Journal des bonnes nouvelles du 18 juillet 2013

Quelques bonnes nouvelles pour finir cette semaine d’été valent bien une entorse à la règle estivale d’un seul message par semaine.

Plus que jamais, votre souris a du pouvoir.

Bel été à tous

OGM Monsanto recule sur les OGM en Europe

C’est un nouveau coup porté aux OGM en Europe. Le géant américain des biotechnologies Monsanto va retirer toutes ses demandes d’homologation en cours pour de nouvelles cultures transgéniques dans l’Union européenne. En cause : l’absence de perspectives commerciales dans un continent globalement frileux en matière de biotechnologies.

“Nous retirerons les homologations dans les mois qui viennent”, a déclaré à Reuters, mercredi 17 juillet, Jose Manuel Madero, président et directeur général de Monsanto pour l’Europe.

RETRAIT DE SEPT DEMANDES

Sont concernées cinq demandes d’homologation pour du maïs, une concernant du soja et une autre de la betterave à sucre. Par contre, Monsanto ne compte pas retirer sa demande de renouvellement de l’autorisation pour son maïs MON 810 résistant aux insectes – le seul OGM actuellement cultivé à des fins commerciales en Europe depuis 1998.

cyber @ction N° 533 : dernière chance pour barrer la route aux OGM en Europe ! reste d’actualité

BIRMANIE

Nous sommes intervenus plusieurs fois à propos de la Birmanie
LIBÉREZ LES PRISONNIERS POLITIQUES DE BIRMANIE

Nous avions perdu au niveau de l’Europe qui a levé ses sanctions économiques contre la Birmanie.

Notre action a tout de même été entendue au niveau français.

Le président Hollande a demandé la libération rapide et inconditionnelle des prisonniers politiques. Le président Thein Sein a affirmé que 30 000 avaient été libérés en deux ans et qu’il n’en restait qu’un nombre limité. Les ONG parlent quand même de 100 à 150 opposants emprisonnés. Le président birman a répété, comme il l’avait dit il y a quelques jours en Grande-Bretagne, qu’ils allaient être libérés d’ici la fin de l’année.

GAZ DE SCHISTE
La France va-t-elle vraiment mettre fin aux financements du charbon et des gaz de schiste ?

La Banque européenne d’investissements (BEI) et la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD), deux banques publiques européennes dont la France est l’un des actionnaires principaux, et deux des plus grandes banques multilatérales d’investissement au monde, vont prochainement adopter leurs nouvelles politiques énergétiques (respectivement le 23 juillet et à l’automne).

près de 4000 signatures en moins de 5 jours pour demander que les gaz de schiste soient formellement exclus de la politique de la BEI.

Jusqu’ici, le gouvernement était resté discret.
Ce mercredi, Pascal Canfin, ministre délégué chargé du développement, nous a répondu ce mercredi après-midi sur Twitter : « la France défend le non financement du charbon et des gaz de schiste par la BEI ».

Une bonne nouvelle qui reste à confirmer par des actes. Notamment de la part de Bercy et de Pierre Moscovici dont le dossier BEI / BERD dépend.
En vous souhaitant bonne réception et un excellent été. Bien cordialement
Maxime Combes, Attac France

http://www.cyberacteurs.org/cyberactions/commentaires.php?id=641

Pour confirmer cette bonne nouvelle participez à la cyberaction N° 557: contre les subventions publiques aux gaz de schiste !

Journal des bonnes nouvelles du 31 janvier

Notre Dame des Ondes

Selon le journal l’alsace, l’Assemblée nationale n’examinera pas en séance ce jeudi une proposition de loi écologiste sur les ondes électromagnétiques.
Le texte est de nouveau renvoyé en commission.

Donc la cyber @ction qui a d’ores et déjà permis cette demie-victoire reste d’actualité.

Notre Dame des Landes

Le 29 janvier 2013, la Cour de cassation a rendu 05 arrêts qui rejettent la demande de la société AGO et prononcent la radiation de l’affaire dans l’attente d’une décision définitive de la Juridiction Administrative concernant l’arrêté de cessibilité.

Concrètement, jusqu’à expiration de l’ensemble des recours devant les juridictions administratives à l’encontre de l’arrêté de cessibilité (Cour administrative d’appel de NANTES et ultérieurement Conseil d’Etat), la Cour de cassation met le dossier en attente en ne prononçant aucune décision.

Cette décision est donc favorable aux intérêts des expropriés puisqu’elle sanctionne la volonté de la société AGO de « passer en force » sans laisser le temps aux juridictions saisies de statuer.

Enfin, il sera relevé que l’accord politique signé par l’équipe du candidat François HOLLANDE en 2012, stipule qu’aucune expulsion des propriétaires et exploitants n’interviendra avant que la Cour de Cassation se soit prononcée sur l’Ordonnance d’expropriation du 18 Janvier 2012.

lire le communiqué entier dans les commentaires de la cyber manifestation

Pommes de terre OGM

Pommes de terre OGM : BASF retire ses demandes d’autorisation dans l’UE

Les OGM cultivés disparaissent progressivement d’Europe… sauf en
Espagne et au Portugal
OGM. La confusion règne en Europe
http://www.cyberacteurs.org/quotidien/equotidien.php?id=745

Il est donc pertinent de maintenir la pression en participant à la cyber @ction N° 515: Evaluation des OGM

Gaz de schiste : la commission prend note

compte tenu du nombre de messages similaires reçus, nous ne pourrons y répondre individuellement…/…La Commission prend note des préoccupations soulevées en ce qui concerne les risques potentiels pour la santé humaine, le climat et l’environnement liés à des projets de gaz de schiste et les pratiques de fracturation hydraulique.

Pour enfoncer le clou, nous proposons à ceux qui ne l’ont pas encore fait de participer à la cyber @ction qui nous a valu cette première remarque.

LA MALÉDICTION DU GAZ DE SCHISTE

le DEBAT

visibles jusqu’à lundi sur ARTE TV

Date(s) de rediffusion :
Samedi, 2 février 2013, 10h25
Mercredi, 13 février 2013, 09h55

PARLEMENT EUROPEEN : Workshop shale gas 9th October 2012

Bonjour à tous,
De retour de Bruxelles et Paris, j’ai le privilège de vous transmettre (ci-dessous) le texte du discours que j’ai lu devant l’assemblée devant Madame la Présidente Erminia Mazzoni, les parlementaires dont Sandrine Bélier, Philippe Boulland et Boguslaw Sonik (MEP) et personnalités présents au « Workshop on the exploration and exploitation of shale gas in the European Union and its impact on the environment and the energy policy » ce 9 octobre 2012.
Après le commentaire de la nouvelle version de « Impacts of shale gas extraction on the environment and on human health » par Matthias Almann, j’ai eu le grand honneur et privilège d’ouvrir le débat avec la lecture de mon discours ci-dessous. L’appel à consensus européen, relayé dans l’ensemble de l’UE a été appuyé par ma (longue) lettre ci-jointe analysant la problèmatique des gaz et huile de schiste au plan européen. Le Parlement européen en avait transmis l’analyse par le Cabinet MILIEU.be de Bruxelles

9th October 2012 : Milieu Ltd presented a legal analysis at a European Parliament Committee on Petitions workshop.

et Martha BALLESTEROS, Principal Legal and Policy Advisor, l’a longuement et parfaitement analysé et a ainsi appuyé les arguments qu’elle contenait, non sans rappeler qu’aux termes de l’article 17 du Traité fondateur de l’UE, aucune interdiction ne pouvait être prononcé par le Parlement Européen concernant l’exploitation des Gaz et huiles de schiste.

Néanmoins, je pense avoir contribué utilement à avoir fait « bouger les lignes » puisque l’attitude de la Commission Européenne a évolué favorablement dans mon sens en revenant sur la position tranchée qu’elle avait exprimé lors du Workshop du 28 février dernier et celui du 9 octobre en acceptant de reconsidérer les risques et le cadre législatif de la réglementation européenne. Une VICTOIRE pour nous tous.
DISCOURS :

Madame la Présidente,

Mesdames et Messieurs les eurodéputé(e)s,

Je vous prierai tout d’abord d’excuser quelques digressions par rapport au texte original dû à l’actualité récente.

Par le combat que nous menons quotidiennement bénévolement, nous nous efforçons d’agir pour l’environnement, la planète et la biodiversité menacée. En effet, nul n’ignore maintenant que le réchauffement climatique est à 90% d’origine anthropique et que cela va occasionner des bouleversements sans précédent sur la biosphère et l’humanité toute entière1. La nécessité se fait donc impérieuse de convaincre nos dirigeants que nos besoins du présent ne doivent pas compromettre la capacité des générations futures à satisfaire les leurs. Ce combat, nous le faisons aussi pour contrer l’impact très certainement incommensurable, les conséquences sous-évaluées de l’exploitation – qui ne sera jamais sécuritaire par quelque technique que ce soit – des gaz et huiles de schiste.

Si le Gouvernement français maintient l’interdiction de la seule fracturation hydraulique, l’hypothèse d’une exploration par de nouvelles méthodes n’est pas exclue et les Compagnies s’y emploient. Or, il n’existe et n’existera pas de processus industriel écologiquement recevable pour cette extraction.

La situation économique actuelle ne sera pas non plus résolue par cette “énergie de diversion nous éloignant d’une économie soutenable2 ” mais par le recours aux énergies renouvelables car la création d’emplois par les énergies fossiles est un mythe, une main-d’œuvre à haute technicité étant requise pour les emplois on et off-shore.

Pour en revenir aux gaz de schiste, il y a quatre éléments essentiels qui servent de point de départ à l’analyse de cette problématique, parmi lesquelles l’extraction de seulement 20% des huiles et gaz de schiste contenus dans le « shale » ainsi que le rapide déclin de sa production ; comme en atteste les récentes études de l’UE3. La fracturation, créée artificiellement avant l’extraction par la nécessité de libérer le méthane piégé dans la roche-mère, occasionne un processus irréversible d’écoulement du gaz dans les failles naturelles ou créées. Cette migration va se poursuivre pendant des décennies, voire davantage, en une opération où aucune solution technique ne sera disponible pour remettre le shale dans son état d’imperméabilité originelle. Aucun organisme ne peut alors en prévoir les conséquences, surtout par le risque de chevauchement avec le volume potentiel4 de CO2 enfoui. Une autre étude menée par 27 géoscientifiques de l’Université de Boulder5 démontre que l’émission et les fuites de méthane ont un pouvoir réchauffant d’environ 25 fois supérieur au CO2.

Les arguments des foreurs qui imputent les risques de pollution des nappes phréatiques à une défectuosité du tubage sont irrecevables au vu de la tendance naturelle à la dispersion de ce composé volatil, même après la fermeture des puits.

25 séismographes ont été suivis au Texas pendant près de deux ans ayant permis de détecter des tremblements de terre cependant de très faible intensité6, mais localisant leur épicentre aux régions où de fortes injections avaient eu lieu, car, quelque soit la technique employée, la fracturation déstabilise la masse compacte du sous-sol.

Si, comme la Commission l’a indiqué , aucune nouvelle norme n’est, selon elle, nécessaire pour réglementer cette exploitation [Workshop du 28 février 2012], l’application de la réglementation européenne reste difficile car elle est principalement liée aux produits et j’ajouterais que neuf grandes lacunes ont été identifiées telles qu’elles figurent dans « Impacts of Shale Gas and oil extraction on the environment and on human health » [me référant ici à la précédente version], ainsi que l’absence des activités d’exploration et d’exploitation des GDS dans les directives touchant à la limitation des émissions de certains polluants dans l’atmosphère ou à la prévention et à la réduction intégrées de la pollution7.

Puisque la politique de l’Union dans le domaine de l’environnement vise un niveau de protection élevé, il conviendrait de souscrire aux préconisations de l’OCDE par la généralisation de mécanismes pour que « polluer coûte plus cher que respecter l’environnement » et à cet égard, nous reprenons volontiers à notre compte les recommandations du Conseil Economique Social et Environnemental français de «veiller à l’application de ce principe » afin que l’UE se fixe un objectif de « zéro-impact » et que « dans l’organisation des Etats membres, les fonctions de régulation et de contrôle soient clairement séparées, afin de s’assurer que les préoccupations environnementales sont bien prises en compte ».

Nous adhérons aussi à la SUPPRESSION DES NICHES FISCALES et des SUBVENTIONS AUX ENERGIES FOSSILES et à la nécessité d’inclure les activités liées à l’extraction du gaz à l’annexe III de la directive sur la Responsabilité Environnementale 8 afin de contraindre les opérateurs à libérer une garantie financière obligatoire [comme la Cion ENVI en a adopté la résolution pour le off-shore] et à des exigences en matière d’assurance de « responsabilité civile professionnelle » et d’« atteinte à l’environnement » pour couvrir tout dommage causé du fait de leurs activités, et afin d’offrir une sécurité juridique aux populations concernées9.

En effet, si lorsqu’une menace imminente de dommage environnemental apparaît, l’autorité compétente désignée par chaque État membre peut “obliger l’exploitant à prendre les mesures préventives appropriées pour ensuite recouvrer les frais afférents à ces mesures”, une question cruciale reste en suspens : celle des assurances, compte tenu des coûts élevés liés aux accidents dans les industries minières.

On le voit, des incertitudes juridiques subsistent – même si la notion de « préjudice écologique » a été enterinée par la jurisprudence du procès de l’Erika – afin de déterminer, par exemple, à quelle hauteur doit-on dépolluer – pour parvenir à une réparation primaire d’un site – surtout lorsque plusieurs activités industrielles s’y sont succédés.

Je vous remercie, Madame la Présidente, Mesdames et Messieurs les eurodéputé(e)s, d’avoir bien vouloir nous recevoir en nos observations et notre pétition ainsi que la Commission ENVI qui appelle à la prudence et à une analyse détaillée du règlement sur les combustibles fossiles non-conventionnels et nous permettre d’œuvrer aussi contre la dégradation des sols à l’échelle européenne, une nécessaire réforme du carbone européen [et j’ai bien noté que le Parlement européen se penchera sur la question le 19 février prochain] et pour un nouveau paradigme de modèle écologiquement durable car, plus que le pic pétrolier, ce sont nos propres limites qui sont atteintes.

Danièle favari,

Juriste en droit et droit européen de l’environnement

Auteur de l’Appel à un Consensus européen pour une transition énergétique, relayé dans tous les pays de l’UE concernés par la problématique des gaz de schiste (Pétition n°0504/2012)

Invitée du Parlement Européen à Bruxelles pour l’atelier sur l’exploration et l’exploitation du gaz de schiste dans l’Union européenne et son impact sur l’environnement et la politique énergétique du Parlement Européen , du 9 octobre 2012

1 – GIEC 2007

2 – Eloi Laurent, économiste, Conseiller scientifique à l’OFCE, enseignant à Sciences Po et Stanford

3 – « Potential Energy Market impacts in the European Union », “Support to the identification of potential risks for the environment and human health arising from hydrocarbons operations involving hydraulic fracturing in Europe” et « Climate impact of potential shale gas production in the EU »

4 – Michael Celia of Princeton University [ Theodora Shelton Pitney Professor of Environmental Studies, Professor of Civil and Environmental Engineering, Ph.D., Civil Engineering, Princeton University, 1983, M.A., Civil Engineering, Princeton University, 1981, M.S., Civil Engineering, Princeton University, 1979, B.S., Civil Engineering, Lafayette College, 1978] says the biggest threat may be to carbon storage.

5 – Journal of Geophysical Research, publiée le 21 février 2012 :

http://www.colorado.edu/Law/centers/nrlc/events/documents/oil%20shale/Oil%20Shale%20PowerPoints/PPT%20-%20BOAK,%20Jeremy.pdf

6 – moins de 3 sur l’échelle de Richter

7 – (Directive 2010/75/UE du 24 novembre 2010 relative aux émissions industrielles (prévention et réduction intégrées de la pollution) (Directive 2011/92/EU codifiée du 13 décembre 2011 concernant l’évaluation des incidences de certains projets publics et privés sur l’environnement)

8 – Directive 2004/35/CE du Parlement européen et du Conseil du 21 avril 2004

9 – Amendement 216 (de Reinhard Bütikofer du groupe Verts/ALE) du projet de rapport Niki Tzavela

journal des bonnes nouvelles du 174/09/2012

Les raisons de se réjouir ne sont pas suffisamment nombreuses pour s’en priver

Bilan de la première conférence environnementale

La tonalité très verte du discours de François Hollande lors de l’ouverture de cette première conférence environnementale, a surpris. Et notamment son annonce la plus spectaculaire, celle de renoncer, durant son quinquennat, à l’exploitation du gaz de schiste, si décriée pour ses dégâts environnementaux

Voir notre revue de presse spéciale http://www.cyberacteurs.org/quotidien/equotidien.php?id=656

Gaz de schistes

Le président de la République a également clos le débat sur les gaz de schistes. « En l’état actuel de nos connaissances, personne ne peut affirmer que l’exploitation des gaz et huiles de schiste par fracturation hydraulique, seule technique aujourd’hui connue, est exempte de risques lourds pour la santé et l’environnement », a-t-il justifié, demandant à Delphine Batho, la ministre de l’Ecolologie, de « prononcer sans attendre le rejet des sept demandes de permis déposés auprès de l’Etat »

http://www.lesechos.fr/economie-politique/politique/actu/0202268206067-la-centrale-de-fessenheim-sera-fermee-fin-2016-annonce-francois-hollande-362197.php

Merci à tous ceux qui ont participé à cette cyberaction http://www.cyberacteurs.org/archives/bilan.php?id=524

Fermeture de Fessenheim

le chef de l’Etat a annoncé la fermeture de la centrale de Fessenheim à la fin de 2016

Merci à tous ceux qui ont participé à cette cyberaction http://www.cyberacteurs.org/cyberactions/fermeture-fessenheim-286.html

Rénovation énergétique

François Hollande avait réaffirmé, dans son discours d’ouverture de la conférence environnementale, vendredi 14 septembre, sa volonté de mettre aux normes énergétiques un million de logements par an (500 000 dans le neuf et 500 000 dans l’ancien)

Moratoire sur les OGM

Agriculture: Jean-Marc Ayrault maintient le moratoire sur les OGM

Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault a annoncé samedi que le gouvernement entendait “maintenir le moratoire” sur la mise en culture de semences OGM autorisées au niveau communautaire, annonçant parallèlement le lancement d’un nouveau plan “en faveur du développement de l’agriculture biologique”.

Merci à tous ceux qui ont participé à cette cyberaction http://www.cyberacteurs.org/archives/bilan.php?id=470