pas à satisfaire les besoins de bases.
Une industrie extrêmement polluante
La pollution engendrée à travers l’ensemble du cycle de vie de nos vêtements est monstrueuse. Le coton est une fibre naturelle qui requiert énormément d’eau pour pousser, le polyester moins cher que le coton est dérivé du pétrole.
Nos vêtements polluent à chaque étape jusqu’à la fin de leurs vies, que ça soit au lavage et au séchage ou encore lorsqu’ils sont incinérés ou enfouis dans des décharges.
Bien que le recyclage des fibres se développe, la technique ne permet pas de réutiliser à l’infini les fibres de coton qui se détériorent avec le temps. Des alternatives existent à la fast fashion, le concept de slow fashion se développe rapidement et les consommateurs se rendent compte que la quantité ne fait pas toujours tout.
Consommer moins mais mieux
De nombreuses marques éthiques, durables se développent et certaines marques utilisent du plastique recyclé dans leur production (Nike, Patagonia). Le consommateur a plus de pouvoir qu’il n’y paraît, en changeant nos habitudes de consommation et en dénonçant les marques qui polluent nous pouvons changer l’industrie. Cette infographie revient sur l’essor de la fast fashion tout en donnant des alternatives individuelles qui mènent au changement.
Réparer nos vieux vêtements, acheter en fripes, accepter de payer un peu plus cher pour de la qualité, choisir des pièces intemporelles, autant de petites actions qui cumulées peuvent faire des merveilles pour votre bourse mais aussi pour la planète !
Agro-écologie, Climat, Justice fiscal Qu’est ce qu’on attend ?
Collectif 29 pour la souveraineté alimentaire dans les pays du Sud et en Europe *
Agro-écologie, Climat, Justice fiscal
Qu’est ce qu’on attend ? (1)
Le Collectif 29 pour la Souveraineté Alimentaire dans les pays du Sud et en Europe interpelle les candidats aux élections présidentielles et législatives sur 3 urgences pour les citoyens et leur planète : l’agro-écologie, le climat et la justice fiscale.
Avec de très nombreuses organisations paysannes et ONG à travers le monde, le Collectif 29 pour la Souveraineté Alimentaire dans les pays du Sud et en Europe a pour objectif que la Souveraineté Alimentaire devienne la pierre angulaire des politiques agricoles et alimentaires. L’agriculture de type industriel, et le libre échange, très majoritairement promus par les décideurs économiques et politiques, se montrent incapables de résoudre le problème de la faim dans les pays du sud. Elle y est trop souvent à l’origine de violences, d’accaparements de terre, de violations des droits humains. En France et en Europe, malgré le soutien financier important de la PAC une grande majorité des paysans traversent une crise profonde et sont sans perspectives, dans un environnement économique marqué par un taux de pauvreté et précarité sans précédent. Un autre modèle est possible et souhaitable : l’agro-écologie paysanne, seule solution pour nourrir le monde sans dégrader la biodiversité, l’environnement et le climat.
Les conséquences désastreuses du réchauffement climatique causé pour l’essentiel par une activité humaine carbonée débridée sont maintenant mieux connues du grand public grâce à la communication de la COP 21. Pourtant les mesures visant à maintenir la hausse des températures au-dessous de 2 degrés ne sont pas prises ou tardent à se mettre en place.
L’évasion fiscale et les dérives de l’optimisation fiscales sont l’avatar d’une société où le graal pour un grand nombre est de devenir milliardaire. Nous y voyons le symptôme d’une crise du vivre ensemble et il nous paraît important de souligner la potentialité dévastatrice de telles pratiques.
Le développement de l’agro-écologie et la lutte contre le réchauffement climatique nécessitent, au Sud comme au Nord, la mise en place de politiques publiques incitatives donnant aux acteurs les moyens financiers pour gérer la transition. Une grande partie de ces moyens financiers peut être récupérée en réorientant les aides de la PAC et en donnant un coup d’arrêt à l‘évasion fiscale.
1 – Qu ‘est-ce qu’on attend pour faire du développement de l’agro-écologie paysanne une priorité, dans les pays du Sud, mais aussi en France et en Europe ? Le mouvement est à peine entamé, il faut accélérer la transition.
Nos constats :
Le modèle agricole promu par la majorité des organisations agricoles et des politiques français et européens est celui de l’agriculture industrielle, basé essentiellement sur des critères de compétitivité et de rentabilité. La course à la productivité conduit à des systèmes de production très gourmands en énergie, en soja OGM importé, en pesticides, en antibiotiques. Nos dirigeants économiques et politiques veulent appliquer ce modèle à la terre entière car c’est le seul, selon eux, capable de nourrir 9,5 milliards d’hommes en 2050. Et pourtant le bilan de l’agriculture industrielle, associée aux industries agroalimentaires, est désastreux :
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L’agriculture industrielle participe à la détérioration de l’emploi : en France il n’y a plus que 800 000 actifs qui travaillent dans l’agriculture, soit environ 2,6 % des actifs totaux ; ils étaient 25 % en 1950. Quand il y a 10 % de chômeurs, est-ce raisonnable de continuer à réduire le nombre d’actifs agricoles ? Dans le monde, l’agriculture emploie plus de 1,3 milliard de personnes, soit près de 40% de la population active. Dans les pays les moins développés 70 % des actifs sont des agriculteurs ; l’agriculture vivrière nourrit les 2/3 de la population mondiale sans subventions et le plus souvent sans pesticides. Le développement du modèle agricole agro-industriel dans ces pays entraînerait un chômage massif et des migrations incontrôlées vers les bidonvilles et l’Europe.
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Les coûts environnementaux et sanitaires sont de plus en plus élevés. L’usage généralisé des engrais chimiques et surtout des pesticides contribue à la pollution des sols, de l’eau et de l’air, à la détérioration des sols et à la baisse importante de la biodiversité : entre 1970 et 2000, 40 % des espèces de vertébrés ont disparu ! Les élevages intensifs consomment la moitié des antibiotiques produits dans le monde et cela pose déjà de gros problèmes d’antibiorésistance en médecine humaine. Des mesures lourdes ont été nécessaires en Bretagne pour ramener les nitrates à un niveau acceptable. Pour les pesticides et les antibiotiques, qui ont un impact beaucoup plus lourd sur la santé, un changement de modèle s’impose (voir annexe Environnement et santé).
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Le faible coût des aliments payé par les consommateurs est un leurre, il ne traduit pas le coût réel des aliments issus de l’agro-industrie : c’est la collectivité qui finance la PAC, indemnise le chômage, paye les conséquences environnementales et sanitaires. Ce modèle d’agriculture n’est pas durable. A l’avenir, il coûtera beaucoup moins cher à la collectivité de payer à leur juste prix des aliments produits sans pesticides et sans antibiotiques que de financer un système de santé de plus en plus impacté par l’agro-industrie.
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L’objectif prioritaire de rendre notre agriculture compétitive sur les marchés internationaux est insensé : seulement 7 % de la production agricole européenne sont exportés hors UE, tandis que nous importons la plus grande partie de nos protéines. Pourquoi vouloir alors s’aligner sur les « moins disant » et exposer l’ensemble des agriculteurs européens aux prix artificiels des marchés mondiaux ? Pourquoi mettre l’agriculture vivrière du Sud en concurrence avec l’agriculture compétitive et subventionnée de l’Europe ? Pourquoi négocier des traités de libre échange (TAFTA, CETA, APE…) qui ne feront qu’accentuer les travers de l’agro-industrie ?
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L’alimentation est un marqueur de classe : les familles touchées par la pauvreté n’ont pas accès aux aliments de qualité et leur alimentation très souvent déséquilibrée s’accompagne d’une fréquence plus élevée de troubles de santé.
Promouvoir l’Agro-écologie paysanne, une agriculture citoyenne.
En lieu et place de ce modèle d’agriculture-business défaillant et lourd de conséquences sur les plans de l’environnement, de la santé, de l’économie et de justes rapports entre les peuples, un autre modèle d’agriculture est possible : l’agro-écologie paysanne.
Le Journal Officiel de la République définit l’agro-écologie comme un «ensemble de pratiques agricoles privilégiant les interactions biologiques et visant à une utilisation optimale des possibilités offertes par les agrosystèmes». Définition qui s’accompagne de la note suivante : «L’agro-écologie tend notamment à combiner une production agricole compétitive avec une exploitation raisonnée des ressources naturelles.» En 2014, la loi d’avenir agricole (Stéphane Le Foll) précisait qu’il s’agit de réduire «la consommation d’énergie, d’eau, d’engrais, de produits phytosanitaires et de médicaments vétérinaires, en particulier les antibiotiques».
Notre vision de l’agro-écologie paysanne est plus large, elle inclut une réflexion sur notre rapport à la terre, à la nourriture, à la vie. L’agriculture n’est pas l’affaire exclusive des agriculteurs et des industries agroalimentaires. Tous les citoyens et les consommateurs sont concernés. Au-delà de la production agricole proprement dite, il faut faire le lien entre l’agriculture, l’alimentation et les consommateurs-citoyens, entre tous les secteurs d’activité au niveau d’un territoire. Nous choisissons les structures familiales plutôt que les très grandes fermes bio de l’Europe de l’Est, les circuits courts ou les entreprises de transformation locales plutôt que les multinationales de l’agro-alimentaire. Ce type d’agriculture prend plusieurs visages, par définition, puisque il s’adapte aux pays et territoires, aux savoir faire paysans et aux attentes des populations. C’est le sens de l’agro-écologie paysanne…et citoyenne.
L’agro-écologie n’est pas le « retour à la bougie », c’est une « agriculture savante » comme le dit Marc Dufumier, qui allie des savoir faire ancestraux et les connaissances scientifiques apportées par la Recherche agronomique ; il y a de grosses marges de progression devant nous. L’agro-écologie paysanne, c’est l’avenir, ici comme dans les pays du Sud :
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elle est économe en énergies fossiles, en engrais azotés, en pesticides, en antibiotiques, ce qui est favorable au climat, à la qualité des aliments, de l’air, de l’eau …et à la santé.
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elle dégage une meilleure valeur ajoutée par unité produite et permettra de recréer de l’emploi en agriculture, de l’activité en milieu rural.
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elle a un effet favorable et indispensable sur la biodiversité.
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Elle remet du lien entre les paysans et les consommateurs, les citoyens
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c’est aussi le modèle qui convient le mieux aux pays en développement qui disposent d’une main d’œuvre nombreuse et de peu de moyens pour acheter des intrants et du gros matériel. Une part importante de la production y est écoulée sur les marchés locaux, mais l’approvisionnement des villes devra être mieux organisé.
Nous demandons à nos élus.e.s :
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de donner la priorité au développement de l’agro-écologie paysanne. Il faut assurer un revenu à des agriculteurs plus nombreux pour services rendus à la collectivité en produisant des aliments de qualité dans un environnement sain. Y consacrer des moyens importants dès aujourd’hui entraînera pour demain des économies substantielles dans les dépenses liées à la santé et à l’emploi ;
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de réorienter les aides de la PAC : remplacer les primes à l’ha par des primes par actif, accentuer les mesures agro-environnementales et soutenir une part croissante de produits bio et locaux dans la restauration collective, en commençant par les enfants. Cette mesure créera un marché attractif pour les producteurs qui feront le choix de l’agro-écologie et contribuera à donner aux familles pauvres l’accès à une nourriture de qualité ;
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de mettre fin aux négociations de libre échange. L’agro-écologie paysanne va de pair avec la souveraineté alimentaire, en Europe comme dans les pays du Sud. Le libre échange tue la souveraineté alimentaire. La France et l’UE doivent privilégier le marché européen, relocaliser la productions de protéines végétales et s’abstenir de concurrencer les productions vivrières du Sud. Signer le CETA ou le TAFTA c’est prendre la direction opposée à l’agro-écologie paysanne. Imposer les APE à l’Afrique c’est mettre les paysans africains en grosse difficulté face à notre agro-industrie subventionnée par la PAC et prendre le risque de déstabiliser les pays, provoquant des migrations massives vers l’Europe.
2 – Qu’est-ce qu’on attend pour accélérer la lutte contre le réchauffement climatique ?
Le climat se réchauffe et les scientifiques ont tiré le signal d’alarme. Le désert avance et menace l’agriculture de subsistance en Afrique ; le manque d’eau touche aussi le sud de l’Europe. La montée des eaux et les tempêtes menacent les côtes ; c’est déjà une réalité au Bangladesh. 600millions de personnes supplémentaires pourraient souffrir de la faim d’ici à 2050. De 2011 à 2014 plus de 80 millions de réfugiés climatiques ont été recensés et l’ONU en prévoit 250 millions en 2050.
Lors de la COP21 la plupart des pays ont pris conscience des risques encourus par les dérèglements climatiques et se sont engagés à mettre en œuvre les moyens nécessaires pour limiter à 2 degrés l’accroissement des températures. La France a « réussi »sa COP21 en fin 2015, mais depuis chacun reprend ses habitudes. L’État français doit être exemplaire et donner un signal de départ plus volontariste. La PPE (programmation pluriannuelle de l’énergie) pour 2023 manque d’ambition. La France doit aller plus vite et plus loin dans la transition énergétique et ne pas oublier que l’agriculture contribue à hauteur de 20 % des gaz à effet de serre ; le protoxyde d’azote (N2O) issu de l’agriculture intensive est 300 fois plus nocif que le CO2, et représente à lui seul 12 % des gaz à effet de serre produits par la France. Pour cette raison aussi un changement de mode de production agricole s’impose.
Nous demandons à nos élus.e.s de prendre rapidement des dispositions pour accélérer la lutte contre le réchauffement climatique:
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d’inciter les citoyens et les entreprises à réduire leur consommation d’énergie, notamment dans les habitations, les transports et les moyens de production ;
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d’investir dans la recherche sur la production et le stockage des énergies renouvelables ;
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d’accélérer la production d’énergies renouvelables dans la perspective de se passer complètement des énergies fossiles (à commencer par le charbon) et des agrocarburants, et de sortir du nucléaire ;
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d’arrêter la production et l’importation des agrocarburants industriels. Mettre fin immédiatement aux accaparements de terre dans les pays du Sud, surtout quand l’objectif est de produire des agrocarburants industriels ;
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de refuser définitivement les gaz de schistes ;
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de privilégier l’agro-écologie paysanne : en réduisant la consommation d’énergie fossile et l’émission de N2O, en stockant davantage de carbone, le développement de l’agro-écologie paysanne contribuera efficacement à la lutte contre le réchauffement climatique. Pour service rendu à la collectivité, les agriculteurs devront recevoir une juste rémunération de leurs efforts.
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L’attention portée à la terre comme potentiel « puits de carbone » pour compenser les émissions de GES risque de renforcer partout la compétition dans l’accès à la terre : des entreprises voudraient ainsi « acheter » le droit de ne rien changer à leurs émissions de GES. la France doit s’opposer à toutes les « fausses solutions » promues par les multinationales et à toutes les formes d’accaparements de terre, surtout quand ils ont d’autres objectifs que de nourrir les populations.
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Après la COP21, la France doit poursuivre son engagement auprès des pays qui voudraient se soustraire à leurs obligations climatiques.
3 – Qu ‘est-ce qu’on attend pour lutter efficacement contre l’évasion fiscale, pour aller vers plus de justice fiscale ?
Les inégalités ne cessent de s’accroître dans la majorité des pays du monde : selon Oxfam, les 8 personnes les plus riches possèdent autant que la moitié la plus pauvre de la population mondiale. La France est le 3ème pays de l’OCDE où l’inégalité a le plus augmenté entre 2007 et 2013. Les grandes multinationales « aspirent » leur richesse au détriment des populations et cherchent à se soustraire à l’impôt en organisant l’optimisation et l’évasion fiscales via les paradis fiscaux et les accords de complaisance. L’opinion publique est excédée par les scandales d’évasion et de fraude fiscale concernant les grandes entreprises et les particuliers. En France, l’évasion fiscale coûte entre 40 et 60 milliards d’euros par an à L’État. En moyenne et en part du revenu national, les pertes de revenu liées à l’évasion fiscale sont 30 % plus importantes dans les pays en développement que dans les pays de l’OCDE.
Dans un contexte de concurrence fiscale qui entraîne un nivellement fiscal par le bas au sein de l’UE, l’évolution du système fiscal français est marquée par une perte de progressivité, pourtant essentielle dans la réduction des inégalités :
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l’impôt sur le revenu dépassait 12 % des prélèvements obligatoires en 1981 : il n’en représente plus que 7,8 % ;
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à l’inverse, 80 % des recettes fiscales françaises sont prélevées selon le même taux pour tous, à l’image de la TVA, ce qui représente un effort financier plus important pour les ménages les moins aisés ;
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les crédits d’impôts, qui représentent 83 milliards € en 2016, bénéficient davantage aux entreprises et aux foyers les plus aisés ;
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les taux d’imposition des sociétés ont passé de 50 % en 1980 à 28 % en 2017 Par l’optimisation fiscale, les multinationales descendent bien au-dessous de ce taux.
Au final, on observe une concentration des richesses entre les mains d’une minorité et il y a de moins en moins de redistribution des richesses à l’ensemble de la société. La paix sociale et le mieux vivre ensemble, passent nécessairement par la lutte contre la fraude et l’évasion fiscale, par une plus grande justice fiscale. La France doit s’y investir davantage ; ce doit être une priorité pour l’UE et, au-delà, dans les instances internationales (Nations Unies, OCDE…). La lutte contre la fraude et l’évasion fiscale dégagera de nouvelles ressources pour développer l’agro-écologie, faire reculer la pauvreté* et la faim, éviter les catastrophes liées au dérèglement climatique.
Nous demandons à nos élus.e.s :
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de combattre l’évasion fiscale, d’accroître la transparence en adoptant une définition ambitieuse et contraignante des paradis fiscaux ;
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d’obliger les grandes multinationales françaises à rendre publiques des informations relatives à leurs activités (bénéfices, chiffre d’affaires,nombre d’employés) et aux impôts qu’elles payent dans chacun des pays où elles sont implantées, sans exception ;
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de soutenir activement et publiquement une harmonisation des assiettes fiscales en Europe : les entreprises multinationales ne seraient plus en mesure de choisir les pays qui offrent les avantages fiscaux les plus favorables ;
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de rééquilibrer la balance entre les impôts directs et indirects et privilégier les impôts progressifs afin de transférer la charge fiscale du travail et de la consommation vers la richesse, le capital et les revenus tirés de ces actifs.
* La pauvreté touche encore plus les femmes que les hommes. Et pourtant elles sont en première ligne pour pallier aux défaillances de certains services publics ; ceux-ci sont essentiels pour satisfaire les droits et les besoins des femmes dans les domaines de l’éducation, la santé, la mobilité…
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(1) Qu’est-ce qu’on attend ? Est le titre du dernier film de Marie-Monique Robin, qui a aussi produit Le monde selon Monsanto et Sacrée croissance. Ungersheim, petite ville d’Alsace de 2 200 habitants, s’est lancée dans la démarche de transition vers l’après-pétrole en décidant de réduire son empreinte écologique. Pour la mettre en oeuvre, la municipalité a lancé en 2009 un programme de démocratie participative, baptisé «21 actions pour le XXIe siècle».
(2) Viard A, Henault C, Rochette P, Kuikman P, Flenet F, Cellier P. Le protoxyde d’azote (N2O), puissant gaz à effet de serre émis par les sols agricoles : méthodes d’inventaire et leviers de réduction.
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Le Collectif 29 pour la Souveraineté Alimentaire dans les pays du Sud et en Europe est composé de 10 associations : la Confédération Paysanne, la Maison de l’Agriculture Bio, les CIVAM, Peuples Solidaires, CCFD-Terre Solidaire, le CMR, les Biocoop, Bro an Are, Attac 29.
Annexe : Environnement et Santé
Selon André Cicolella (1), 2 décès sur 3 dans le monde sont le fait des maladies chroniques (maladies cardio-vasculaires ou respiratoires, cancers, diabète…). En France, ces maladies progressent 4 à 5 fois plus vite que le changement démographique. Le cancer touche 1 homme sur 2 et 2 femmes sur 5. Entre les hommes nés en 1913 et ceux nés en 1953, la fréquence des cancers de la prostate a été multipliée par 12 ! Notre environnement moderne est en cause (des milliers de molécules chimiques l’ont contaminé) mais aussi la malbouffe, la sédentarité. Les scientifiques pointent du doigt les perturbateurs endocriniens ; sur 250 pesticides testés par l’agence européenne, 110 sont des perturbateurs des hormones thyroïdiennes. Les effets les plus néfastes se situent pendant la grossesse et l’enfance.
Évolution en France du nombre de nouveaux cas
pour les grandes maladies chroniques (période 1990 – 2013)
(maladies reconnues en affections de longue durée)
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Maladies cardio-vasculaires (période 1990-2010)
cancers
diabète
affections psychiatriques (Parkinson, Alzheimer…)
progression de la population (régime général) pendant cette période
+ 124 %
+ 102 %
+ 240 %
+ 71 %
+ 27 %
L’espérance de vie correspond à l’age moyen des décès chaque année ; elle progresse au rythme de 0,3 année par an, sauf en 2015 où elle a reculé de – 0,3. Mais l’espérance de vie en bonne santé (ou sans incapacité) pour les enfants qui naissent aujourd’hui aurait déjà diminué de 10 ans ! Ce n’est qu’une prévision scientifique, pas encore statistiquement avérée, mais néanmoins démontrée. Ainsi, une femme peut aujourd’hui passer en moyenne 22 ans de sa vie avec des incapacités contre 15 ans en 2004, en dépit de l’amélioration de la médecine moderne. Ce qui est certain, c’est que les coûts générés font imploser les systèmes de santé : en 2013 on a dépensé 64 milliards de plus qu’en 1994 (environ 1000 € par habitant) pour les maladies chroniques.
Selon l’Institut de veille sanitaire, 50 % des antibiotiques produits dans le monde sont destinés aux animaux, pour les soigner ou favoriser leur croissance (environ 60 % en France). La plupart de ces antibiotiques sont apportés à titre préventif dans l’alimentation ou l’eau. On observe de plus en plus de cas d’antibiorésistance dans les élevages, comme en médecine humaine. Les bactéries résistantes dans les élevages peuvent se retrouver dans l’environnement et l’alimentation. Selon l’ANSM, la résistance des bactéries aux effets des antibiotiques est à l’origine de 12.500 décès par an dans l’Hexagone et ce phénomène est en progression.
Pour l’Agence Santé publique France, la pollution de l’air est responsable de 48000 décès prématurés par an. L’Agence européenne de l’Environnement chiffre aussi à 430000 décès prématurés par an pour l’Europe. En cause, les particules fines issues de la combustion des énergies fossiles et les pesticides. Une proportion importante des pesticides se retrouvent dans l’air au moment de l’épandage ou s’évaporent dans les jours qui suivent. L’association Air Breizh estime qu’en Bretagne environ 60 % de particules fines PM10 et 30 % des PM2,5 sont issues de l’agriculture. Selon le Commissariat général au développement durable, les coûts sanitaires de la pollution de l’air seraient compris entre 20 et 30 milliards pour la France. Un rapport du Sénat en 2015 intitulé « Pollution de l’air, le coût de l’inaction » estimait ce coût à 100 milliards !
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La part exacte de l’agriculture et de l’agro-alimentaire dans la dégradation de la santé est difficile à estimer, mais on ne peut plus ignorer l’impact sur la santé des pesticides présents dans les aliments, l’eau ou l’air, ni les problèmes d’antibiorésistance.
(1) André Cicolella (né en 1946) est un chimiste, toxicologue et chercheur français en santé environnementale, spécialiste de l’évaluation des risques sanitaires. Il est conseiller scientifique à l’Ineris et enseignant à Sciences Po. Il est président du Réseau Santé Environnement. André Cicolella a écrit « Toxique Planète : Le scandale invisible des maladies chroniques ». Il est à l’origine de l’interdiction du bisphénol A dans les biberons, du perchloréthylène dans les pressings, etc.
L’HEURE EST GRAVE EN GRÈCE : APPEL DANS 31 DÉPARTEMENTS DONT LES BOUCHES DU RHÔNE
Nous avons besoin du Peuple Grec. Le peuple Grec a besoin de nous, Les Gens.
Faisons ce que nous nous devons de faire et faisons connaître cette situation / action autour de nous.
Christine
dans une situation Humains nous sommes et politiques nous agissons.
Le 2 mars 2017 à 14:29, Hervé THOMAS
L’HEURE EST GRAVE EN GRÈCE
APPEL DANS 31 DÉPARTEMENTS
(liste complète des contacts à la fin de ce courriel, à faire tourner svp)
Un convoi solidaire de 21 fourgons s’apprête à partir avec 50 conducteurs…
L’heure est grave.
La Grèce est devenue un concentré de ce que l’Europe fait de pire, tant vis-à-vis des plus pauvres qu’à l’égard des réfugiés. Depuis deux mois, la baisse de 50% de la retraite complémentaire pour les plus démunis (EKAS) répand la faim et le désespoir parmi les personnes âgées et poussent certaines au suicide. Plusieurs cas ont défrayé la chronique, de même que ceux de malades qui ont mis fin à leurs jours faute de soins médicaux (évolution catastrophique du système de santé publique). La mortalité infantile a plus que doublé. Les expulsions de nombreuses familles de leur logement se multiplient, maintenant qu’elles sont facilitées par la modification de la Loi, sous la dictée de la troïka. De plus en plus de personnes ne parviennent désormais à survivre que grâce à l’énergie considérable du mouvement social qui résiste tant bien que mal, en poursuivant la création d’innombrables initiatives solidaires autogérées : dispensaires médicaux gratuits, centres sociaux autogérés, squats solidaires, cuisines sociales gratuites, actions de solidarité contre les expulsions, résistances diverses…
>
> En Grèce, l’austérité imposée a atteint un tel niveau qu’elle ne provoque plus seulement la misère, mais aussi la mort.
Face à cette véritable guerre, nous avons décidé de poursuivre et d’intensifier nos actions pour soutenir nos camarades grecs, les populations en danger ainsi que les réfugiés. De par l’ampleur des dégâts, la Grèce incarne aujourd’hui la ligne de front contre le durcissement du capitalisme en Europe. Pas question de laisser faire. Pas question de baisser les bras, ni ici, ni là-bas.
Un vaste mouvement de solidarité est en train de s’étendre en France pour apporter une aide directe en Grèce, de mouvement social à mouvement social, sans intermédiaire. Une grande collecte vient d’être lancée dans plus de 30 départements, soutenue par de nombreux collectifs et plus de 300 personnes en relais, pour une action qui se veut solidaire, c’est-à-dire politique, et non humanitaire.
Le 25 mars, un convoi solidaire de 21 fourgons va partir avec 50 conducteurs, dont certains resteront plusieurs semaines en Grèce pour aider : infirmiers, secouristes, plombiers, électriciens, mécanos, menuisiers, jardiniers, cuisiniers, éducateurs, pédiatre, clowns, artistes, musiciens… Ils sont chaleureusement attendus à Exarcheia (Athènes), Thessalonique et sur plusieurs îles.
Mais une question demeure : va-t-on arriver à remplir ces 21 fourgons ? Le compte à rebours commence. C’est maintenant que nous avons besoin de vous, de votre entourage, de vos réseaux. Nous n’avons que quelques jours devant nous.
Voici la liste des principaux besoins (rédigée avec nos camarades sur place) et l’annuaire complet des contacts en France pour participer à la grande collecte (département par département).
A vous de participer, si vous le désirez et comme vous le désirez. A nous de montrer ce dont nous sommes capables ensemble, par-delà les frontières, entre celles et ceux qui résistent et s’entraident.
Hauts les cœurs !
Le collectif artistique et solidaire Anepos
Les 50 conducteurs des 21 fourgons du convoi solidaire
Les 300 organisateurs de la collecte
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Contact coordination convoi : convois2017anepos@riseup.net ou 06 24 06 67 98 (Yannis)
Contact coordination collecte : anepos@no-log.org ou 06 18 26 84 95 (Maud)
Liste des principaux besoins et annuaire complet des points collecte :
ANNUAIRE COMPLET DES POINTS COLLECTE
POUR LE CONVOI SOLIDAIRE VERS LA GRÈCE DU 25 MARS 2017
01 JAYAT – Tél. 04 74 30 86 44 (Catherine)
Point collecte permanent jusqu’au 17 mars
06 ANTIBES – Tél. 06 83 17 00 85 (Natalia)
Point collecte permanent jusqu’au 17 mars
09 STE-CROIX-VOLVESTRE – Tél. 05 61 98 11 91 le soir (Annelyse)
Point collecte permanent jusqu’au 15 mars
11 CASTELNAUDARY – Tél. 06 18 26 84 95 (Maud)
Point collecte permanent jusqu’au 17 mars
11 CAUNES-MINERVOIS – Tél. 06 32 55 98 20 (Petit Jean)
Point collecte permanent jusqu’au 17 mars
11 NARBONNE – Tél. 06 88 80 39 03 (Daniel)
Point collecte permanent avant le 4 mars et après le 15 mars
11 ST-JEAN DE PARACOL – salle communale Tél. 04 68 74 09 76 ou 06 95 22 88 28 (Frédéric)
Point collecte festif le vendredi 3 mars, avec
19h Auberge espagnole (repas partagé)
20h Projection du film Ne vivons plus comme des esclaves
11 ST-JEAN DE PARACOL – Tél. 04 68 74 09 76 ou 06 95 22 88 28 (Frédéric)
Point collecte permanent jusqu’au 11 mars
12 REQUISTA – cinéma Tél. 06 37 18 67 58 (Dominique et Yves)
Point collecte le jeudi 2 mars, avant et après la projection de Ne vivons plus comme des esclaves à 20h30 (avec le soutien d’ATTAC Aveyron)
12 REQUISTA – sous la halle Tél. 06 37 18 67 58 (Dominique et Yves)
Point collecte le lundi 6 mars de 10h à 12h
13 AUBAGNE – Tél. 06 08 53 92 05 (Alain)
Point collecte permanent jusqu’au 17 mars (avec le soutien du collectif Oli Mazi Aubagne)
13 MARSEILLE – Tél. 06 18 25 76 24 (Anne)
Point collecte permanent jusqu’au 17 mars (avec le soutien du collectif Marseille avec les Grecs)
13 MARTIGUES – Ferrières Tél. 06 86 20 35 62 (Nicole)
Point collecte permanent jusqu’au 17 mars
13 ST-SAVOURNIN – Tél. 06 17 05 13 20 (Hélène)
Point collecte permanent jusqu’au 17 mars
16 ANGOULÊME – Tél. 06 71 59 76 35 (Nathalie)
Point collecte permanent jusqu’au samedi 4 mars inclus
Ramassage le dimanche 5 mars vers 15h par Maud et Yannis, au local de Solidaires (résidence Darras, porte B, 75 bis av. De Lattre de Tassigny)
19 BRIVE – Objat Tél. 06 65 72 72 71 (Florence)
Point collecte permanent jusqu’au 17 mars
19 MEYMAC – Tél. 06 37 39 55 59 (Patrice)
Point collecte permanent jusqu’au 17 mars
24 PÉRIGUEUX – Tél 07 81 05 47 32 (Cath)
Point collecte permanent jusqu’au vendredi 3 mars à 13h (avec le soutien du groupe libertaire et de l’Action des Précaires et Chômeurs de Dordogne)
26 CHABEUIL – Court-circuit Tél. 06 03 95 82 38 (Jacky) ou Tél. 06 61 17 74 79 (Cath)
Point collecte permanent jusqu’au 17 mars
26 CREST – L’étincelle Tél. 06 61 17 74 79 (Cath) ou Tél. 06 03 95 82 38 (Jacky)
Point collecte permanent jusqu’au 17 mars
26 SAILLANS – L’oignon Tél. 06 03 95 82 38 (Jacky) ou Tél. 06 61 17 74 79 (Cath)
Point collecte permanent jusqu’au 17 mars
31 MONTBRUN-BOCAGE – Tél. 05 61 98 11 91 le soir (Annelyse)
Point collecte permanent jusqu’au 15 mars
31 PLAISANCE-DU-TOUCH – Librairie Lire aux éclats Tél. 05 61 07 30 46 (Christine)
Point collecte permanent jusqu’au 16 mars
31 RAMONVILLE – Association Le Camion, Maison de l’économie sociale et solidaire (73, chemin Mange Pommes) Tél. 06 64 29 29 61 (Maxime) ou 06 07 84 87 13 (Fiona)
Point collecte le lundi 13 mars de 18h à 20h associationlecamion.org
31 REVEL – Maison des associations Tél. 05 63 75 76 23 (Patricia)
Point collecte le samedi 11 mars et séance Biodanza à prix libre au profit du convoi solidaire (accueil 17h15 et séance 17h30)
31 REVEL – Tél. 06 18 26 84 95 (Maud)
Point collecte permanent jusqu’au 17 mars
31 TOULOUSE – 6, rue Massenet (métro St-Michel) Tél. 06 64 29 29 61 (Maxime)
Point collecte les lundis 6, 13 et 20 mars de 14h à 17h
Une soirée projection-soupe avec le film Ne vivons plus comme des esclaves, une expo-friperie à prix libre, ainsi qu’un concert seront également programmés sur Toulouse (à découvrir bientôt sur le site : associationlecamion.org et Demosphère Toulouse)
33 BORDEAUX – L’oasis à Eysines Tél. 06 40 31 88 48
Point collecte permanent jusqu’au 17 mars (oasiseysines.blogspot.com)
33 BORDEAUX – L’Alhambra, 24 rue Francis Garnier à Pessac Tél. 07 68 09 51 08
Point collecte permanent jusqu’au 17 mars
33 BORDEAUX – Tél. 07 50 96 99 53 (Damien)
Point collecte permanent et ramassages dans Bordeaux et alentours jusqu’au 17 mars
34 BÉDARIEUX – salle Achille Bex (place Albert Thomas) Tél. 06 18 26 84 95 (Maud)
Point collecte le vendredi 10 mars
18h30 projection-débat de Je lutte donc je suis en présence du réalisateur et coordinateur du convoi solidaire Yannis Youlountas (organisé par ATTAC Hauts-Cantons)
34 BÉZIERS – Tél. 06 88 80 39 03 (Daniel)
Point collecte permanent avant le 4 mars et après le 15 mars
34 MONTPELLIER – Maison des étudiants de l’université des sciences Tél. 06 32 55 98 20 (Petit Jean)
Point collecte festif le jeudi 16 mars
Projection du film Ne vivons plus comme des esclaves ou Je lutte donc je suis avec l’association L’ouvre Tête (bientôt précisé)
34 MONTPELLIER – Villeneuve-Lès-Maguelone Tél. 06 86 75 41 44 (Laurence)
Point collecte permanent jusqu’au 17 mars sur rendez-vous
34 MONTPELLIER – Villeneuve-Lès-Maguelone – 53, bd des Chasselas Tél. 06 86 75 41 44 (Laurence)
Point collecte festif le samedi 11 mars de 18h au bout de la nuit, chez Bruno et Laurence
34 ST-PONS – Tél. 06 32 55 98 20 (Petit Jean)
Point collecte permanent jusqu’au 17 mars
34 VENDARGUES – Tél. 06 08 71 85 32 (René)
Point collecte permanent jusqu’au 17 mars sur rendez-vous
37 TOURS – Tél. 06 14 37 98 45 (Gisèle)
Point collecte permanent jusqu’au samedi 4 mars inclus
37 TOURS – Tél. 06 18 26 84 95 (Maud) ou Tél. 06 14 37 98 45 (Gisèle)
Ramassage le dimanche 5 mars vers 10h par Maud et Yannis
38 GRENOBLE – Tél. 06 84 16 93 19 (Christine)
Point collecte permanent jusqu’au 17 mars (avec le collectif citoyen de Grenoble contre l’austérité en Grèce et en Europe)
41 BLOIS – Tél. 06 73 02 33 46 (Sidi, Ptit David, Marion et Jean-Louis)
Point collecte permanent jusqu’au samedi 4 mars inclus
41 BLOIS – Association Galeano, Maison des associations (17, rue Rolland Garros) Tél. 06 18 26 84 95 (Maud) ou Tél. 06 73 02 33 46 (Sidi)
Ramassage le dimanche 5 mars vers 9h par Maud et Yannis
44 NORT-SUR-ERDRE – Tél. 06 18 64 48 43 (Christophe)
Point collecte permanent jusqu’au 14 mars
46 CAHORS – La libraithèque Le droit à la paresse, 68 rue Louise Michel (ex Saint James) Tél. 06 20 38 24 79 (Yves) ou Tél. 06 79 89 13 18 (Michel) ou Tél. 05 65 22 11 72 (Alain) ou Tél. 05 65 22 01 51 (librairie)
Point collecte mercredi 1er mars de 15h à 18h30, vendredi 3 mars de 15h à 18h30 et samedi 4 mars de 10h à midi (avec le soutien de ETM46, Solidaires et Université populaire de Cahors)
46 CAHORS – Le lieu commun, 68 rue Louise Michel (ex Saint James) Tél. 06 18 26 84 95 (Maud) ou Tél. 05 65 22 11 72 (Alain)
Ramassage le dimanche 5 mars vers 19h30 par Maud et Yannis
49 ANGERS – au Ralliement (yourte de Nuit Debout Angers) Tél. 02 41 79 36 03 (Marc)
Point collecte les samedis 4 mars et 11 mars de 15h à 18h
49 ANGERS – Bar le challenge Tél. 02 41 79 36 03 (Marc)
Point collecte le mercredi 15 mars de 20h à 23h
Soirée d’information sur la réalité vécu par le peuple grec animé par Pascal Franchet (président du CADTM France), projection de petits témoignages vidéos filmés sur place, intermèdes musicaux, chansons de luttes, échange par skype avec Yannis Youlountas, coordinateur du convoi solidaire du 25 mars (avec le soutien du Cercle 49, Nuit Debout Angers, BCM, ATTAC 49, NPA 49… liste en cours)
63 CLERMONT-FERRAND – Tél. 06 63 94 76 88 (Eloïse) ou Tél. 06 12 77 66 76 (Roman) ou Tél. 06 72 56 59 90 (Murielle et Jacky)
Point collecte permanent jusqu’au 17 mars
63 CLERMONT-FERRAND – Tél. 06 63 94 76 88 (Eloïse) ou Tél. 06 12 77 66 76 (Roman) ou Tél. 06 72 56 59 90 (Murielle et Jacky)
Point collecte le 17 mars, avant et après la projection du film Ne vivons plus comme des esclaves (avec le soutien d’ATTAC, Alternative libertaire, CGA et La Cimade… liste en cours, lieu et horaires bientôt précisés)
69 LYON – Gerland Tél. 06 82 19 09 94 (Louise)
Point collecte permanent jusqu’au 17 mars
71 CLUNY – Tél. 06 30 05 96 80 (Jipé et Annie)
Point collecte permanent jusqu’au 17 mars (avec le soutien du groupe libertaire La vache noire et du groupe libertaire 71)
71 MACON – Salle des pavillons n°1 (5 impasse de l’Héritan) Tél. 04 27 49 00 80 (Nana)
Point collecte festif le dimanche 19 mars toute la journée (de 9h à 20h), avec animations et buvette, puis, à 17h, projection du film Je lutte donc je suis, suivie d’un débat par Skype avec le réalisateur et coordinateur du convoi solidaire Yannis Youlountas (avec le soutien du groupe libertaire 71 et du groupe libertaire La vache noire)
71 MACON – Tél. 04 27 49 00 80 (Nana)
Point collecte permanent jusqu’au 18 mars (avec le soutien du groupe libertaire 71 et du groupe libertaire La vache noire)
73 ALBERTVILLE – Salle du champ de mars Tél. 06 09 04 17 53 (Nico)
Point collecte festif le samedi 11 mars
Soirée avec repas partagé, puis projection du film Ne vivons plus comme des esclaves (avec le soutien du SEL)
73 ST-MARTIN – La fabrique des bauges, Lescheraines Tél. 06 89 13 40 51
Point de collecte festif le samedi 18 mars
15h projection du film Ne vivons plus comme des esclaves, puis concert de Bob’s not dead
73 ST-MARTIN La fabrique des bauges, Lescheraines Tél. 06 89 13 40 51
Point de collecte permanent durant l’ouverture de la structure (site lafabriquedesbauges.com)
74 EVIAN – village de neuvecelle Tél. 09 82 28 68 73 (Myriam)
Point collecte permanent jusqu’au 17 mars
74 LATHUILE – secteur Faverges Tél. 06 09 04 17 53 (Nico)
Point collecte permanent jusqu’au 17 mars
81 ALBI – rue de la Plaine St-Martin Tél. 06 08 51 68 91 (Carole)
Point collecte permanent jusqu’au 17 mars (chaque semaine du lundi au jeudi)
81 ANDOUQUE – Lieu-dit le fournies Tél 06 11 58 88 01 ou 05 63 47 21 81 (Anna)
Point collecte le samedi 4 mars de 16h à 18h
81 AUSSILLON – Médiathèque Claude Nougaro Tél. 06 24 06 67 98 (Maud et Yannis)
Point collecte le mardi 7 mars, de midi à 17h
81 CASTELNAU-DE-MONTMIRAL – Tél. 07 68 97 03 40 (Sandrine)
Point collecte permanent jusqu’au 17 mars
81 CASTRES – Tél. 06 63 32 04 25 (Dylan)
Point collecte permanent jusqu’au 17 mars
81 GAILLAC – Au comptoir du Chinabulle Tél. 09 83 56 59 70 (Morgane)
Point collecte permanent jusqu’au 17 mars
81 GAILLAC – Bar culturel et coopératif Cartes sur table Tél. 05 67 67 25 87 (Mélanie)
Point collecte permanent jusqu’au 17 mars
81 GRAULHET – Parking médiathèque Tél. 06 05 24 18 79 (Dany)
Point collecte le lundi 13 mars de 13h à 15h et de 18h à 19h30
81 LACABARÈDE – La Grange Co à Sales Tél. 06 32 55 98 20 (Petit Jean)
Point collecte permanent jusqu’au 17 mars
81 LAGRAVE – 13, allée des cerisiers Tél. 05 63 81 55 62 (Annick et Eric)
Point collecte permanent jusqu’au 17 mars
81 LAVAUR – Radio R d’Autan (10, rue de la mairie) Tél. 05 63 75 76 23 (Patricia)
Point de collecte permanent jusqu’au 17 mars, du mardi au vendredi de 10h à 12h et de 14h à 18h
81 RÉALMONT – Place de la mairie Tél. 06 05 24 18 79 (Dany)
Point collecte le vendredi 17 mars de 16h à 19h30
81 SORÈZE – Tél. 06 18 26 84 95 (Maud)
Point collecte permanent jusqu’au 17 mars
81 VALDÉRIÈS – Centre social du Ségala Tarnais Tél 06 11 58 88 01 ou 05 63 47 21 81 (Anna)
Point de collecte permanent jusqu’au 17 mars (lundi 9h-12h, mardi 9h-12h, mercredi 9h-12h et 14h-18h, jeudi 9h-12h, vendredi 9h-12h et 14h-19h)
81 VALDÉRIÈS – Pôle médical Tél 06 11 58 88 01 ou 05 63 47 21 81 (Anna)
Point de collecte permanent jusqu’au 17 mars
82 SEPTFONDS – La Cheminée (1, bld des Mourgues) Tél. 06 21 83 67 26 (Eli)
Point collecte le dimanche 5 mars de 15h à 18h
et rencontre avec Marc et Yves qui ont participé au convoi solidaire précédent en janvier
84 AVIGNON – Tél. 06 10 51 21 88 (Leila et Lauriel)
Point collecte permanent du 25 au 3 mars puis du 18 au 23 mars
84 SARRIANS – Hangar Théâtre de l’association Correspondance (682, bvd des Mians) Tél. 06 10 51 21 88 (Leila)
Point collecte le dimanche 19 mars à partir de 19h
Avec projection du film Je lutte donc je suis et repas solidaire
86 COUHÉ – Tél. 06 15 24 50 01 (Francis) ou Tél. 06 61 47 86 45 (Guillaume)
Point collecte permanent jusqu’au samedi 4 mars inclus
Ramassage le dimanche 5 mars vers midi par Maud et Yannis
87 LIMOGES – Tél. 05 55 30 85 25 ou 06 88 34 70 40 (Danielle)
Point collecte permanent jusqu’au vendredi 3 mars inclus
87 LIMOGES – Tél. 06 18 26 84 95 (Maud) ou Tél. 06 88 34 70 40 (Danielle)
Ramassage par Maud et Yannis le vendredi 3 mars vers 21h
89 AVALON – Tél. 06 10 51 21 88 (Leila)
Point collecte permanent du 6 au 17 mars
93 MONTREUIL – Festival UN SOUFFLE GREC, Nouveau théâtre de Montreuil Tél. 06 18 26 84 95 (Maud)
Point collecte festif le samedi 4 mars de 15h à 19h30 sur le stand du collectif ANEPOS, avec aussi :
15h Forum des alternatives sur la place Jean-Jaurès, avec la coopérative VIO.ME (Thessalonique), le collectif artistique et solidaire ANEPOS (Tarn-Exarcheia), SOS Halkidiki (Chalcidique), ZAD Notre-Dame-des- Landes, CADTM, ATTAC France, Association Grèce-France Résistance, collectif Solidarité France-Grèce pour la Santé, Association pour l’Autogestion, association Murs à pêches, Confédération paysanne, l’AMAP Montreuil, Le Sens de l’Humus et la participation de Angélique Ionatos
17h débat Salle Jean-Pierre Vernant organisé par ATTAC France : « Alternatives et solidarités en Grèce aujourd’hui » avec Dimitris Alexakis, Yannis Youlountas, Panos Angelopoulos et Grégoire Letouvet
19h Soirée rébétiko
94 ORLY – Tél. 06 80 74 05 58 (Françoise) ou 06 73 71 90 75 (Dominique)
Point collecte permanent jusqu’au 3 mars (avec le soutien de la LDH, RESF et Femmes Solidaires)
94 ORLY – Place du fer à cheval (côté parking Leclerc) Tél. 06 18 26 84 95 (Maud)
Ramassage par Maud et Yannis le samedi 4 mars de 11h30 à 12h30, accompagné d’un petit repas partagé (avec le soutien de la LDH, RESF et Femmes Solidaires)
Rappel des besoins principaux :
Si vous voulez en savoir plus sur les destinataires :
A quoi bon essayer de changer les choses ? Une petite réponse personnelle :
Des pansements contre les hémorragies pour les combattantes et combattants du Rojava
Solidarité révolutionnaire avec le Rojava
Des pansements contre les hémorragies pour les combattantes et combattants du Rojava.
Qu’est ce que le Rojava ?
Le Kurdistan est la zone de peuplement kurde écartelée principalement entre quatre pays (Turquie, Iran, Irak, et Syrie). Le Rojava, littéralement Kurdistan « de l’Ouest », est la partie du Kurdistan qui s’est retrouvée en Syrie après qu’aient été redessinées les frontières de la région, entre autre par la France, en 1923, suite à la Première Guerre mondiale et à la chute de l’Empire ottoman. Constitué de trois cantons (Afrin, Kobané et Cizîrê), le Rojava est un territoire qui est désormais en grande partie auto-administré et défendu par les Unités de protection du peuple, les YPG (mixtes), et les Unités de protection des femmes, les YPJ, composées uniquement de femmes. C’est un territoire coincé entre les zones contrôlées par l’État Islamique (EI) et la frontière turque.
Si les unités kurdes s’organisent depuis des années, c’est durant l’été 2014 que les populations du Rojava se sont très massivement mobilisées pour repousser l’offensive lancée sur la ville de Kobané par l’État islamique. Ce soulèvement, d’abord pour repousser le fascisme patriarcal de l’EI, le front al-Nosra et l’armée de Bachar Al-Assad, s’est montré vecteur d’un processus révolutionnaire extrêmement intéressant et porteur d’espoir pour la région et au-delà. De plus la place qu’ont pris les femmes au sein de ce processus est déjà, comme elles le définissent elles-mêmes, une révolution dans la révolution.
Les YPG/YPJ infligent à l’État islamique ses plus grandes défaites côté syrien. Mais de nombreux-ses combattant-e-s du Rojava le payent de leur vie.
Cette guerre nous concerne :
L’État islamique, financé par l’Arabie Saoudite et le Qatar –tous deux très liés aux pays occidentaux notamment via les ventes de pétrole et d’armes, en particulier françaises–, dispose d’un matériel militaire des plus modernes alors que les révolutionnaires du Rojava manquent de tout (matériel militaire, médical, équipement, nourriture, etc.).
Et rappelons que le principal appui de l’EI reste indiscutablement la Turquie, membre de l’OTAN et allié historique des États-Unis. La Turquie vient tout juste de recevoir trois milliards d’euros de l’Union Européenne pour bloquer et interner dans des camps les milliers de réfugiés syriens qui fuient la guerre et les zones contrôlées par l’EI, afin que ceux-ci ne puissent rejoindre l’Europe. Et pour ne pas froisser l’allié turc, l’Europe passe sous silence les récents massacres commis par l’armée turque au Kurdistan. Alors qu’elle s’est révélée être un appui majeur de l’EI, la Turquie vient de recevoir de l’UE une invitation à reposer sa candidature d’adhésion pour une entrée au sein de l’Europe.
Dans ces arrangements entre Etats pour limiter les migrations se sont finalement les Kurdes (pires ennemis de l’État islamique) qui en payent le prix fort. Ce qui amène certains commentateurs à affirmer que ces 3 milliards d’euros sont indirectement un chèque de l’Union européenne à l’État islamique.
Comment la Turquie soutient l’EI ?
En bombardant les positions kurdes en Turquie ainsi que celles des YPG/YPJ en Syrie qui sont les plus à même de résister et de reprendre du terrain à l’EI. En laissant passer un incessant ballet de camions-citernes remplis du pétrole de l’EI destiné à être vendu sur le « marché noir » turc, ainsi que du phosphate, des céréales, du coton, etc. ; en permettant aux combattants de l’EI de se soigner dans les hôpitaux turcs avant de repartir au combat ; en fournissant de l’armement lourd et des combattants à l’EI.
La Turquie ferme la frontière aux combattant-e-s kurdes de Turquie qui souhaitent rejoindre les zones défendues par les YPG/YPJ. Et si les combattantes et combattants YPG/YPJ manquent de matériel, c’est aussi parce que la Turquie essaie d’empêcher tout ravitaillement, que ce soit d’armement ou de matériel de première nécessité comme du matériel médical.
Alors que faire ?
Des brigades internationales se sont formées sur le modèle des brigades internationales qui combattaient le fascisme espagnol en 1936. Ce sont des brigades mixtes qui accueillent des hommes et des femmes.
Le Secours rouge de Bruxelles avec d’autres organisations ont lancé une campagne de soutien à ces brigades internationales en lançant une souscription pour leur envoyer des pansements hémostatiques : http://www.secoursrouge.org/article11199
Nous lançons ici, depuis Lille, une “campagne soeur” pour collecter les fonds nécessaires à l’achat de 250 pansements hémostatiques que nous ferons parvenir aux YPG/YPJ.
Tous les frais de cette campagne (impression des affiches, coûts de fonctionnement Leetchi, etc.) sont pris en charge par les organisateurs : chaque euro récolté ira au Rojava !
Pourquoi des pansements hémostatiques ?
Aucune aide internationale n’est apportée au Rojava et 60 % des blessés par balle meurent d’hémorragie en attendant d’être pris en charge. Les pansements hémostatiques accélèrent la coagulation du sang et permettent de stopper rapidement une hémorragie. Et donc de sauver les vies de blessés.
Chaque pansement coûte 40€ et c’est un matériel de guerre difficile à trouver depuis le Kurdistan. Nous achèterons donc les pansements en France et les enverrons directement aux YPG et YPJ.
Une somme de 10 000€ permettrait de financer l’achat de 250 pansements hémostatiques.
Exemple de pansement hémostatique : Le Quickclot
Le quickclot (il existe aussi d’autres marques) utilise de la zéolite, un cristal microporeux qui absorbe la composante liquide du sang, ce qui accélère fortement la coagulation (3 fois plus rapide que la normale). On peut le trouver aussi sous forme de poudre à déposer directement sur la plaie pour stopper le saignement.
Notre démarche
L’Insoumise est un espace autonome à Lille, occupé depuis 2012. Il s’y trouve une bibliothèque et une librairie, ainsi que des organisations d’événements : rencontres, débats, projections… Organisé de manière autogérée, avec le but d’amener des réflexions pour un changement radical de société. Parmi les nombreuses discussions que nous avons pu avoir, nous avons trouvé particulièrement inspirantes celles sur le Kurdistan et en particulier le processus révolutionnaire en cours au Rojava qui affirme des positions anti-nationalistes, assembléistes, égalitaires et dans lequel les femmes prennent une place inédite.
Après avoir accueilli de nombreux invité-e-s, organisé des discussions et des projections, et face à l’horreur du fascisme patriarcal de l’EI, le collectif de l’Insoumise a décidé de lancer ce projet de soutien pour le Rojava.
Plus d’informations sur l’Insoumise : http://www.linsoumiselille.net/
L’ Action Antifasciste Nord Pas de Calais se joint à cette campagne après avoir organisé des rassemblements et manifestations de soutien aux combattantEs du Rojava : https://www.facebook.com/ActionAntifascisteNp2c/
Cette campagne et aussi soutenu par le mensuel “Merhaba hevalno” que vous pouvez lire ici: http://https://we.riseup.net/assets/275295/versions/5/mh1.pdf
Ainsi que par : http://www.kedistan.net
participez sur https://www.leetchi.com/c/ne-laissons-pas-le-rojava-se-vider-de-son-sang
Cyber @ction La première des solidarités c’est de payer ses impôts ?
Bonjour,
Comme nous le faisons de temps à autre pour vérifier que vous êtes prêts à ce que votre association porte un sujet qui n’est pas forcément dans nos thématiques habituelles, nous vous proposons de décider par votre vote si nous devons organiser une cyber @ction qui vise à la fois à faire payer les multinationales dans les pays où elles ont leurs activités et à défendre l’idée proposée par Piketty de taxation des billets d’avions modulée selon la classe utilisée pour alimenter le fonds vert qui est au centre des débats de la COP21.
Cyber @ction La première des solidarités c’est de payer ses impôts
Connus pour leur réactivité, les géants américains du web n’ont pas tardé à exprimer leur compassion après les attentats du 13 novembre. Le soir des attaques, Facebook est le premier à se faire le champion de cet élan de solidarité.
http://www.marianne.net/facebook-google-apple-merci-solidarite-c-est-payer-ses-impots-france-100238178.html
En début de mois, une étude d’un collectif d’ONG estimait à 4,2 milliards d’euros en 2012 le manque à gagner fiscal lié à l’imagination déployée par les entreprises américaines pour échapper à l’impôt en France.
Des politiques et des économistes s’unissent pour demander aux Etats membres de l’UE de soutenir la proposition de «reporting pays par pays» qui oblige les entreprises cotées à rendre publiques des informations sur leurs activités et leurs impôts
«Nous demandons aux Etats plus de transparence et de coopération»
Nous vous proposons d’interpeller le Président de la République sur la transparence et sur la taxation des billets d’avions pour abonder le fonds vert destiné aux pays émergeants.
Monsieur le Président,
Les géants américains du web champions de la solidarité avec notre pays au lendemain des attentats du vendredi 13 novembre sont aussi les champions dans l’imagination déployée pour échapper à l’impôt. Or la première des solidarités c’est de payer ses impôts qui permettent aux Etats de mener des politiques de solidarité.
Je vous demande donc «de soutenir la proposition de «reporting pays par pays» actuellement en discussion dans le cadre de la «directive sur les droits des actionnaires» et qui oblige «les entreprises cotées à rendre publiques des informations sur leurs activités et leurs impôts».
Je vous demande par ailleurs de défendre l’idée de taxe sur les billets d’avion, avec un tarif plus élevé pour les business class pour abonder le fond vert en discussion à la COP21
Dans cette attente, veuillez
Piketty propose que les plus riches paient l’addition du changement climatique
Des politiques et des économistes s’unissent pour demander aux Etats membres de l’UE de soutenir la proposition de «reporting pays par pays» qui oblige les entreprises cotées à rendre publiques des informations sur leurs activités et leurs impôts
«Nous demandons aux Etats plus de transparence et de coopération»
Évasion fiscale: la France pointée du doigt pour son immobilisme
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240.000 euros, c’est ce que Facebook paie au fisc en France
Facebook UK a payé 5 800 € d’impôts en 2014
Google a baissé de 35% ses impôts payés en France
Apple France : 7 millions d’euros d’impôts en 2014, le fisc enquête
La chaîne Starbucks est dans le viseur de l’Union Européenne pour .
Impôts : l’Union européenne réclame des millions à Fiat et Starbucks
Amazon en passe de payer des impôts en France : le grand bluff …
Nous avons besoin d’un boycott dans le style anti-apartheid pour sauver la planète
Nous devons arrêter le changement climatique. Et nous pouvons y arriver, si nous appliquons aux plus gros émetteurs de carbone les tactiques qui ont fonctionné en Afrique du Sud.
“Les impacts négatifs de Keystone XL auront une incidence sur le monde entier, notre monde commun, le seul monde que nous avons.”
Il y a vingt-cinq ans, les gens pouvaient être excusés de ne pas savoir grand-chose, ou de ne pas faire grand-chose concernant le changement climatique. Aujourd’hui, nous n’avons aucune excuse. Nous ne pouvons plus considérer le changement climatique comme de la science fiction, car nous en ressentons déjà les effets.
C’est pourquoi, de quelque endroit où l’on vit, il paraît consternant que les États-Unis soient en train de débattre s’il faut ou non approuver un pipeline massif destiné à transporter 830 000 barils du pétrole le plus sale du monde du Canada au golfe du Mexique. La production et le transport de cette quantité de pétrole, via le pipeline Keystone XL, pourrait augmenter les émissions de carbone du Canada de plus de 30 % .
Si les impacts négatifs du pipeline n’avaient d’incidence que sur le Canada et les États-Unis, nous pourrions nous contenter de leur souhaiter bonne chance. Sauf qu’ils auront une incidence sur le monde entier, notre monde commun, le seul monde que nous avons. Et nous n’avons pas beaucoup de temps.
Cette semaine, à Berlin, les scientifiques et les représentants politiques ont évalué les options radicales de réduction des émissions présentées par le troisième volet du rapport du GIEC. Nous ne disposons que de 15 ans pour prendre les mesures nécessaires. Le cheval n’est peut-être pas encore scellé, mais il est bel et bien déjà prêt à sortir de son écurie .
Qui peut l’arrêter ? Eh bien, c’est nous qui le pouvons, vous et moi. Et non seulement nous pouvons l’arrêter, mais nous avons le devoir de le faire. C’est un devoir qui commence avec la recommandation de Dieu, donnée aux premiers habitants humains du jardin d’Eden, “de le cultiver et de le garder”. Le garder, et non pas en abuser ou le détruire.
Le goût de la «réussite» dans notre monde devenu fou est mesuré en dollars, en francs, en roupies et en yens. Notre désir de consommer tout ce qui a une valeur perceptible – extraire la moindre pierre précieuse, chaque once de métal, chaque goutte de pétrole, chaque thon dans l’océan, tous les rhinocéros de la brousse – ne connaît pas de limites. Nous vivons dans un monde dominé par la cupidité. Nous avons permis aux intérêts du capital de l’emporter sur les intérêts des êtres humains et de notre Terre.
Tout au long de ma vie, j’ai cru que la seule réponse juste à l’injustice est ce que le Mahatma Gandhi a appelé la «résistance passive». Au cours de la lutte anti-apartheid en Afrique du Sud, en utilisant le boycott, le désinvestissement et les sanctions, et grâce au soutien de nos amis d’outre-mer, nous avons appliqué une pression économique sur l’état injuste, mais aussi une forte pression morale.
Il est clair que les pays et les entreprises qui sont les premiers responsables des émissions de carbone et de l’accélération du changement climatique ne vont tout simplement pas changer d’eux-mêmes, car leurs activités sont une trop grande source de profit pour eux. Ils ont besoin d’une force de persuasion immense de la part de gens comme nous. Et cela ne doit pas forcément consister à négocier nos voitures ou à acheter des vélos !
Il y a de nombreuses façons dont nous pouvons, chacun à notre niveau, lutter contre le changement climatique : en ne gaspillant pas l’énergie, par exemple. Mais ces mesures individuelles ne suffiront pas à faire la différence dans le temps qui nous imparti.
Les gens conscients doivent rompre leurs liens avec les compagnies qui financent l’injustice du changement climatique. Nous pouvons, par exemple, boycotter les événements, les équipes sportives et les programmes médiatiques qui sont sponsorisés par les compagnies d’énergie fossile. Nous pouvons exiger que les publicités des compagnies énergétiques comportent des mises en garde sur les dangers qu’ils occasionnent pour la santé. Nous pouvons encourager davantage de nos universités, de nos municipalités et de nos institutions culturelles à rompre leurs liens avec l’industrie fossile. Nous pouvons organiser des journées sans voiture et construire une sensibilisation de plus grande envergure. Nous pouvons demander à nos communautés religieuses de s’exprimer.
Nous pouvons encourager activement les compagnies d’énergie à consacrer davantage de leurs ressources pour le développement d’énergies soutenables, et nous pouvons récompenser les entreprises qui le font en consommant leur production. Nous pouvons inciter nos gouvernements à investir dans les énergies renouvelables et cesser de subventionner les énergies fossiles. Lorsque cela est possible, nous pouvons installer nos propres panneaux et chauffe-eau solaires.
Nous n’avons pas forcément à pousser l’industrie fossile à la faillite. Mais nous pouvons prendre des mesures pour réduire son poids politique, et faire en sorte que ceux qui causent les dégâts soient ceux qui les réparent.
Et la bonne nouvelle c’est que nous n’avons pas à partir de zéro. Les jeunes du monde entier ont déjà commencé à faire quelque chose. La campagne de désinvestissement de l’énergie fossile est la campagne la plus dynamique dans son genre qui ait jamais été menée dans l’histoire.
Le mois dernier, le Synode général de l’Eglise d’Angleterre a voté massivement pour une révision de sa politique d’investissement à l’égard des entreprises d’énergie fossile, et un évêque a comparé le changement climatique au “grand démon de nos jours”. Certains lycées et fonds de pension ont déjà déclaré qu’ils souhaitent que leurs investissements soient conformes à leurs croyances.
Cela n’a aucun sens d’investir dans des entreprises qui minent notre avenir. Servir en tant que gardiens de la création n’est pas un vain titre ; il faut que nous agissions, à la hauteur de l’urgence que la situation exige.
Le 10 avril 2014,
Monseigneur Desmond Tutu,
archevêque du Cap, Prix Nobel de la Paix
Alpha Coal : la mobilisation continue contre la Société Générale
La fonte des grands glaciers de l’Ouest de l’Antarctique, qui contiennent assez d’eau pour faire monter les océans d’au moins un mètre, s’accélère sous l’effet du réchauffement climatique et paraît irréversible, selon les conclusions de deux études séparées publiées lundi 12 mai.
Barack Obama appelle « à agir d’urgence contre le changement climatique. »
Mais pendant ce temps-là des projets destructeurs pour le climat continuent et notre mobilisation aussi. Alpha Coal : la mobilisation continue contre la Société Générale
Cyber @cteurs relaye une cyber @ction sur le sujet depuis octobre 2013. La cyber action N° 582: Financer Alpha Coal, c’est détruire la Grande Barrière de corail et le climat ! 5908 participants ont écrit au Président Directeur Général de la Société Générale Frédéric Oudéa
Retour à l’envoyeur !
Société Générale : retrait immédiat du projet Alpha Coal !
Entre le 21 mai et le 5 juin, journée mondiale de l’environnement, Bizi ! déversera 1,8 tonnes de charbon devant le siège régional de la Société Générale à Bayonne, si cette dernière n’a pas annoncé d’ici là son retrait du projet Alpha Coal.
Gigantesque projet de production et d’exportation de charbon situé en Australie, Alpha Coal va :
envoyer dans l’atmosphère 1,8 milliards de tonnes de CO2, gaz à effet de serre responsable du dérèglement climatique en cours ;
menacer la Grande Barrière de corail, un des plus riches écosystèmes de la planète ;
menacer 50 000 emplois qui sont liés à cette Grande Barrière de corail, mettre en danger l’agriculture et les ressources en eau du bassin de Galilée;
Nous avons décidé de nous associer à cette action en relayant l’appel à dons pour financer l’opération surprise de Bizi
Soit par paiement en ligne sécurisé
Soit en nous envoyant un chèque à cyber @cteurs (mention alpha coal) C/O Alain UGUEN 152 Rue F.Pelloutier 29000 QUIMPER
En savoir plus
une action à la Société Générale
La Société Générale -dont l’assemblée générale aura lieu à Paris le 20 mai- soutient ce projet climaticide en ayant un rôle actif dans les
études de faisabilité et les recherches de financement. Alpha Coal peut-être stoppé ! La Société Générale doit s’en retirer !
Une campagne menée par ATTAC et les Amis de la Terre vise à obtenir ce retrait. Le mouvement altermondialiste basque Bizi a décidé d’y apporter sa pleine contribution.
C’est la première fois que Bizi !, mouvement pratiquant la désobéissance civile et les actions non-violentes mais souvent spectaculaires et déterminées, annonce à l’avance qu’il procédera à une telle opération, et en désigne publiquement la cible. C’est également la première fois qu’il est ainsi fait appel au crowdfunding, financement alternatif et participatif via internet, pour s’attaquer à une des principales banques internationales, connue pour ses investissements socialement et écologiquement irresponsables.
Pour Max Rademacher, porte-parole du mouvement Bizi !, « L’aggravation et l’accélération du problème climatique ne nous laisse plus le choix. Nous devons hausser le ton pour empêcher les décideurs économiques et politiques de continuer à nous faire foncer vers le mur de l’emballement climatique. Il en va des conditions de vie civilisées sur terre ! Notre génération a une énorme responsabilité sur les épaules, celle de gagner ou de perdre la bataille climatique, bref d’éviter un basculement irréversible et incontrôlable de notre climat. Chacun doit jouer son rôle, doit apporter sa part à ce combat vital pour notre avenir commun. ».
Tous les détails sur cette campagne peu ordinaire ici :
Du 11 au 17 novembre 2013, les groupes locaux des Amis de la Terre ont pris part à une mobilisation internationale pour sensibiliser les citoyens sur le projet minier Alpha Coal, dans le Bassin de Galilée en Australie. Leur cible, la Société Générale.
Le siège parisien, à l’issue d’une action organisée le 15 novembre à Paris, a immédiatement réagi par un mail envoyé aux Amis de la Terre (1). Si la banque refuse d’être perçue comme responsable du maintien d’un modèle économique et énergétique fondé sur les énergies fossiles, elle se dit « soucieuse de sa responsabilité dans les services financiers qu’elle apporte à ses clients […] Toute implication de Société Générale dans le lancement effectif du projet Alpha se fera dans le respect de [ses] Principes [Généraux environnementaux et sociaux] et des conditions fixées par l’état de Queensland et l’Australie, plus particulièrement celles visant à préserver la Grande Barrière de Corail ».
Soutenir une chèvrerie sinistrée
Bonjour, un incendie a détruit un hangar dans une ferme bio de Haute Garonne:
On a découvert, depuis cet article, un second départ de feu, qui heureusement n’a pas pris, au-dessus des chèvres, et qui semble donc confirmer les fortes présomptions d’origine criminelle. Une enquête est en cours, mais quel que soit son résultat, il faut aider Germana, qui est très mal, on s’en doute, et qui a besoin, en plus du soutien moral, de soutien matériel et financier pour sortir du puits. Les voisins ont aidé spontanément pour la nourriture immédiate des chèvres, mais au-delà de cela, tout le matériel agricole, des réserves de nourriture pour les chèvres et pour elle-même et les archives personnelles sont perdus.
La mairie de Puymaurin a décidé de faire un appel à solidarité au plus de monde possible, les contributions sont à envoyer à l’ordre de
Solidarités en Pays de Save
Mairie
31280 Puymaurin
avec au dos la mention: Incendie des Poutounets
Voyez cette vidéo, qui vient d’un projet de film et que la cinéaste a fait en urgence pour alerter: