échanges avec le garant de la consultation primates

BOURRISSOUX Mathias

mathias.bourrissoux@garant-cndp.fr

Bonjour,
Je constate que ma boite mail officielle de la commission nationale du débat public est inondée de messages provenant de votre plateforme, je vous demande de bien vouloir instantanément supprimer les accès et fonctionnalités permettant l’envoi de ces messages intempestifs, si tel n’était pas le cas, et sans retour de votre part dans les 24h, je saisirai les instances juridiques compétentes. Bien cordialement

  •   *.  *   *.  *.  *.  *.

Bonjour,

Ne pouvant accéder à la consultation en cours et ayant trouvé votre adresse comme garant de cette consultation, je l’ai utilisée pour permettre à nos abonnés de faire connaitre leur point de vue.

Les messages ayant quasi  tous le même sujet, il est possible de créer une boite spécifique avec une redirection pour les stocker comme je le fais moi-même pour suivre toutes les actions que nous orgabisons. Sinon je suis preneur d’une autre adresse de destination de cette action.

Bien cordialement

,__o     Alain UGUEN  Association Cyber @cteurs

_-\_<, Fédérateur d’énergies

(*)/'(*)      https://www.cyberacteurs.org

*.  *   *.  *.  *.  *.

Monsieur, Aucun des messages envoyé n’est personnalisé. Aucun. D’autres proviennent du bout du monde.

Je n’ai rien contre la cyber-action, là n’est pas le sujet, il se trouve juste que c’est en train de saturer ma boîte mail. Alors même que ces messages, dans ce format, ne seront ni traités ni pris en compte par le garant.

Là phrase que vous mettez en exergue, sortie de son contexte, laisse penser que tout à chacun peut interpeller le garant de là sorte, ce n’est pas le cas, je suis disponible pour répondre à des problématiques spécifiques relatives aux modalités de concertation mises en place. Cela ne peut qu’induire en erreur les citoyens.

Je viens de vérifier il est tout à fait possible pour qui le souhaite de déposer un avis ou une question sur le site.De même pour les documents déposés sur le site : je viens de faire le test et ils sont téléchargeables.

Mon intérêt est de faciliter la participation citoyenne, mais dans de bonnes conditions et dans un même cadre proposé à chacun.e

Merci donc de retirer votre message, celui est injustifié au regard des modalités mises en place pourque chacun.e puisse s’exprimer,

Dans l’attente,

Bien cordialement,

*.  *   *.  *.  *.  *.

Bonjour,

Je crois qu’il y a méprise sur le rôle du garant de la concertation et le statut des messages qui me sont envoyés, que je ne peux prendre en compte en l’état. Là je reçois des copier/coller d’un même message “type” sans contenu personnalisé

Ben si puisque chaque personne signe en son nom propre et peut à loisir modifier le message adressé.

et circonstancié au regard de la concertation sur le projet en cours.

Une plateforme de concertation a été mise en place pour déposer avis et questions, de façon argumentée. Il ne s’agit en aucun cas d’un sondage, ou de faire un décompte des avis favorables ou défavorables au projet. Les citoyens qui le souhaitent peuvent participer avec les modalités mentionnées ci-dessus, le garant n’a pas a être destinataire de pétitions en ligne.

La cyberaction est la forme moderne du droit de pétition acquis à la révolution française.

Mais ce n’est pas une pétition mais une cyberaction chaque participant pouvant si elle ou s’il le souhaite modifier le message proposé.

Merci de me confirmer que vous pouvez suspendre le processus en cours, déjà en n’affichant pas mon adresse mail, et en renvoyant vers internet pour le processus de concertation en cours : https://cnrs-concertation-cnp.fr/

Téléchargez le dossier de concertation donne module non accessible avec mon logiciel safari.

J’invite toute personne qui le souhaiterait à m’interpeller directement ou via l’adresse mail suivante, avec l’assurance qu’une réponse sera apportée à toute sollicitation : mathias.bourrissoux@garant-cndp.fr.

Merci de m’indiquer de quelle manière les citoyennes et citoyens peuvent exprimer leur position par rapport à ce projet.

Bien cordialement

Alain Uguen

Sauver Duralex

Levée de fonds pour la ScoP* de salariés Duralex :

Des titres participatifs à réserver dès le 2 novembre.

Il sera possible d’investir à partir de 100 euros par le biais d’une cagnotte qui sera ouverte en ligne le 2 novembre prochain. ” C’est rémunéré à 8% par an, c’est bloqué pendant 7 ans et vous avez une réduction d’impôts de 18%.”, précise François MARCIANO, Directeur général de Duralex.

Bien à vous,

Francine

* Scop : Société coopérative de Production

Sources :

Duralex : l’entreprise proposera aux Français d’investir des parts afin de lever 5 millions d’euros

Pour sauver l’usine Duralex, les salariés proposent aux Français d’investir avec un rendement très attrayant

les 10 bonnes nouvelles de la semaine de Mr Mondialisation

1. Sarkozy enfin en prison ! 

Nicolas Sarkozy a été incarcéré le 21 octobre 2025 à la prison de la Santé à Paris, devenant le premier ex-président de la Ve République à aller en prison.Condamné à cinq ans pour association de malfaiteurs dans l’affaire du financement libyen, il bénéficie d’un régime d’isolement avec une protection rapprochée. (Politis)​​

2.  Encore des manifestations contre Trump !

Samedi dernier, près de 7 millions de personnes ont défilé dans plusieurs grandes villes des États-Unis, scandant “No Kings” (« Pas de rois »), un mouvement qui dénonce l’administration Trump et appelle à une remise en cause radicale des institutions. (Blast)

3. Une taxe sur les produits Shein et Temu et sur les cigarettes électroniques

Budget 2026 : le gouvernement français souhaite appliquer une taxe de 2 euros sur chaque article contenu dans les petits colis (valeur inférieure à 150 euros) achetés sur des plateformes telles que Shein ou Temu lorsque leur valeur est inférieure à 150 euros. (FranceInfo)

4. Peut-être moins de pollution plastique ! 

L’Union européenne a adopté un règlement visant à réduire la pollution plastique liée aux pellets, ces petites billes utilisées dans l’industrie. Cette mesure vise à limiter leur dispersion dans l’environnement afin de protéger la biodiversité et lutter contre la pollution plastique. (Reporterre)

5. Une grenouille qui fait un procès au centre national d’études spatiales en Guyane

Une bataille judiciaire oppose les défenseurs d’une grenouille rarissime – le leptodactyle ocellé – au Centre National d’Études Spatiales (CNES). Accusée de menacer la survie de cette espèce en danger via ses activités de recherche. Le CNES a pourtant reçu un soutien important de l’État dans ce projet. (Reporterre)

6. Une mesure concrète pour réduire l’usage de la voiture en Allemagne

En Allemagne, une proposition controversée, lancée par Berlin Autofrei veut limiter l’usage de la voiture à 12 jours par personne et par an. Cette mesure propose également de réduire de 10 et 30km/h la vitesse des véhicules sur la ligne périphérique des trains (équivalent du périph’ de Paris). (Oneplanet)

7. Les Tunisiens se soulèvent contre l’industrie chimique 

En Tunisie, un soulèvement populaire s’organise contre l’industrie chimique, qui produit notamment des engrais à base de phosphate destinés à l’agriculture intensive. Accusée de polluer et de menacer la santé des populations locales, les protestataires réclament des mesures concrètes de protection de l’environnement et la fermeture des sites nuisibles.(Oneplanet)

8. Une monnaie locale qui reverse de l’argent à des associations !

Au Pays basque, la monnaie locale Euskal Moneta a redistribué près de 80 000 euros à 62 associations locales, renforçant ainsi l’économie solidaire et la coopération entre acteurs locaux pour un développement durable et inclusif. (SudOuest)

9. Fermeture anticipée de la dernière centrale à Charbon à Merrimack

Aux États-Unis, la dernière centrale au charbon de la Nouvelle-Angleterre,située à Merrimack dans le New Hampshire, fermera définitivement fin 2025.Cette fermeture marque une étape importante vers la réduction des émissions et la transition énergétique dans la région. (Pacte-Climat)

10. Le peuple se rebelle au Pérou

Une mobilisation massive a secoué le Pérou pour exiger la démission du président José Jerí et la dissolution du Congrès. Avec une classe politique discréditée et des forces contestataires dispersées, la colère populaire se cristallise. (2rives)

Abaissement du statut de protection du loup en France

Avant le 14 octobre 2025, participez à la consultation publique pour dire NON au projet de décret qui ouvre la voie à l’abaissement du statut de protection du loup en France !

La politique anti-loup du gouvernement s’apprête à franchir une nouvelle étape gravissime. Publié le 24 septembre, un projet de décret vise en effet à modifier le code de l’environnement pour préparer le déclassement du grand prédateur en France, prévu pour le 1er janvier 2026.

Mais il y a pire : une telle modification, dangereuse pour le loup, anticipe également tout déclassement potentiel à venir d’autres espèces “protégées” par la directive “Habitats” de l’Union européenne. Ours, lynx, castors, vautours et autres joyaux de notre biodiversité n’ont qu’à bien se tenir…

Avant le 14 octobre, l’ASPAS vous invite à participer à la consultation publique pour vous opposer à ce projet mortifère du gouvernement !

Exemple de texte dont vous pouvez vous inspirer pour formuler votre contribution :

« J’émets un AVIS DÉFAVORABLE à ce projet de décret dont l’objectif final est de faciliter la destruction de loups, mais aussi de toute autre espèce protégée par la Convention de Berne et la Directive “Habitats” qui verrait à son tour son niveau de protection dégradé.

Aucune étude scientifique ne préconise de revoir à la baisse le niveau de protection du loup ; la décision de la Commission européenne de faire passer l’espèce de “strictement protégée” à simplement “protégée” est purement politique, prise sous la pression de lobbies agricoles et cynégétiques fermées à toute idée de cohabitation.

A l’heure de la 6e extinction de masse, la France a l’opportunité de montrer l’exemple pour les générations futures en choisissant de maintenir une protection stricte du grand prédateur au sein de ses frontières et d’encourager de vraies solutions de cohabitation avec la vie sauvage.

Un rapport de l’OFB, du Muséum national d’histoire naturelle et du CNRS paru le 23 septembre alerte sur une potentielle décroissance de la population de loups dans les années à venir si la France maintient une pression d’abattage aussi élevée (19% de la population). Cette information, très alarmante, devrait à elle seule inciter l’Etat à revoir complètement sa politique de tirs létaux.

Au lieu d’augmenter dangereusement les atteintes à une espèce aussi précieuse pour l’équilibre des écosystèmes naturels, l’Etat devrait plutôt prendre des mesures pour renforcer la protection juridique du loup ainsi que toutes les espèces dont l’état de conservation est menacé par les activités humaines. » 

Important : n’oubliez pas de préciser dans l’objet de votre contribution AVIS DÉFAVORABLE !

consultation

https://www.consultations-publiques.developpement-durable.gouv.fr/spip.php?page=forum&id_article=3249&id_objet=3249#formulaire_previsu

Un tro-Breizh citoyen

Un tro-Breizh citoyen

Nous fêtons cette année les 25 ans de la création de notre association. Nius souhaitons aller à la rencontre des actrices et acteurs de la vie associatives pour examiner avec elles et eux le temps d’un trajet en train comment nous pouvons ensemble renforcer nos liens pour

1 des actions citoyennes complémentaires pouvant aller jusqu’à une convention pour un legs de notre trésorerie en cas de dissolution de notre association

2 une mobilisation politique pour éviter un nouveau duel Extrême centre- Extreme droite ou extreme gauche-extreme droite.

Laisser faire les partis politiques et leur tout à l’égo c’est prendre une nouvelle fois le risque de se retrouver sans candidature de gauche ou écologiste au second tour de la présidentielle avec le risque d’élection d’une candidature d’extrême droite avec une majorité législative du même bord.

Plutôt que d’attendre que les autres décident pour nous

Nous vous proposons

Nous pouvons éviter ça en faisant entendre notre voix dès maintenant

Pétition La marguerite symbole du sursaut 

https://www.cyberacteurs.org/cyberactions/lamargueritesymboledusursaut-7688.html

par la création partout en France de collectifs des marguerites avec un triple but

1 les semailles à l’automne 2025 Faire entendre la volonté citoyenne d’intervenir en amont dans les campagnes municipales, législatives et présidenttielle à venir dans le choix des candidats-e-s (en suscitant des vocations) et des thèmes de campagne. Susciter dans chaque région un tour en transport en commun d’un duo mixte H-F et jeune-agé pour susciter la création de comité locaux

Organiser des rassemblements tous les premiers mercredis du mois en variant les thématiques

  • ex : désigner les 6 reines du mois (référence aux essais de sirène des pompiers le premier mercredi du mois pour que le déclanchement des sirènes rappelle à toutes et tous les rassemblements
  • « plus fraiche ma ville » participer à la lutte contre la surchauffe
  • semer des marguerites dans des endroits visibles de la commune
  • plus propre ma ville : organiser avec les enfants des collectes de déchets dans les quartiers

    MOHAMED ALI

    Dans la lutte face aux lobbies des fossiles et des fissiles, ensemble nous pouvons être des poids lourds pour gagner la bataille de la transition écologique solidaire

    Mo Mobilité solidaire contre mobilité solitaire

  • L’idée c’est
  • 1 de répertorier à l’échelle du territoire tous les acteurs de la mobilité pour offrir toutes les altenatives possibles à l’utilisation individuelle de la voiture pour un maximum de trajets en particulier les trajets fréquents (domicile-travail…)
  • 2 d’enquêter auprès de tous les habitants du territoire pour connaître leurs besoins de déplacement afin d’être en mesure d’y répondre au mieux
  • HA Habitat soutenable
  • L’idée c’est de voir avec les habitants les domaines où ils peuvent réduire leurs dépenses et leur empreinte écologique : eau, énergie, déchets…
  • MED Médications
  • « j’ai deux médecins : ma jambe gauche et ma jambe droite » voir avec les habitants comment ils peuvent trouver des possibilités de marcher avec d’autres
  • ALI Alimentation
  • Développer sur le territoire l’agriculture biologique en en faisant le support de l’alimentation dans les cantines.

2 Transformer les sympathisant-e-s en acteurs et actrices chargés de faire du porte à porte pour dialoguer avec les citoyennes et citoyens :
* Aller au devant des citoyen-ne-s désabusé-e-s pour engager le dialogue sur leurs priorités en matière de transition écologique solidaire
* susciter des vocations pour des listes des marguerites aux municipales

3 choisir les candidatures aux législatives lors d’un premier tour d’une primaire des territoires le 21/06/2026, le panel de candidat-e-s devant répartir l’ensemble des circonscriptions à la proportionnelle et se mettre d’accord sur la personne chargée de représenter la coalition ainsi formée à la présidentielle pendant l’été 2026. Le premier tour de la primaire serait annoncé sur tous les ronds-points de France et de Navarre par des parterres de marguerites et la distribution de ces marguerites dans toutes les boites aux lettres.

4 Un second tour de la primaire des territoires permettant de faire valider l’ensemble des candidatures législatives et présidentielle et les priorités du quinquennat à venir.

Dimanche 24 août , Rando Plogoff memoire d’une lutte et festival Plug’off

affiche 12RandoPlogoff

En commémoration des 80 ans d’Hiroshima et Nagazaki, la 12 eme rando organisée par Plogoff mémoire d’une lutte auquelle se sont associées Sortir du nucléaire Cornouaille et le collectif Autonomia rappelle son opposition au nucléaire civil et militaire.

Dès le 23 août 17h, commence la 2eme édition du Festival Plug off à la ferme de Penneac’h à Plogoff pour se terminer dimanche 24 août à 19h avec la  12 ème Rando de Plogoff mémoire d’une Lutte.

Plug Off

Le thème cette année “Atome civil et militaire, les liaisons dangereuses”        sera décliné à l’occasion  de 4 étapes d’une boucle,  à partir de la Baie des Trépassés.

Rendez vous à  la Baie à 9H30.

Départ 9H45 pour un retour à la Baie vers 12H30.

Nous rejoindrons la ferme de Penneac’h en voiture pour  le Festival Plug’off organisé par notre association partenaire “Autonomia”.                        L’itinéraire vous sera précisé.

Plug Off 2

Là, nous pourrons sortir notre pique nique du sac ou profiter de la restauration proposée dans l’enceinte du Festival.

Consultation : CENTRALE BIOMASSE DE GARDANNE

Conséquence directe du recours de FNE PACA devant le Conseil d’Etat, une vaste enquête publique inédite se déroulera du 5 mai au 6 juin 2025. Son périmètre couvre 324 communes, réparties sur 16 départements et 3 régions, afin de répondre aux attentes d’information et besoins d’expression du public.

Conformément aux termes de l’Arrêté Préfectoral du Mercredi 09 Avril 2025, l’ensemble du dossier d’enquête consultable en version numérique ci-dessous est également disponible en version papier (au siège de l’enquête) : https://www.registre-numerique.fr/enquete-publique-centrale-de-provence/documents#


Située sur le territoire des communes de Gardanne et Meyreuil dans les Bouches-du-Rhône, la centrale thermique de Provence était jusqu’à fin 2020 l’une des dernières centrales à charbon existantes sur le territoire français.

Suite à l’annonce du gouvernement relatif à la fermeture des centrales à charbon en France, le site a choisi de se reconvertir, en produisant de l’énergie grâce à la biomasse, essentiellement composée de bois et de résidus verts. 

C’est à la suite d’un appel d’offre lancé en 2010 par le ministère de l’industrie que le groupe énergétique allemand EON a investi 250 millions d’euros pour transformer l’unité « Provence 4 » de la centrale à charbon de Gardanne, en centrale biomasse. Une centrale biomasse permet de produire de l’électricité grâce à la vapeur d’eau dégagée par la combustion du bois.

Par un arrêté d’autorisation pris le 29 novembre 2012, le préfet des Bouches-du-Rhône avait donc permis à l’une des filiales du groupe EON, la société UNIPER (reprise par GazelEnergie en 2019), d’assurer la reconversion du site. Dans le contrat d’approvisionnement qui le liait à l’Etat, l’industriel promettait un rendement énergétique très faible de 36%[1], l’engageant pour 7 500 heures de production par an.

Cependant, ces engagements n’ont jamais été respectés. Prévu pour 2014, le démarrage à plein régime de la tranche 4 à la biomasse n’a cessé d’être repoussé. Du fait de nombreux dysfonctionnements techniques, le site a fonctionné de manière très irrégulière ces dernières années, avec plusieurs mises à l’arrêt consécutives. D’après les bilans de l’industriel, en 2018 la centrale a eu un rendement de 33%. En 2019, la centrale a eu un rendement de 14% (environ 500 heures sur les 7500 attendues). En 2020, la centrale n’a produit aucune énergie et était donc déficitaire.

En plus d’être un véritable non-sens économique et social, ce projet a des conséquences désastreuses sur l’environnement.

UNE ÉCLIPSE TOTALE SUR LES CONSÉQUENCES ENVIRONNEMENTALES

Le plan d’approvisionnement de la méga-centrale prévoit des prélèvements d’environ 35 % de l’ensemble de la ressource forestière disponible, d’ici 2024 dans un rayon de 250 km autour du site, soit sur une vingtaine de départements. Or, dès 2011, l’exploitant avait indiqué que, dans l’attente d’une structuration de la filière bois-énergie locale, il serait nécessaire de recourir pour plus de la moitié de son approvisionnement à de la biomasse importée d’autres régions (Bourgogne, Pyrénées), voire d’autres continents.

DES CRÉATIONS D’EMPLOIS ? UNE RÉPONSE À UN BESOIN ÉNERGÉTIQUE ? MÊME PAS !

Le maintien d’une cinquantaine d’emplois sur le site ne peut justifier des prélèvements annuels de milliers de tonnes de bois, dans le contexte de crise climatique que nous connaissons. Les salariés ne doivent pas être les victimes des mauvais choix industriels passés et du manque d’anticipation de l’exploitant. Ils doivent pouvoir bénéficier d’un plan social à la hauteur des enjeux et de formations pour se reconvertir au même titre que les salariés des centrales à charbon qui ont fermé.

Enfin, nous pourrions penser que le projet vient répondre à un besoin en énergie du territoire mais ce n’est pas le cas. En effet, d’après RTE, « les études à moyen long terme sur la région PACA ne considèrent plus aucune production nécessaire pour la sécurité du réseau à Gardanne ». De plus, ne produisant que de l’électricité sans cogénération[2], avec un rendement inférieur à 40%, ce projet dérogeait dès sa conception aux critères fixés par l’appel à projet de la Commission de régulation de l’énergie 4 (rendement minimum de 60%).

Alors que cette enquête publique est en cours, les associations alertent sur plusieurs angles morts des documents fournis et des limites manifestes dans la procédure : merci de vous inspirer de leurs constats pour rédiger votre contribution à la consultation

EP Gardanne – Premiers retours des associations de défense de l’environnement : une étude d’impact encore insuffisante !

LE COMBAT JURIDIQUE MENÉ PAR FRANCE NATURE ENVIRONNEMENT : RETOUR SUR 10 ANS DE PROCÉDURE

https://fnepaca.fr/dossiers/centrale-biomasse-de-gardanne

consultation

https://www.registre-numerique.fr/enquete-publique-centrale-de-provence/deposer-son-observation

Lozère jusqu’au 27 mai 2025 : consultation publique sur l’arrêté relatif à la chasse, prévoyant une période complémentaire de vénerie sous terre du blaireau

Le Projet d’arrêté

La préfecture de Lozère propose à la consultation du public un projet d’arrêté autorisant en son article 4 une période complémentaire de vénerie sous terre du blaireau du 1er juillet 2025 à l’ouverture de la chasse.

La préfecture a publié une note de présentation d’une page n’apportant aucun élément pour justifier leur projet d’arrêté.

AVES Francevous invite à vous opposer à ce projet d’arrêté jusqu’au 27 mai 2025.

Important : pour que votre avis soit pris en compte, utilisez nos arguments pour rédiger une réponse personnalisée.

Modalité de réponse à cette consultation : 

Précision importante : tout le monde a le droit d’exprimer son avis sur ce projet d’arrêté, quel que soit son département de résidence.

TITRE : Avis défavorable au projet d’arrêté relatif à l’exercice de la chasse dans le département de la Lozère pour la saison cynégétique 2025-2026

TEXTE : personnalisez la première phrase et reprenez quelques uns de nos arguments.

Monsieur le Préfet de Lozère,

La Direction Départementale des Territoires propose à la consultation du public un projet d’arrêté préfectoral relatif à l’ouverture et à la clôture de la chasse pour la campagne 2025/2026 dans le département de Lozère, lequel prévoit en son article 4 une période complémentaire de vénerie sous terre du blaireau du 1er juillet 2025 à l’ouverture de la chasse.

Je souhaite déposer un AVIS DÉFAVORABLE à votre projet d’arrêté.

SUR LA FORME :

  • Votre projet d’arrêté est accompagné d’une note de présentation d’une seule page, n’apportant aux contributeurs aucune information pour justifier les dispositions de votre arrêté. Pourtant, l’article L. 123-19-1 du code de l’environnement précise : «Sous réserve des dispositions de l’article L. 123-19-6, le projet d’une décision mentionnée au I, accompagné d’une note de présentation précisant notamment le contexte et les objectifs de ce projet, est mis à disposition du public par voie électronique et, sur demande présentée dans des conditions prévues par décret, mis en consultation sur support papier dans les préfectures et les sous-préfectures en ce qui concerne les décisions des autorités de l’Etat, y compris les autorités administratives indépendantes, et des établissements publics de l’Etat, ou au siège de l’autorité en ce qui concerne les décisions des autres autorités.» De nombreux tribunaux ont suspendu et annulé des arrêtés dont les notes de présentation étaient incomplètes. Soit ces éléments existent et vous refusez de les transmettre aux contributeurs, en contrevenant à l’article L. 123-19-1 du code de l’environnement, soit vous ne possédez aucune donnée pour justifier votre projet d’arrêté, lequel est alors entaché d’illégalité. 
  • Dans l’introduction du projet d’arrêté, on peut lire : CONSIDÉRANT l’avis formulé par la commission départementale de la chasse et de la faune sauvage réunie le 07 mai 2025“. Vous demandez aux contributeurs de donner leur avis sur un projet d’arrêté sans préciser quel a été celui de la CDCFS. Si chacun sait que ces commissions sont déséquilibrées et que les représentants d’intérêts cynégétiques y siègent en large majorité, la publication d’un compte-rendu de la CDCFS aurait permis au contributeur de savoir quelle a été la nature des débats et les éventuelles oppositions soulevées contre votre projet d’arrêté.
  • En ce qui concerne la période complémentaire de vénerie sous terre du blaireau, vous n’êtes pas en capacité de démontrer que l’ouverture d’une période complémentaire de vénerie sous terre est indispensable dans votre département. Je vous rappelle que la vénerie sous terre peut-être pratiquée légalement de mi septembre au 15 janvier chaque année, et que son ouverture anticipée doit être justifiée par autre chose que l’envie d’un groupe de chasseurs de pratiquer une chasse de loisir avant l’ouverture générale de la chasse.
  • L’article 9 de la Convention de Berne n’autorise les dérogations à l’interdiction de porter atteinte aux espèces protégées qu’« à condition qu’il n’existe pas une autre solution satisfaisante et que la dérogation ne nuise pas à la survie de la population concernée pour prévenir des dommages importants aux cultures, au bétail, aux forêts, aux pêcheries, aux eaux et aux autres formes de propriété ». Pour être légales, les dérogations à l’interdiction de porter atteinte aux blaireaux doivent être justifiées par trois conditions, devant être cumulativement vérifiées : la démonstration de dommages importants aux cultures notamment ; l’absence de solution alternative ; l’absence d’impact d’une telle mesure sur la survie de la population concernée. L’exercice récréatif de la chasse est exclu. Or, la note de présentation n’apporte aucun élément pour justifier cette période complémentaire. Dans ces conditions, rien ne justifie la période complémentaire de vénerie sous terre du blaireau et le projet d’arrêté est donc entaché d’illégalité.
  • Si l’article R. 424-5 du Code de l’environnement permet au Préfet, sur proposition du directeur départemental de l’agriculture et de la forêt et après avis de la commission départementale de la chasse et de la faune sauvage et de la fédération des chasseurs, d’autoriser l’exercice de la vénerie du blaireau pour une période complémentaire à partir du 15 mai, l’article L. 424-10 du Code de l’environnement dispose qu’il est interdit de détruire, d’enlever, de vendre, d’acheter et de transporter les portées ou petits de tous mammifères dont la chasse est autorisée, sous réserve des dispositions relatives aux animaux susceptibles d’occasionner des dégâts. Plusieurs administrations, reconnaissent que l’autorisation de la période complémentaire est préjudiciable à la survie des jeunes, ce qui est confirmé par de nombreux tribunaux administratifs.
  • De l’avis de l’ensemble de la littérature scientifique, le blaireau est un « petit » tout au long de sa première année de vie. Le sevrage des blaireautins n’est que le passage d’une alimentation lactée à une alimentation solide, généralement fournie par la mère blairelle. Cette étape alimentaire n’a aucun rapport avec le passage à l’âge adulte des blaireautins, lesquels demeurent pleinement dépendants de leur mère jusqu’à la fin de leur premier automne. Autoriser l’ouverture anticipée de la vénerie sous terre est donc bien une infraction, qui conduit de plus en plus de tribunaux administratifs à suspendre et annuler les arrêtés concernés.
  • La vénerie sous terre est une technique de chasse aveugle qui consiste à envoyer un chien dans le terrier pour acculer les blaireaux, puis détruire leur habitat pour les en extraire avant de les tuer. Dans plusieurs départements, la transmission par l’administration des chiffres des prises de blaireaux a prouvé que la vénerie sous terre conduit à la destruction des terriers et de l’ensemble de ses occupants, y compris des jeunes de l’année, dépendants et qui n’ont évidemment pas pu se reproduire. Le pourcentage de jeunes tués lors des opérations de vénerie sous terre peut dépasser 45% ! Elle s’ajoute à une mortalité déjà élevée chez les blaireautins.
  • Je me permets de vous rappeler qu’au moment de la publication de l’arrêté final, l’article L 123-19-1 du code de l’environnement stipule qu’ « au plus tard à la date de la publication de la décision et pendant une durée minimale de trois mois, l’autorité administrative qui a pris la décision rend publics, par voie électronique, la synthèse des observations et propositions du public avec l’indication de celles dont il a été tenu compte, les observations et propositions déposées par voie électronique ainsi que, dans un document séparé, les motifs de la décision. » Je vous remercie donc de bien prévoir la publication d’une synthèse des avis qui vous ont été envoyés.

LES JURISPRUDENCES EN FAVEUR DU BLAIREAU : 

Suite aux recours en justice déposés par les associations, les juges des tribunaux administratifs donnent de plus en plus souvent raison aux associations.

Dans leurs ordonnances, les tribunaux administratifs justifient la suspension ou l’annulation des arrêtés pour les motifs suivants :

  • Insuffisance de démonstration de dégâts
  • Illégalité destruction « petits » blaireaux
  • Défaut de recours à des mesures alternatives à l’abattage
  • Insuffisance de justifications dans la note de présentation
  • Méconnaissance de l’état des populations de blaireaux
  • Défaut de fixation d’un nombre maximal d’animaux susceptibles d’être prélevés
  • Irrégularité de la convocation des membres de la CDCFS
  • Risque sanitaire lié à la tuberculose bovine
  • Illégalité de l’article R.424-5 du code de l’environnement
  • Non respect de l’équilibre agro-sylvo-cynégétique
  • Maturité sexuelle des petits non effective
  • Insuffisance de démonstration de dégâts aux infrastructures

SUR LE FOND : 

  • Suite aux recours des associations, de plus en plus de départements reconnaissent l’illégalité des périodes complémentaires de vénerie sous terre du blaireau et ne les autorisent plus.
  • Cette pratique, appelée « vénerie sous terre », est particulièrement barbare et cruelle. Elle inflige de profondes souffrances aux animaux puisqu’elle consiste à acculer les blaireaux dans leur terrier à l’aide de chiens, puis, pendant plusieurs heures, à creuser afin de les saisir avec des pinces. Les animaux, dans un état de stress très important, sont ensuite achevés à la dague.
  • La vénerie sous terre met en danger les chiens qui sont envoyés dans les terriers et qui peuvent être blessés, répandre des zoonoses ou être tués par les animaux sauvages qui se défendent d’une agression extérieure. D’ailleurs, la Suisse a interdit cette pratique dans le but de protéger les chiens.
  • La vénerie sous terre n’est pas sans conséquences pour d’autres espèces sauvages. En effet, une fois l’opération terminée, les terriers, souvent anciens, se trouvent fortement dégradés. Or ces derniers sont régulièrement utilisés par d’autres espèces, dont certaines sont réglementairement protégées par arrêté ministériel et directive européenne, comme le Chat forestier (Felis silvestris) pour les départements concernés ou des chiroptères lorsque certaines espèces sont en phase d’hibernation pendant la période de septembre/octobre à fin avril : « Le Petit rhinolophe hiberne dans des gîtes souterrains (mines, caves, sous-sols ou même terriers de Renard ou de Blaireau) »source : Atlas des Mammifères de Bretagne éd. 2015.
  • Le Conseil de l’Europe recommande d’interdire le déterrage : « Le creusage des terriers, à structure souvent très complexe et ancienne, a non seulement des effets néfastes pour les blaireaux, mais aussi pour diverses espèces cohabitantes, et doit être interdit. »

À PROPOS DU BLAIREAU :

  • Les populations de blaireaux sont fragiles et souffrent de la disparition de leurs habitats (haies, lisières, prairies, …) et sont fortement impactées par le trafic routier.
  • Inscrit à l’annexe III de la Convention de Berne, le Blaireau d’Europe, Meles meles, est une espèce protégée (cf. art. 7). A titre dérogatoire, la Convention de Berne encadre strictement la pratique de la chasse et la destruction administrative de cette espèce (cf. art. 8 et 9). Le ministère de l’écologie doit soumettre « au Comité permanent un rapport biennal sur les dérogations faites ».
  • La dynamique des populations de blaireaux est extrêmement faible (moyenne de 2,3 jeunes par femelle et par an).
  • Cette espèce n’est jamais abondante (mortalité juvénile très importante (de l’ordre de 50% la 1ère année).
  • Une mortalité importante de blaireaux est liée au trafic routier.
  • Les opérations de vénerie peuvent affecter considérablement les effectifs de blaireaux et peuvent entraîner une disparition locale de cette espèce.
  • Les dégâts que le blaireau peut occasionner dans les cultures de céréales sont peu importants et très localisés, essentiellement en lisière de forêt. Selon l’Office National de la Chasse ONC bulletin mensuel n° 104 : « Les dégâts que peut faire le blaireau dans les cultures ne sont gênants que très localement (…) Et il suffit de tendre une cordelette enduite de répulsif à 15 cm du sol pour le dissuader de goûter aux cultures humaines. »
  • En ce qui concerne les éventuels dégâts causés sur les digues, routes ou ouvrages hydrauliques par le creusement des terriers, la régulation du blaireau a montré son inefficacité, voire même un effet contre-productif du fait de la place libérée par l’animal éliminé qui est très vite occupée par un autre individu.
  • Une méthode simple et pérenne consiste à utiliser des produits répulsifs olfactifs sur les terriers posant problème, ceci accompagné de la mise à disposition à proximité de terriers artificiels. Les avantages de cette solution sont que les animaux continueront d’occuper un territoire sur le même secteur et ne permettront pas l’intrusion d’un nouveau clan. (source : LPO Alsace)

À PROPOS DES AUTRES ESPÈCES :

  • Votre projet d’arrêté encadre la chasse de plusieurs espèces dont les effectifs sont en déclin. Aussi, je vous demande de ne pas autoriser la chasse de la bécasse des bois, des perdrix, des faisans et du lièvre, tout comme l’interdiction de relâcher des animaux issus d’élevages et qui pourraient être responsable d’une pollution génétique et de transmission de maladies. Relâcher des animaux nés dans des élevages pour le simple plaisir de les chasser est une totale aberration à laquelle il faut mettre un terme immédiatement.
  • L’ouverture anticipée de la chasse du renard est une tradition qui montre que les chasseurs ne comprennent rien à la régulation des espèces. Le renard est un prédateur naturel de nombreux rongeurs qui s’attaquent aux récoltes. Abattre des renards contribue à faire exploser les populations de rongeurs. Il est donc totalement aberrant de permettre une ouverture anticipée de la chasse du renard. Si les chasseurs défendaient l’intérêt général plutôt que leurs intérêts particuliers, ils s’opposeraient à cette ouverture anticipée.
  • La chasse à tir, autorisée jusqu’au 28 février pour le blaireau, provoque potentiellement la mort des mères gestantes et ne doit en aucun être autorisée, en application de l’article L. 424-10 du Code de l’environnement, visant à préserver le renouvellement des espèces.

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