Communiqué coordination stop Bure

Cigéo / BURE : 3 km de long encerclant 140 ha de forêt, le mur de l’échec absolu

L’Andra s’emmure, l’Etat cautionne des travaux illégaux, le Tribunal refuse de juger sur le fond.

La Coordination Burestop et les opposant-e-s en lutte dénoncent la surdité et l’aveuglement dont font preuve les promoteurs de l’enfouissement des déchets nucléaires. Ils appellent en urgence à la raison : le projet de méga-poubelle nucléaire doit être abandonné, avant qu’il ne soit trop tard.


Le mur de l’impasse
L’Andra revendique aujourd’hui l’entière propriété du bois Lejuc, pourtant objet d’un recours juridique. Elle y a débuté, sans autorisation, le projet Cigéo. Une forte mobilisation a réuni près de 400 personnes ce week-end à Bure pour réinvestir celui-ci. En urgence, elle emmure 140 ha de forêt.
Ce mur est le symbole de l’impuissance de l’ANDRA à convaincre et, au-delà, d’un enjeu énorme. A Bure se joue l’avenir -illusoire- d’une filière nucléaire en faillite.

Cigéo, un projet assis sur illusions, truquages et déficit démocratique majeur
Faux “labo” de recherche géologique, fausse “phase pilote”, négation des risques majeurs connus et reconnus de l’enfouissement, dissimulation de la ressource géothermique locale, incapacité à prouver la fiabilité du stockage nucléaire souterrain, effondrement d’une galerie sans explication, impossibilité à avancer un chiffrage fiable, débats publics bidon, loi truquée, achat des consciences, pression foncière, nucléarisation imposée d’un territoire, non-consultation, campagnes de désinformation, acquisition contestée de la forêt de Mandres, répression… autant de taches indélébiles qui exigent un abandon en urgence du projet. Et autant d’éléments qui attisent une colère légitime.

Retour à la case départ, l’échec de l’Etat
L’opposition est inchangée, 30 ans après les premières tentatives pour enfouir en France. Les pouvoirs publics sont totalement sourds et aveugles : études scientifiques indépendantes ; milliers de pétitions et de manifestations, recours juridiques tentant en vain de faire reconnaître les illégalités avérées. Laisser croire que la récente loi donne toute latitude à l’Andra, et valide le lancement de Cigéo, est d’une imprudence folle.

Impossible de murer l’opposition et de contester sa totale légitimité
La mobilisation s’amplifie aujourd’hui et rallie de nombreuses personnes de tous les horizons sur le terrain. Elle est d’une légitimité incontestable, appuyée sur réflexion globale sur le monde, compréhension des rouages des systèmes à bout de souffle, préparation active de l’avenir.
L’Etat doit prendre ses responsabilités, avant qu’il ne soit trop tard. Envoyer tout récemment gardes mobiles, vigiles, pelleteuses et engins de destruction dans la forêt, pour faire taire les porteurs de messages d’alerte est la pire des réponses : stop !

informations sur la réalité nucléaire de la rade de Brest pendant fêtes maritimes

Les fêtes maritimes de Brest, c’est à chaque fois plus de 500 000 visiteurs. Ce sont pour la plupart des concitoyens venant de toute la France qui, pour beaucoup aussi, ignorent l’existence de la base atomique de l’île Longue et de son arsenal nucléaire que pourtant l’on continue d’entretenir à grands frais en leur nom.

Pour nous, associations pacifistes et anti-nucléaire, c’est une occasion unique d’information du public sur la réalité nucléaire de la rade de Brest et de sensibilisation à la nécessité du désarmement atomique.

Nous concentrerons notre action d’information sur les vendredi 15 et samedi 16 juillet. Nous avons besoin pour ces deux jours de volontaires

                               de 10 heures à midi pour distribuer un dépliant d’information sur les parcours menant aux portes d’accès à l’enceinte de la fête,

                                      (Sur 2 lieux de distributions)

                               de 18h à 21heures pour tenir un point d’information au niveau des escaliers du cours d’Ajot 

Par ailleurs nous recherchons des hébergements pour la nuit du vendredi au samedi pour les camarades qui viendront de l’extérieur nous aider sur ces deux jours (a)

Merci d’indiquer sur le framadate joint vos disponibilités sur ces deux jours. Plus nous serons nombreux et plus notre action d’information sera percutante.

Voici le lien pour s’inscrire pour les journées des 15 & 16 juillet  : Cliquer sur le lien FRAMADATE ci-dessous :

                                    https://framadate.org/B9jicgVP6DIsal3j

Le collectif Brest 2016 pour le désarmement nucléaire (Université Européenne de la Paix, Mouvement de la Paix, Fédération Anti-Nucléaire de Bretagne, AE2D)

(a) pour les propositions et les besoins d’hébergement, dans le tableau framadate ci-dessus, les noms seront suivis du nombre de places  disponibles

Les camarades proposant ou ayant besoin d’un hébergement transmettront par mail leur n° de téléphone aux correspondants qui leur a adressé ce mail d’invitation.

En espérant que nous serons nombreux à répondre à cet appel,

Cordialement,

Le Conseil Collégial d’AE2D.

AE2D
Agir pour un Environnement et un Développement Durables
10 Hegel  29200 Brest

dites NON à la prolongation de 10 ans du réacteur nucléaire Bugey 3 qui fonctionne depuis 37 ans et 9 mois

Pour Bugey 3

Non à la prolongation jusqu’en 2024 de ce réacteur vieux de déjà 37 ans et 9 mois.


Le réacteur n° 3 de la centrale nucléaire du Bugey a eu sa première divergence en août 1978 et il a été raccordé au réseau électrique en septembre 1978. A ce jour, ce réacteur fonctionne donc depuis 37 années et 9 mois et l’ASN veut le prolonger jusqu’en avril 2024, c’est à dire jusqu’à 44 années et 7 mois. Il y a là de l’inconscience et l’ASN fait prendre le risque à notre région de subir un accident grave avec des conséquences comme à Tchernobyl ou Fukushima. Cette décision est criminelle et j’exige l’arrêt définitif de ce réacteur ainsi que ceux de Bugey 2, Bugey 4 et Bugey 5.


Cette décision de prolongation de ce réacteur jusqu’à 44 ans et 7 mois est insensée car elle fait courir un grave risque d’accident. L’ASN veut-elle faire disparaitre des milliers d’emploi (déjà plus de 6000 emplois à moins de 10 km du site nucléaire), faire évacuer des millions de personnes (Lyon à 30 km), tuer l’économie française (plus d’axe nord-sud par routes, autoroutes, voies ferrées, plus d’aéroport Lyon Saint Exupéry, …). Soyons raisonnable, il faut fermer de suite ce réacteur et les trois autres, d’autant que la loi de transition énergétique diminue la part du nucléaire dans la production électrique française et que pour cela il faut fermer une dizaine de réacteurs d’ici 2025. Actuellement trois réacteurs sont à l’arrêt et notre région n’a pas encore manqué d’électricité, donc on peut arrêter de suite cette centrale.


Selon l’article L593-19 du Code l’Environnement, le réexamen de sûreté effectué au-delà de la 35e année de fonctionnement d’un réacteur électronucléaire entraîne la proposition de dispositions par l’exploitant. Celles-ci ne doivent être soumises à la procédure d’autorisation par l’ASN qu’après enquête publique. Il se trouve que le réacteur Bugey 3 a eu son troisième réexamen de sûreté après 35 années de fonctionnement, puisqu’il a été raccordé au réseau électrique en septembre 1978 et que le rapport de bilan de l’examen de sûreté date du 6 février 2014, soit à 35 ans et 5 mois de fonctionnement. Il est donc nécessaire que les dispositions proposées par l’exploitant soient préalablement soumises à enquête publique avant toute décision de l’ASN.


Il faut arrêter la mascarade de la sûreté nucléaire. L’ASN est sur le point de prendre une décision sur la prolongation du réacteur n° 3 du site nucléaire du Bugey. C’est l’objet de la présente consultation publique. Dans la décision qui nous est soumise, l’ASN ne dit rien des problèmes de pièces non conformes et aux certificats falsifiés par l’usine du Creusot d’AREVA. On peut avoir des doutes sur la fiabilité des contrôles faits par l’ASN. Il est urgent de ne pas prolonger le fonctionnement de ce réacteurs et d’arrêter aussi les trois autres.
Hors ce grave problème, on peut être étonné des décisions qui sont imposées à EDF pour ce réacteur avant le 31 décembre 2016 :
– un dispositif de confinement est installé afin d’éviter une dispersion directe du ciel de cuve du réservoir de traitement et de refroidissement d’eau des piscines (PTR) dans l’environnement en cas d’accident : pourquoi le 31 décembre 2016, alors que pour Bugey 2 c’était avant le 31 décembre 2014 et pour Bugey 4 le 31 décembre 2015 ?
– un dispositif est mis en place afin d’éviter une rupture de confinement en cas de rupture de la barrière thermique d’un groupe motopompe primaire : pourquoi le 31 décembre 2016, alors que pour Bugey 2 c’était avant le 31 décembre 2014 ?
– la mise en place de matériels antidéflagrants dans le bâtiment des auxiliaires nucléaires (BAN) est achevée : pourquoi avant le 31 décembre 2016 alors que pour Bugey 2 c’était le 30 septembre 2014 et pour Bugey 3 le 30 juin 2015 et que l’avis IRSN n° 2011-394 pointait déjà les insuffisances de ce local BAN en matière de résistance au feu et demandait une mise en conformité pour Bugey 2 avant fin 2011 ?
– l’exploitant met en place le déport de la commande de fermeture de la vanne du tube de transfert dans un local protégé des rayonnements en situation accidentelle : pourquoi avant le 31 décembre 2016 alors que pour Bugey 2 c’était le 31 décembre 2013 et pour Bugey 4 le 31 octobre 2014 ?
Lorsque des problèmes de sûreté sont identifiés, les travaux de mise en conformité sont extensibles sur plusieurs années. On a l’impression que l’ASN est plus à la disposition de l’exploitant qu’à assurer la sécurité des citoyen(ne)s.
Il faut arrêter cette mascarade de sûreté nucléaire et fermer définitivement ce réacteur n° 3 ainsi que les trois autres.


Parallèlement à cette consultation, il y a une consultation pour modifier la décision de poursuite du réacteur Bugey 2. Cette modification porte sur le risque de colmatage lié au calorifuge de type Microtherm. Or il est dit que ce type de calorifuge équipe les réacteurs du site de Bugey. Pourquoi n’y a t’il pas de prescription similaire pour le réacteur Bugey 3 ?

Pour Bugey 2

Non à la prolongation de ce réacteur vieux de déjà 38 ans et 1 mois.

Cordialement,
Elisabeth BRENIERE
pour la coordination STOP BUGEY (www.stop-bugey.org)

Nucléaire : l’effet d’annonce de Mme Royal est encore plus risible que celui de M. Sarkozy en 2008

Observatoire du nucléaire – Communiqué du 14 janvier 2015

Il a donc suffit d’un simple effet d’annonce de Mme Royal – “Il faut programmer la construction d’une nouvelle génération de réacteurs qui prendront la place des anciennes centrales lorsque celles-ci ne pourront plus être rénovées” – pour que les zélateurs habituels de l’atome s’enflamment et titrent ici ou là sur le “grand retour de l’atome”… annoncé depuis 15 ans mais jamais au rendez-vous.

Rappelons donc que, le 25 septembre 2008, alors Président de la République, M Sarkozy s’autorisait déjà exactement ce même effet d’annonce sans lendemain : “Le remplacement de nos centrales nucléaires par les centrales de la nouvelle génération sera accéléré” (cf ci-dessous dépêche AFP du 25/09/2008).

Jamais avare de vaines déclarations, M. Sarkozy avait même annoncé quelques mois plus tard le choix du site pour un second EPR en France : “Le président de la République confirme le lancement à Penly, en Seine-Maritime, de la réalisation d’une deuxième centrale nucléaire de type EPR en France” (cf ci-dessous dépêche AFP du 29/01/2009). Tout ceci a piteusement été abandonné entre temps.

Six ans et demi plus tard, non seulement les rêves des nucléocrates n’ont pas progressé d’un pouce, mais la situation de l’atome hexagonal s’est tellement dégradée que l’annonce de Mme Royal n’est plus seulement vaine (comme celles de M. Sarkozy), elle est aussi totalement ridicule.

Ainsi, après avoir atteint 87 euros et 82 euros à la bourse de Paris, les cotations d’EDF et d’Areva se sont effondrées à 21 euros et 9 euros, respectivement 75% et 90% de pertes. Un véritable “triomphe”. Il est désormais de notoriété publique qu’Areva est en situation de faillite, plombée entre autre par le chantier catastrophe de l’EPR finlandais et par l’affaire de corruption Uramin, mais aussi par le marché mondial du nucléaire, en totale déconfiture.

Un “joli” bilan pour Mme Lauvergeon qui a pourtant été encensée par la presse pendant ses années de règne, surnommée “la femme la plus puissante du monde” ou “Atomic Anne”, et félicitée pour avoir remis l’industrie nucléaire “sur les bons rails” : il s’agissait en fait d’une voie de garage, avec probablement une dérivation vers la case prison si la justice n’est pas empêchée de faire son travail.

La situation d’EDF est à peine moins dramatique, elle-même plombée par son propre chantier EPR de Flamanville (Manche) mais aussi par la production de plus en plus massive d’électricité renouvelable en Europe : après avoir raillé si longtemps ces énergies renouvelables prétendues “négligeables”, les atomistes se plaignent désormais de leur production trop massive… et trop bon marché !

Et ce d’autant plus que, pendant ce temps, le coût du nucléaire a explosé : pour pouvoir prétendre que l’électricité nucléaire était “bon marché”, et même “la moins chère du monde”, les nucléocrates ont repoussé dans le temps les lourdes factures inhérentes à cette industrie. Mais l’heure des comptes a sonné.

Ainsi, les augmentations du prix de l’électricité en France se succèdent à un rythme effréné et ne sont pas près de s’arrêter. Et encore, EDF a à peine entamé le programme pompeusement appelé “grand carénage” qui consiste dépenser – et non à “investir” comme le prétend EDF, terme malheureusement repris tel quel par de nombreux médias – pour rafistoler à grands frais les réacteurs en commençant par les plus délabrés.

Annoncé à 55 milliards, le coût de ce programme sera probablement de 100 ou 150, voire 200 milliards : dans le nucléaire, les factures réelles sont toujours beaucoup plus lourdes qu’annoncé, comme le démontre ce pauvre réacteur EPR dont le coût est passé de 2,8 milliards au départ à près de 10 milliards aujourd’hui, en attendant les factures finales pour Areva et EDF.

L’industrie nucléaire française va avoir de grandes difficultés pour simplement survivre, il est donc totalement improbable de la voir construire de nouveaux réacteurs, ce dont elle s’avère d’ailleurs totalement incapable techniquement tant en Finlande qu’à Flamanville, mais aussi financièrement.

La construction du parc nucléaire actuel a été décidée au début des années 70 par quelques personnes, sans même l’aval de l’Assemblée nationale, et elle a été financée par l’argent public qui coulait encore à flots à l’époque (c’était encore la période dite des “Trente glorieuses”). Les “élites” actuelles n’hésiteraient absolument pas à rééditer le même coup de force antidémocratique mais, cette fois, les caisses sont vides…

Les déclarations de Mme Royal sont donc parfaitement vaines et ridicules, il n’y aura pas de nouveau parc nucléaire. EDF va juste essayer de faire durer le plus longtemps possible les réacteurs actuels… probablement jusqu’à ce que l’un d’entre eux devienne le Fukushima français.

***************************************

(1) L’effet d’annonce de M Sarkozy en 2008, qui semble avoir fait aujourd’hui l’objet d’un “copier coller” de la part de Mme Royal.

Sarkozy veut accélérer le remplacement des centrales nucléaires

AFP – 25 septembre 2008 – Le président Nicolas Sarkozy a annoncé jeudi à Toulon son intention d’accélérer le remplacement des centrales nucléaires “par les centrales de la nouvelle génération”.

“Le remplacement de nos centrales nucléaires par les centrales de la nouvelle génération sera accéléré”, a déclaré le chef de l’Etat dans un discours sur la situation économique, après avoir assuré que le gouvernement allait “développer massivement les programmes de recherche dans les nouvelles sources d’énergie” et “les technologies propres”.

M. Sarkozy avait annoncé début juillet la construction, en France, d’un deuxième réacteur nucléaire de troisième génération EPR dont la construction pourrait démarrer en 2011. Un premier EPR est actuellement en chantier à Flamanville (Manche, ouest) et doit entrer en service en 2012.

***************************************

(2) L’annonce gratuite de M Sarkozy en janvier 2009. Il n’a plus jamais reparlé de ce projet qui a été enterré depuis par EDF. A noter que la construction devait “commencer en 2012″…

Sarkozy confirme la construction d’un 2eme EPR à Penly

AFP – 29 janvier 2009 – Le président Nicolas Sarkozy a annoncé jeudi soir par un communiqué la construction d’une deuxième centrale nucléaire EPR à Penly (Seine-Maritime), confirmant les informations du site internet du Figaro.

Le chef de l’Etat confirme aussi que GDF Suez sera associé minoritaire du projet conduit par EDF. “Le président de la République confirme le lancement de la réalisation d’une deuxième centrale nucléaire de type EPR en France”, indique un communiqué de l’Elysée.

“L’Etat valide le projet d’EDF de réaliser cette centrale sur le site de Penly, en Seine-Maritime”, lit-on ensuite : “EDF réalisera cet équipement dans le cadre d’une société de projet dont il aura la majorité. GDF SUEZ sera associé à ce projet. D’autres partenaires désireux de partager l’investissement et l’approvisionnement électrique seront invités à y participer”.

L’Elysée précise qu’EDF “déposera dans les prochaines semaines un dossier sur ce grand projet à la commission nationale du débat public, en vue de commencer la construction en 2012 et de raccorder la centrale au réseau en 2017”. Enfin, “dans la perspective du développement ultérieur de la filière, l’Etat reconnaît la volonté de GDF SUEZ d’assumer la maîtrise d’ouvrage et l’exploitation de l’EPR suivant”, c’est-à-dire le troisième du genre.

Journal des bonnes nouvelles du 07 juillet 2014

Republication de l’étude du Pr Séralini sur un maïs OGM et le roundup

« Un grand merci à tous ceux qui nous ont accordé leur confiance et leur soutien. Tous ensemble, avançons vers une science transparente au service de la santé publique en aidant le CRIIGEN »

Victoire de la science

Après deux ans de bataille scientifique et les pressions sur l’éditeur ayant conduit à la censure de notre étude de long terme sur un maïs OGM et l’herbicide Roundup, nous avons la joie de vous annoncer la REPUBLICATION de nos travaux !

Nos découvertes ont permis d’identifier des effets néfastes sur le foie et les reins, ainsi que le développement de tumeurs mammaires liés à la consommation d’un maïs OGM et de l’herbicide Roundup.

Aujourd’hui, cette victoire est aussi un peu la vôtre car vous avez été plus de 120,000 à nous soutenir en signant des pétitions portées par des associations nationales, des bénévoles déterminés et des sites d’information en ligne.

Gilles Eric Séralini, professeur de Biologie Moléculaire, Président du Conseil Scientifique du CRIIGEN (Comité de Recherche et d’Information Indépendantes sur le Génie Génétique

Algues vertes : jugement attendu

Dans un communiqué de presse, l’association Sauvegarde du Trégor juge qu’« il s’est passé quelque chose » le 2 juillet dernier, devant la cour d’appel administrative de Nantes qui s’était saisie de la procédure lancée par le cavalier dont le cheval était mort sur la plage de Saint-Michel-en-Grève, en 2009. L’association souligne que, cette fois, « la rapporteur publique a demandé aux juges de condamner l’État pour n’avoir pas pris les mesures qui s’imposaient pour prévenir la toxicité des marées vertes ». Pour Sauvegarde du Trégor, si la cour suit cet argumentaire dans son arrêt, qu’elle doit rendre dans quelques semaines, cela ne pourra qu’accélérer l’instruction menée par les juges du pôle santé à Paris, suite aux plaintes déposées par plusieurs associations pour mise en danger délibérée de la vie d’autrui.

Pétition : Thierry Morfoisse mort en transportant et déchargeant des algues vertes en décomposition

Consultation TAFTA :
la date de fin de consultation indiquée sur le site de la commission européenne est repoussée au 14/07

http://trade.ec.europa.eu/consultations/index.cfm?consul_id=181

Le questionnaire est en ligne
http://ec.europa.eu/yourvoice/ipm/forms/dispatch?form=ISDS

Vous pouvez consulter les réponses du collectif Roosevelt ici. Vous pouvez les reproduire à l’identique si vous le souhaitez

Plusieurs d’entre vous nous ont signalé le site belge transat qui propose aussi des réponses types

http://www.no-transat.be/plus-infos/mobilisation-generale

Enfin Jean Yvon signale un excellent modèle de réponse est disponible ici et en français :
http://www.no2isds.eu/fr/information 

Il est possible d’agir en 2 clics :
http://www.no2isds.eu/fr#take-action 

Par contre Valérie nous signale

A Bruxelles, l’écran de fumée de la consultation publique
http://www.monde-diplomatique.fr/2014/07/NOLETI/50583

A chacun de juger de l’intérêt de participer à cette consultation.

Le gouvernement recule sur CIGEO

Autisme et pesticides : une nouvelle étude confirme le lien

Le Jury de déontologie publicitaire donne raison à l’Observatoire du nucléaire :AUTOLIB’ n’est pas écologique car l’électricité utilisée est principalement nucléaire

Ondes électromagnétiques : un texte adopté au Sénat pour mieux les encadrer

Réflexion sur la sécurité “Nucléaire” en France. Comparaison avec Allemagne et Suisse…

On nous fait croire que la préoccupation de la sécurité Nucléaire est prise en compte en France… et pourtant, si vous voulez avoir une idée de la pollution radioactive éventuelle, en un point du territoire, à un moment donné, voici les moyens dont vous disposez selon que vous habitez Berne, Munich ou Angers…

Pour la Suisse, une carte globale du territoire qui donne la valeur moyenne quotidienne des débits de dose ambiants en nanosieverts à l’heure…pour un ensemble de 66 lieux répartis sur l’ensemble du territoire, c’est simple, clair, et la résolution à la journée permet de suivre une éventuelle pollution liée à un accident en Suisse ou dans un pays voisin… En quatre langues s’il vous plaît…On peut consulter pour chaque point suivi le chronogramme des mesures pour visualiser d’éventuelles variations plus rapides que sur un jour…
Lien

Pour l’Allemagne, une carte globale du territoire là encore, qui donne la valeur moyenne quotidienne des débits de dose ambiants en microsieverts à l’heure… pour un ensemble de 1 800 lieux répartis sur l’ensemble du territoire, c’est simple, clair, et la résolution à la journée etc.. On peut là aussi suivre les variations à l’heure en cliquant sur un point quelconque … on obtient le graphe des valeurs moyennes horaires en µSv/h… pour le point considéré…
Lien
Là encore en deux langues, allemand et anglais…

Pour la France… tapez dans google “mesures de radioactivité”, vous trouverez le site
et tomberez sur Actualités. 26 Août 2013 (sic)!!! c’est dire la fraîcheur des infos sur ce site…
Vous cliquez sur “La carte des mesures” et tombez sur une carte de France, avec des petits signes, et en bas à droite “carte des 1 231 689 mesures” ! Fichtre ! Mais pas moyen d’avoir d’un coup d’oeil rapide une idée de la pollution radioactive actuelle sur les X points représentés… Il faut aller chercher l’information pour un point déterminé, pas de vision globale pratique… Ce serait trop simple !!!
Je sélectionne donc CNPE (Centrale Nucléaire de Production d’Electricité) de St Laurent des Eaux, après avoir réglé le zoom adéquat (pas évident), je tombe sur cette page

Cliquant sur un point bleu proche de ladite centrale, je tombe sur cette page, relative à des mesures sur l’eau, alpha global en Becquerel par litre, cours d’eau non identifié, 6 mesures datent de 2009 et une de 2010, depuis plus rien !!! Les chiffres sont très petits, 0.022 ou 0.017, évidemment avec un tel choix d’unité !!! Ça c’est de la surveillance efficace !!!

revenu à la carte, échelle adéquate, je clique sur le symbole représentant le CNPE de St Laurent des Eaux, je tombe sur la page suivante qui est relative enfin à quelque chose de semblable à ce que font nos voisins, à savoir le débit de dose ambiant en micro sievert par heure, mais là pas de carte globale, il s’agit de mesures “valables” pour St Laurent des eaux. Allons voir de plus près ces mesures… Sont annoncés deux producteurs et 2533 mesures…
Nous sommes en Mars, nous ne disposons au mieux sur la page 1/64 que des mesures faites en Février 2014, les autres pages étant les résultats antérieurs, remontant jusqu’en 2009… Je pense immédiatement à Fukushima et au 11 Mars 2011, que va détecter le système de mesure de l’ASN à ces dates??? Facile RIEN.

Conclusion :
Rideau… Dormez tranquilles braves gens, EDF & AREVA veillent sur leurs profits…
Bernard P

Bure et faux débat public, la suite lundi 17 juin !

BureStop 55 (Collectif Meuse contre l’enfouissement des déchets nucléaires), Bure Zone Libre, EODRA (Association des élus opposés à l’enfouissement des déchets radioactifs), Les Habitants vigilants de Gondrecourt-le-Château, Mirabel Lorraine Nature Environnement, Meuse Nature Environnement
http://pandor.at

La réunion qui devait avoir lieu à Bar-le-Duc le jeudi 13 juin est reportée au lundi 17 juin – Hall des Brasseries à 19h.
Pour ceux qui n’auraient pas suivi : la 1ère réunion du débat public le jeudi 23 mai à Bure a tourné court : interruption puis suspension au bout de 15 minutes, grâce à la présence en nombre de citoyens opposants.
Les deux suivantes ont été élégamment “différées”. N’oublions pas que ce soi-disant débat ne sert à rien et n’aura aucun impact sur le projet de la poubelle atomique Cigéo/BURE.

La Commission Nationale du Débat Public a tenté de relancer la machine en invitant jeudi 6 juin tous les acteurs à une table ronde. Elle change de stratégie. Avec un nouveau vocabulaire : “bonne prise en considération de la parole du public”, “expertises plurielles et contradictoires”, la CNDP fait les yeux doux à ses détracteurs.
Paniquerait-elle ? Quelques soient les nouvelles modalités mises en place en urgence, cela ne change strictement rien sur le fond.
Tous y sont allés à cette table ronde, sauf… les opposants.

Les prochaines réunions sont annoncées sous surveillance policière, une question essentielle se pose.
Où se trouve la prétendue “violence” ? Du côté des citoyens qui appellent à une mobilisation non-violente et expriment bruyamment un ras-le-bol légitime ?
Ou bien du côté d’un Etat qui veut enterrer à tout prix des milliers de tonnes de déchets atomiques (99% de la radioactivité déjà produite) dans leur sous-sol, à leur porte, sans jamais les avoir concertés, en mentant sur les risques et en achetant le silence de certains.

Alors on continue : lundi 17 juin, nous devons être très nombreux pour faire entendre notre voix et manifester une détermination inchangée !
RdV à partir de 17h45 – Hall des Brasseries à BAR-LE-DUC.

Une quarantaine d’associations et organisations soutiennent notre appel à boycott, lancé début mai.

Covoiturage depuis Nancy départ vers 17h. Contact
:maia.desbois@gmail.com

Ne pas hésiter à faire circuler largement l’info.

A noter : la prochaine réunion du débat après Bar le Duc doit se tenir le jeudi 20 juin à Nancy Palais des Congrès 19h. Pour l’instant, pas d’info de changement concernant cette date.
________________________________________________________________________________
Si vous avez une petite minute, voir ce tout dernier article bien
éclairant :
La Gazette.fr / NUCLÉAIRE / La gazette des communes / P. Braun le
10/06/2013
*Cigéo : le débat sur l’enfouissement des déchets radioactifs piétine sur un terrain miné*
La table ronde organisée par la Commission nationale du débat public le 6 juin 2013 entendait recadrer une concertation particulièrement mal engagée. La promesse d’instaurer « une nouvelle forme d’écoute » ne suffira pas à apaiser un débat de plus en plus tendu sur le projet d’enfouissement des déchets radioactifs porté par l’Andra. (…)

Journal des Bonnes Nouvelles du 06 juin 2013

Ces bonnes nouvelles plutôt que des victoires à proprement parler sont des raisons trouves dans l’atualité de continuer à être vigilants et à mobiliser nos souris sur les dossiers que nous portons. Exemple le fait de retrouver des pesticides dans nos assiettes n’est pas une bonne nouvelle mais cela justifie que nous continuions à nous battre sur ce dossier.

PESTICIDES
Des résidus d’insecticides néonicotinoides dans nos assiettes !

cyberaction N° 549 : Pour une interdiction réelle de tous les pesticides néonicotinoïdes tueurs d’abeilles

OGM
Blé OGM : un agriculteur porte plainte

UE – Le faux retrait de Monsanto du marché européen des OGM

NUCLEAIRE

Avertissement pour Cattenom et Fessenheim
En matière de radioprotection des travailleurs de l’atome, Cattenom et Fessenheim sont les mauvais élèves du parc nucléaire français. Une inspection renforcée y est programmée les 4 et 6 juin prochains par l’Autorité de Sûreté Nucléaire.

Le Premier ministre inscrit la fermeture de Fessenheim dans le projet de loi de “transition énergétique”

cyberaction N° 407 : Pour la fermeture de Fessenheim

SCIERIE DU MORVAN
Le projet du luxembourgeois Wood & Energy est suspendu par le tribunal administratif de Dijon.

Le projet de la scierie Erscia crée la polémique dans la Nièvre

Pétition : Non! à l’incinérateur-scierie de Sardy

ABATTAGE A VIF
Bonjour,
Nous avons pris la Mairie de Guéret d’assaut, ce lundi. Victoire pour le NARG, nous avons été reçu par le Député Maire et avons obtenu des réponses.
Compte-rendu:
Dossier de presse:

Nous surveillons avec attention toutes les délibérations de la région, du département, de la mairie et de la communauté d’agglo car les porteurs du projet d’abattoir vont tenter d’obtenir de nouveaux fonds publics. Apparemment, dans le cas contraire ils abandonneront.
Nous demandons un rendez-vous avec les présidents de région et du département.

Le dossier du projet doit être présenté en juin ou septembre à la préfecture et une enquête publique sera ouverte. Nous préparons ce moment avec soin car ce sera peut être notre dernière action avant la victoire.
A très bientôt
Amicalement,

Aurore LENOIR
Coordinatrice du Collectif N.A.R.G.
Contre l’abattage à vif et pour l’abandon du premier projet européen d’abattoir exclusivement rituel.
07 88 35 06 10

cyberaction N° 532 : contre l’abattage à vif

Débat public sur l’enfouissement des déchets radioactifs : le Réseau “Sortir du nucléaire” dénonce une mascarade et une pure entreprise de communication

Le débat public sur Cigéo, le projet d’installation destinée à l’enfouissement des déchets nucléaires à 500 m sous terre commence aujourd’hui et se terminera le 15 octobre.
Pour le Réseau “Sortir du nucléaire”, ce n’est qu’une mascarade et une vaste entreprise de la communication destinée à mieux imposer l’enfouissement des déchets pour permettre la poursuite du nucléaire. Aux côtés de nombreuses associations locales, le Réseau “Sortir du nucléaire” appelle au boycott de ce débat.

Enfouissement des déchets : un désastre en préparation

En présentant le projet Cigéo comme sûr, l’Andra occulte les études indépendantes qui montrent que tous les enjeux de sûreté n’ont pas été pris en compte. Le projet CIGEO est destiné à accueillir les déchets les plus radioactifs, qui pour certains resteront radioactifs pendant plusieurs millions d’années. Mais sur de si longues périodes, qui peut avoir la prétention de garantir la stabilité du sous-sol ? Qui pourra prévenir d’éventuelles infiltrations d’eau [1] conduisant à la remontée en surface de la radioactivité ? La soi-disant « réversibilité » est un leurre : si un problème survient d’ici quelques siècles, il sera tout simplement impossible de récupérer les déchets et de contenir la radioactivité.

Une vaste opération de communication pour faire accepter le nucléaire et ses déchets

Le débat public qui doit commencer en mai n’est pas destiné à remettre en question le projet. Cette procédure constitue avant tout une opération de communication destinée à marteler que l’enfouissement est « LA » solution au problème des déchets et que l’Andra maîtrise tous les risques ! Il n’y a qu’à lire le dossier de presse de l’Andra pour s’en apercevoir (retrouver notre analyse critique en ligne : http://groupes.sortirdunucleaire.org/La-campagne-de-communication-de-l)

Elle n’est pas non plus destinée à poser la question majeure, celle de la production des déchets. Imposer cette poubelle nucléaire est avant tout un moyen pour l’État et l’industrie nucléaire de faire croire à la maîtrise des déchets, afin de pouvoir poursuivre la production d’électricité nucléaire le plus longtemps possible.

Une imposture pseudo-démocratique de plus

Le nucléaire s’est toujours imposé par la force et les débats publics sur le sujet ne sont qu’un leurre. En 2005, les conclusions d’un précédent débat préconisaient de ne pas enfouir les déchets. Un an après, la loi votée est allée à l’encontre de ces préconisations, présentant cette option comme la seule solution ! En 2013, tout laisse penser que notre parole ne sera pas mieux entendue. Dernière étape avant la phase industrielle du projet, ce nouveau débat n’est qu’un simulacre de démocratie pour faire croire que les citoyens ont été consultés.

Aux côtés de nombreuses associations locales, le Réseau “Sortir du nucléaire“ dénonce cette imposture où « l’important, c’est de participer ». Il n’existe qu’une solution au problème des déchets : arrêter d’en produire au plus vite. Nucléaire : de la mine aux déchets, nous sommes tous concernés !

Nucléaire : de la mine aux déchets, tous concernés !

Retrouvez le communiqué des associations locales boycottant le débat ci-dessous

Pour en savoir plus sur le projet CIGEO à Bure, voir notre dossier en ligne

Lire notre analyse critique du dossier de presse de l’ANDRA

Retrouvez l’appel à boycott du débat signé par de nombreuses associations

Notes :

[1] L’exemple du site d’Asse, en Allemagne, présupposé stable et étanche et déjà envahi par des mètres cubes d’eau, montre que ce risque est réel.

Contacts presse :

Corinne François – 06 86 74 85 11
Laura Hameaux – 06 85 23 05 11
Marc Saint Aroman – 05 61 35 11 06

Chargée de communication :
06 64 66 01 23

Voir le communiqué en ligne :

Communiqué des associations locales – 15 mai 2013 : BureStop 55 (Collectif Meuse contre l’enfouissement des déchets nucléaires), BZL (Bure Zone Libre), EODRA (Association des élus opposés à l’enfouissement des déchets radioactifs), Les Habitants vigilants de Gondrecourt-le-Château, Mirabel Lorraine Nature Environnement, Meuse Nature Environnement

Le faux débat public Cigéo / BURE commence !
42 associations et organisations dénoncent ce rendez-vous de dupes

1994, les conseillers généraux de Meuse et Haute-Marne mettaient le doigt dans l’engrenage de l’enfouissement des déchets nucléaires de Haute et Moyenne Activité à Vie Longue Activité dans leur sous-sol. La thèse officielle du “laboratoire de recherches géologiques, mais pas de déchets radioactifs chez vous” s’est transformée en Cigéo, “centre industriel de stockage géologique” imminent.

2013. Depuis près de 20 ans les populations de ces deux départements sont confrontées à une main-mise sur leur territoire de vie, orchestrée par les opérateurs du stockage nucléaire au sein d’un long processus qui :
– vend, sous couvert de recherche géologique, avancée scientifique et prouesses technologiques une immense décharge atomique appelée à fuir un jour,
– anesthésie le bon sens de nos élus et des structures locales avec des millions d’euros (argent public),
– minimise et nie les risques graves spécifiques liés à la grande profondeur, révélés par des experts indépendants,
– délivre au compte-goutte la réalité : un immense site d’entreposage nucléaire séculaire en surface, entre 4 villages du sud-meusien, sera le prélude au stockage souterrain,
– joue la non-information totale quant aux risques réels et aux nuisances que vont subir les riverains (rejets radioactifs, dangers des multiples transports de matières nucléaires, impact négatif sur l’économie locale, dépréciation des biens, transformation profonde de l’identité du territoire, etc.),
– pratique une véritable politique du chantage au développement économique, à “l’excellence et au développement durable” et au sens du sacrifice des riverains,
– cache l’enjeu majeur de l’enfouissement définitif des pires déchets nucléaires, à savoir la poursuite absurde d’un programme électro-nucléaire abusivement qualifié de “propre et pas cher”.

Jamais aucune possibilité n’a été offerte aux habitants locaux et aux citoyens français d’accéder à une information complète et transparente, de choisir et de peser sur leur destin. Les arguments développés sur les risques majeurs que présente l’enfouissement de ces déchets nucléaires n’ont pas trouvé de relais auprès des élus qui se succèdent tant au plan local que national. 45 000 électeurs Hauts-Marnais et Meusiens ont demandé en 2005 la tenue d’un référendum pour donner leur avis. Démarche classée sans suite par les élus des deux départements. Des recours juridiques ont été déposés, rejetés sans appel.
Faire croire maintenant que le moment est arrivé de “débattre” est un piège grossier de plus.

Le débat public national de 2005 sur la gestion des déchets nucléaires mettait en avant la préférence pour l’étude du maintien de ceux-ci en surface, la loi qui a suivi en 2006 n’a retenu que l’enfouissement… à Bure. Le débat public n’intègre pas de pouvoir décisionnel citoyen. Celui de 2013 est clairement annoncé comme une campagne d’information sur Cigéo, pilotée par l’Andra. En présupposé, sa finalité -enfouir- est acquise pour le gouvernement. Il arrive, alors que le projet est déjà en phase de conception industrielle et que l’Andra, seul maître à bord, ne remet rien en question, malgré toutes les incertitudes majeures sur le sous-sol, les failles et risques mis en évidence par des analyses critiques indépendantes.

Ce débat public n’est pas prévu pour agir sur le projet tant controversé de stockage souterrain des pires déchets radioactifs, mais pour faire accepter la future poubelle atomique avec tous ses risques majeurs et prévisibles. Il permettra uniquement de recueillir (et d’encadrer) toutes les questions et peurs que suscite BURE : “Ce n’est pas un référendum, mais une photographie,” dit le président de la Commission Particulière du débat public fin 2012.

Faire croire à la population qu’elle a son mot à dire, aujourd’hui, relève de la supercherie.
C’est la raison pour laquelle les associations ci-dessus ont décidé de ne pas y participer, que ce soit à la rédaction des cahiers d'”acteurs”, aux 15 réunions publiques, aux réactions sur le site internet spécifique, … Pour autant elles ne seront pas inactives. Diverses actions sont prévues pour agir en dénonçant vivement ce nouveau rendez-vous de dupes. Il est crucial aujourd’hui de faire entendre et notre refus de ce faux espace démocratique et notre refus de l’enfouissement de ces poisons nucléaires qui nous concernent tous.

Liste des associations et organisations qui soutiennent notre appel :

ADELP (Association agréée pour la Défense de l’Environnement et la Lutte contre la Pollution en Moselle-Est) – ADEPRA (Association de Défense de l’Environnement de Petite Rosselle et Alentours) – ADECO – ADPSE (Association de Défense contre la Pollution de Sarreguemines et Environs) – Air Vigilance – Alsace Nature – AMPER (Association Mosellane pour la Promotion des Energies Renouvelables et l’efficacité énergétique) – APEQUA (Association pour la Préservation de la Qualité de Vie) – Association pour la Préservation du Massif de Haye – ASVM (Association pour la sauvegarde de la vallée de la Moselle ) – ASVPP (Association de Sauvegarde de la Vallée de Pierre-Percée) – ATTAC 55 – AVOINE du Saulnois – CADEMOVI (Décharge de Villoncourt) – CACENDR (Collectif contre l’enfouissement des déchets radioactifs meurthe et Moselle) – CITD (Centre d’information sur le traitement des déchets) – Confédération Paysanne 55 – CREPAN (Comité Régional d’Étude pour la Protection et l’Aménagement de la Nature en Basse-Normandie) La CRISE Nancy (Coordination Révoltée des Invisibles Solidaires Enragé-e-s ) – Empreinte Positive – FLORE 54 – GECNAL de Sarreguemines-Forbach – Marne Nature Environnement – Nature Haute-Marne – Oiseaux Nature – PAVE (Protection Amélioration Vie Environnement) – Sortons du nucléaire Ardennes – Sortons du Nucléaire Moselle – Vosges Alternatives au Nucléaire – Vosges Nature Environnement – Réseau “Sortir du nucléaire” – Lorraine Energies Renouvelables – FNE France Comté – FNE Midi-Pyrénées – FRAPNA – NPA Meuse

Débat sur le démantèlement des installations nucléaires : le Conseil d’Etat rejette les 2 recours.

À travers les deux recours déposés en Conseil d’État, tant celui concernant le démantèlement de la centrale nucléaire de Brennilis** que celui de l’entreposage des déchets radioactifs issus notamment des démantèlements, appelé ICEDA du Bugey***, 11 associations représentant plusieurs milliers de personnes, attendaient du Conseil d’Etat, le respect par la France, de la Convention d’Aarhus et de la directive européenne 85/335 CEE concernant la participation du public, sur le démantèlement des installations nucléaires figurant explicitement dans ses annexes.

Mais curieusement dans les projets soumis à débat public, déclinaison dans le droit français de la participation du public voulue par la Convention d’Aarhus, ne figurait pas le démantèlement des installations nucléaires, laissant un vide juridique concernant ce problème.

Le 1 mars, le Conseil d’Etat vient de rendre le même jour la décision concernant les deux recours déposés par les associations, celui concernant l’ICEDA du Bugey ayant été déposé le 28 juin 2010 et celui concernant le démantèlement partiel de la centrale nucléaire de Brennilis déposé le 28 septembre 2011 ; il les rejette tous deux.

Pendant plus de 6 ans, les associations soutenues par des milliers de citoyens ont bataillé avec force lettres aux ministres, pétitions et recours juridiques pour tenter d’obtenir enfin l’ouverture d’un débat public sur le problème d’intérêt général que représente le démantèlement des installations nucléaires****.

Les associations sont évidemment déçues de la décision rendue. Elles vont étudier les conclusions du rapporteur et le texte de la décision de justice. Cela leur semble abusif de ne pas reconnaître certains de leurs arguments développés.
Certes, il reste un espoir concernant l’entreposage (ICEDA) prévu sur le site du Bugey, et donc encore une possibilité d’ouvrir le débat sur le démantèlement : le recours engagé par le canton de Genève devant le Conseil d’Etat n’est pas encore jugé.
Les associations s’indignent des amendes infligées (d’un montant total de 5600 euros) alors qu’elles n’ont fait que jouer leur rôle de lanceurs d’alerte :
– sur les études de dangers concernant le risque d’inondations du site du Bugey qui se retrouverait sous plus de 9 m d’eau si le barrage vieillissant du Vouglans situé en amont cédait,
– sur les risques encourus par les travailleurs qui interviendront sur le découpage des échangeurs de Brennilis, notamment du risque d’exposition aux radiations alpha, très probablement minimisé.
– sur le risque des transports radioactifs de déchets nucléaires qui vont sillonner toute la France.

Contact Presse : Chantal Cuisnier 06 84 14 58 87 / Didier Anger 06 80 23 39 45
Roland Desbordes 04 75 41 82 50 / Bernadette Lallouet 02 98 99 60 92
*Association Hièroise de Défense de l’Environnement, Agir pour un Environnement et un Développement Durables, Bretagne Vivante, Consommation Logement et Cadre de Vie, Commission de Recherche et d’Information Indépendantes sur la RADioactivité, Comité de Réflexion,d’Information et de Lutte Anti-nucléaire, Eau et Rivières de Bretagne, Groupement Mammalogique Breton, Médiane, Sortir du nucléaire Cornouaille, Vivre dans les Monts d’Arrée
** Démantèlement de Brennilis : décret contesté et contestable

***Entreposage des déchets radioactifs sur le site du Bugey : décret attaqué

****Le démantèlement des installations nucléaires : un problème d’intérêt général, pas une perspective marchande !