Economies solidaires ?

Ne vous demandez pas ce que votre pays peut faire pour vous, demandez-vous ce que vous pouvez faire pour votre pays.

Les Français qui ont de l’argent thésaurisent et du coup cela ne fait pas marcher l’économie tandis que les Français qui n’ont pas d’argent non seulement ne trouvent pas de boulot puisque l’économie est en panne mais continuent à payer cher des gaspillages de ressources (eau, énergie, déchets, transports, alimentation…) faute pouvoir faire les travaux qui leur permettraient d’améliorer leurs fins de mois tout en luttant contre la fin du monde.

Plutôt que d’attendre que la solution vienne d’en haut de la part des politiques qui sont la proie des lobbys qui tuent la planète et qui ont du mal à intégrer la culture du compromis , si nous nous prenions en main pour imaginer une économie sur une base gagnant-gagnant à coup de compromis ?

  • Des épargnants qui trouvent un compte dont les intérêts sont juste basés sur l’inflation moins un peu de frais bancaires,
  • des fins de mois difficiles qui trouveraient à emprunter ce qu’il leur faut pour réduire leurs gaspillages et donc améliorer leurs fins de mois et leur confort de vie,
  • des propriétaires qui trouveraient l’argent pour financer les travaux de leurs colocataires sans avoir à augmenter les loyers mais en comptant sur une valorisation de leur bien,
  • des banques qui accepterait de réduire ses frais au minimum pour ces prêts et ces emprunts,
  • des collectivités qui pourraient garantir les transactions qui leur permettrait une valorisation de leur gestion (eau, énergie, déchets, transports…).
  • des associations caritatives qui plutôt que de simplement distribuer des surplus que l’agro-alimentaire leur offre pour améliorer leur exercice sous forme d’économie sur les déchets ou de subventions pour aide aux défavorisés aidaient leurs assistés à voir avec eux comment conjuguer fin du mois et fin du monde)
  • des entreprises qui acceptent que leurs clients-castors soient associés aux travaux d’Isolation Thermique par l’Extérieur pour en réduire le coût pour eux (commandes groupées, participation aux travaux…).
  • Des assurances qui acceptent d’assurer ces entreprises pour couvrir leurs clients castors qui participent aux travaux
  • Des associations, des individus qui aident tout ce petit monde à fonctionner en apportant de l’expertise ou de l’assistance relationnelle, de la facilitation….

Beaucoup de choses existent déjà mais méritent d’être mieux valorisées pour toucher leur public ou mises en relation pour faciliter les démarches.

Ce petit texte n’a d’autre prétention que de tenter de donner de l’actualité à la phrase attribuée à JF Kennedy

Ne vous demandez pas ce que votre pays peut faire pour vous, demandez-vous ce que vous pouvez faire pour votre pays.

Merci de vos commentaires, informations, suggestions, propositions…

Sauver Duralex

Levée de fonds pour la ScoP* de salariés Duralex :

Des titres participatifs à réserver dès le 2 novembre.

Il sera possible d’investir à partir de 100 euros par le biais d’une cagnotte qui sera ouverte en ligne le 2 novembre prochain. ” C’est rémunéré à 8% par an, c’est bloqué pendant 7 ans et vous avez une réduction d’impôts de 18%.”, précise François MARCIANO, Directeur général de Duralex.

Bien à vous,

Francine

* Scop : Société coopérative de Production

Sources :

Duralex : l’entreprise proposera aux Français d’investir des parts afin de lever 5 millions d’euros

Pour sauver l’usine Duralex, les salariés proposent aux Français d’investir avec un rendement très attrayant

ACCORD UE-MERCOSUR : PASSEZ À L’ACTION ET INTERPELLEZ VOTRE COLLECTIVITÉ TERRITORIALE !

Télécharger le kit d’interpellation des collectivités territoriales

Bonjour

Pendant que la FNSEA obtient du camp présidentiel des régressions écologiques et sociales en matière agricole, une autre bataille se tient dans les couloirs : la ratification de l’accord de libre-échange entre l’Union européenne et les pays du Mercosur (Brésil, Argentine, Uruguay, Paraguay). La Commission veut qu’elle soit effective d’ici à la fin de l’année. Ne nous décourageons pas : tant que ce n’est pas fait, il est possible de le bloquer ! 

Cet accord, qui vise à augmenter les exports de voitures européennes (et d’autres productions industrielles) vers l’Amérique du Sud et, en retour, importer davantage de viande et d’éthanol (et d’autres produits agricoles) vers l’UE, est le plus contesté de l’histoire européenne. Une campagne de mobilisation citoyenne va être lancée à l’échelon européen. En France, nous vous proposons d’interpeller les collectivités territoriales : pour décentraliser le débat, susciter l’intérêt local et faire pression au niveau national et européen. 

Tous les détails de la campagne en huit points simples sur notre site internet

Appeler les collectivités territoriales à s’engager contre cet accord insoutenable permet de :

  • Maintenir la pression sur le gouvernement français qui commence à hésiter sur le sujet (lire ici),
  • Intéresser les médias et faire parler du traité,
  • Faire vivre le débat sur un plan local,
  • Ne pas laisser le champ libre aux arguments de l’extrême-droite, en défendant une relocalisation solidaire et écologique de l’économie.

Que trouverez-vous dans le kit de mobilisation ?

Conçu pour vous aider à vous organiser, ce kit propose des documents qui peuvent être modifiés / adaptés à vos besoins :

  • Page 3 : Quelques pistes pour réussir à convaincre
  • Page 5 : Modèle de courrier pour une collectivité locale (à adapter)
  • Page 6 : Modèle de résolution ou de vœu
  • Page 8 : Modèle de communiqué de presse (à adapter)
  • Page 9 : Des idées de messages pour les réseaux sociaux (à adapter)
  • Page 10 : Ressources (argumentaire, notes explicatives, vidéos, etc)

D’avance un grand merci pour votre participation à cette campagne portée par le collectif national Stop-Mercosur et ses membres (ActionAid France, Aitec, Amis de la Terre France, Attac France, Confédération Paysanne, CGT, Greenpeace France, Fédération Artisans du Monde, Fondation Copernic, FoodWatch, FNE, FSU, Solidaires, etc)

Pour être tenu informé :

Benoît Hamon avait raison !

Benoît Hamon avait raison ! par Francine PRAUD

Pour commencer, une petite chronologie tirée du magazine scientifique epsiloon (n°34 – avril 2024) :

Juillet 2023

Fourier Intelligence, entreprise chinoise comme son nom ne l’indique pas, annonce la production en série de son robot humanoïde GR-1.

Septembre 2023

Agility Robotics annonce l’ouverture de Robofab, une usine où seront produits plus de 10 000 robots Digit par an.

Octobre 2023

Les Digits sont testés sur un site d’Amazon.

Novembre 2023

La Chine déclare la robotique humanoïde priorité nationale et annonce vouloir se lancer dans la production de masse d’ici à 2025.

Janvier 2024

Des robots humanoïdes Figure O1 sont testés en situation réelle dans une usine BMW.

On ne peut le nier :  les robots humanoïdes feront très bientôt partie du paysage industriel.

Paru dans Epsiloon, l’excellent article d’Alexandre Roupioz (L’Arrivée des Humanoïdes) soulève cette question :

Pourquoi « humanoïde », pourquoi deux bras, deux jambes, un tronc, une tête plutôt que des mobiles à chenilles dotés de plusieurs tentacules ?

Jonathan Hurst, directeur technique d’Agility Robotics fournit un élément de réponse : « Aujourd’hui, nous développons des robots capables d’opérer dans des environnements humains sans modification de l’espace. »

Revoir l’agencement complet d’ateliers et bâtiments industriels qui ont été conçus par et pour l’humain serait trop onéreux. La seule solution est de produire des robots capables d’évoluer aisément dans ces espaces, donc des robots de forme humaine.

De plus, certaines réalisations industrielles, telles la conception d’avions ou la fabrication de grosses turbines, requièrent un travail sur de très grandes pièces et ne se prêtent pas au déploiement de bras robotisés répétitifs à base fixe, comme employés dans la construction automobile.

Mieux vaut un robot souple et multifonctionnel, capable de changer de poste et d’opérer dans un environnement complexe où il faut s’agenouiller, s’allonger voire ramper autant que travailler en hauteur.

Cette agilité est maintenant possible. Les unités humanoïdes sont équipées de nouveaux moteurs appelés « direct drive » fonctionnant grâce aux forces magnétiques générées par des aimants. Libérés des engrenages, les moteurs magnétiques « direct drive », qui actionnent les parties mobiles, offrent à l’ensemble une réactivité accrue, permettant ainsi un retour rapide à l’équilibre en cas de choc et une maîtrise fine de la force exercée. Le robot peut, par exemple, serrer la main d’un humain sans la broyer.

De l’industrie à la vie quotidienne, il n’y a qu’un pas. De l’humanoïde « boîte de conserve métallique » à l’androïde qui nous ressemble, il n’y a qu’un pas. Reste à savoir quand il sera franchi.

En 2022, des chercheurs japonais ont créé et « cultivé » une peau vivante capable de recouvrir le visage métallique d’un androïde et de reproduire des expressions humaines, comme le sourire, tout en étant imperméable et auto cicatrisante. Nos grands médias viennent de diffuser la nouvelle cette semaine.

Les androïdes ne seront sans doute pas destinés à l’industrie où le soin apporté à leur « esthétique » relève du superflu. Aussi peut-on imaginer qu’ils soient réservés à des usages impliquant une interaction avec le public.

L’arrivée des humanoïdes et androïdes, annoncée dès les années 50 par l’auteur de science-fiction, Isaac Asimov, amènera très probablement une mutation profonde de notre société. Une véritable révolution industrielle puis sociétale, comme l’a été en son temps le développement de véhicules automobiles.

Or les progrès ultra rapides de cette branche de la robotique trouvent peu d’échos dans la presse non spécialisée et les journaux télévisés pourtant avides d’infos « sensationnalistes ». Leur quasi silence interroge.

De son côté, le monde politique semble imperméable aux questions soulevées par ce tsunami technologique en route vers nos côtes, préférant mettre en avant, je cite, « la valeur travail ».

Benoît Hamon fait exception, qui en 2017 parlait de taxer les robots et créer un revenu universel versé à tous les citoyens majeurs pour, entre autres visions prospectives, compenser les pertes d’emploi et de revenus inhérentes à cette mutation.

Il est difficile d’anticiper tous les secteurs et métiers qui seront un jour impactés par l’arrivée des travailleurs humanoïdes. Cependant il apparaît d’ores et déjà que des constructeurs automobiles et le géant du commerce en ligne, Amazon, sont impliqués dans le développement de ces robots. En 2022, Amazon n’a pas hésité à investir dans l’entreprise américaine Agility Robotics. Dans la perspective d’un « entrepôt du futur » entièrement automatisé et peuplé d’humanoïdes qui n’ont besoin ni de repos, ni de pauses pipi, ne se syndiquent pas et ne font pas grève ?

Que deviendront les femmes et les hommes remplacés par ces esclaves-machines ? Dire qu’ils pourront tous se reconvertir en techniciens ou ingénieurs roboticiens relève de l’ironie.

Le sujet dérange, la question fâche. Elle devrait pourtant être posée à ceux qui affirment vouloir « remettre la France au travail ». Certes, ce n’est pas aujourd’hui, c’est demain, mais demain arrivera vite.

Sources :

– L’Arrivée des Humanoïdes par Alexandre Roupioz – Epsiloon n°34 – avril 2024

– Robotique : les humanoïdes arrivent ! (francetvinfo.fr)

– Le robot humanoïde de Boston Dynamics, Atlas, laisse sa place à un nouveau modèle électrique (youtube.com)

– Optimus : le nouveau robot humanoïde imaginé par Elon Musk (youtube.com)

– La Chine vise une production de masse des robots humanoïdes d’ici à 2025 (actuia.com)

– Cette peau pour robot met vraiment mal à l’aise (futura-sciences.com)

CETDUCOEUR : Coache Energie Transitions Du Coeur

Alimentaire mon cher Watson.

Beaucoup d’étudiantes et étudiants ont du mal à se nourrir correctement faute de budget.

Beaucoup de ménages ont des difficultés financières liées à l’augmentation du prix de l’énergie

Les collectivités ont beaucoup de mal à faire passer sur leurs messages sur l’alimentation, les déchets, l’eau, l’énergie, les transports…

Stratégie gagnant-gagnant-gagnant

L’idée de CET du cœur c’est de proposer à des étudiants et des étudiants de se former bièvement sur la façon pour un ménage de réduire son empreinte écologique et donc ses dépenses pour ensuite proposer aux ménages volontaires un échange culture contre nourriture : vous invitez un binôme étudiant à diner un soir et en échange ce binôme vous aide à regarder comme vousmpouvez  réduire votre empreinte écologique et vos dépenses. Vous remplissez un questionnaire où vous chiffrez vos dépenses (déchets, l’eau, l’énergie, les transports.) Un an après vous refaites la même opération avec les mêmes étudiants pour voir les économies que vous avez réalisées (avec un partage éventuel des économies réalisées sous forme de don à l’association étudiante).

Les collectivités intéressées par la communication dans ces domaines où elles gèrent des services s’engagent à payer à l’association étudiante qui gère de processus chaque dossier rempli pour permettre à l’association étudiante d’indemniser les étudiantes et étudiants participants sous forme de chéques alimentaires chez des distributeurs partenaires de l’opération ( et qui acceptent de faire une remise sur les produits achetés avec ces chèques alimentaires).

La mise en place d’un tel dispositif serait extrêmement formateur pour les jeunes et bénéfique pour tous.

* https://www.lesamisdes150.fr/y/eco-gestes/

Merci de vos avis, commentaires sur cette proposition

Alain Uguen

Pour la création du Fonds pour le Réemploi Solidaire

Mode d’emploi
Notre site prenant pas en compte le fait que l’encodage par défaut est en utf8 sur PHP 5.6, cela rend nos actions illisibles sur le site.
Par contre cela n’affecte pas ce blog ni l’e-quotidien ni les dons.

Les techs de notre hébergeur associatif migrent actuellement les sites  hébergés sur les anciens serveurs qui tournaient sur php5.4 vers les nouveaux serveurs  qui supportent php5.6 et php7.2. Cela implique que notre webmestre Adérito rende notre site compatible avec l’une ou l’autre de ces versions. Cela risque de prendre un certain temps pendant lequel nous revenons à notre mode de fonctionnement initial (ce qui nous rajeunit de 20 ans ;o))

Juste après votre message habituel qui vous redirige vers ce blog pour avoir les explications, vous recevrez un second message qui est celui de cette cyber action. Il vous suffira de faire “répondre à tous”, de rajouter l’adresse électronique de votre député  pour faire en sorte que tous les parlementaires soient touchés , de rajouter vos coordonnées, de personnaliser le texte si vous le souhaitez et de faire partir pour que le Président de l’Assemblée Nationale, votre parlementaire et moi (pour la comptabilisation de la participation) recevions votre message.

Merci de votre indulgence et pour l’effort supplémentaire que nous vous demandons.

Alain

Vive l'heureux cyclage

Emmaüs France et le Réseau National des Ressourceries saluent le vote transpartisan du Sénat en faveur de la création d’un Fonds pour le Réemploi Solidaire lors de la discussion en séance publique sur le projet de loi relatif à la lutte contre le gaspillage et à l’économie circulaire, jeudi 26 septembre. Cette mesure prévoit la création d’un dispositif de financement des associations de réemploi solidaire (ressourceries, recycleries, structures Emmaüs…) en utilisant une infime partie des éco-contributions versées par les industriels et distributeurs.


Une telle mesure permet de développer le réemploi sur les territoires et de limiter le gaspillage de nos ressources en redonnant vie à des dizaines de milliers de tonnes d’objets. Elle permet aussi de créer jusqu’à 70 000 emplois pour les plus précaires à l’horizon 2030.

C’est aussi une opportunité formidable pour les entreprises contributrices de participer au développement d’initiatives d’intérêt général combinant transition écologique, citoyenneté et justice sociale sur les territoires.

Enfin, elle est une mesure pour le pouvoir d’achat des Français : en permettant à tous, et en particulier aux plus démunis, de s’équiper en biens de consommation responsables à bas prix et de devenir acteurs d’une transition écologique et solidaires que la société appelle de ses vœux.

Les associations de réemploi solidaire se félicitent du vote massif et transpartisan en faveur de ce Fonds pour le Réemploi Solidaire et tiennent à saluer l’avancée majeure que cette mesure du projet de loi représente. Elles ne doutent pas que les député-e-s et le gouvernement auront à cœur d’entériner ce nouvel outil au service de la prévention des déchets et de la solidarité.

Contacts presse : 

Martin Bobel, Vice Président au plaidoyer du Réseau National des Ressourceries :
Valérie Fayard, Directrice Générale Déléguée d’Emmaüs France

Aperçu de l’amendement
https://www.senat.fr/amendements/2018-2019/728/Amdt_133.html

Réseau National des Ressourceries, Réseau Francilien du Réemploi, Emmaüs, Halte à l’Obsolescence Programmée, Zéro Waste France, Corace, L’Heureux Cyclage, Les Amis de la Terre, Tissons la Solidarité, Smicval, Oxfam France, Cncress, Chantier Ecole, Cercle National du Recyclage, Fédération des acteurs de la solidarité.

Pourquoi Joël Labbé, sénateur écologiste, défend les ressourceries

Texte du message

Madame, Monsieur

le vote transpartisan du Sénat en faveur de la création d’un Fonds pour le Réemploi Solidaire lors de la discussion en séance publique sur le projet de loi relatif à la lutte contre le gaspillage et à l’économie circulaire est un message d’espoir.
Je ne doute
pas que vous aurez à cœur d’entériner ce nouvel outil au service de la prévention des déchets et de la solidarité.

Attentif à vos votes, je vous prie d’agréer mes salutations citoyennes.

Débat : Pommeau de douche éclairé

Revue de presse du 05 octobre

Le pommeau de douche lumineux pour consommer moins d’eau (une bonne idée cadeau écolo) ! 

 

Le pommeau de douche lumineux pour consommer moins d’eau : une fausse bonne idée de cadeau en rien écolo !

Ohé, les gars, cela va la tête !

La conso de douche est référencée pour 30 l d’eau en moyenne. Et les leds, ils s’allument comment – sans pile -. Je me suis fait avoir avec un robinet du même type “Météore”. En plus, à 90 € le pommeau, vous économiseriez de l’eau en jetant l’argent par la fenêtre : 90 : 3 = 30 m3, le chiffre 3 est celui de 3 euros prix de mon eau locale à Taulignan.

JP D

UNE IDEE FRAICHE POUR LA PLANETE : LE CROCUS (RESUME)

Buts : capturer le CO2 pour diminuer l’effet de serre, préserver l’eau douce et les grands équilibres, tout en nourrissant un maximum d’êtres vivants et en assurant des emplois aux humains.

Principes :

– cette monnaie est créée par l’ONU au sein de laquelle une nouvelle « branche » est créée : le Fonds monétaire organique (FMO) ;

– sa masse monétaire est l’exact reflet de la biomasse saine des terres émergées ; c’est à dire d’une part la nature sauvage, et d’autre part les terres cultivées vertueusement (sans engrais ni produits chimiques de synthèse donc SAUF : monoculture, élevage intensif, OGM) ;

– les pays volontaires perçoivent tous les ans des crocus correspondants à l’augmentation de leur biomasse saine, certifiée par la communauté scientifique mondiale ;

– chaque gouvernement reverse les crocus exclusivement aux personnes physiques qui cultivent la terre (petits paysans ou salariés agricoles) et/ou protègent la biodiversité ;

– seules ces personnes sont autorisées à échanger des crocus, soit contre la monnaie de leur pays, soit contre la monnaie locale sociétale de leur collectivité locale ;

– et tout cela par quel miracle ? Sur l’impulsion des citoyen(ne)s du monde (vous, moi, les autres) via une gigantesque pétition sur internet.

Le slogan est tout trouvé : « Ensemble construisons un monde verdoyant » « Juntos construir un mundo verde » « Together build a green world ».

En étant suffisamment nombreux et si le « buzz » se fait partout, dans les familles, les associations, sur les réseaux sociaux, dans les milieux informés, dans la presse libre, on n’a pas fini d’entendre parler du crocus car… notre souris a du pouvoir !

Hélène Nivoix

Pour une gestion intercommunale des résidences secondaires.

A l’heure où l’arrivée des montants des impôts locaux fait se poser la question du choix entre augmentation des impôts ou réduction des services.
Immobilier : gare à la hausse continue des impôts locaux

A l’heure où la pression migratoire grandit aux portes de l’Europe et où se pose la question de l’accueil des migrants.

Ne faut-il pas poser la question des résidences secondaires inoccupées une grande partie de l’année ( voire toute l’année dans les cas de successions qui durent) ?

Une telle gestion gagnant-gagnant collective d’un parc de logements particuliers pourrait
a) du point de vue de la collectivité
– apporter des recettes supplémentaires aux collectivités
– créer des possibilités de logements pour des saisonniers qui ont parfois du mal à trouver à se loger…
– créer des emplois locaux liés à la gestion des ces logements : nettoyage, entretien, accueil..
– permettre de faire des propositions à petits prix pour des publics à petits budgets en moyenne ou basse saison
– apports supplémentaires pour l’économie locale

b) du point de vue des propriétaires
possibilité de financement : affecter la part du produit des locations soit pour les travaux d’entretien courants géré par la collectivité soit pour constituer un fond pour des travaux de rénovation énergétique.
Gestion sécurisée d’un service qu’ils ne peuvent pas faire eux-mêmes quand leur résidence secondaire est trop éloignée de leur habitation principale ou qu’ils n’ont pas le temps de s’en occuper

Nous vous proposons d’interpeller les maires pour que ce sujet soit au centre des élections régionales, la Région ayant compétence en matière de tourisme pourrait créer une délégation spécifique sur le sujet pour creuser la faisabilité avec des collectivités pilotes

Le texte pourrait être

Monsieur le Maire,

Plutôt que l’alternative augmenter les impôts ou réduire les services aux habitants, nous suggérons de proposer à vos concitoyens propriétaires d’une résidence qu’ils n’occupent pas à longueur d’année qu’il la mette à la disposition de la collectivité qui en assurera la gestion selon une formule gagnant-gagnant définie par contrat entre les deux parties.
La collectivité disposerait ainsi d’un parc de résidences temporaires utilisable s pour des locations de vacances ou de travailleurs saisonniers…
Les propriétaires qui conserveraient la priorité de jouissance de leur bien pourraient décider d’affecter la part du produit des locations soit pour les travaux d’entretien courants géré par la collectivité soit pour constituer un fond pour des travaux de rénovation énergétique.

Compétence tourisme
 – confirmation de l’idée d’une collectivité « chef de file » pour le tourisme au 1er janvier 2016 : la Région. La compétence tourisme demeure néanmoins partagée entre les 3 échelons de collectivités, mais la région est nommée « chef de file ». Etre « chef de file » signifie que la région devra organiser les « modalités de l’action commune des collectivités territoriales et de leur groupement en matière de tourisme ».

Communiqué de Presse du Collectif national StopTafta -10 mars 2014

Du 10 au 14 mars, se tient à Bruxelles le quatrième cycle de la négociation du partenariat transatlantique de commerce et d’investissement (PTCI) entre l’Union européenne et les Etats-Unis.

Le manque de transparence et le contenu même des négociations de cet accord préoccupent les citoyen.ne.s, et des plateformes d’associations, de syndicats, d’ONG, de partis et d’organisations de consommateurs se créent partout en Europe pour mener campagne contre ce projet d’accord.

Les collectivités locales s’associent également à la dynamique : les régions Ile-de-France, PACA et la municipalité de Besançon ont récemment adopté des déclarations demandant l’arrêt des négociations du grand marché transatlantique et se déclarant symboliquement « zone hors PTCI».

Redoutant ces mobilisations citoyennes d’ampleur contre l’accord, le Commissaire européen au commerce, Karel de Gucht, a annoncé une consultation de trois mois sur le volet investissement des négociations. Mais cette consultation est loin de satisfaire aux exigences d’un vrai débat démocratique et des fuites confirment nos inquiétudes concernant le très controversé mécanisme de règlement des différends investisseur-État.

À l’occasion de ce nouveau cycle de négociations,de nombreuses initiatives seront organisées cette semaine par les cadres unitaires opposés au TAFTA :

les 11 et 12 mars, à Bruxelles : première réunion transatlantique des mouvements, à l’initiative de Seattle to Brussels Network, Rosa-Luxemburg – Stiftung Brussels Office, Citizens Trade Campaign, Coalition of Sensible Safeguards, ARC2020, Forum Umwelt & Entwicklung. Les représentants de la société civile européenne et états-unienne se réunissent pour adopter une agenda commun de mobilisation -> http://corporateeurope.org/events/strategy-and-campaign-meeting-face-threats-ttip
Lors de cette réunion sera rendue publique une déclaration commune de la société civile européenne :
https://france.attac.org/IMG/pdf/140303_ttip_statement_eu_groups_final.pdf

 *** le 12 mars à 14h, à Bruxelles : conférence du collectif Altersommet sur le PTCI

***  13 mars à 10h00, à Bruxelles : rassemblement devant la DG Commerce, à l’initiative du collectif Altersommet et de D19
https://france.attac.org/IMG/doc/halte_aux_accords_transatlantiques.doc

Des membres du collectif français seront présent-es à Bruxelles pour participer à ces différentes initiatives.

En France et en Europe, nous sommes mobilisés et unis pour que ce projet de traité ne puisse pas voir le jour! Nous ne pouvons accepter que la démocratie soit laissée aux mains des entreprises transnationales et des marchés financiers.

Organisations membres du collectif “Stop Tafta” :
Au niveau national : Agir pour l’environnement, Aitec-Ipam, Les Alternatifs, Amis de la confédération paysanne, Amis de la Terre, Attac, CADTM France, Cedetim, Colibris, Collectif citoyen les engraineurs, Collectif des associations citoyennes, Collectif Roosevelt, Confédération paysanne, Convergence citoyenne pour la transition énergétique, Convergences et alternative, Copernic, Economistes atterrés, Ecologie sans frontières, Ensemble, Europe écologie les verts, Faucheurs volontaires, Fédération Nationale Accueil Paysan, Fédération pour une alternative sociale et écologique, Fondation sciences citoyennes, France Amérique Latine, FSU, GAïA SOS planète en danger, Gauche anticapitaliste, Générations futures, Golias, Jeunes écologistes, Mouvement de la paix, Mouvement des objecteurs de croissance, MPEP, NPA, la Nouvelle école écologiste, Objectif transition, Parti de gauche, PCF, Réseau action climat, Réelle démocratie maintenant (Indigné-e-s), Réseau environnement santé, collectif Semons la biodiversité, Solidaires national, Solidaires douanes, Syndicat national des arts vivants, UFISC, Utopia  
Au niveau local : Collectifs locaux anti-gaz de schiste Orb Taurou, Anduze, Pézenas, Castelneau de Guers, Clapiers, Sète, Bassin de Thau, Vigan, Briard, Florac, Montélimar Drôme Sud, Orb-Jaur, Roynac, Toulon, Béziers, Campagnan, Haut-Bugey, Narbonnais, Corbières, Causse Méjean, Jaujac-Ardèche-Lignon, Pays cigalois, Littoral 34, Ardèche, Ain, Pays de Savoie et de l’Ain, Réseau Rhonalpin, Jura, Isère, Lot-et-Garonne, Rhône, Var, Vaucluse, Houille-ouille-ouille 59/62, Écolectif Dégaze Gignac et Environs 34, Montpellier Littoral contre les gaz, pétrole de schiste! et Basta Gaz Alès, Garrigue-Vaunage, Collectif de Vigilance Gaz de Gardanne, Touche pas à mon schiste, Non aux forages d’hydrocarbures Haut-Jura, Carmen (Château-Thierry), ARPE (69), collectif anti-OGM 31