La stratégie nationale pour l’alimentation, la nutrition et le climat (SNANC) enfin publiée !

La Stratégie nationale pour l’alimentation, la nutrition et le climat (SNANC) est un document stratégique qui constitue une feuille de route essentielle pour accompagner la transformation nécessaire de nos systèmes alimentaires face aux enjeux environnementaux, agricoles, sociaux et de santé publique. Elle est soumise à consultation publique jusqu’au 4 mai.

Cette consultation offre à chacun et chacune l’opportunité de s’exprimer sur les orientations proposées. Dans ce contexte, 58 organisations non gouvernementales, dont la CLCV, ont élaboré un carnet de décryptage et de recommandations. 

Des fondements partagés, une dynamique interministérielle encourageante

La CLCV salue la cohérence générale de la SNANC avec les recommandations portées de longue date par la société civile. Un des points positifs majeurs est la volonté affirmée de ne pas faire reposer l’intégralité des efforts sur les seuls consommateurs, mais aussi sur les industriels, les distributeurs et le secteur de la restauration hors foyer pour améliorer la qualité des produits qu’ils proposent. Cette reconnaissance des responsabilités partagées est un pas important vers une transition plus juste et plus efficace.

Des insuffisances préoccupantes pour la santé publique

Certaines mesures ne sont pas à la hauteur des enjeux de santé publique actuels, comme le manque d’action visant à renforcer le cadre réglementaire pour réduire l’exposition des jeunes aux publicités pour les produits gras, salés, sucrés (publicité/marketing), ou la non-obligation d’afficher le Nutri-Score sur les publicités alimentaires dans les différents types de médias.Les engagements volontaires des entreprises, sans cadre contraignant, se sont déjà révélés largement insuffisants dans le passé. Il est urgent de passer à des mesures réellement structurantes, ambitieuses et opposables. Allez plus loin pour répondre aux enjeux

Mesures timides ou absentes, le carnet de décryptage insiste sur le fait que de nombreuses mesures, pourtant soutenues par l’opinion publique, devraient être intégrées dans la SNANC.
Par exemple, selon un baromètre Toluna Harris Interactive :

  • 83% des Français sont favorables à l’interdiction de la publicité pour les produits alimentaires les plus nocifs pour la santé et la planète ;
  • 90% des Français sont favorables à une obligation pour les distributeurs de limiter leurs marges sur les fruits et légumes et les produits biologiques ;
  • 78% des Français sont favorables à une aide financière pour les ménages modestes pour pouvoir acheter des aliments bons pour la santé ;
  • 85% des Français sont favorables à des campagnes encourageant à consommer moins de viande et à avoir une alimentation plus végétale ;
  • 87% des Français sont favorables à un étiquetage environnemental sur les emballages des produits alimentaires, qui affiche une note sur les impacts écologiques et indique le mode d’élevage.

Par ailleurs, la SNANC ne présente ni plan d’action concret, ni budget dédié, ce qui affaiblit sa portée. Pour avoir un véritable impact, une politique publique de cette ampleur doit s’accompagner d’un calendrier clair, d’objectifs chiffrés, de leviers opérationnels et d’une mobilisation financière à la hauteur des enjeux. Les intentions affichées ne peuvent produire d’effets sans des moyens concrets pour les mettre en œuvre.

Autre faiblesse majeure : la gouvernance. Bien que la stratégie évoque un pilotage interministériel – indispensable vu la transversalité des enjeux – elle n’en définit ni les modalités ni les mécanismes de coordination. Les organisations signataires insistent sur l’importance d’une gouvernance claire, structurée et inclusive, associant activement les collectivités territoriales, les professionnels du secteur alimentaire et la société civile, afin d’assurer cohérence et efficacité.

Une stratégie qui manque de vision structurante pour le changement

La SNANC n’interroge pas en profondeur les logiques actuelles de production et de consommation. Elle reste timide face aux déséquilibres systémiques qui favorisent la production de masse, les produits transformés et les modèles intensifs. Une stratégie ambitieuse devrait soutenir activement les filières agricoles durables, valoriser les productions locales, et garantir un revenu digne aux agriculteurs engagés dans des pratiques respectueuses de l’environnement.

Les signataires du carnet de décryptage appellent à mieux articuler les dimensions sociales et environnementales. L’accès à une alimentation de qualité pour tous, en particulier pour les plus précaires, doit être au cœur des politiques alimentaires. Il est impératif de lutter contre les inégalités alimentaires, tout en favorisant des pratiques agricoles soutenables et la transition vers des régimes sains et respectueux du climat.

Nos recommandations

La CLCV insiste sur la nécessité d’encadrer strictement le secteur agroalimentaire pour des produits meilleurs pour la santé et l’environnement. Nous plaidons depuis des années pour un encadrement plus strict du marketing alimentaire ciblant les enfants, qui est essentiel pour limiter l’influence des industriels et des distributeurs. Les engagements volontaires des industriels sont très insuffisants pour assurer une prévention efficace. Une version antérieure de la SNANC faisait la proposition la plus ambitieuse jamais faite en France en matière de régulation du marketing ciblant les enfants : cette mesure doit être réintégrée. Nous recommandons l’interdiction de la publicité et du marketing pour des produits trop gras, trop sucrés et trop salés, en particulier lorsque ces activités ciblent les enfants. La CLCV milite également pour l’obligation d’affichage du Nutri-Score sur les emballages des produits alimentaires et dans toutes leurs publicités. Le Nutri-Score a fait ses preuves, il doit être généralisé.

Consommateurs, consommatrices, faites entendre votre voix ! Participez à la consultation publique avant le 4 mai

La SNANC pose des bases utiles, mais reste trop floue, trop peu dotée, et trop timide face à l’urgence de transformer notre système alimentaire. La CLCV et 57 associations et organisations formulent des recommandations pour renforcer cette stratégie, et encouragent les citoyen·nes à contribuer à la consultation publique en cours.

Pour participer cliquez ici

consultation

Non à une extension de porcherie à Riec-sur-Bélon

L’association environnementale Rivières et bocage s’oppose au projet d’extension de l’élevage porcin de la SCEA de Goulet, à Riec-sur-Bélon (Finistère).

Une procédure de consultation du public est en cours, jusqu’au 19 mars 2025, sur le projet d’extension de l’élevage porcin de la SCEA de Goulet, située entre les rivières Aven et Bélon, à Riec-sur-Bélon (Finistère). Il est prévu une augmentation du cheptel de 30 % , portant de 1635 à 2 131 le nombre d’animaux sur l’exploitation. Le plan d’épandage est constitué de 144,5 ha de terres de la SCEA et de 72 ha de terres mises à disposition par deux autres exploitants.

Dans un communiqué, l’association environnementale Rivières et bocages s’oppose fermement à cette extension, « entre Avel et Bélon, à proximité du site emblématique de la pointe de Penquernéo […] A Riec, qui compte déjà quatre fois plus de cochons que d’habitants, la qualité de l’eau du Bélon et de l’Aven se dégrade, les interdictions de ramassage des coquillages se multiplient, les algues vertes se développent. Mais la fuite en avant continue, le plus souvent assortie de dérogations à l’interdiction d’épandage à moins de 500 m des sites ostréicoles. »

Pour l’association « l’intérêt général est bafoué. L’intérêt économique est souvent avancé, c’est oublier que d’autres activités économiques ont besoin d’un environnement préservé et non pollué. Le tourisme, la pêche, la conchyliculture sont déjà gravement impactés par les dommages causés par ce système agro-industriel. La population ne peut admettre indéfiniment la double peine que constitue la vie dans un environnement pollué, qui porte atteinte à sa santé et le devoir de payer pour les dépollutions », martèle Rivières et bocage. La consultation publique est ouverte en mairie de Riec-sur-Bélon et de Névez et sur le site internet de la préfecture.
https://www.ouest-france.fr/environnement/lassociation-rivieres-et-bocage-denonce-une-extension-de-porcherie-a-riec-sur-belon-9382a60e-f463-11ef-a658-d59bc62913c1

A Riec il y a déjà 16 226 cochons autorisés ou déclarés pour 4 374 habitants. Et, en termes de contamination fécale, il faut multiplier le nombre de porcs par 30 pour le comparer à la population ! (voir ci-dessous)
https://rbbbm.bzh/encore-une-extension-de-porcherie-a-riec-sur-belon/

Le triangle du cochon

Pour les paysages et la biodiversité, il n’existait pas de pire endroit pour implanter des porcheries que le petit territoire compris entre les deux rias de Aven et du Bélon. C’est pourtant là, dans le site inscrit ou en limite de celui-ci, qu’ont été implantées la majorité des porcheries, soit à peu prés 10 000 cochons. Ce nombre est déjà une aberration, l’accroitre encore serait une folie.

Des autorisations accordées par dérogation

En zone littorale, la loi a prévu des protections particulières, d’une part pour protéger les paysages, d’autre part pour protéger la conchyliculture, mais ces règles sont systématiquement contournées par des dérogations, au point de vider la loi de sa substance. Ainsi, pour la porcherie en question, une dérogation a été accordée pour permettre l’édification d’un nouveau bâtiment en zone inconstructible du PLUi (voir notre article) et une autre pour permettre l’épandage d’effluents d’élevage en zone de protection conchylicole.

Les dates des pics de contamination par E. coli du graphique suivant montrent pourtant une corrélation entre les épandages printaniers et les contaminations.

La situation est telle qu’une ZAES (Zone à enjeu sanitaire) a été créée en 2023 sur l’Aven aval. Rivières et Bocage considère qu’il serait incompréhensible d’autoriser une extension dans un contexte aussi dégradé et dans une zone aussi sensible que cet espace entre Aven et Bélon.

L’intérêt général bafoué

L’intérêt économique est souvent avancé, c’est oublier que d’autres activités économiques ont besoin d’un environnement préservé et non pollué. Le tourisme, la pêche, la conchyliculture ne sont pas des moindres. Elles sont déjà gravement atteintes par les dommages causés par ce système agro-industriel.

La population ne peut admettre indéfiniment la double peine que constitue la vie dans un environnement pollué qui porte atteinte à sa santé et le devoir de payer pour les dépollutions.

Réagissons !

La consultation du public est ouverte jusqu’au 19 mars, compte tenu de l’enjeu, nous vous invitons fortement à participer.

Vous pouvez accéder au dossier complet en cliquant ICI
https://www.registre-numerique.fr/sceadegoulet-riecsurbelon/documents

Vous pouvez déposer vos observations en cliquant ICI
https://www.registre-numerique.fr/sceadegoulet-riecsurbelon/deposer-son-observation

Vous pouvez aussi déposer vos observations par courriel en cliquant  ICI
ou envoyer un message à
sceadegoulet-riecsurbelon@mail.registre-numerique.fr

Avec la cyberaction tous vos messages partant de notre site, ils risquent soit d’être bloqués soit d’être considérés comme une seule expression selon la (bonne ou mauvaise) volonté de l’organisateur de la consultation.

Nous préférons donc que le message parte directement de chez vous avec votre propre texte inspiré ou non des éléments que nous vous fournissons.

Merci de votre participation.

Un message de Halte Aux Marées Vertes

Un message de Halte Aux Marées Vertes, association créée par André Ollivro

Madame, Monsieur, cher(e)s ami(e)s,

Si la situation n’était pas aussi grave, nous aurions pu lancer une devinette :

Que gardent ce samedi 22 février à Morieux ces agents de sécurité ?

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 Vous auriez eu du mal à trouver que c’était bien l’entrée de ladite AG du groupe séditieux de HAMV qui empêchait toute personne n’étant pas sur leur liste et criant « ici c’est une AG privée, ceux qui ne sont pas sur notre liste ne sont pas admis ». Nous avions dépêché un huissier qui a constaté cet empêchement de rentrer à cette AG, ceci contraire à toute règle d’association de statut 1901 (voir photo jointe, montrant ces vigiles empêchant une adhérente de rentrer).

·       Nous avons remis à l’huissier les chèques d’adhésions 2025, de 20 personnes empêchées de rentrer.

·       Nous lui avons remis la liste officielle HelloAsso, des 113 adhérents 2024, 2025 à la date du matin de cette AG, le 22 février 2025.

·       Nous avons constaté que seul 19 personnes ont été permises de rentrer.

En attendant leur Compte Rendu (CR) de cette réunion fermée, il nous a été rapporté qu’il restait seulement la somme de 6000 euros en banque. Oui, c’est avec l’argent de vos adhésions et de vos dons, depuis des années qu’ils payent un avocat (premier versement de 1500 euros) pour faire des procès aux historiques du combat contre les marées vertes, mais aussi payer ces nervis.

Parmi les nombreuses questions que nous nous posons, celle-ci : ADHÉRENT.ES, ETES- VOUS D’ACCORD POUR UN TEL USAGE DE VOTRE ARGENT ? SOUHAITEZ-VOUS QUE VOS ADHÉSIONS ET VOS DONS SERVENT À CELA ?

Profiter de la Notoriété de Halte Aux Marées Vertes, depuis la BD, le film et de nos nombreuses actions, qui ont permis un grand nombre d’adhésions et de dons très généreux, c’est avec cet argent qu’ils font tout, afin d’écarter les gêneurs qui poseraient ces questions fâcheuses. Ils ont donc œuvré à cette basse besogne d’un tri efficace des participant(e)s à cette « Assemblé Générale (AG) privée ». Tri redoutablement efficace car ces responsables n’ont autorisé à rentrer que 19 personnes.

Nous ne pouvons plus cacher notre surprise de voir quelques militant(e)s politiques de St Brieuc, classé(e)s très à gauche sur l’échiquier politique, participant à cette privatisation… On ne pouvait imaginer qu’elles et ils aident à mettre en œuvre ce genre de méthodes. Quel gâchis !

De notre côté, nous poursuivons nos actions avec les associations et militants ami.es et nous vous invitons à signer et à faire signer cette pétition : https://www.cyberacteurs.org/cyberactions/pourenfiniraveclesalguesvertes-7432.html?

Merci de relayer ces informations et de votre soutien pour retrouver notre association HAMV de combat, canal historique.

Le conseil d’administration élu le 18 mai 2024 : André Ollivro, Yves-Marie Le Lay, Jean-Yves Quéméneur, Nathalie Saur, Brigitte Le Borgne-Piétrala, Geneviève Braun, Isabelle Guyton, Yannick Le Lay, Alain Plusquellec, Gilles Monsillon.

  • *  * * * * * * * * * *
Madame, Monsieur, cher(e)s ami(e)s,
                                                            heureusement il n’existe pas que des assemblées générales privées ouvertes à un petit nombre d’élu(e)s.
                                                            Le 19 février dernier nous étions 25, soit plus que les actionnaires du club Halte Aux Marées Vertes qui se tenait à Morieux samedi dernier.  Nous étions tous et toutes là pour échanger dans ce lieu chargé de cette histoire que nous avons écrite depuis des dizaines d’années : le lieu-dit Crémur en bordure de la rivière Gouessant qui se jette en Baie de Saint-Brieuc. Là, devant nous un paysage mort, sans vie, sans biodiversité, tuée par l’hydrogène sulfuré des algues vertes pourries.
                                                            C’est là que nous avons trouvé en juillet 2011 quelques uns des 36 sangliers morts intoxiqués. C’est là qu’en 2016 est mort un homme ! C’est là qui nous a fallu par notre action démentir la version officielle d’une mort par arrêt cardiaque. C’est là que grâce à nous le procureur a été obligé de reconnaître que ces lieux  chargés de gaz toxique étaient “un champ de mines”, sans reconnaître pour autant les causes du décès de cet homme.
                                                             Et aujourd’hui nous n’avons pas oublié la mémoire de cet homme ni celle de Thierry Morfoisse mort en 2009 en transportant des algues pourries. Nous n’oublions pas non plus la destruction de la biodiversité reconnue grâce à nous par un jugement du Tribunal Administratif de Rennes le 18 juillet 2023.
                                                             Nous étions là pour lancer en 2025 une pétition qui demande de changer complètement les Plans Algues Vertes qui n’ont pas empêché cette situation de fait. Elle demande aussi la constitution d’une commission d’enquête parlementaire. La députée de Guingamp qui soutient notre combat oeuvrera à l’Assemblée Nationale en ce sens.
                                                              La presse était là. Aujourd’hui j’en fais état dans une émission de télévision à 16 h 30 sur la 5 ce mardi, émission qui met en parallèle les sargasses des Antilles et les marées vertes en Bretagne.
                                                                Nous étions là dans une discussion ouverte dans ce lieu symbolique pour pousser l’histoire à son terme : la fin des marées vertes. Il fallait venir jusqu’à ce lieu perdu. Nous l’avons transformé pendant plus d’une heure en agora. Mise en évidence d’une pollution tragique, débat public, participation libre, action commune. La parole était libre. Personne n’y a été exclu. Les gendarmes, mandatés par la préfecture, ont été particulièrement discrets…
                                                                 Simple rappel pour préparer la saison 4.
                                                                  Amitiés.

les magasins bio qui soutiennent la pétition pour en finir avec les algues vertes

Depuis 25 ans en tant qu’association cyberacteurs nous soutenons les associations qui luttent contre les algues vertes en Bretagne et ailleurs et pour le développement de l’agriculture biologique.

Avec nos partenaires historiques nous avons mis en place une pétition pour en finir avec les marées vertes.

Pour regrouper le maximum de signatures nous vous proposons d’afficher près de vos caisses notre affiche avec le Qrcode pour que vos clients puissent scanner l’adresse en attendant de payer

En contrepartie nous mettrons sur ce blog la liste des magasins participants à cette campagne gagnants-gagnants.

Nous proposons à nos adhérents et abonnés d’interpeller leurs magasins bio pour les inciter à mettre en place cette affichette.
Pour trouver la biocoop la plus proche

MAGASINS BIO Ayant accepté l'affiche
17
magasin bio « Léopold » rue du 8 mai à Puilboreau
https://www.leopold.fr/les-magasins/3 

22
Biocoop Lun&sol coop bio de Paimpol.
https://www.biocooppaimpol.com/presentation-horaires-itineraires-biocoop-lun-et-sol.html


33
Biocoop de La Brède
https://www.biocooplabrede.fr/presentation-horaires-itineraires-biocoop-la-brede.html
Biocoop de Bouliac 
https://www.biocoopbouliac.com/presentation-horaires-itineraires-biocoop-bouliac.html
Sobio de Pessac
https://www.sobio.fr/magasin/so-bio-pessac

45
le petit manège Orléans https://leptitmanege.fr/

56
L'affiche a été exposée auprès des caisses de la coopérative AlréBio rue d'Irlande 56400 Auray le 12/03/25 https://www.alrebio.fr

90 
magasin bio l’Eau Vive – 5 rue Prés – 90400 ANDELNANS.
https://www.eau-vive.com/magasin/magasin-bio-belfort-andelnans

actualité intense pour PFAS contre terre

Bonjour
D’habitude on évite les mails longs, mais là on n’a pas pu faire autrement… désolés ! Lisez ce mail à tête reposée, il y a beaucoup d’infos, car l’actualité est dense!
1/ l’action de masse en justice, organisée PAR et POUR les citoyens, avec Notre Affaire à Tous et Kaizen Avocat.
La soirée fut un succès, avec une belle couverture par la presse et une salle environ trois fois trop petite…Le revisionnage est possible, grâce à Ozon l’eau saine. MERCI à votre mobilisation (relai de communication, soutien logistique matériel, affichage, relai dans les réseaux sociaux, etc…)
Le collège de PFAS contre terre est tout à fait conscient que le prix demandé est pour certain.e.s un obstacle à rejoindre l’action, et croyez-bien que nous avons longuement discuté avec NAAT et Kaizen Avocats. Ainsi que le dit NAAT, nous sommes dans un combat de David contre Goliath et nos moyens financiers sont sans commune mesure avec ceux de la giga entreprise qu’est Arkema. C’est pourquoi, nous devons utiliser tous les leviers pour que les aspects de soient pas un obstacle, et faire condamner les pollueurs.
🙏 Merci de diffuser le message suivant à vos réseaux / associations/ collectifs / et toutes les personnes impactées par la pollution aux PFAS au Sud de Lyon 🙏
L’action en justice de masse contre les pollueurs au Sud de Lyon est lancée depuis le 3 février ! Mobilisons-nous pour atteindre les 500 requérants pour le 31 mars 2025 !
Voici le lien de la page internet pour des informations et s’inscrire à l’action juridique : https://kzn-avocatenvironnement.fr/action-juridique-pfas/
Pour plus d’informations, deux webinaires sont prévus le JEUDI 20 FÉVRIER A 13H ou le MERCREDI 12 MARS A 19H. Pour s’inscrire : https://shorturl.at/sI6xi
Rejoignez cette occasion unique de participer à un puissant mouvement citoyen pour la justice environnementale ⚖🌲
2/ un communiqué de presse de PFAS contre terre a été envoyé dans les suites de cette soirée, que vous verrez en pièce jointe.
3/ Ce mardi 11 février à11h30, devant le palais de justice: rassemblement de soutien aux militants XRinculpés pour action de désobéissance civile contre Arkema: prises de parole, repas partagé… (affiche en PJ)
4/ Le 16 février rdv à 15h place Jean Macé! PFAS contre terre est associé à l’organisation de la marche pour l’interdiction des PFAS, pour manifester la mobilisation en amont du vote de la proposition de loi qui revient à l’assemblée nationale le 20 février. Nous demandons que cette loi soit votée, tout en martelant que cette loi n’est qu’un premier pas, qu’elle est insuffisante, car ne protège pas les travailleurs, travailleuses des sites industriels et riverain.e.s. Vous serez bientot sollicités pour donner un petit coup de main pour cette journée, qui s’annonce festive, pleine d’énergie… L’affiche est en PJ: merci également de diffuser l’information dans vos réseaux !
5/ Notre collectif a:
      -signé une tribune dans le Monde, pour redire notre détermination et demander que le lobbying pro-PFAS soit banni, suite à l’énorme travail des journalistes du Forever lobbying Project.
      -signé une lettre commune au gouvernement ,
      -réagi sur le JT régional de France 3 du 4/02 après l’annonce des résultats de PFAS dans l’air par ATMO,
5/ Prochaine réunion du collectif :  mardi 11 mars à 20 h (lieu et ordre du jour à venir). Venez échanger sur les questions du moment : par quoi Arkema a -t-il remplacé le 6:2 FTS ? Que penser des résultats de l’air (n’oublions pas que la voie d’exposition des salariés et riverains est principalement l’inhalation, les résultats d’ATMO sont de premiers résultats à ne surement pas à minimiser), organiser la rencontre avec les habitant.e.s (un tract de PFAS contre terre est en voie de finalisation), parler des projets en cours (thématiques santé /production d’Arkema)
Comme vous le savez, le collège de PFAS contre terre est un petit groupe aussi réactif que possible pour répondre, de façon collective, à ces sollicitations presque quotidiennes. Chacun.e peut venir rejoindre le collège: l’aventure est passionante!
Prenez soin de vous, il faut tenir dans la durée, cette lutte n’est pas terminée!
Lucie,
pour le collège de PFAS contre terre
 
 
👉 PS: n’oubliez pas, pour suivre PFAS contre terre:
-fil de conversation sur Telegram (pour faire passer des informations de façon plus rapide, avec vigilance pour éviter la saturation de messages. Accessible aussi depuis un ordinateur)
-notre dossier partagé sur Cryptpad (compte-rendus de réunions, charte, document participatif, etc)

SANTE & ALIMENTATION en PAYS BIGOUDEN

Qui n’a pas rêvé de manger sainement, de favoriser l’économie locale, de limiter son empreinte écologique, de créer des liens humains et de préserver l’environnement ?
94% de ce que mangent les bretons n’est pas produit en Bretagne ; ce qui pose des
problèmes :
– de pollutions diverses, liées notamment au transport des marchandises et à la chaîne
du froid ;
– de traçabilité des aliments ;
– manque de vie sociale (liens entre producteurs et consommateurs) et de connaissance
de notre terroir ;
– de soutien à l’économie locale.
et nous amène à nous interroger :
Pourquoi ne produisons-nous pas plus pour les habitants du territoire ?
Et notre santé dans tout cela ?
Est-ce que les aliments que nous proposent les supermarchés et l’industrie agro-
alimentaire sont bons pour notre santé ?
Quelle autonomie alimentaire en cas de pénuries, de grèves, de catastrophes ?

Ce qui est bon pour ma santé est aussi bon pour la planète et l’économie locale.

L’association Pays Bigouden en transition souhaite mener une réflexion et des actions sur ces sujets car :
Oui nous pouvons manger sainement .
Oui nous pouvons relocaliser notre alimentation et développer les circuits courts .
Oui nous pouvons limiter notre impact sur la planète et préserver l’environnement.
Relevons le défi ensemble !
Mettons en relation les différents acteurs : consommateurs et producteurs !

Pour construire des projets, nous souhaitons votre éclairage et vos attentes en matière
alimentaire et pour cela nous avons réalisé un questionnaire qui a pour objet :
-d’évaluer le nombre de personnes intéressées sur un territoire restreint pour faciliter
les déplacements ;
-d’imaginer une distribution par les producteurs la plus adaptée à vos attentes
Ce questionnaire reste confidentiel. Vous pouvez aussi en parler à une personne de
votre entourage susceptible d’être intéressée.
Pour répondre à l’enquête en ligne : https://bit.ly/alimentationbigouden

Notre objectif est que toutes celles et ceux qui sont en attente d’une alimentation
saine, locale et de saison puissent avoir des réponses.

Où sont passées les données sur l’ammoniac ? 

En 2023, notre enquête en trois volets a révélé une réalité inquiétante : la Bretagne(1) est l’une des régions les plus polluée par l’ammoniac en Europe. Près de 94% des émissions d’ammoniac proviennent de l’agriculture intensive, notamment des élevages industriels et de l’utilisation massives d’engrais azotés.

Chaque année, la Bretagne émet(2) environ 5800 tonnes d’ammoniac, soit 56% des émissions nationales. Ces chiffres sont alarmants dans un contexte où ce gaz contribue très significativement à la formation de particules fines (PM2.5), reconnues comme des facteurs majeurs de maladies respiratoires et cardiovasculaires (voir enquête 2023 # 1/3 – Le nuage invisible)

Notre analyse a démontré des concentrations particulièrement élevées d’ammoniac dans certaines zones, conduisant aux dépassements réguliers des seuils en particules fines (voir enquête 2023 # 1/3 – Le nuage invisible).

Mi-janvier 2025, les dépassements en particules fines sont là.

source : https://www.prevair.org

Les combinaisons croisées des 3 facteurs de formation sont en cause : agriculture + chauffage urbain + transport.

La valeur guide OMS en moyenne journalière est de 15 micro-gramme par m3 à ne pas dépasser plus de 3 à 4 jours par an.

Merléac est la seule station « rurale » suivie par Air-Breizh alors qu’il en faudrait 3 par département pour suivre réellement les phénomènes de pollutions hors des villes.

Ces dépassements sont largement au-dessus des recommandations sanitaires de l’OMS.

Les départements du Finistère et des Côtes d’Armor sont parmi les plus émetteurs d’ammoniac, avec des taux immédiatement corrélés à la densité des élevages industriels.

Certaines communes bretonnes, se classent tristement parmi les zones les plus émettrices d’ammoniac en France. A Plouvorn (29), à Caro (56), à Henanbihen (22) et à Loc-Eguiner (29), les émissions atteignent des records annuels supérieurs à plus de 100 tonnes par commune, une concentration insoutenable pour la santé publique et les écosystèmes.

Loin d’être maitrisées, les émissions ont encore progressé en Bretagne entre 2021 et 2022 : ce sont désormais 20 communes qui dépassent les 50 tonnes émises chaque année et 4 communes qui dépassent les 100 tonnes !

Ces données soulignent l’urgence du besoin d’action publique forte pour réduire les émissions d’ammoniac, garantir la santé des habitant•e•s et protéger les écosystèmes bretons.

cliquez pour obtenir le PDF

L’accès à l’information environnementale : un droit bafoué 

Selon l’article 7 de la Charte de l’environnement, chaque citoyen a le droit d’accéder aux informations publiques relatives à l’état de l’environnement. Ce droit est renforcé par la directive européenne 2003/4/CE, transposée en droit français par le Code de l’environnement (art. L. 124-1).

Pourtant, les données actualisées sur les émissions d’ammoniac, un polluant reconnu pour ses effets néfastes sur la santé humaine et l’environnement restent indisponibles.

Un enjeu scientifique et sanitaire majeur 

L’ammoniac (NH₃) est un gaz principalement émis par les élevages industriels et l’utilisation excessive d’engrais azotés. En Bretagne, région à forte densité agricole, les émissions d’ammoniac sont particulièrement élevées. Ce polluant contribue à la formation de particules fines (PM2.5), responsables de maladies respiratoires et cardiovasculaires. Selon une étude de Santé publique France, la pollution de l’air est à l’origine de plus de 40.000 décès prématurés chaque année en France.

De plus, l’excès d’azote favorise la prolifération des algues vertes, un fléau bien connu du littoral breton. L’absence de données précises entrave les évaluations scientifiques et limite nos capacités à agir efficacement pour protéger notre environnement et notre santé.

Signez la pétition ! 

Face à ce manque de transparence, nous lançons une pétition nationale pour exiger la publication immédiate et complète des données sur les émissions d’ammoniac. Cette pétition, portée par Bretagne contre les fermes-usines et [LISTE DES ORGAS], s’adresse directement au Ministère de la Transition écologique et de la Santé. Chaque signature compte pour faire pression sur les décideurs et rétablir notre droit à l’information.

collectif sauvegarde du Testet : conférence de presse du 6 janvier 2025

logoConférence de presse du 6 janvier 2025

Les représentants des 8 organisations (voir liste en fin d’article) au Projet de Territoire pour la Gestion de l’Eau du Tescou (PTGE Tescou) favorables à un scénario « agroécologie et ressources en eau » ont appelé à une conférence de presse le 6 janvier 2025 à Gaillac.

Cliquez ici pour accéder au dossier de presse contenant 2 courriers à La présidente de la Régie du Tescou.

Cette conférence avait pour objet de dénoncer la volonté de changer les règles de fonctionnement du PTGE Tescou pour faire passer en force un nouveau barrage à Sivens, afin de revenir à un fonctionnement normal pour trouver des solutions consensuelles de satisfaction des besoins en eau identifiés comme le préconise la charte, le règlement intérieur et les fiches actions.

France bleu a relaté cette conférence de Presse voir l’article en cliquant ici

De même France 3 Occitanie a relaté cette conférence de presse dans son 19/20 du 6 janvier voir le journal en cliquant ici

R d’autan a également réalié un interview le 10 janvier dernier. Lien en cliquant ici. rechercher l’émission 25.01.10 ALD – VENDREDI. ça commence à 16 minutes et ça fini à 23 minutes.

Au cours de cette conférence de presse :

* La confédération paysanne du Tarn a rappelé la vision des confédérations paysannes de la gestion de l’eau qui promeut une irrigation pour des productions adaptées au territoire pour nourrir ses habitants tout en préservant l’environnement, dont les zones humides.  Voir texte de l’intervention en cliquant ici.

* La confédération paysanne du Tarn-et-Garonne a donné l’exemple de la charte départementale signée en Tarn-et Garonne par tous : les syndicats agricoles, les associations environnementales, les chasseurs, les pêcheurs et l’association consommateur « Que Choisir » du Tarn-et-Garonne voir la charte en cliquant ici.

Cette charte préconise, pour les paysans qui en font la demande, de petites retenues (entre 1000 et 40 000 m3)  remplies l’hiver en période de hautes eaux, en substitution des pompages dans les rivières en été en période de basses eaux avec l’engagement de ne plus pomper dans la rivière en été. Ces retenues doivent être implantées en dehors des cours d’eau et des zones humides. Les aides au financement de ces retenues sont augmentées si le paysan s’engage dans des pratiques agroécologiques améliorant la rétention d’eau dans le sol permettant une meilleure résilience du sol et des milieux naturels.

* Le collectif pour la sauvegarde de la zone hummide du Testet a mis en lumière que des solutions existent réduisant le volume de nouveaux ouvrages, comme le montre l’étude d’Eaucea (cliquez ici pour accéder à l’étude). Le cahier des charges qui nous a été imposé, pour une étude comprenant obligatoirement une retenue sur la zone humide du Testet constitue un passage en force, sous forme de « porter à connaissance » ce qui déroge aux règles du PTGE Tescou : décisions au consensus. Il a également dénoncé un gaspillage d’argent public, alors que l’évaluation des ressources existantes et potentielles pour satisfaire une partie des besoins n’était pas achevée. Il reste à évaluer le volume du déficit restant à combler par de nouveaux ouvrages.

* FNE82 est ensuite intervenue pour rappeler l’importance des zones humides dans un contexte de perte dramatique de la biodiversité. Elle fait référence à un rapport paru le 17 décembre 2024, sous l’égide de l’ONU, qui souligne cette importance. Elle souligne que la destruction de la zone humide du Testet peut être évitée. Voir intervention en cliquant ici.

* L’UPNET (FNE 81) est intervenue, visuels à l’appui, pour montrer qu’entre un scénario « agroécologie et ressources en eau » et un scénario du « toujours plus » la différence de volume à combler par de nouveaux ouvrages était du simple au double.

Ainsi  Mme LHERM lors d’un interview à la presse a déclaré que le volume à stocker dans de nouvelles retenues était de 800 000 m3.

Les organisations favorables à un scénario « agroécologie et ressources en eau » estiment quand à elles que le volume du déficit à combler par de nouveaux ouvrages est inférieur à 400,000  m3 quand on prend en compte

les retenues non ou sous utilisées existantes, les ressources dans la rivière et la réduction des besoins d’irrigation par des pratiques agroécologiques respectueuse des sols et du vivant. Par une lettre ouverte aux acteurs du projet de territoire, les organisations présentes ont proposé diverses solutions envisageables préservant la zone humide du Testet et plus généralement les zones humides du basin versant. Cliquez ici pour lire la lettre.

* Nature et Progrès Tarn a rappelé le nombre important des retenues non ou sous utilisées qui pourraient être valorisées pour satisfaire une partie des besoins. Elle a rappelé les règles de gouvernance de décision au consensus. Elle a souligné que nous attendions toujours un “diagnostic des ressources disponibles et des besoins actuels des divers usages…“, préalable obligatoire à tout projet de territoire et qui n’est toujours pas réalisé 7 ans après le démarrage de ce Projet de Territoire pour la Gestion de l’Eau du Tescou.

 

Liste des organisations : confédération paysanne Tarn et Tarn-et-Garonne, ADEAR Tarn-et-Garone, Natrue & Progrès Tarn, Collectif pour la sauvegarde de la zone humide du Testet, FNE82, UPNET (FNE81), Lisle Environnement

cyberaction : la co construction du projet de territoire du Tescou en danger

ALGUES VERTES, APPEL À TÉMOINS – Financement participatif –

Nous avons besoin de vous pour avoir les moyens financiers pour mener cette bataille, merci de votre solidarité et de votre participation financière !

Les plus graves agressions de la nature sont le fait de l’agriculture industrielle hors sols. Ammoniac dans l’air, nitrates et pesticides dans l’eau, sols dégradés. Résultat : l’effondrement des espèces.

Une pollution résume à elle-seule ces graves atteintes à la nature : les marées vertes sur nos côtes bretonnes sont le produit des excédents d’azote agricole apportés par les rivières jusqu’à la mer.

Non en Bretagne, les marées vertes ne sont pas une fatalité !

Elles sont le pur produit de la non action efficace des autorités publiques d’Etat comme des collectivités territoriales d’aider, de soutenir ce qui en est la cause : l’agriculture intensive hors sols. En cohérence avec leur soutien, ils accordent des extensions d’élevages sur un territoire qui à lui seul produit déjà 60 % de la production porcine française.

Nous en appelons aux associations environnementales, aux citoyennes, aux citoyens, à la société civile pour que cesse ce scandale de l’impunité totale accordée aux pollueurs et à tous leurs complices. Aidez-nous à recenser sur le littoral breton tous les sites d’échouages d’algues vertes en putréfaction sans jamais vous risquer à les arpenter. Une fois identifié ce site, prenez contact avec nous. Nous viendrons sur place l’évaluer munis d’un équipement adéquat.

Sur la base de ce recensement, nous introduirons une requête en reconnaissance d’un préjudice écologique au Tribunal Administratif doublée d’une plainte au pénal pour atteinte grave à la biodiversité. Et s’il le faut, nous irons jusqu’à Bruxelles plaider notre cause en dénonçant la violation de la législation Natura 2000 sur la protection des habitats.

Nous commençons en ce moment par le recensement des sites finistériens sur la première commune du département. Ce n’est que la suite de la reconnaissance de ce préjudice écologique avec obligation de le réparer obtenue par Sauvegarde du Trégor Goëlo Penthièvre dans la Baie de Saint-Brieuc et de la plainte au pénal en cours d’instruction.

Pour que cesse la démission coupable d’un demi-siècle de toutes les autorités publiques, rendons le pouvoir aux citoyennes et aux citoyens. Qu’elles et ils s’en servent pour rendre justice de cette souillure mortelle que subit depuis si longtemps la Bretagne !

Nous avons besoin de vous, aussi, pour avoir les moyens financiers pour mener cette bataille, merci de votre solidarité et de votre participation financière !

Vous pouvez alimenter la cassette algues vertes

Contacts :  lavarenn@yahoo.fr 06 12 74 34 56  –  force5association@orange.fr  02 98 67 82 98