Betteraves et néonicotinoïdes : ouverture d’une consultation sur la prolongation de la dérogation

Le débat sur les néonicotinoïdes est relancé en raison d’une consultation sur la prolongation de la dérogation accordée aux betteraviers au-delà de 2022. La filière de la betterave sucrière avait obtenu fin 2020 une dérogation de 3 ans pour recourir aux pesticides néonicotinoïdes et faire face à la jaunisse virale ainsi qu’à une diminution de leur production. La jaunisse virale est transmise aux plantes par les pucerons verts, ce qui explique le recours aux pesticides. Aujourd’hui, la prolongation de cette dérogation fait l’objet d’une consultation publique en ligne ouverte jusqu’au 24 janvier 2023 inclus. Pourtant, avec la dérogation actuelle, des fonds avaient été débloqués afin de permettre le développement d’alternatives à l’emploi des néonicotinoïdes dans la filière. Les néonicotinoïdes sont interdits en Europe et en France depuis le 1er septembre 2018. Leur toxicité est reconnue.

Une dérogation non-justifiée pour les ONG

« Aujourd’hui les informations scientifiques dont nous disposons ne justifient en rien la demande d’une nouvelle dérogation pour l’usage de néonicotinoïdes pour les semences de betteraves sucrières. », déclare François Veillerette, porte-parole de Générations Futures dans un communiqué. « Nous demandons donc aux Ministères concernés de renoncer à accorder cette dérogation injustifiée pour des substances extrêmement dangereuses pour l’environnement et la santé. » ajoute-t-il.

Des alternatives déjà existantes aux néonicotinoïdes

La dérogation de 2020 avait un caractère provisoire, le temps de trouver des alternatives. Pourtant, dès 2018, l’Anses (l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) avait identifié des alternatives au recours aux pesticides dans le traitement des cultures de betteraves. En 2021, l’agence a renouvelé son travail et identifié 22 alternatives possibles dont 4 disponibles immédiatement et 18 autres déployables en 3 ans.  Parmi les solutions envisageables, le recours à des produits naturels, comme des huiles, du biocontrôle – c’est-à-dire le recours à des insectes prédateurs des pucerons -, ou encore de ne pas pratiquer la monoculture de betterave sur la parcelle.

Consultation publique : projet d’arrêté autorisant provisoirement l’emploi de semences de betteraves sucrières traitées avec des produits phytopharmaceutiques contenant les substances actives imidaclopride ou thiamethoxam et précisant les cultures qui peuvent être semées, plantées ou replantées au titre des campagnes suivantes

 

Des solutions alternatives aux néonicotinoïdes pour lutter contre la jaunisse dans les cultures de betteraves

 

L’alimentation, première source d’exposition aux néonicotinoïdes

consultation

https://formulaires.agriculture.gouv.fr/index.php/646927?lang=fr

Proposition de texte à modifier à votre convenance

Aujourd’hui les informations scientifiques dont nous disposons ne justifient en rien la demande d’une nouvelle dérogation pour l’usage de néonicotinoïdes pour les semences de betteraves sucrières. Je demande donc aux Ministères concernés de renoncer à accorder cette dérogation injustifiée pour des substances extrêmement dangereuses pour l’environnement et la santé.

La dérogation de 2020 avait un caractère provisoire, le temps de trouver des alternatives.

Pourtant, dès 2018, l’Anses (l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) avait identifié des alternatives au recours aux pesticides dans le traitement des cultures de betteraves. En 2021, l’agence a renouvelé son travail et identifié 22 alternatives possibles dont 4 disponibles immédiatement et 18 autres déployables en 3 ans. « Dans le cadre de la première expertise, nous avions une vision d’ensemble, avec 130 usages analysés », explique Emmanuel Gachet sur le site Internet de l’Anses, coordinateur scientifique de l’expertise et responsable de l’unité Expertise sur les risques biologiques du laboratoire de la Santé des végétaux de l’Anses. « Ici, nous nous sommes concentrés sur les deux espèces de pucerons principalement responsables de la transmission des virus de la jaunisse, le puceron vert du pêcher (Myzus persicae) et le puceron noir de la fève (Aphis fabae) pour identifier des solutions rapidement disponibles pour la betterave sucrière. » Parmi les solutions envisageables, le recours à des produits naturels, comme des huiles, du biocontrôle – c’est-à-dire le recours à des insectes prédateurs des pucerons -, ou encore de ne pas pratiquer la monoculture de betterave sur la parcelle. L’agence explique que de telles pratiques requièrent de fait un effort supplémentaire de la part des exploitants puisqu’elle écrit que « la plupart des solutions alternatives considérées substituables aux néonicotinoïdes montrent des efficacités correctes mais insuffisantes, en utilisation seule, pour réduire les niveaux de dégâts à un seuil économique acceptable. »

9ème Rando Plogoff à … Tréguennec le dimanche 28 août 2022

Plogoff Mémoire d'une lutte

Plogoff Mémoire d’une lutte

Le rendezvous annuel des adhérents et amis de Plogoff mémoire d’une
Lutte se délocalise cette année dans le pays bigouden à l’occasion de
l’exposition de photographies « Plogoff, regards croisés sur une lutte »
qui se déroule en ce moment à la Maison de la baie d’Audierne à
Tréguennec.

Cette rando sera aussi l’occasion de rappeler que Tréguennec a fait partie,
dans les années 1970, des cinq sites proposés par EDF pour construire une
centrale nucléaire en Bretagne. Tréguennec où, aujourd’hui, on parle
beaucoup du lithium que renferme son soussol.

Aspects matériels :
parcours sans difficulté.
fléchage à partir de la mairie de Tréguennec vers le lieu de départ de la
rando, l’ancien concasseur à galets.
prévoir un piquenique à sortir du sac et, si possible, une paire de
jumelles pour observer les oiseaux

Evocations pendant la rando
Divers intervenants évoqueront la lutte antinucléaire des années 70 en
pays bigouden, l’histoire du concasseur à galets pendant la guerre, la
fontaine et la chapelle de St Vio, la Maison de la baie d’Audierne, sans
oublier la faune et la flore de la zone Natura 2000 de la baie d’Audierne.

Point fort :
L’exposition de photos « Plogoff, regards croisés sur une lutte » à la Maison
de la baie d’Audierne Le timing de la journée :
à partir de 10 heures, rendezvous au concasseur à galets.
10h30 : départ de la randonnée
parcours le long du bunker construit pendant la Seconde Guerre mondiale
en direction de la plage puis de la dune.
pause près de la fontaine de St Vio et visite de la chapelle.
vers 12h, arrivée Maison de la baie d’Audierne et visite de l’expo
« Plogoff, regards croisés sur une lutte ».
à partir de 13h, piquenique près de l’observatoire, temps d’échange
convivial et vente de livres, DVD et autocollants, cotisationsadhésions.
vers 14h, retour vers le concasseur en longeant l’étang de St Vio
fin de la rando vers 16 h

Possibilité ensuite de participer aux évènements de fin de journée organisés par les amis de  la Maison de la baie d’Audierne. 

Marche citoyenne à Landunvez sous forme de cérémonie d’adieu et d’hommage au territoire

Marche citoyenne à Landunvez sous forme de cérémonie d’adieu et d’hommage au territoire

Avel Porc

Vous avez sûrement eu connaissance de l’extension litigieuse de la méga-porcherie Avel Vor à Landunvez. Nous y avons consacré 2 actions :

2016 Non à l’agrandissement de la porcherie industrielle AVEL VOR de Landunvez

2022 Porcherie industrielle Avel Vor de landunvez : l’État bafoue la justice administrative

C’est un projet combattu par  3 associations environnementales (Avenir et Environnement en Pays d’Iroise, Eau et Rivières de Bretagne et Association Pour la Protection de la Côte des Légendes) depuis plusieurs années et qui a fait l’objet récemment d’une enquête réalisée par Splann et relayée par de nombreux médias nationaux (Cyberacteurs, Médiapart, Reporterre….).

Nous sommes un collectif de citoyens, composés des 3 associations et de citoyens,  en colère après le déni d’enquête publique  ; enquête publique réalisée en avril/mai 2022 pour laquelle le commissaire-enquêteur a donné un avis favorable à la régularisation de l’extension d’Avel Vor.  Ceci malgré deux décisions de justice défavorables à cette extension et de multiples avis défavorables émanant de citoyens locaux, lors de l’enquête publique. Avel Vor c’est : 26 000 porcs produits à l’année, 60 tonnes de lisier par jour ! 

Nous sommes ces citoyens, exposés aux multiples pollutions dues à l’extension : pollution de l’air, des eaux de baignade et de l’eau potable, raréfaction de la ressource en eau. Nous réclamons le droit à un environnement qui respecte notre santé, celle de nos enfants et des générations futures.

Nous organisons une grande marche citoyenne à Landunvez, le samedi 27 août 2022 à 14h30, sous forme d’adieu ou d’hommage funeste au territoire.

Le cortège effectuera une boucle de 1km environ au sein du bourg. Cette boucle  sera ponctuée d’hommages funèbres à l’eau, à la santé, à l’agriculture paysanne, à la justice et à la démocratie, avec une procession en musique.

Notre objectif ? Faire du bruit pour stopper la régularisation de l’extension d’Avel Vor ! Demander que l’avis des citoyens soit pris en compte dans les projets de ce type.
Nous avons besoin de vous pour relayer l’information et, si le coeur vous en dit, nous rejoindre !
Un dossier presse vous sera remis sur place avec l’historique du dossier et des éléments concernant la manifestation.

Vous pouvez contacter Armelle Jaouen (06 50 43 93 78) ou Laurent Le Berre (06 22 18 78 56), nos contacts presse.

Télécharger l’affiche (PDF)

Participez à la consultation publique européenne sur les pesticides

La Commission européenne a présenté une proposition visant à réduire l’utilisation des pesticides. Ce nouveau règlement est un pas en avant, mais les objectifs proposés sont trop faibles. Le lobby agrochimique et certains pays tentent de l’affaiblir encore. Il est important que les citoyens et les organisations fassent entendre leur voix à tous les niveaux. Veuillez montrer que vous soutenez une réglementation pesticides plus forte et beaucoup plus ambitieuse. Nous vous fournissons la proposition de l’initiative Save Bees and Farmers Citizens à titre d’exemple.

 

Objectifs

Obtenir une réglementation européenne stricte sur les pesticides avec des objectifs de réduction exécutoires pour chaque pays de l’UE.

Contrer le lobby de l’industrie chimique et de l’agriculture industrielle.

La Commission européenne propose une réduction de 50 % des pesticides en 2030. Mais la même chose avait déjà été promise en 2009 et cela n’a pas fonctionné. Depuis lors, l’utilisation de pesticides a augmenté, et non diminué.

L’UE et les Etats membres ont également promis en 2011 d’éliminer progressivement les pesticides les plus toxiques, mais presque tous sont encore sur le marché.

La réduction de 50 % proposée pour ces produits chimiques est totalement inacceptable. Ils doivent aller plus vite.

Consultation publique

PÉRIODE DE CONTRIBUTION: OUVERTE

Période de contribution 24 Juin 2022 – 19 Septembre 2022 (minuit, heure de Bruxelles)

La Commission aimerait connaître votre point de vue

Cet acte adopté est ouvert aux avis pendant au moins 8 semaines. Toutes les contributions reçues seront résumées par la Commission européenne et présentées au Parlement européen et au Conseil en vue d’alimenter le débat législatif. Les avis reçus seront publiés sur ce site et doivent donc respecter les règles de publication.

Pour donner votre avis, vous devez vous inscrire ou vous connecter à l’aide de votre compte de réseau social.

D’accord avec l’initiative citoyenne européenne Save Bees and Farmers je salue la proposition de la Commission européenne de réduire l’utilisation des pesticides dans l’UE. Cependant, la proposition est trop faible pour atteindre le changement nécessaire dans l’agriculture : il n’y a plus le temps pour des demi-mesures !

Je demande

1. Une réduction de 80 % des pesticides de synthèse d’ici 2030, avec un système qui récompense les agriculteurs qui travaillent avec la nature (financement PAC).

2. Une interdiction complète des pesticides les plus toxiques (c’est-à-dire les « Candidats à la Substitution ») d’ici 2030 : des alternatives existent, il faut les bannir tout de suite !

3. Une élimination complète des pesticides de synthèse d’ici 2035.

4. Les principes de base de l’IPM obligatoires.

5. Le règlement SUR devrait également indiquer ce que l’IPM n’est pas : la pulvérisation aérienne, l’enrobage des semences avec des pesticides, les nouvelles techniques génomiques ainsi que l’application de pesticides avec la soi-disant « technologie de précision » ne doivent pas être considérés comme IPM car ils ne visent pas à réduire la dépendance des agriculteurs aux pesticides.

6. L’utilisation de pesticides ne devrait être autorisée qu’en dernier recours documenté par les agriculteurs et contrôlé par les autorités publiques.

7. Un minimum de 10% de terres en jachère pour la nature

8. Des zones tampons conduisant à des résidus 0 en dehors du champ doivent être définies.

9. Les eaux souterraines devraient être mieux protégées.

10. Les indicateurs harmonisés sur les pesticides devraient être revus, en intégrant mieux leur toxicité, y compris celle pour l’environnement.

Pour participer, il vous suffit de copier la proposition ci-dessus en la modifiant,

puis d’ouvrir le site de consultation de la Commission « ouvrir le site de la consultation« ),

https://ec.europa.eu/info/law/better-regulation/have-your-say/initiatives/12413-Pesticides-utilisation-durable-regles-de-lUE-actualisees-/addFeedback_fr?p_id=31234550

de créer votre compte (si vous n’en avez pas déjà un) – une fois votre compte connecté vous allez devoir descendre un peu dans la page puis cliquez sur le bouton jaune « Donnez votre avis » du site de la Commission.

Ensuite vous n’avez plus qu’à coller le texte dans l’espace réservé à cet effet (Vous allez avoir d’autres champs à remplir- pensez à bien le faire pour ceux qui sont obligatoires).

ATTENTION : La Commission ne comptera que les propositions uniques ! Veuillez donc personnaliser votre réponse en disant « Je soutiens pleinement la contribution de l’ICE sauvez les abeilles et les agriculteurs », puis modifiez le texte de l’ICE ou, mieux encore, écrivez vos propres attentes !

POUR DES COSMÉTIQUES SANS CRUAUTÉ — S’ENGAGER EN FAVEUR D’UNE EUROPE SANS EXPÉRIMENTATION ANIMALE

POUR DES COSMÉTIQUES SANS CRUAUTÉ — S’ENGAGER EN FAVEUR D’UNE EUROPE SANS EXPÉRIMENTATION ANIMALE :

Objectifs

Avec l’interdiction, par l’UE, d’expérimenter les produits cosmétiques sur les animaux, c’était la promesse d’une Europe dans laquelle les animaux ne souffrent plus, ni ne meurent, pour des cosmétiques. Cette promesse n’a pas été tenue.

Les autorités exigent toujours des expérimentations animales pour des ingrédients utilisés dans les cosmétiques, ce qui va à l’encontre des attentes et des souhaits du public et de l’intention des législateurs.

Or, nous n’avons jamais disposé d’outils aussi puissants pour garantir la sécurité des produits cosmétiques sans expérimentation sur les animaux, ni d’occasion plus belle de révolutionner la protection humaine et environnementale. La Commission européenne doit maintenir et renforcer l’interdiction de l’expérimentation sur les animaux et favoriser la transition vers une évaluation de la sécurité des produits sans expérimentation animale.

Nous invitons la Commission européenne à prendre les mesures suivantes:

1. Garantir et renforcer l’interdiction de l’expérimentation animale pour les cosmétiques.
Engager une modification législative pour assurer la protection des consommateurs, des travailleurs et de l’environnement envers tous les ingrédients cosmétiques sans que ces derniers soient testés sur des animaux quel que soit l’objectif ou le moment.

2. Réformer la réglementation de l’UE relative aux produits chimiques.
Garantir la protection de la santé humaine et de l’environnement en gérant les produits chimiques sans ajouter de nouvelles exigences en matière d’expérimentation animale.

3. Moderniser la science dans l’UE.
S’engager en faveur d’une proposition législative établissant une feuille de route pour l’élimination progressive de toutes les expérimentations animales dans l’UE avant la fin de la législature actuelle.

Soutien à Arlette et Marco, maraîchers dans l’Essonne dont le hangar a brûlé

Maraîchers dans l’Essonne depuis 33 ans, Marco et Arlette Mascetti cultivent une vingtaine d’hectares au sud de l’Essonne (Marcoussis). Leur particularité ? Ils sont parmi les seuls à cultiver eux-même leurs fruits et légumes sans irrigation, sans intrants, ni pesticides et à les vendre en direct sur les marchés.
Un modèle d’une grande qualité, inspirant, qu’on souhaiterait voir se développer, et que nous voulons soutenir plus que jamais aujourd’hui.”
Dans la nuit du 14 au 15 mai 2022 un incendie a détruit leur hangar et son contenu (véhicules, outils mais également récoltes, conserves,…)
“Ils ont aujourd’hui besoin de notre soutien pour faire face à ce drame, racheter leurs indispensables outils, camions, et machines et continuer à prouver qu’une autre agriculture est possible.
Les pertes sont estimées à 340.000 € pour le seul contenu du hangar. Or, l’assurance ne remboursera pas plus de 70 000 euros. Voilà pourquoi les cagnottes ont été lancées.”
Il y a également d’autres façons de les aider :
Peut-être il y en a parmi vous qui ont du matériel à vendre à petit prix ou à donner (cf liste des besoins ci-dessous).
 
Merci
Natacha

La liste ci-dessous mentionne des marques pour indication mais peu importe la marque en réalité (tout élévateur est bienvenue!):

Il s’agit principalement du matériel récemment acheté et que l’assureur AXA ne remboursera pas.

– Elevateur STILL (ou autre tracteur)

numéro de série : 515054009227
Nécessaire mais pas urgent
 – Gros cric pro pour camion et tracteur
– Tire-Palette STILL
 1 EXU 1622 LI- ION BM 500 107
no : 100008167  numéro de série : W40155F04018
– Arracheuse à pommes de terre – SPEDO, modèle junior SRPA 15
– Compresseur 150L 4CV 11B 27M3 (pour gonfler les pneus de tracteur)
numéro de série : 8614940 (chiffre à la fin 40 ou 110)
+ accessoires
– Cuve Gazoil PEHD 3000L pompe (avec pistolet)
ROT CGOP 2500
– Alarme + caméras (pas urgent)

– Palox SCHOLLER Allibert
GB760501AA 950 301 10 801
GEO MS BX 27605 brun/rouge PE/4 EACH
(un client entrepreneur va leur en acheter mais ils ne savent pas combien)
– Balance poids lourds HELMAC (200 kg) pour peser des colis
GPEL 115242 (balance sans étiquette toute simple)
– environ 200 Caisses BAC MO A46 brun-beige PE 7/40 EACH
SN 3A 46 01 AA (R13A46 F1)
– environ 300 Caisses vertes Allibert 30L
Ref 21028      dim : 500x300x265
– Poste à souder
– 1 Karsher, nettoyeur haute pression professionnel (à eau froide pour nettoyer tracteurs et outils) valeur 1500 hors taxe)
– 2 Sécateurs électriques BAHCO à batterie pro
BCL 22
– Gants latex non poudrés, tailles L et XL (15 de chaque taille =
ORAPI  HOP 1124/10 et HOP 1124/9 (https://monespace.orapi.com/MEDIA/PJ/FT/HOP1124-9.pdf)
– L’univers de l’emballage
sacs papier 1kg (30 000)
sacs papier 2kg (30 000)
sacs papier 3 kg (30 000)
– BOCASAC (Rungis)
sacs plastique réutilisables
– Filet anti-insectes FILBIO 17gr 4,20/250
ou 6,40 x 250
– Filet de forçage P19    2m/100 m
– Autolaveuse BR 3512 CBP pack
Karsher
– Camion tollé double essieu Iveco (ou n’importe quelle marque)
– Chambre froide, chambre chaude
Quand le hangar sera reconstruit
– Vêtements de pluie professionnel (marque Guy Cotten) 4 vestes + pantalons (XL et L)

En Haute-Saône, France Relance la sylviculture industrielle.

Une expression démocratique requiert l’exposition de tous les points de vue. Cyberacteurs s’est toujours attaché à le faire et je l’en remercie grandement. C’est pourquoi, en réaction à la Lettre du développement durable citée par Alain dans son commentaire du 14/02 dernier, je viens témoigner de ce que j’ai quotidiennement sous les yeux dans le nord de la Haute-Saône et évoquer les failles du programme France Relance. Ici, les monocultures d’épicéas étant ravagées par les scolytes, on y effectue des coupes sanitaires. Jusque là, rien d’anormal.

Malheureusement :
– ces coupes rases concernent de larges zones et sont toutes réalisées « en même temps », ce qui bouleverse complètement les équilibres naturels qui s’étaient (re)créés sur ces secteurs depuis les années 70. Ainsi, les oiseaux des pessières (Mésanges noires, Roitelets huppés, Mésanges huppées, etc…) voient leur habitat disparaître complètement en un laps de temps très court et ne trouvent que peu de zones de repli ;
– ces coupes bouleversent totalement les paysages, les faisant ressembler à d’horribles champs de bataille ;
– ces coupes sont toutes réalisées avec des engins lourds (abatteuses et porteurs) qui tassent et abîment les sols. Après les abatteuses et porteurs, viennent les broyeurs forestiers, parfois la pelleteuse pour dessoucher, chargés de faire place nette. Certes, on broie les résidus d’épicéas (branches et parties non exploitables) laissés sur place, et ce broyat va alimenter les sols ; mais les petits arbres et arbustes (houx, sureaux noirs et rouges, saules, bouleaux…) qui avaient réussi à pousser entre les résineux et parfois à échapper aux roues des engins, sont passés à la moulinette également. Les nids d’oiseaux, les fourmilières subissent le même sort. Il ne subsiste rien qu’une vaste zone vide ! J’envoie quelques photos pour le blog. C’est alors qu’intervient le programme France Relance destiné à financer le reboisement de ces zones vides. Alléluia ! Des panneaux fleurissent un peu partout : « Reboisement financé par le gouvernement et l’Union européenne… Montant de la subvention accordée à …. » Des sommes folles sont distribuées. Le sont-elles pour un reboisement vertueux, respectueux de la nature, diversifiés et ayant tiré la leçon des erreurs passées ? Que nenni. Aucun contrôle n’étant effectué in situ, aucune obligation écologique n’étant formulée clairement : dans les faits et sur le terrain, FRANCE RELANCE LA MONOCULTURE DE RESINEUX ET LA SYLVICULTURE INDUSTRIELLE. Les épicéas sont remplacés par des Pins de douglas traités, alignés comme des maïs dans un champ, destinés à être récoltés dans 30/40 ans. Qui sait si d’ici là, ces plantations monotypes ne seront pas elles aussi attaquées par un ravageur ? Quant à la biodiversité, elle peut aller se faire voir ailleurs ! Errare humanum est perseverare diabolicum. Voilà la réalité de France Relance et j’ai bien peur que ce programme n’augure de ce que sera globalement le virage écologique du gouvernement Macron II. Sous la peinture verte, la rouille ? Pour étayer mon propos, ci-joint un article de Reporterre concernant le plan de relance forestier français :
https://reporterre.net/Le-gouvernement-finance-l-industrialisation-de-la-foret

Ils rasent et en plus, ils traitent !

La photo a été prise dimanche dernier, le 22/05. La fiche, agrafée sur un tronc d’épicéa au bas de la pile, indique que le traitement au Forester a été appliqué le 29 mars 2022. Le tas de grumes est donc stocké là depuis deux mois en attente d’enlèvement. Visiblement, les transporteurs n’arrivent plus à suivre la cadence des coupes !

Ce stockage prolongé en pleine forêt incite les forestiers à traiter davantage. De même que l’obligation de traiter les bois destinés à l’exportation, ce qui n’est pas rare. Il nous est déjà arrivé de croiser des camions “China Shipping” sur les petites routes de notre bout du monde haut-saônois…

Merci pour votre attention.

Merci à Francine pour ce texte et ces photos 

Consultation publique : projet d’arrêté autorisant les néonicotinoïdes

Un projet d’arrêté autorisant à nouveau pour la campagne 2022 l’utilisation de semences de betteraves sucrières traitées avec des néonicotinoïdes, insecticides aux effets néfastes pour les abeilles, est mis à la consultation du public jusqu’au 16 janvier, a annoncé lundi le ministère de l’Agriculture.

Le projet d’arrêt, pour lequel chaque citoyen est invité à donner son avis autorise au titre de la campagne 2022 et pour une durée de 120 jours, l’emploi de semences de betteraves sucrières traitées avec des néonicotinoïdes  tel que l’imidaclopride, ou le thiamethoxam. L’arrêté est accompagné de restrictions sur les cultures qui peuvent être implantées les années suivantes, afin de réduire l’exposition des insectes pollinisateurs aux résidus éventuels de ces produits.
De quoi susciter des Verts à Greenpeace, des réactions outrées. Le porte-parole de Yannick Jadot, Hubert Julien-Lafferière évoque dans un communiqué partagé par la sénatrice et également porte-parole Mélanie Vogel, “l’un des plus graves reculs du quinquennat d’Emmanuel Macron en matière de biodiversité. Il ajoute: “avec ce nouvel arrêté, le gouvernement montre qu’il préfère toujours servir les lobbys plutôt que de tenir compte des études scientifiques.

Consultation publique : projet d’arrêté autorisant provisoirement l’emploi de semences de betteraves sucrières traitées avec des produits phytopharmaceutiques contenant les substances actives imidaclopride ou thiamethoxam et précisant les cultures qui peuvent être semées, plantées ou replantées au titre des campagnes suivantes

Dates et lieu de la consultation
La consultation est ouverte du 24 décembre 2021 au 16 janvier 2022 inclus,
en cliquant sur le lien suivant :

participez à la consultation

Hérault – Néonicotinoïdes, un débat qui réduit la nature à sa valeur financière

Les néonicotinoïdes “tueurs d’abeilles” à nouveau autorisés? Les écolos sont ulcérés

Proposition de texte à déposer sur le site de la consulation que nous vous invitons à modifier à votre goût

Lorsque les insecticides néonicotinoïdes sont utilisés en traitement des semences ou du sol sous forme de granules, il a été démontré que leurs substances actives s’infiltrent dans le liquide de guttation de nombreuses plantes. Bien qu’il existe peu de publications à ce sujet, les recherches menées jusqu’à présent indiquent que des résidus de néonicotinoïdes peuvent être observés dans l’eau de guttation à des niveaux de concentration élevés. Afin d’étudier ce phénomène plus en profondeur, Greenpeace a analysé le liquide de guttation exsudé par des plants de maïs cultivés dans deux champs, en Hongrie. Les résultats ont révélé la présence de pesticides néonicotinoïdes dans l’eau de guttation à des niveaux de concentration élevés. Il existe donc un risque d’exposition toxique pour les abeilles qui butinent l’eau de guttation, ce qui justifie pleinement les restrictions qui pèsent actuellement sur l’utilisation des néonicotinoïdes.
Je demande donc l’abandon de cet arrêté.

Pesticides : la colère des ONG et des associations

La consultation publique ouverte du 21 décembre 2021 au 11 janvier 2022 sur l’épandage des pesticides est perçue comme une provocation par les opposants à ces poisons.

Ce que propose le gouvernement

Sur la mesure essentielle visant à imposer une zone non traité élargie à 10 mètres pour les CMR2 (décision qui rappelons-le repose sur un avis de l’ANSES) ? Rien ! Nos organisations avaient cette crainte aujourd’hui confirmée. Cette mesure pourrait faire l’objet d’un nouvel arrêté après l’été 2022, soit après les élections et alors que les épandages iront bon train ! Pourquoi ce délai ? Il se pourrait que cette mesure soit prise dans l’attente d’un nouvel avis de l’ANSES qui serait plus « favorable » aux utilisateurs. Le gouvernement cherche donc à instrumentaliser l’agence sanitaire à des fins politiques pour plaire à la FNSEA.

Sur l’information du public en amont des épandages ? Rien ou si peu car cette obligation est renvoyée aux chartes qui – rappelons-le – sont rédigées par les … utilisateurs eux-mêmes ! En gros, si ces derniers incluent dans la charte la mention d’un affichage A4 en mairie en reprise des pulvérisations (dès février ou mars), cette information pourrait être jugée recevable ou suffisante. Il devrait y avoir une circulaire qui précise ce que le gouvernement entend par « une information préalable à l’utilisation des produits ». Les modalités de ces informations seront laissées à l’appréciation du Préfet qui va se trouver sous pression des organismes agricoles et risque fort bien de leur donner satisfaction avec une information a minima. Les riverains risquent donc de ne toujours pas savoir quand précisément et avec quels produits les zones agricoles près de chez eux sont traitées.

Concernant le dernier point, la protection des travailleurs se trouvant à proximité des zones d’épandages. Le gouvernement considère leurs lieux de travail comme des « habitations », ces lieux seront donc soumis aux mêmes règles que celles des riverains, qui rappelons-le sont loin d’être protectrices. Sauf erreur, rien n’est précisé pour les travailleurs se trouvant sur zone de façon temporaire.

Vous pouvez retrouver en ligne sur le site de la consultation d’autres détails.

Ce que proposent les associations

Sur le moyen et long terme bien sûr, ce que nous voulons c’est la fin des pesticides de synthèse dangereux pour la santé et l’environnement, comme cela est proposé dans l’Initiative Citoyenne Européenne sur les pesticides que nous avons porté et déposé à l’UE mais en attendant d’atteindre cet objectif, nous devons agir sur le court terme pour espérer de meilleures mesures de protection des populations vulnérables exposées aux pesticides!

Et donc plus précisément concernant ces textes, nous devons impérativement les renforcer!

Ce que nous voulons (a minima):

  • de vraies zones de protection sans pesticides à proximité des lieux et des populations exposées qui soient réellement efficaces (il est avéré que les produits de type pesticides peuvent se retrouver à plusieurs centaines de mètres de leurs lieux de pulvérisation)
  • une information précise (quand et quoi) concernant les épandages de pesticides à l’attention de toutes les personnes exposées. Cette information doit être facilement consultable, préciser l’heure, le jour et le type de produit épandus ainsi que le type de matériel utilisé pour effectuer ces pulvérisations.Nous vous proposons de déposer le texte sur le site de la consultation.

participez à la consultation

Pesticides : la colère des ONG et des associations

* AMLP, Collectif Victimes pesticides de l’Ouest et du Nord, Eau et Rivières de Bretagne, FNE, Générations Futures, UFC Que Choisir, Vigilance OGM 16, l‘union syndicale Solidaires

Soutien au comité français de l’UICN qui s’oppose aux OGM et au forçage génétique

Proposition de cyberaction à partir des éléments en ma possession: tout est modifiable.

Dans un document publié en août 2021, à quelques semaines du Congrès mondial de l’Union internationale pour la Conservation de la Nature (UICN), le Comité français de cette organisation internationale s’oppose clairement aux OGM, anciens ou nouveaux, et au forçage génétique.

Le Comité Français de l’UICN s’oppose à l’utilisation d’organismes génétiquement modifiés, par forçage génétique ou toute technique de manipulation des génomes et de leur fonctionnement, pour des applications dans le domaine de la protection de la nature. Il considère qu’il est bien plus urgent d‘agir directement sur les causes de l’érosion de la biodiversité que d’investir dans la fabrication d’organismes dont l’insertion dans des systèmes écologiques est nécessairement hasardeuse. Dans cette perspective, il souhaite que s’engage, au niveau national comme à celui de l’ensemble de l’UICN, une réflexion éthique approfondie, indépendante, pour apporter aux débats déjà en cours la contribution spécifique des acteurs de la conservation de la nature, axée sur les problèmes que posent ces évolutions technologiques quant à l’avenir des espèces, au fonctionnement et à l’évolution des écosystèmes“.

Ce texte est un extrait du manifeste du Comité français de l’Union internationale pour la Conservation de la Nature (UICN) intitulé «L’avenir du vivant, nos valeurs pour l’action», publié en août 2021, à quelques semaines de l’ouverture du Congrès mondial de cette organisation de protection de la nature.

Cette position claire sera probablement présentée à ce Congrès, qui se tiendra à Marseille, en septembre 2021. En effet, il y est prévu un débat et un vote sur une autre motion (motion 075) qui divise les membres de l’UICN. Cette motion, soutient que les biotechnologies, dont la biologie de synthèse et le forçage génétique, peuvent être des outils pertinents dans la lutte contre l’érosion de la biodiversité.

Dans ce manifeste, le Comité français de l’UICN reconnaît “que les avancées continues de la science sont le résultat de l’exercice légitime de la curiosité humaine”, mais l’UICN“n’adhère pas à une vision de l’avenir proposant pour seule solution à la crise de la biosphère une inféodation toujours plus poussée à la technologie, fut-elle«éco- ou bio-inspirée», d’autant que bien des promoteurs de cette vision sont davantage en recherche de profits que soucieux du«mieux-vivre ensemble»”.

Construire une nouvelle éthique du vivant

Plus fondamentalement, “en tant qu’acteur de la conservation de la nature, le Comité français de l’UICN désire un monde où les humains se reconnaissent membres de l’ensemble de la biosphère, humblement respectueux des autres êtres vivants, leurs compagnons d’évolution, à quelque espèce qu’ils appartiennent“. Cette position permet de développer une nouvelle éthique du vivant, en rupture complète avec un des paradigmes de la civilisation occidentale. Le forçage génétique place délibérément l’être humain dans une position de supériorité car il lui donne une possibilité d’éradiquer ou de modifier des espèces entières. Ce comité reconnaît que l’idée occidentale que l’homme possède la nature n’est pas majoritaire parmi les cultures, et que la majorité des peuples autochtones pense l’humain comme appartenant à la terre nourricière. Le Comité écrit ainsi: “Aussi étrange que cela puisse paraître à nos yeux d’occidentaux, un chasseur autochtone qui remercie la proie qu’il a dû abattre a peut-être autant à nous apprendre sur notre relation à la nature qu’un audacieux biologiste manipulateur de gènes“. Le Comité invite donc à une remise en cause radicale de nos traditions philosophiques, juridiques et politiques.

L’opposition aux OGM et au forçage génétique découle de cette réflexion éthique et s’insère dans ce que le Comité français de l’UICN appelle “l’interférence minimale“: “toute action devrait être conçue et conduite de telle manière qu’elle interfère le moins possible avec les processus biologiques et écologiques spontanés“.

Le Comité précise ainsi que “de ce point de vue, le développement d’organismes génétiquement modifiés soulève de délicates questions: on pourrait être tenté de qualifier d’interférences minimales des manipulations moléculaires qui sont de plus en plus ciblées, alors que l’introduction dans les écosystèmes d‘organismes ainsi produits pourrait générer des interférences graves à l’échelle de certaines populations, voire à celle de vastes communautés d’espèces. Aujourd’hui, des promoteurs des«nouveaux OGM»produits grâce au forçage génétique envisagent aussi bien de lutter contre des espèces envahissantes que de récréer des espèces éteintes. (…) Outre les risques spécifiques que ces techniques présentent – risques qui sont loin d’avoir été complètement évalués –, elles posent des questions éthiques fondamentales, concernant la possibilité de reconstituer des espèces disparues, ou de créer des organismes qui n’existent pas et n’auraient peut-être jamais existé“.

Manifeste du Comité français de l’UICN
https://www.infogm.org/IMG/pdf/manifeste_du_comite_francais_de_l_uicn.pdf

L’UICN à la botte des industries des biotechnologies ?
https://www.infogm.org/6910

Biologie de synthèse : l’UICN construit sa position politique
https://www.infogm.org/7020

Nous vous proposons d’interpeller l’UICN pour lui signifier que nous sommes particulièrement inquiets quant à la possible adoption de la motion 075. Sachant que les positions des différents comités nationaux sont divergents, il est craint une réelle scission/fracture au sein de l’UICN si elle venait à être adoptée.

écrire à

 membership@iucn.org

Non à l’adoption de la motion 075

Madame, Monsieur

Comme le Comité français de l’UICN, je reconnaîs “que les avancées continues de la science sont le résultat de l’exercice légitime de la curiosité humaine”, mais je“n’adhère pas à une vision de l’avenir proposant pour seule solution à la crise de la biosphère une inféodation toujours plus poussée à la technologie, fut-elle «éco- ou bio-inspirée», d’autant que bien des promoteurs de cette vision sont davantage en recherche de profits que soucieux du «mieux-vivre ensemble»

Particulièrement inquiet quant à la possible adoption de la motion 075 je crains une réelle scission/fracture au sein de l’UICN si elle venait à être adoptée.