Journal des bonnes nouvelles du 31/03/2015

OGM

La Malaisie abandonne le « moustique OGM » contre la dengue 

HEURE D’ETE

Nous sommes passés à l’heure d’été…58% des Français se disent toujours opposés à cette mesure et 66% disent ne pas croire à son impact en terme d’économies d’énergies, selon un sondage BVA-Orange-I-TELE. 

La ministre de l’Ecologie, Madame Ségolène ROYAL a donc annoncé, samedi soir 28 MARS 2015, que ses équipes vont “vérifier” les “économies d’énergie” qui pourraient découler de la mesure. Et, à partir des résultats, elle décidera “de l’opportunité l’année prochaine” de reconduire ce dispositif. (source JDD et LE FIGARO). 
Maryvonne BAUER
Encore quelques jours pour  participer
cyberaction n° 681 : une heure d’avance ça suffit

LGV Bordeaux-Toulouse : avis défavorable de la commission d’enquête publique

La commission d’enquête publique a rendu un avis défavorable sur l’utilité publique des projets de LGV Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Dax. Un avis qui va être transmis à la SNCF, maître d’ouvrage qui va formuler ses remarques et éventuelles modifications au projet.

Merci aux 3075 participants à la cyber @ction express au moment de l’enquête publique 

Journal des bonnes nouvelles du 25/08/14

Tunisie : Victoire des ouvrières de LATELEC !
Un an après le lancement de notre appel en faveur des ouvrières de LATelec, sous-traitant tunisien de l’équipementier aéronautique français Latécoère, nous venons d’apprendre qu’un accord vient d’être trouvé : sept des dix employées abusivement licenciées vont être réintégrées et deux déléguées syndicales – dont la réintégration n’a malheureusement pas été acceptée – recevront des indemnités  conséquentes.
http://www.cyberacteurs.org/archives/bilan.php?id=702

OGM : le réexamen de la législation au programme de Jean-Claude Juncker
Dans le programme qu’il a présenté aux députés avant le vote, l’ancien premier ministre luxembourgeois « ne considère pas normal qu’en vertu des règles actuelles, la Commission soit juridiquement forcée d’autoriser l’importation et la transformation de nouveaux organismes même lorsqu’une majorité claire d’États membres s’y oppose ». Selon lui, « la Commission devrait pouvoir conférer à la position majoritaire de gouvernements démocratiquement élus au moins autant de poids qu’aux avis scientifiques, notamment lorsqu’il en va de la sécurité des aliments que nous consommons et de l’environnement dans lequel nous vivons ».

RT 2012 : le Conseil d’État rejette une requête contre un arrêté excluant le chauffage électrique
https://www.cyberacteurs.org/blog/?p=1478

Argentine : une enquête révèle la dangerosité des produits de Monsanto sur la population (Associated press)

Voici une traduction/synthèse de l’enquête de Associated Press sur Combat Monsanto :

“L’agriculteur Fabian Tomasi n’a jamais été formé pour utiliser des protections lorsqu’il maniait des pesticides. Aujourd’hui, à l’âge de 47 ans, c’est un squelette vivant.” C’est ainsi que débute l’enquête de l’agence américaine Associated Press (en anglais ici) sur l’utilisation intensive de produits agrochimiques en Argentine. Diffusé le 20 octobre, le reportage pointe le manque de régulation dans l’usage des pesticides associés au OGM, en particulier le Roundup de Monsanto, et ses potentielles conséquences sanitaires sur les habitants des campagnes argentines, régulièrement « douchés » par ces pesticides sur leur lieu d’habitation, à l’école et au travail, les agriculteurs et leur famille étant également les premières victimes…

“L’Argentine est aujourd’hui le troisième producteur mondial de soja. Une situation rendue possible par les graines transgéniques fournies depuis 1996 par le géant américain de l’agrochimie Monsanto” rapporte le Nouvel Obs. Mais l’usage de ces produits chimiques sort parfois du “cadre légal”, affirme Associated Press et une explosion de l’usage des pesticides depuis l’arrivée des OGM.

Selon Ap « progressivement, les mauvaises herbes et les insectes ravageurs sont devenus résistants, alors les agriculteurs ont augmenté les doses, multipliant par neuf la quantité de pesticides répandue dans les champs argentins, passant de 34 millions de litres en 1990 à plus de 312 millions de litres aujourd’hui. Dans l’ensemble, les agriculteurs argentins appliquent environ 4,3 kilos de concentré agrochimique par acre, soit plus de deux fois ce que les agriculteurs américains utilisent, selon une analyse des données gouvernementales et industrielles sur les pesticides. » Par ailleurs, « le glyphosate, élément-clé de l’herbicide Roundup de Monsanto, est utilisé à surface équivalente jusqu’à dix fois plus en Argentine que sur le sol américain » ajoute les enquêteurs.

Une situation qui s’accompagne de nombreux excès dans l’usage et l’application des herbicides comme le Roundup, parfois à l’encontre même des règlements nationaux comme l’a documenté l’AP dans son reportage. Il apparaît que dans bien des endroits, les règlementations sont ignorées par les agriculteurs et que des pesticides soient régulièrement utilisés à 30m de zones d’habitation ou d’écoles, alors que la distance minimum de sécurité prévue par la loi est de 500m. Un périmètre de sécurité arraché les habitants après plusieurs années de lutte contre les autorités.

Malformations chez l’enfant, cancer chez l’adulte

Le reportage photo qui accompagne l’enquête révèle les cas troublants d’enfants malformés, comme la petite Camila Veron, deux ans, née handicapée à Avia Terai. “Les médecins m’ont dit que l’eau a pu provoquer cette situation, à cause des poisons qu’elle véhicule”, relate sa mère. Dans la province de Chaco, l’agriculture industrielle a explosé dans la décennie qui a suivi l’arrivée des procédés biotechnologiques. Parallèlement, le risque de naître avec des malformations a quadruplé, selon l’agence de presse américaine

Encore à Avia Terai, commune agricole où 31% des habitants ont un membre de leur famille souffrant du cancer. En comparaison, à Charaidai, un village d’éleveurs de la même région, ce chiffre se limite à 3%. “Il peut s’avérer impossible de prouver qu’un produit spécifique a provoqué une affection “, note Associated Press, notamment du fait des effets cocktails d’accumulation de plusieurs molécules dans le corps.

La population est la première à s’être alarmée de la situation, suivant l’exemple de Sofia Gatica, ayant perdu son bébé suite à une malformation rénale, elle s’est battu pour réunir des données médicales. Rencontrée par les journalistes de l’Associated Press, cette femme a finalement obtenu des études de toxicologie sur les enfants de sa province : 80% d’entre eux avaient dans la corps des résidus de pesticides confirme l’Agence de presse.

Déni d’Etat et pression industrielle

Le professeur d’université Damian Verzenassi a mené une étude sur 65.000 personnes démontrant que le taux de cancers à Santa Fe est deux fois plus élevé que la moyenne nationale. “Ce peut être dû aux produits biochimiques”, affirme-t-il, dénonçant l’absence d’études approfondies sur la question. Dès 2009, suite à d’autres études alarmantes, la présidente Cristina Kirchner avait mis en place une commission nationale sur la question, mais ces membres ne se sont jamais réunis depuis 2010. Le lobby des « soyeros », le grand producteur de soja argentin, étant très puissant dans le pays, où 10% de la manne financière de l’Etat provient des exportations de soja transgénique.

Suite à la publication du reportage international de l’AP, Monsanto a réagit en indiquant : « Si les pesticides sont mal utilisés en Argentine, alors c’est dans l’intérêt de tout le monde, le public, le gouvernement, les fermiers, l’industrie et Monsanto, que le mauvais emploi de ces agents chimiques soit arrêté ». Reste que pendant ces années où l’usage de pesticide a exploseé en Argentine, la firme de St Louis s’est abstenue d’appeler à la modération, préférant compter ses bénéfices. Sans surprise, le porte-parole de l’entreprise a réfuté la corrélation entre l’utilisation de pesticides et l’augmentation des maladies.

Par ailleurs, Monsanto continue d’affirmer que le glyphosate est sur, oubliant de rappeler que la formule du Roundup ne se limite pas uniquement à son principe actif. L’herbicide Roundup en formule complète n’a jamais été testé par les autorités en dehors des données fournies par Monsanto sur son produit. Il existe cependant des études indépendantes menées par le Pr Carasco en Argentine, ou les Pr Séralini et Bellé en France, indiquant toutes une causalité directe entre l’herbicide et le développement de cancers.

D’après une enquête de By MICHAEL WARREN and NATACHA PISARENK pour Associated Press, Argentines link health problems to Monsanto agrochemicals, publiée le 20 octobre 2013. (source originale en anglais)

Retrouvez également le reportage photo sur le Nouvel Obs publié le 24 octobre.

Journal des bonnes nouvelles du 18 juillet 2013

Quelques bonnes nouvelles pour finir cette semaine d’été valent bien une entorse à la règle estivale d’un seul message par semaine.

Plus que jamais, votre souris a du pouvoir.

Bel été à tous

OGM Monsanto recule sur les OGM en Europe

C’est un nouveau coup porté aux OGM en Europe. Le géant américain des biotechnologies Monsanto va retirer toutes ses demandes d’homologation en cours pour de nouvelles cultures transgéniques dans l’Union européenne. En cause : l’absence de perspectives commerciales dans un continent globalement frileux en matière de biotechnologies.

“Nous retirerons les homologations dans les mois qui viennent”, a déclaré à Reuters, mercredi 17 juillet, Jose Manuel Madero, président et directeur général de Monsanto pour l’Europe.

RETRAIT DE SEPT DEMANDES

Sont concernées cinq demandes d’homologation pour du maïs, une concernant du soja et une autre de la betterave à sucre. Par contre, Monsanto ne compte pas retirer sa demande de renouvellement de l’autorisation pour son maïs MON 810 résistant aux insectes – le seul OGM actuellement cultivé à des fins commerciales en Europe depuis 1998.

cyber @ction N° 533 : dernière chance pour barrer la route aux OGM en Europe ! reste d’actualité

BIRMANIE

Nous sommes intervenus plusieurs fois à propos de la Birmanie
LIBÉREZ LES PRISONNIERS POLITIQUES DE BIRMANIE

Nous avions perdu au niveau de l’Europe qui a levé ses sanctions économiques contre la Birmanie.

Notre action a tout de même été entendue au niveau français.

Le président Hollande a demandé la libération rapide et inconditionnelle des prisonniers politiques. Le président Thein Sein a affirmé que 30 000 avaient été libérés en deux ans et qu’il n’en restait qu’un nombre limité. Les ONG parlent quand même de 100 à 150 opposants emprisonnés. Le président birman a répété, comme il l’avait dit il y a quelques jours en Grande-Bretagne, qu’ils allaient être libérés d’ici la fin de l’année.

GAZ DE SCHISTE
La France va-t-elle vraiment mettre fin aux financements du charbon et des gaz de schiste ?

La Banque européenne d’investissements (BEI) et la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD), deux banques publiques européennes dont la France est l’un des actionnaires principaux, et deux des plus grandes banques multilatérales d’investissement au monde, vont prochainement adopter leurs nouvelles politiques énergétiques (respectivement le 23 juillet et à l’automne).

près de 4000 signatures en moins de 5 jours pour demander que les gaz de schiste soient formellement exclus de la politique de la BEI.

Jusqu’ici, le gouvernement était resté discret.
Ce mercredi, Pascal Canfin, ministre délégué chargé du développement, nous a répondu ce mercredi après-midi sur Twitter : « la France défend le non financement du charbon et des gaz de schiste par la BEI ».

Une bonne nouvelle qui reste à confirmer par des actes. Notamment de la part de Bercy et de Pierre Moscovici dont le dossier BEI / BERD dépend.
En vous souhaitant bonne réception et un excellent été. Bien cordialement
Maxime Combes, Attac France

http://www.cyberacteurs.org/cyberactions/commentaires.php?id=641

Pour confirmer cette bonne nouvelle participez à la cyberaction N° 557: contre les subventions publiques aux gaz de schiste !

Journal des Bonnes Nouvelles du 06 juin 2013

Ces bonnes nouvelles plutôt que des victoires à proprement parler sont des raisons trouves dans l’atualité de continuer à être vigilants et à mobiliser nos souris sur les dossiers que nous portons. Exemple le fait de retrouver des pesticides dans nos assiettes n’est pas une bonne nouvelle mais cela justifie que nous continuions à nous battre sur ce dossier.

PESTICIDES
Des résidus d’insecticides néonicotinoides dans nos assiettes !

cyberaction N° 549 : Pour une interdiction réelle de tous les pesticides néonicotinoïdes tueurs d’abeilles

OGM
Blé OGM : un agriculteur porte plainte

UE – Le faux retrait de Monsanto du marché européen des OGM

NUCLEAIRE

Avertissement pour Cattenom et Fessenheim
En matière de radioprotection des travailleurs de l’atome, Cattenom et Fessenheim sont les mauvais élèves du parc nucléaire français. Une inspection renforcée y est programmée les 4 et 6 juin prochains par l’Autorité de Sûreté Nucléaire.

Le Premier ministre inscrit la fermeture de Fessenheim dans le projet de loi de “transition énergétique”

cyberaction N° 407 : Pour la fermeture de Fessenheim

SCIERIE DU MORVAN
Le projet du luxembourgeois Wood & Energy est suspendu par le tribunal administratif de Dijon.

Le projet de la scierie Erscia crée la polémique dans la Nièvre

Pétition : Non! à l’incinérateur-scierie de Sardy

ABATTAGE A VIF
Bonjour,
Nous avons pris la Mairie de Guéret d’assaut, ce lundi. Victoire pour le NARG, nous avons été reçu par le Député Maire et avons obtenu des réponses.
Compte-rendu:
Dossier de presse:

Nous surveillons avec attention toutes les délibérations de la région, du département, de la mairie et de la communauté d’agglo car les porteurs du projet d’abattoir vont tenter d’obtenir de nouveaux fonds publics. Apparemment, dans le cas contraire ils abandonneront.
Nous demandons un rendez-vous avec les présidents de région et du département.

Le dossier du projet doit être présenté en juin ou septembre à la préfecture et une enquête publique sera ouverte. Nous préparons ce moment avec soin car ce sera peut être notre dernière action avant la victoire.
A très bientôt
Amicalement,

Aurore LENOIR
Coordinatrice du Collectif N.A.R.G.
Contre l’abattage à vif et pour l’abandon du premier projet européen d’abattoir exclusivement rituel.
07 88 35 06 10

cyberaction N° 532 : contre l’abattage à vif

UE – Le faux retrait de Monsanto du marché européen des OGM

par Eric Meunier, Inf’OGM

Dans une interview accordée au journal Investigative Reporting Denmark, Brandon Mitchener, responsable de Monsanto pour les relations publiques en Europe et au Moyen-Orient, annonce que dans l’Union européenne, Monsanto va « se concentrer entièrement sur les cultures hybrides, conventionnelles, normales. Et c’est tout ce que nous vendrons, sauf en Espagne et au Portugal où les cultures GM sont acceptées ». Comme nous allons le voir, cette annonce ne doit pas être lue comme un retrait de l’entreprise du marché des OGM en Europe. Après la mobilisation mondiale du 25 mai contre Monsanto qui a rassemblé plus de deux millions de personnes), l’entreprise joue en effet la carte de la communication qui, en étant mal comprise, pourrait laisser croire à son retrait effectif du marché. Or, cette annonce n’aura concrètement aucune conséquence pratique quant aux demandes d’autorisation ou en disponibilité de semences GM en Europe. Cela ne change donc rien à la présence de Monsanto sur ce marché.

B. Mitchener précise que l’entreprise a des « essais en champs académiques qui sont en cours […] nous n’avons pas voulu laisser tomber les scientifiques en arrêtant les financements de ces recherches en cours. Pour des raisons scientifiques, nous continuons de les soutenir ». Et de conclure que si « tout se fera maintenant aux États-Unis et dans d’autres pays », l’entreprise Monsanto sera heureuse « de revenir en Europe quand le public européen le voudra ». Il a d’ailleurs précisé à Inf’OGM que, concernant les cultures commerciales, « il est possible que nous continuions à vendre de petites quantités de semences GM dans des pays où des agriculteurs nous les demandent, comme en Roumanie » !
Ces précisions limitent de fait la portée de l’annonce… Concrètement, si Monsanto souhaite pouvoir commercialiser, pour la culture, des produits en Espagne et au Portugal, elle devra continuer à obtenir de Bruxelles des autorisations de culture. Or, ces autorisations seront valables sur l’ensemble du territoire européen. Par ailleurs, les autorisations concernant l’importation sont obligatoires pour que les exportations vers l’Europe des PGM produites aux États-Unis aient lieu. On imagine dès lors mal Monsanto renoncer à la possibilité d’exporter les cultures GM des États-Unis et autres pays vers le continent européen… Brandon Mitchener le confirme d’ailleurs à Inf’OGM en précisant : « nous n’avons pris aucune décision visant à arrêter de soumettre des demandes d’autorisation » !
Seul impact potentiel de la décision de l’entreprise étasunienne : qu’elle ne distribue plus de semences GM dans les 25 autres pays de l’Union européenne. Mais le marché interne étant ouvert, les semences en vente en Espagne et au Portugal seront de fait disponibles pour les agriculteurs des autres pays souhaitant s’en procurer. On se souvient par exemple que la Pologne avait interdit la vente de semences de maïs MON810, et que, malgré cela, 3000 hectares avaient été cultivés avec des semences achetées en Slovaquie, République tchèque ou Allemagne.

Cette annonce n’est pas sans rappeler celle de BASF indiquant en 2012 retirer ses demandes d’autorisation pour des pommes de terre transgéniques, ce qu’elle fit effectivement début 2013. L’entreprise avait, à l’instar de Monsanto aujourd’hui, évoqué un cadre législatif et politique européen incertain. Mais la décision de BASF trouvait plus probablement son origine dans les premiers retours négatifs d’experts, notamment français, sur une possible autorisation commerciale des dîtes pommes de terre. Pour Monsanto, la très faible part des cultures de maïs MON810 en Europe, quinze ans après que l’autorisation ait été donnée, est un échec commercial cinglant.

Enfin, comme l’a confirmé Brandon Mitchener à Inf’OGM, cette annonce « ne concerne que les seules plantes transgéniques ». Or, d’autres techniques de biotechnologie permettent de modifier le génome des plantes. Certaines de ces techniques pourraient être considérées par le législateur européen comme ne donnant pas des OGM ou donnant des OGM mais non soumis à la législation. De telles plantes génétiquement modifiées biologiquement, mais non considérées comme telles légalement, sont le futur des biotechnologies, la transgenèse étant d’ores et déjà une technique obsolète, comme Inf’OGM l’explique depuis plusieurs années.

L’annonce de Monsanto semble donc bien être dans cette ligne d’un changement de visage des biotechnologies : si les plantes transgéniques s’arrêtent, d’autres plantes génétiquement modifiées et brevetées seront à leur tour poussées par les entreprises. Le débat sur les OGM n’est pas fini…

Journal des bonnes nouvelles du 31 janvier

Notre Dame des Ondes

Selon le journal l’alsace, l’Assemblée nationale n’examinera pas en séance ce jeudi une proposition de loi écologiste sur les ondes électromagnétiques.
Le texte est de nouveau renvoyé en commission.

Donc la cyber @ction qui a d’ores et déjà permis cette demie-victoire reste d’actualité.

Notre Dame des Landes

Le 29 janvier 2013, la Cour de cassation a rendu 05 arrêts qui rejettent la demande de la société AGO et prononcent la radiation de l’affaire dans l’attente d’une décision définitive de la Juridiction Administrative concernant l’arrêté de cessibilité.

Concrètement, jusqu’à expiration de l’ensemble des recours devant les juridictions administratives à l’encontre de l’arrêté de cessibilité (Cour administrative d’appel de NANTES et ultérieurement Conseil d’Etat), la Cour de cassation met le dossier en attente en ne prononçant aucune décision.

Cette décision est donc favorable aux intérêts des expropriés puisqu’elle sanctionne la volonté de la société AGO de « passer en force » sans laisser le temps aux juridictions saisies de statuer.

Enfin, il sera relevé que l’accord politique signé par l’équipe du candidat François HOLLANDE en 2012, stipule qu’aucune expulsion des propriétaires et exploitants n’interviendra avant que la Cour de Cassation se soit prononcée sur l’Ordonnance d’expropriation du 18 Janvier 2012.

lire le communiqué entier dans les commentaires de la cyber manifestation

Pommes de terre OGM

Pommes de terre OGM : BASF retire ses demandes d’autorisation dans l’UE

Les OGM cultivés disparaissent progressivement d’Europe… sauf en
Espagne et au Portugal
OGM. La confusion règne en Europe
http://www.cyberacteurs.org/quotidien/equotidien.php?id=745

Il est donc pertinent de maintenir la pression en participant à la cyber @ction N° 515: Evaluation des OGM

Gaz de schiste : la commission prend note

compte tenu du nombre de messages similaires reçus, nous ne pourrons y répondre individuellement…/…La Commission prend note des préoccupations soulevées en ce qui concerne les risques potentiels pour la santé humaine, le climat et l’environnement liés à des projets de gaz de schiste et les pratiques de fracturation hydraulique.

Pour enfoncer le clou, nous proposons à ceux qui ne l’ont pas encore fait de participer à la cyber @ction qui nous a valu cette première remarque.

LA MALÉDICTION DU GAZ DE SCHISTE

le DEBAT

visibles jusqu’à lundi sur ARTE TV

Date(s) de rediffusion :
Samedi, 2 février 2013, 10h25
Mercredi, 13 février 2013, 09h55

TOXICITE CONFIRMEE POUR UN OGM ET POUR LE PESTICIDE ROUNDUP, PLAINTES EN DIFFAMATION AUX CRITIQUES

Remise des données brutes à un huissier

Le CRIIGEN se réjouit de la confirmation des recherches de l’équipe du Pr. Séralini, publiées en septembre dernier sur la toxicité à long terme du principal herbicide du monde, le Roundup, et d’un maïs OGM qui l’absorbe sans mourir, deux produits de la firme Monsanto. Cette étude a été une des plus consultées au monde depuis septembre 2012 (Food and Chemical Toxicology, 50 (2012), 4221-4231). Non seulement elle a été maintenue dans sa publication par une des meilleures revues de toxicologie au monde, malgré des pressions incessantes, mais aussi les réponses détaillées à toutes les critiques viennent d’être publiées par le même éditeur (Food and Chemical Toxicology (2013), en ligne). De plus, l’équipe a de nouvelles données expérimentales qu’elle diffusera bientôt sur le Roundup.

Les critiques négatives émanaient d’une quarantaine de scientifiques ou regroupements (associations, agences de validation des produits…) dont les conflits d’intérêts ont été établis pour une grande majorité d’entre eux, que ce soit directement avec la société Monsanto, ou bien avec les personnes ayant favorisé les autorisations des produits de la firme en question, ou du même type de produits. La plupart de ces personnes ne sont pas de la spécialité, ou ne publient pas dans le domaine de la toxicologie des pesticides ou de l’évaluation des OGM.

Le CRIIGEN et l’équipe de recherche ont reçu le soutien et les critiques positives de plus de 300 scientifiques de 33 pays et 5 continents, qui représentent davantage à notre sens l’ensemble de la communauté scientifique.

Le CRIIGEN se réjouit aussi du fait que l’ANSES, et plusieurs pays dont la France, ont reconnu la nécessité de tests à long terme pour les OGM, et la sous-évaluation des pesticides. Un projet de résolution en ce sens va être soumis au Parlement français. Nous nous en félicitons. Par ailleurs, la Direction Générale de la Santé et des Consommateurs de la Commission Européenne a désavoué l’avis de l’EFSA sur l’absence de nécessité de tests à long terme.

Ainsi, notre étude a révélé les carences des évaluations ayant conduit aux autorisations des produits incriminés, ainsi que le laxisme des agences sanitaires, dont l’EFSA, qui ont commis des fautes professionnelles graves pouvant mettre en danger la vie d’autrui.

Par ailleurs, nous avons déposé fin 2012 des plaintes en diffamation contre les assertions de “fraude” et “données falsifiées” publiées respectivement dans Marianne et La Provence par Jean-Claude Jaillette et Claude Allègre. Nous rappelons que C. Allègre fait partie de l’association de défense des biotechnologies végétales (AFBV) qui a déjà été condamnée avec son président M. Fellous pour diffamation à notre encontre en 2011. D’autres plaintes sont en cours pour propos diffamatoires ridicules et mensongers, alors que toutes les critiques scientifiques s’essoufflent.
Nous allons prendre en 2013 d’autres mesures judiciaires appropriées afin notamment de faire toute la transparence sur les données toxicologiques cachées et laxistes qui ont permis, via les agences sanitaires, d’obtenir les autorisations de commercialisation des produits que nous avons testés, entre autres. Pour donner l’exemple, nous déposons nos données brutes auprès d’un huissier de justice, très solennellement. Nous les rendrons publiques dès que les agences ou Monsanto auront fait de même pour les leurs, et que les gouvernements y auront consenti. Ceci permettra vraiment à l’ensemble de la communauté scientifique de disposer de toutes les données toxicologiques existantes sur ces produits industriels, afin que s’opère une véritable expertise contradictoire et transparente, et non plus une pseudo-expertise biaisée par des groupes de pressions plus soucieux de leurs intérêts que de la santé publique.

Journal des bonnes nouvelles du 15 janvier 2013

le chiffre 2012 : 3 140 contributeurs record battu 🙂
merci à tous de nous permettre d’envisager notre 14è année avec sérénité.
Les auteurs de petits dons (inférieurs à moins de 10 euros) ou ceux qui ne l’auraient pas encore reçu et qui souhaitent recevoir un reçu de don déductible des impôts sont invités à se faire connaitre.

EDF abandonne le Projet de stockage souterrain de gaz naturel «Salins des Landes»

Après un peu plus d’un an, le projet vient d’être abandonné. Les raisons officielles sont que les caractéristiques géologiques du diapir ne permettaient pas l’accueil des cavités envisagées. Outre le fait que depuis le début, les géologues du collectif l’aient affirmé, la réalité reste que l’opposition des citoyens relayée par les élus de proximité et les associations a ligué le territoire contre un projet qui mettait en péril son intégrité et son patrimoine. La pétition aura permis aux militants du collectif de donner un signe fort à leurs représentants de l’implication et de la détermination de la population à s’opposer à ce projet inepte.

Pour le collectif citoyens stockage gaz landes

Didier Tousis porte parole

Voir revue de presse du jour.
L’action a été mise en archives

* * * * *

Cyber@ction « bonus malus écologique des automobiles, pour une prise en compte de l’ensemble des pollutions générées », nous avons reçu une réponse de la Ministre de l’Ecologie.

BONNE nouvelle car, pour six courriers envoyés à quatre ministres du nouveau
gouvernement sollicités, cinq ont été à ce jour ignorés. C’est la première personnalité qui prend en compte notre démarche. Nous remercions Madame Delphine BATHO.
( ?) …mais ce courrier, hélas, n’a pas répondu à nos attentes.
Cette lettre et notre réponse sont publiées à ces adresses http://www.cyberacteurs.org/forum/viewtopic.php?f=24&t=11278&p=14606#p14606 et http://www.cyberacteurs.org/forum/viewtopic.php?f=3&t=11022&p=14607#p14607

La cyber@ction est donc toujours en cours (5058 signatures), et nous remercions cyber@cteurs d’avoir accepté sa prolongation.
Merci de continuer à signer, à diffuser.

Oïkos Kaï Bios

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2 bonnes raisons de participer à la cyber @ction N° 516 : Abandon du permis aurifère

1 Resté silencieux depuis que le gouvernement a accordé un permis d’exploitation à la société Rexma sur le territoire de la commune de Saül, le préfet Denis Labbé a tenu à « remettre certaines choses à leur place » et indique qu’il n’a pas encore pris l’arrêté qui autorise le commencement de l’exploitation minière.
http://www.franceguyane.fr/regions/guyane/rexma-le-prefet-reprend-la-main-149615.php

2 Avis d’enquête publique sur le projet de Charte du Parc Amazonien de Guyane du 11 janvier au 11 février
http://www.guyane.pref.gouv.fr/pag_aep/
Nous ferons parvenir la liste des signataires à la commission d’enquête

Pour signer la cyber action

* * * * *
cyberaction N° 515 : Evaluation des OGM

Les états membres discuteront de l’évaluation des OGM lors du prochain Comité permanent de la chaine alimentaire et de la santé animale, le 8 février 2013 à Bruxelles. Initialement prévue le 10 janvier, cette discussion aura donc lieu dans près d’un mois et pourrait aboutir à un vote. La présente cyberaction a donc été prolongée afin de recueillir un soutien important sur un sujet de première importance

Pour signer la cyber action

L’Autorité de sécurité des aliments publie ses données sur le maïs transgénique NK603 de Monsanto, dénoncées par le chercheur Séralini.
La publication, par l’Autorité européenne de sécurité des aliments, des données sur le maïs OGM NK603 va “permettre de juger” qu’il n’aurait pas été autorisé “si on avait appliqué les mêmes critères” qu’à l’étude du Pr Séralini,

Voir revue de presse du jour.

Journal des bonnes nouvelles du 20 décembre 2012

A quelques heures de la fin du monde Maya, les bonnes nouvelles sont trop rares pour vous en priver ;o)

OGM: après Séralini, l’Europe va mener des études à deux ans
La Commission reconnaît la nécessité de mener des études sur la vie entière de rats nourris avec des OGM. Elle cherche les crédits nécessaires. Un tournant après l’étude controversée du Professeur Séralini.

Pollution radioactive à la centrale de Golfech : victoire contre EDF
C’est une première ! Lundi 3 décembre, EDF a été condamnée par la Cour d’appel de Toulouse à 4000 euros d’amende pour de multiples négligences ayant conduit, en janvier 2010, au déversement de 450 litres d’effluents radioactifs dans le milieu naturel par la centrale nucléaire de Golfech. Une condamnation qui ouvre la voie à bien d’autres

Interdiction du Bisphénol A dans les contenants alimentaires :
le RES salue une avancée historique

Voir la revue de presse

EN SOUTIEN DE LA PROMULGATION DE LA LOI DES VICTIMES AU MEXIQUE

Le but de cette action était de faire pression sur le nouveau président mexicain, Enrique Peña Nieto, qui devait entrer en fonctions le 1er décembre, pour qu’il promulgue la Loi des Victimes , comme il s’y était engagé en tant que candidat. Le gouvernement mexicain est par tradition très sensible à l’opinion internationale et nous savions que, même si c’était une action modeste en France, cela pouvait avoir de fortes répercussions au Mexique…/…

Le 1er décembre, Peña Nieto est rentré en fonctions. Dans son discours d’investiture, il a parlé de 13 points prioritaires à mettre en place, la promulgation de la loi des victimes étant le 2ème . Nous pensons que notre cyberaction sur l’ambassade de Paris a pu peser sur le fait de l’avoir mis en tête du classement.
Cyber @ction mise en archives

Notre Dame Des Landes Rejoignez le millier de Cyber manifestants

Le fait de vous inscrire vous permettra de cyber-manifester votre soutien quand le besoin s’en fera sentir pendant tout le temps où vous resterez connectés