Prix national “Arbre durable, Patrimoine & Biodiversité”

Règlement©

Edition 2015

Objet
Le prix « Arbre durable, Patrimoine & Biodiversité© » est indépendant de toutes organisations syndicales, professionnelles et politiques ainsi que de toutes autres reconnaissances déjà existantes. Enfin un bol d’air frais !

Une première en France, enfin un prix pour valoriser et encourager des initiatives exemplaires, innovantes et écologiques. Enfin un prix pour mettre l’arbre à l’honneur, effectivement il en existe d’autres qui selon nous sont beaucoup trop restrictifs quand à la sélection des candidatures. Une démarche sera récompensée et non une structure.

Arbre durable : Gestion écologique et gestion durable vont de pair et sont indissociables (pour nous en tous cas !). Réapprendre à vivre au quotidien avec nos puits à carbone, l’éducation à l’environnement est la clé voûte.

Patrimoine : Il peut s’agir de patrimoine bâti, culturel ou végétal. Les plantes font partie de notre patrimoine vivant et commun. La diversité végétale est indispensable avec notamment l’utilisation d’espèces oubliées ou méconnues.

Biodiversité : La faune et la flore doivent être favorisées, cela passe par l’abandon des molécules de synthèses, et l’utilisation de préparations naturelles à base de plantes.

3 types de démarches :

– Espaces verts aménagés

– Espaces verts naturels

– « outils » pédagogiques ou de sensibilisation

4 catégories :

– jardins privés et châteaux : (1 lauréat + mention spéciale du Jury)

– associations (et structures privées) : (1 lauréat + mention spéciale du Jury)

– entreprises : (1 lauréat + mention spéciale du Jury)

– collectivités (et structures publiques) : (1 lauréat + mention spéciale du Jury)

De nombreux lots de qualité et écologiques sont à gagner !

Thème : « L’Arbre à l’honneur ! »

Inscription

L’inscription s’effectuera du 17 Février 2015 au 1er Juin 2015 à minuit (cachet de la poste faisant foi). Le dossier d’inscription doit être complété avec précision (un dossier par démarche présentée). Toute inscription sans règlement sera immédiatement rejetée. Toute structure désireuse de s’inscrire doit obligatoirement s’acquitter des frais d’inscription (60€ TTC/démarche présentée). Aucun remboursement ne sera effectué en cas de désistement.

Conditions

La structure qui candidate doit obligatoirement être propriétaire et/ou gestionnaire d’espaces verts ou participer activement à la sauvegarde de notre patrimoine ainsi qu’à sa valorisation et à sa transmission (événements, guide pédagogique, ateliers, animations…). La démarche présentée devra avoir débuté au 1er Juin 2015 (au plus tard), ne pas dater de plus de 5 ans et être toujours “d’actualité.” Respecter le thème de l’édition 2015 est primordial : « l’Arbre à l’honneur ! ©»

Pré-sélection

La pré-sélection se fera uniquement sur dossier entre 1er Juin 2015 et le 15 Juin 2015. Le jury de pré-sélection étudiera chaque présentation de façon anonyme pour des raisons de transparence et d’impartialité. En cas de pré-sélection, la structure s’engage à verser la somme de 190€ TTC/démarche pré-sélectionnée au plus tard le 1er Juillet 2015 (frais de publicité et de déplacement) faute de quoi la démarche serait exclue du ce prix. Aucun remboursement ne sera effectué en cas de désistement.

Visite sur site

La structure dont la démarche aura été pré-sélectionnée s’engage à accueillir un évaluateur (qui ne pourra être membre du jury) entre le 15 Juin 2015 et le 15 Septembre 2015 (présentation de la démarche, visite sur site…). S’il s’avère que les informations présentes sur le dossier d’inscription étaient erronées, la structure en question serait automatiquement disqualifiée (avec interdiction de concourir à ce prix pendant 3 ans). L’évaluateur dressera un bilan de cette visite qu’il restituera au Jury.

Campagne publicitaire

Les démarches pré-sélectionnées ainsi que les lauréates bénéficieront d’une campagne publicitaire (envoi de communiqué de presse à plus de 150 journalistes « jardins », article et lien sur le Web, réseaux sociaux, « foire aux plantes en Aveyron© », dossier de presse …)

Attribution des prix

Les prix seront attribués après délibération du jury et vote à bulletin secret. Le dépouillement aura lieu le Samedi 19 Septembre 2015 (Journée Européenne du Patrimoine) à 15h00 lors de la « foire aux plantes en Aveyron© » (pré de Livinhac 12 500 St Côme d’Olt). Le jury a la possibilité de ne pas attribuer de prix ou de mention spéciale dans une ou plusieurs catégories s’il ne le juge pas nécessaire et des ex-aequo, ainsi que de créer de nouveaux prix. Le jury (nombre impair) est composé de spécialistes et d’experts dans les domaines de l’arbre, de la biodiversité, du patrimoine, de la gestion écologique… La liste des membres du jury sera rendue publique courant 2015. Les familles des membres du jury ne peuvent pas concourir à ce prix. Les démarches lauréates ne pourront pas faire l’objet de nouvelles candidatures lors des prochaines éditions de ce prix.

Remise des lots aux lauréats

La remise de lots s’effectuera courant Octobre au sein des structures lauréates. Sont à gagner 5 mois à 10 mois d’assistance technique (conseils divers en espaces verts, accompagnement des projets, suivi sanitaire des arbres…), une journée de formation professionnelle continue, une conférence… (offerts par l’association Révolution Ecologique du Patrimoine Arboré) et nombreux autre lots d’une valeur totale de plus de 8 000€ ! Les lots sont ni échangeables, ni remboursables, ni payable en chèque.
Site internet
Toute l’actualité de ce prix ainsi que la présentation des démarches pré-sélectionnées et lauréates seront consultables sur le site : http://www.protectiondesarbres.org

Organisateurs

Ce prix est initié par « un plaidoyer pour l’arbre durable dans nos villes et jardins® » parrainé par le botaniste Jean-Marie PELT (président de l’Institut Européen d’Ecologie à Metz) et en partenariat avec l’association environnementale et citoyenne de protection et de défense des arbres d’ornement (Révolution Ecologique du Patrimoine Arboré). http://www.plaidoyer-arbredurable.org Les organisateurs ne peuvent pas proposer de démarche à ce prix. Toute structure, en signant sa fiche d’inscription après « Je reconnais avoir pris connaissance du règlement … » en bas de celle-ci, accepte les prescriptions du présent règlement. Aucune inscription ne pourra être prise en compte sans le dossier complété et le chèque de règlement.

Renseignements et informations au 06-42-91-80-98

ou revepatriarbo-asso@laposte.net

Règlement rédigé par l’association (loi 1901) Rêv.E.Patri.Arbo le 1er Décembre 2014 à Espalion

Lettre verte à Ségolène ROYAL, Ministre de l’Ecologie

Lettre verte à Ségolène Royal

L’arbre à l’honneur

à ESPALION (12), le 24 Octobre 2014

 

 

Madame la Ministre,

 

 

Vous aviez déjà occupé cette fonction de 1992 à 1993 sous le gouvernement de Pierre Bérégovoy, vous-vous étiez emparé des sujets du traitement des déchets, des nuisances visuelles/sonores, et aviez même fait adopter une loi sur l’eau.

Vous-vous êtes récemment engagée pour :

 

  • la pérennisation de l’inscription du patrimoine naturel dans les journées annuelles du patrimoine.

  • l’intégration du rôle des paysages au 3ème plan national Santé-Environnement.

  • l’inscription de biens naturels au patrimoine mondial de l’UNESCO.

  • faciliter la commercialisation de produits naturels pour le traitement des plantes.

  • la relance de la politique des paysages et des jardins…

L’arbre symbole de vie

 

L’arbre climatiseur naturel

 

L’arbre, un formidable puits à carbone…

 

Et pourtant, c’est le grand oublié du développement durable (taille abusive et inappropriée, mauvaises implantations et conditions de plantation, mauvais choix d’espèce, de gestion, d’entretien…).

 

Les pratiques actuelles datant d’une autre ère, et malheureusement bien ancrées, sont néfastes et désastreuses pour ces organismes vivants.

 

Pas de loi … , rien (oui rien) ne le protège, pas même le plan local d’urbanisme (PLU) contrairement à ce que tout le monde croit ou pense.

 

Notre combat à tous : le protéger, le conserver, le promouvoir.

 

L’ intégration dans les politiques publiques, la reconnaissance en tant que patrimoine vital de l’humanité, une loi dédiée, de nouvelles normes… sont pour nous indispensables pour changer notre regard sur l’arbre et ses bienfaits…

 

 

Parce que la diversité végétale n’a pas de prix
Parce que les espèces oubliées ou méconnues méritent d’être remises au goût du jour
Parce que nous devons réapprendre à vivre, au quotidien, avec ces grands végétaux ;
la clé de voûte c’est l’éducation à l’environnement.

 

Quand la France va t-elle s’engager ?

 

Maintenant ?

 

 

Dans une dizaine d’années, cela sera trop tard nous n’aurons plus rien à transmettre (à part de l’électronique), il est encore temps d’y remédier.

Nous ne faisons pas partie des utopistes qui affirment que « tout va bien dans le meilleur des mondes » et que l’arbre n’est pas malmené. Les faits sont là, nous les regrettons (et regretterons), arrêtons de les regarder ! Mobilisons-nous !

 

Tout le monde parle de biodiversité…, c’est à la mode c’est vrai ! Mais nous, nous-en parlons parce que cela fait partie de nos valeurs et de nos convictions les plus profondes, nous faisons d’ailleurs plus qu’en parler.

Nous avons rencontré dernièrement des représentants de votre ministère qui ont été sensibles à nos concepts et nous ne doutons pas que vous le serez également.

 

L’association nationale de protection et de défense des arbres d’ornement ; Rêv.E.Patri.Arbo : pour une Révolution écologique du patrimoine arboré propose une offre assez large pour accompagner tous les gestionnaires ou propriétaires d’arbres (publics et privés) dans la mise en œuvre d’une gestion écologique et durable. Le botaniste Jean Marie PELT est le parrain de ces démarches. L’immobilisme et l’attentisme ne font pas partie de nos valeurs.

 

 

Ce que nous avons créé en 2014 ; deux dispositifs unique en France :

  • Arbres d’Avenir. Gestion écologique du patrimoine arboré®:

le 1er label écologique pour les arbres d’ornement, un label participatif d’envergure nationale, un outil pédagogique à part entière : un terrain d’expérimentation, de recherche et d’innovation à ciel ouvert pour l’arbre.

Valoriser, certifier la véritable gestion écologique et surtout accompagner les gestionnaires dans ce concept novateur, telles en sont les missions : accompagnement et suivi, projet personnalisé, assistance technique, évaluations, étude et expertise… pour 5 ans renouvelables.

C’est une démarche globale et de A à Z : de la conception du projet jusqu’à l’entretien pluri-annuel en passant par la plantation. Elle concerne le patrimoine arboré existant comme les nouveaux projets. C’est un plaidoyer pour l’arbre durable qui a pour ambition d’associer gestion de patrimoine arboré, espèces oubliées ou méconnues et transmission des savoirs botaniques, horticoles et arboricoles.

Le label s’appuie sur des critères écologiques, clé d’entrée vers la labélisation, qui encouragent les gestionnaires signataires de la charte à s’inscrire d’une part, dans une politique durable, et d’autre part, dans une dynamique de progrès.

Le seul centre d’intérêt du label ; c’est l’Arbre !

 

 

 

Un plaidoyer pour l’arbre durable dans nos villes et jardins®

 

Une convention ou un contrat (personne physique et morale) peut être signé avec l’association concernant la gestion écologique du patrimoine arboré (ou des espaces verts).

 

Une plate-forme d’assistance technique, composée de professionnels de divers horizons expérimentés en la matière et dont les preuves ne sont plus à faire, ce qui en fait des ambassadeurs. Ils ont pour mission d’aiguiller et d’assister d’un point de vue technique  (conseils divers, arbres malades, maladies, parasites, ravageurs, moyens de lutte…) dans la mise en œuvre de chaque projet.

 

La formation professionnelle continue est réalisée par des hommes et des femmes formés à la gestion écologique et experts des arbres. Les objectifs : réaliser un diagnostique du patrimoine arboré, évaluer la gestion écologique, constater des écarts, noter le ou les site(s), proposer des solutions concrètes et donner des conseils pour poursuive la valorisation du patrimoine arboré dans des conditions optimales.

 

Un programme de conférences, partout en France, a pour but d’expliquer à tous les bienfaits des arbres et donc de sensibiliser pour réapprendre à vivre au quotidien avec eux. Changer les pratiques sera un travail de longue durée mais il est indispensable.

 

 

 

 

Ce que nous allons créé en 2015 :

 

  • la 1ère édition de la « foire aux plantes en Aveyron » :

un événement régional regroupant des producteurs de plantes venus de toute la France (arbres, arbustes, vivaces, rosiers, aromatiques…) artisans, outillages, associations, produits locaux…

 

  • le prix national « Arbre durable, Patrimoine & Biodiversité » :

attribué aux collectivités, associations, entreprises, jardins privés… par un jury de professionnels et d’experts, il aura pour but de valoriser et d’encourager des initiatives exemplaires, innovantes et écologiques (pré-sélection sur dossier, visite sur site).

 

 

Ce que nous demandons :

  • la reconnaissance de l’arbre (qu’il soit d’ornement, d’agrément, fruitier, forestier…) comme patrimoine vital de l’humanité.
  • un débat permanent à bâton rompu entre tous les acteurs concernés (paysagistes, jardiniers, concepteurs, architectes, experts, techniciens, ingénieurs, écologues, agronomes, botanistes, pépiniéristes, biologistes, naturalistes, élus, citoyens…) pour faire émerger de nouvelles attentes…
  • la valorisation et la reconnaissance publique des espèces oubliées ou méconnues qui sont déjà acclimatées en France (ou acclimatables) et ont des intérêts ornementaux incontestables : originales et rustiques elles possèdent des écorces décoratives, des floraisons spectaculaires, des fructifications insolites ou encore des feuillages flamboyants.
  • de nouvelles normes (pour les collectivités, entreprises et particuliers) pour que la conception, la plantation ainsi que l’entretien aient lieu dans des conditions optimales (et pour ne plus voir des arbres à côté des lampadaires ou un socle béton autour du tronc…).
  • un plan national, sans précédent, pour l’arbre dès 2015 : avec l’intégration de « l’arbre durable » dans les politiques publiques ainsi que dans les enseignements (aménagements paysagers, pépinières, conceptions, architectures). Faciliter et soutenir la création d’arboretum ou de jardin botanique (privé ou public). Accompagner toutes les actions (y compris celles venant d’un privé) à caractère innovant et culturel. Créer la formation (niveau II) « technicien de l’arbre durable ».
  • Soutenir et faciliter la transmission des pépinières botaniques et /ou de collections qui assurent la pérennité du patrimoine vivant.
  • le 1er colloque national « Arbre durable » en 2015 : qui consistera à réaliser un inventaire de toutes les bonnes pratiques et avancées (quelles soient publiques ou privés), de réaliser de nouvelles expérimentations et de nouveaux projets dans le but principal de créer la loi « Arbres ».

 

NB : Retrouvez toute l’actualité de cette lettre sans concession sur le site internet qui lui est consacré                                http://www.protectiondesarbres.org

 

Une pétition en ligne sera lancée dans les tous prochains jours.

 

Vous pouvez compter sur notre engagement chevillé au corps.

En espérant vous lire prochainement et vous rencontrer.

 

Veuillez-recevoir, Madame la Ministre, l’expression de nos sentiments les plus sincères.

 

 

Les arbres rassemblent.

 

 

« Arborément » vôtre.

 

 

 

Matthieu LEMOUZY

Président de l’association Révolution Ecologique du Patrimoine Arboré

 

“Je partage avec vous le soucis de promouvoir et de protéger les arbres en raison non seulement de leur intérêt esthétique mais aussi de leur intérêt écologique et ce de multiples façons.

C’est ce qui m’a amené à vous accorder notre parrainage.”

Jean-Marie PELT (24 Octobre 2014)

Journal des bonnes nouvelles du 07 juillet 2014

Republication de l’étude du Pr Séralini sur un maïs OGM et le roundup

« Un grand merci à tous ceux qui nous ont accordé leur confiance et leur soutien. Tous ensemble, avançons vers une science transparente au service de la santé publique en aidant le CRIIGEN »

Victoire de la science

Après deux ans de bataille scientifique et les pressions sur l’éditeur ayant conduit à la censure de notre étude de long terme sur un maïs OGM et l’herbicide Roundup, nous avons la joie de vous annoncer la REPUBLICATION de nos travaux !

Nos découvertes ont permis d’identifier des effets néfastes sur le foie et les reins, ainsi que le développement de tumeurs mammaires liés à la consommation d’un maïs OGM et de l’herbicide Roundup.

Aujourd’hui, cette victoire est aussi un peu la vôtre car vous avez été plus de 120,000 à nous soutenir en signant des pétitions portées par des associations nationales, des bénévoles déterminés et des sites d’information en ligne.

Gilles Eric Séralini, professeur de Biologie Moléculaire, Président du Conseil Scientifique du CRIIGEN (Comité de Recherche et d’Information Indépendantes sur le Génie Génétique

Algues vertes : jugement attendu

Dans un communiqué de presse, l’association Sauvegarde du Trégor juge qu’« il s’est passé quelque chose » le 2 juillet dernier, devant la cour d’appel administrative de Nantes qui s’était saisie de la procédure lancée par le cavalier dont le cheval était mort sur la plage de Saint-Michel-en-Grève, en 2009. L’association souligne que, cette fois, « la rapporteur publique a demandé aux juges de condamner l’État pour n’avoir pas pris les mesures qui s’imposaient pour prévenir la toxicité des marées vertes ». Pour Sauvegarde du Trégor, si la cour suit cet argumentaire dans son arrêt, qu’elle doit rendre dans quelques semaines, cela ne pourra qu’accélérer l’instruction menée par les juges du pôle santé à Paris, suite aux plaintes déposées par plusieurs associations pour mise en danger délibérée de la vie d’autrui.

Pétition : Thierry Morfoisse mort en transportant et déchargeant des algues vertes en décomposition

Consultation TAFTA :
la date de fin de consultation indiquée sur le site de la commission européenne est repoussée au 14/07

http://trade.ec.europa.eu/consultations/index.cfm?consul_id=181

Le questionnaire est en ligne
http://ec.europa.eu/yourvoice/ipm/forms/dispatch?form=ISDS

Vous pouvez consulter les réponses du collectif Roosevelt ici. Vous pouvez les reproduire à l’identique si vous le souhaitez

Plusieurs d’entre vous nous ont signalé le site belge transat qui propose aussi des réponses types

http://www.no-transat.be/plus-infos/mobilisation-generale

Enfin Jean Yvon signale un excellent modèle de réponse est disponible ici et en français :
http://www.no2isds.eu/fr/information 

Il est possible d’agir en 2 clics :
http://www.no2isds.eu/fr#take-action 

Par contre Valérie nous signale

A Bruxelles, l’écran de fumée de la consultation publique
http://www.monde-diplomatique.fr/2014/07/NOLETI/50583

A chacun de juger de l’intérêt de participer à cette consultation.

Le gouvernement recule sur CIGEO

Autisme et pesticides : une nouvelle étude confirme le lien

Le Jury de déontologie publicitaire donne raison à l’Observatoire du nucléaire :AUTOLIB’ n’est pas écologique car l’électricité utilisée est principalement nucléaire

Ondes électromagnétiques : un texte adopté au Sénat pour mieux les encadrer

Journal des bonnes nouvelles du 28 avril 2014

Le gaz dégagé par les algues vertes a-t-il causé la mort de Thierry Morfoisse ? Des juges d’instruction du pôle santé ont décidé de poursuivre l’enquête.

Ce vendredi après-midi, les parents de Thierry Morfoisse et Maître Larzul ont été reçus par les juges d’instruction du pôle santé du tribunal de grande instance de Paris.
Approfondir les investigations
La famille a échangé sur le rapport du Dr Lesné qui affirme la responsabilité, dans la mort de Thierry Morfoisse, de l’hydrogène sulfuré dégagé par les algues vertes en putréfaction.
Ayant estimé ce rapport « intéressant », les juges du pôle santé ont décidé d’approfondir les investigations et de s’entourer d’experts parisiens pour conduire de nouvelles auditions.
LIRE AUSSI : Décès de Thierry Morfoisse, le rapport qui accuse

Les marées vertes tuent aussi ! Le scandale sanitaire
Le livre qui sert au financement du collectif de soutien de la famille de Thierry Morfoisse est en vente en ligne

Victoire de Générations Futures :  Le projet de Stratégie Nationale sur les Perturbateurs Endocriniens (SNPE), qui va être soumis au CNTE [1] le 29 avril, prend en compte nos demandes sur les pesticides. Il s’agit, sur ce point, d’une victoire importante pour notre association.
Générations Futures demande maintenant au CNTE de confirmer les progrès enregistrés dans le texte de la SNPE en donnant un avis confirmant cette évolution favorable du Gouvernement.
Rappel des faits. Depuis début 2013, et suite à la conférence environnementale de 2012, un groupe de travail constitué d’ONG, d’Elus, d’industriels, de chercheurs, de syndicats et de représentants de l’Etat, s’est réunis à plusieurs reprises pour élaborer une Stratégie nationales sur les PE qui ensuite a été proposé à consultation publique en aout 2013. Si le texte proposait des avancées indéniables, dès le printemps 2013, Générations Futures avait alerté sur le fait que ce projet de texte contenait en son sein des dispositions inacceptables prévoyant  la possibilité d’une révision des critères d’exclusion des PE dans le règlement phytopharmaceutique ( règlement 1107/2009 sur les pesticides) à la demande de la France.
Dernières nouvelles. Aujourd’hui le Ministère de l’Ecologie propose une version consolidée de la SNPE. Parallèlement, une synthèse faite par le Ministère de l’Ecologie de la consultation publique reconnait  aujourd’hui que, sur un millier de commentaires reçus  de particuliers s’appuyant sur des appels d’ONG, environ un tiers « appuient le positionnement d’une ONG quant aux pesticides et au maintien de l’interdiction des perturbateurs endocriniens dans ces produits dans les conditions strictes prévues par le règlement relatif aux phytopharmaceutiques », tout en mettant en lien la page de notre site dédiée à cette appel. Dans les contributions demandant des mesures plus ambitieuses, cette même synthèse reconnait l’importance des demandes de GF et de ses supporters, reconnaissant que« le traitement des perturbateurs endocriniens dans les pesticides, et tout particulièrement la présence dans le paragraphe C.2.2 du document du groupe de travail d’une mention relative à la possibilité de réexaminer les critères d’interdiction des perturbateurs endocriniens dans les produits phytopharmaceutiques, a suscité le plus grand nombre de réactions lors de la consultation, demandant la suppression du paragraphe cité précédemment et appelant à la mise en œuvre d’un principe d’exclusion stricte pour les perturbateurs endocriniens utilisés dans ces produits. »
Une pression qui porte ses fruits. Cette pression forte, ajoutée à celle d’autres associations, reconnue par les Ministères, a logiquement conduit le gouvernement à abandonner ce possible réexamen des critères d’exclusion dans la version consolidée. Il s’agit d’une victoire pour notre association et pour les personnes qui par centaines ont soutenus notre appel. Le texte de la SNPE qui sera proposé au CNTE précise ainsi que « les clauses des règlements prévoyant l’exclusion des « perturbateurs endocrinien » seront donc pleinement soutenues », ce dont nous nous félicitons.
« Générations futures se félicite de l’évolution de ce texte de  la SNPE sur les pesticides, le gouvernement ayant entendu notre appel, relayés par des centaines de personnes, à ne pas réviser les critères d’exclusion des pesticides PE prévus dans le règlement européen.»  déclare François Veillerette, Porte-Parole de Générations Futures « Le texte de la SNPE maintenant proposé intègre en outre des points essentiels des demandes des ONG sur les perturbateurs endocriniens tels que la prise en compte d’un nécessaire ‘changement de paradigme’ scientifique pour leur étude, la non prise en compte de la notion de puissance dans la définition des PE, la création d’une classe de substances PE divisée en 3 catégories  (avérés, présumés, suspectés) avec un objectif d’exclusion des substances entrant dans les 2 premières catégories, la prise en compte des impacts des PE sur la biodiversité, la nécessité de réduire l’exposition des populations aux PE et de la documenter, ce dont nous nous félicitons. Nous demandons maintenant au CNTE de soutenir ces avancées et même de les amplifier dans son avis!» ajoute t’il.

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Argentine : une enquête révèle la dangerosité des produits de Monsanto sur la population (Associated press)

Voici une traduction/synthèse de l’enquête de Associated Press sur Combat Monsanto :

“L’agriculteur Fabian Tomasi n’a jamais été formé pour utiliser des protections lorsqu’il maniait des pesticides. Aujourd’hui, à l’âge de 47 ans, c’est un squelette vivant.” C’est ainsi que débute l’enquête de l’agence américaine Associated Press (en anglais ici) sur l’utilisation intensive de produits agrochimiques en Argentine. Diffusé le 20 octobre, le reportage pointe le manque de régulation dans l’usage des pesticides associés au OGM, en particulier le Roundup de Monsanto, et ses potentielles conséquences sanitaires sur les habitants des campagnes argentines, régulièrement « douchés » par ces pesticides sur leur lieu d’habitation, à l’école et au travail, les agriculteurs et leur famille étant également les premières victimes…

“L’Argentine est aujourd’hui le troisième producteur mondial de soja. Une situation rendue possible par les graines transgéniques fournies depuis 1996 par le géant américain de l’agrochimie Monsanto” rapporte le Nouvel Obs. Mais l’usage de ces produits chimiques sort parfois du “cadre légal”, affirme Associated Press et une explosion de l’usage des pesticides depuis l’arrivée des OGM.

Selon Ap « progressivement, les mauvaises herbes et les insectes ravageurs sont devenus résistants, alors les agriculteurs ont augmenté les doses, multipliant par neuf la quantité de pesticides répandue dans les champs argentins, passant de 34 millions de litres en 1990 à plus de 312 millions de litres aujourd’hui. Dans l’ensemble, les agriculteurs argentins appliquent environ 4,3 kilos de concentré agrochimique par acre, soit plus de deux fois ce que les agriculteurs américains utilisent, selon une analyse des données gouvernementales et industrielles sur les pesticides. » Par ailleurs, « le glyphosate, élément-clé de l’herbicide Roundup de Monsanto, est utilisé à surface équivalente jusqu’à dix fois plus en Argentine que sur le sol américain » ajoute les enquêteurs.

Une situation qui s’accompagne de nombreux excès dans l’usage et l’application des herbicides comme le Roundup, parfois à l’encontre même des règlements nationaux comme l’a documenté l’AP dans son reportage. Il apparaît que dans bien des endroits, les règlementations sont ignorées par les agriculteurs et que des pesticides soient régulièrement utilisés à 30m de zones d’habitation ou d’écoles, alors que la distance minimum de sécurité prévue par la loi est de 500m. Un périmètre de sécurité arraché les habitants après plusieurs années de lutte contre les autorités.

Malformations chez l’enfant, cancer chez l’adulte

Le reportage photo qui accompagne l’enquête révèle les cas troublants d’enfants malformés, comme la petite Camila Veron, deux ans, née handicapée à Avia Terai. “Les médecins m’ont dit que l’eau a pu provoquer cette situation, à cause des poisons qu’elle véhicule”, relate sa mère. Dans la province de Chaco, l’agriculture industrielle a explosé dans la décennie qui a suivi l’arrivée des procédés biotechnologiques. Parallèlement, le risque de naître avec des malformations a quadruplé, selon l’agence de presse américaine

Encore à Avia Terai, commune agricole où 31% des habitants ont un membre de leur famille souffrant du cancer. En comparaison, à Charaidai, un village d’éleveurs de la même région, ce chiffre se limite à 3%. “Il peut s’avérer impossible de prouver qu’un produit spécifique a provoqué une affection “, note Associated Press, notamment du fait des effets cocktails d’accumulation de plusieurs molécules dans le corps.

La population est la première à s’être alarmée de la situation, suivant l’exemple de Sofia Gatica, ayant perdu son bébé suite à une malformation rénale, elle s’est battu pour réunir des données médicales. Rencontrée par les journalistes de l’Associated Press, cette femme a finalement obtenu des études de toxicologie sur les enfants de sa province : 80% d’entre eux avaient dans la corps des résidus de pesticides confirme l’Agence de presse.

Déni d’Etat et pression industrielle

Le professeur d’université Damian Verzenassi a mené une étude sur 65.000 personnes démontrant que le taux de cancers à Santa Fe est deux fois plus élevé que la moyenne nationale. “Ce peut être dû aux produits biochimiques”, affirme-t-il, dénonçant l’absence d’études approfondies sur la question. Dès 2009, suite à d’autres études alarmantes, la présidente Cristina Kirchner avait mis en place une commission nationale sur la question, mais ces membres ne se sont jamais réunis depuis 2010. Le lobby des « soyeros », le grand producteur de soja argentin, étant très puissant dans le pays, où 10% de la manne financière de l’Etat provient des exportations de soja transgénique.

Suite à la publication du reportage international de l’AP, Monsanto a réagit en indiquant : « Si les pesticides sont mal utilisés en Argentine, alors c’est dans l’intérêt de tout le monde, le public, le gouvernement, les fermiers, l’industrie et Monsanto, que le mauvais emploi de ces agents chimiques soit arrêté ». Reste que pendant ces années où l’usage de pesticide a exploseé en Argentine, la firme de St Louis s’est abstenue d’appeler à la modération, préférant compter ses bénéfices. Sans surprise, le porte-parole de l’entreprise a réfuté la corrélation entre l’utilisation de pesticides et l’augmentation des maladies.

Par ailleurs, Monsanto continue d’affirmer que le glyphosate est sur, oubliant de rappeler que la formule du Roundup ne se limite pas uniquement à son principe actif. L’herbicide Roundup en formule complète n’a jamais été testé par les autorités en dehors des données fournies par Monsanto sur son produit. Il existe cependant des études indépendantes menées par le Pr Carasco en Argentine, ou les Pr Séralini et Bellé en France, indiquant toutes une causalité directe entre l’herbicide et le développement de cancers.

D’après une enquête de By MICHAEL WARREN and NATACHA PISARENK pour Associated Press, Argentines link health problems to Monsanto agrochemicals, publiée le 20 octobre 2013. (source originale en anglais)

Retrouvez également le reportage photo sur le Nouvel Obs publié le 24 octobre.

Journal des Bonnes Nouvelles du 06 juin 2013

Ces bonnes nouvelles plutôt que des victoires à proprement parler sont des raisons trouves dans l’atualité de continuer à être vigilants et à mobiliser nos souris sur les dossiers que nous portons. Exemple le fait de retrouver des pesticides dans nos assiettes n’est pas une bonne nouvelle mais cela justifie que nous continuions à nous battre sur ce dossier.

PESTICIDES
Des résidus d’insecticides néonicotinoides dans nos assiettes !

cyberaction N° 549 : Pour une interdiction réelle de tous les pesticides néonicotinoïdes tueurs d’abeilles

OGM
Blé OGM : un agriculteur porte plainte

UE – Le faux retrait de Monsanto du marché européen des OGM

NUCLEAIRE

Avertissement pour Cattenom et Fessenheim
En matière de radioprotection des travailleurs de l’atome, Cattenom et Fessenheim sont les mauvais élèves du parc nucléaire français. Une inspection renforcée y est programmée les 4 et 6 juin prochains par l’Autorité de Sûreté Nucléaire.

Le Premier ministre inscrit la fermeture de Fessenheim dans le projet de loi de “transition énergétique”

cyberaction N° 407 : Pour la fermeture de Fessenheim

SCIERIE DU MORVAN
Le projet du luxembourgeois Wood & Energy est suspendu par le tribunal administratif de Dijon.

Le projet de la scierie Erscia crée la polémique dans la Nièvre

Pétition : Non! à l’incinérateur-scierie de Sardy

ABATTAGE A VIF
Bonjour,
Nous avons pris la Mairie de Guéret d’assaut, ce lundi. Victoire pour le NARG, nous avons été reçu par le Député Maire et avons obtenu des réponses.
Compte-rendu:
Dossier de presse:

Nous surveillons avec attention toutes les délibérations de la région, du département, de la mairie et de la communauté d’agglo car les porteurs du projet d’abattoir vont tenter d’obtenir de nouveaux fonds publics. Apparemment, dans le cas contraire ils abandonneront.
Nous demandons un rendez-vous avec les présidents de région et du département.

Le dossier du projet doit être présenté en juin ou septembre à la préfecture et une enquête publique sera ouverte. Nous préparons ce moment avec soin car ce sera peut être notre dernière action avant la victoire.
A très bientôt
Amicalement,

Aurore LENOIR
Coordinatrice du Collectif N.A.R.G.
Contre l’abattage à vif et pour l’abandon du premier projet européen d’abattoir exclusivement rituel.
07 88 35 06 10

cyberaction N° 532 : contre l’abattage à vif

UE – Le faux retrait de Monsanto du marché européen des OGM

par Eric Meunier, Inf’OGM

Dans une interview accordée au journal Investigative Reporting Denmark, Brandon Mitchener, responsable de Monsanto pour les relations publiques en Europe et au Moyen-Orient, annonce que dans l’Union européenne, Monsanto va « se concentrer entièrement sur les cultures hybrides, conventionnelles, normales. Et c’est tout ce que nous vendrons, sauf en Espagne et au Portugal où les cultures GM sont acceptées ». Comme nous allons le voir, cette annonce ne doit pas être lue comme un retrait de l’entreprise du marché des OGM en Europe. Après la mobilisation mondiale du 25 mai contre Monsanto qui a rassemblé plus de deux millions de personnes), l’entreprise joue en effet la carte de la communication qui, en étant mal comprise, pourrait laisser croire à son retrait effectif du marché. Or, cette annonce n’aura concrètement aucune conséquence pratique quant aux demandes d’autorisation ou en disponibilité de semences GM en Europe. Cela ne change donc rien à la présence de Monsanto sur ce marché.

B. Mitchener précise que l’entreprise a des « essais en champs académiques qui sont en cours […] nous n’avons pas voulu laisser tomber les scientifiques en arrêtant les financements de ces recherches en cours. Pour des raisons scientifiques, nous continuons de les soutenir ». Et de conclure que si « tout se fera maintenant aux États-Unis et dans d’autres pays », l’entreprise Monsanto sera heureuse « de revenir en Europe quand le public européen le voudra ». Il a d’ailleurs précisé à Inf’OGM que, concernant les cultures commerciales, « il est possible que nous continuions à vendre de petites quantités de semences GM dans des pays où des agriculteurs nous les demandent, comme en Roumanie » !
Ces précisions limitent de fait la portée de l’annonce… Concrètement, si Monsanto souhaite pouvoir commercialiser, pour la culture, des produits en Espagne et au Portugal, elle devra continuer à obtenir de Bruxelles des autorisations de culture. Or, ces autorisations seront valables sur l’ensemble du territoire européen. Par ailleurs, les autorisations concernant l’importation sont obligatoires pour que les exportations vers l’Europe des PGM produites aux États-Unis aient lieu. On imagine dès lors mal Monsanto renoncer à la possibilité d’exporter les cultures GM des États-Unis et autres pays vers le continent européen… Brandon Mitchener le confirme d’ailleurs à Inf’OGM en précisant : « nous n’avons pris aucune décision visant à arrêter de soumettre des demandes d’autorisation » !
Seul impact potentiel de la décision de l’entreprise étasunienne : qu’elle ne distribue plus de semences GM dans les 25 autres pays de l’Union européenne. Mais le marché interne étant ouvert, les semences en vente en Espagne et au Portugal seront de fait disponibles pour les agriculteurs des autres pays souhaitant s’en procurer. On se souvient par exemple que la Pologne avait interdit la vente de semences de maïs MON810, et que, malgré cela, 3000 hectares avaient été cultivés avec des semences achetées en Slovaquie, République tchèque ou Allemagne.

Cette annonce n’est pas sans rappeler celle de BASF indiquant en 2012 retirer ses demandes d’autorisation pour des pommes de terre transgéniques, ce qu’elle fit effectivement début 2013. L’entreprise avait, à l’instar de Monsanto aujourd’hui, évoqué un cadre législatif et politique européen incertain. Mais la décision de BASF trouvait plus probablement son origine dans les premiers retours négatifs d’experts, notamment français, sur une possible autorisation commerciale des dîtes pommes de terre. Pour Monsanto, la très faible part des cultures de maïs MON810 en Europe, quinze ans après que l’autorisation ait été donnée, est un échec commercial cinglant.

Enfin, comme l’a confirmé Brandon Mitchener à Inf’OGM, cette annonce « ne concerne que les seules plantes transgéniques ». Or, d’autres techniques de biotechnologie permettent de modifier le génome des plantes. Certaines de ces techniques pourraient être considérées par le législateur européen comme ne donnant pas des OGM ou donnant des OGM mais non soumis à la législation. De telles plantes génétiquement modifiées biologiquement, mais non considérées comme telles légalement, sont le futur des biotechnologies, la transgenèse étant d’ores et déjà une technique obsolète, comme Inf’OGM l’explique depuis plusieurs années.

L’annonce de Monsanto semble donc bien être dans cette ligne d’un changement de visage des biotechnologies : si les plantes transgéniques s’arrêtent, d’autres plantes génétiquement modifiées et brevetées seront à leur tour poussées par les entreprises. Le débat sur les OGM n’est pas fini…

Pesticides – victoire : les décisions d’autorisation de mise sur le marché enfin en ligne !

Grâce à l’action de Générations Futures, l’ANSES publie enfin les décisions d’Autorisations de Mise sur le Marché des pesticides (AMM) sur son site!
Générations Futures salue la réactivité de l’ANSES sur ce dossier et se réjouit de cette mise en ligne qui constitue une victoire importante pour la transparence de l’homologation des pesticides.

Rappel des faits. Le 31 janvier dernier Générations Futures avait sollicité de l’ANSES, par l’intermédiaire de son avocat, François Lafforgue, la publication des décisions relatives à la mise sur le marché des produits dits ‘phytopharmaceutiques’, autrement dit les ‘pesticides’. Voir sur notre site internet .

En effet, L’article D 253-17 du Code rural et de la pêche maritime créé par le Décret n°2012-755 du 9 mai 2012 relatif à la mise en conformité des dispositions nationales avec le droit de l’Union Européenne en ce qui concerne la mise sur le marché et l’utilisation des produits phytopharmaceutiques dispose que : « Les décisions relatives à la mise sur le marché des produits visés à l’article L. 253-1 sont rendues publiques par voie électronique par l’Agence, dans les conditions prévues à l’article 57 du règlement (CE) n° 1107/2009. »

Or, ces décisions n’étaient pas mises en ligne sur le site internet de l’ANSES ou sur un autre support équivalent. Nous avions donc demandé à l’ANSES de se mettre en conformité avec ces dispositions et également de nous communiquer toutes les décisions d’autorisations de mise sur le marché prises depuis le 1er juillet 2012, date d’entrée en vigueur du décret du 9 mai 2012.

Fin février, l’ANSES reconnaissait par courrier le bien fondé de notre demande et s’engageait à publier les décisions sous un mois. Générations Futures saluait par voie de communiqué cette décision rapide qui s’imposait. C’est donc chose faite aujourd’hui – voir ici .

« Générations Futures se félicite de la réactivité de l’ANSES sur ce dossier. Il s’agit là d’une victoire importante pour la transparence en matière d’homologation des pesticides dans ce pays. La société civile a maintenant avoir accès en temps réel aux décisions d’homologations de pesticides prises par le Ministre de l’Agriculture, ce qui pourra lui permettre d’exercer le cas échéant son droit de recours dans de bonnes conditions. » Déclare François Veillerette, Porte-parole de Générations Futures. « Il reste cependant encore des progrès à faire en matière de transparence sur la composition réelle des produits et les résultats des tests de toxicités, qui ne devraient pas être tenus secrets ! » ajoute t’il !

> Contact presse : François Veillerette : 06 81 64 65 58 ou 01 45 79 07 59 email : mdrgf@wanadoo.fr et Nadine Lauverjat : 06 87 56 27 54 / nadine@generations-future.fr

« Lost in confusion » : L’avis de l’EFSA sur la perturbation endocrinienne contribuera-t-il à protéger la population et la faune sauvage ?

Paris/Bruxelles, le 21 mars 2013 – L’Autorité européenne de sécurité des aliments, l’EFSA, a publié hier un avis scientifique sur les critères scientifiques à retenir pour la définition réglementaire des perturbateurs endocriniens [1].

Contexte – Les directives « pesticides » et « biocides » prévoient de ne plus octroyer d’autorisations aux substances présentant un caractère de perturbateurs endocriniens (PE) dès le 14 décembre 2013 tandis que le règlement Reach, la directive Cosmétiques, la Directive cadre sur l’eau et d’autres textes de loi devraient inclure ou renforcer des dispositifs de contrôle des PE. Reste à définir d’ici décembre ce qu’est réglementairement un perturbateur endocrinien. C’est pour servir cet objectif qu’à la surprise générale la DG SANCO de la Commission européenne avait confié en octobre dernier un mandat à l’EFSA, semblant vouloir court-circuiter un processus multipartite en cours coordonné par la DG Environnement [2].

Un document qui apporte plus de questions que de réponses – L’avis de l’EFSA laisse une impression étrange. Il insiste de manière générale sur toutes les lacunes auxquelles sont confrontés les scientifiques pour définir ce qu’est un « perturbateur endocrinien » mais « au lieu, de proposer des options pratiques pour y parvenir d’ici décembre, l’EFSA choisit un chemin qui nous conduit à la paralysie éternelle » critique Yannick Vicaire, chargé de mission au Réseau Environnement Santé. Dans son opinion, l’EFSA souhaite qu’un PE soit défini sur la base de preuves d’« effets nocifs », d’une part, de preuves de « mode d’action endocrinien », d’autre part, et de preuves de liens de causalité entre les deux … tout en soulignant que le terme d’« effets nocifs » (adverse effects en anglais) ne dispose pas non plus d’une définition – « c’est le Père Ubu au secours de l’immobilisme ! » commente Yannick Vicaire « et malheureusement, l’immobilisme profite aux intérêts industriels à court terme mais certainement pas à résoudre la situation sanitaire et environnementale urgente que nous décrit le rapport récent de l’OMS et du PNUE [3] ».

A l’inverse, les associations présentes ont trouvé le document de l’EFSA trop optimiste sur la qualité des tests et essais établis par la réglementation existante (normes OCDE) pour permettre de juger les substances chimiques à l’aune des effets multiples de la perturbation endocrinienne. Enfin, de manière étrange, le document affirme que les perturbateurs endocriniens peuvent (doivent ?) faire l’objet d’une évaluation des risques (au cas par cas) et qu’une évaluation sur les seuls dangers n’est pas suffisante. Cette affirmation, en contradiction complète avec l’accent mis sur les lacunes scientifiques ou l’absence (assumée) de considération de l’effet cocktail dans l’avis de l’EFSA, semble répondre aux récentes décisions françaises d’interdire le bisphénol A sur la base du rapport de dangerosité rédigé par l’ANSES. Elle constitue surtout un excès de zèle par rapport au mandat de l’EFSA et une attaque sous-entendue des législations adoptées qui reconnaissent le caractère incontrôlable des PE et favorise l’approche moderne de substitution du danger (les substances dangereuses sont indésirables) contre l’approche ancienne de maîtrise des risques (les substances dangereuses sont gérées par des mesures de protection). « Les législateurs ont choisi l’élimination des pesticides et biocides PE et le parlement européen vient de préconiser la même démarche pour Reach mais en poussant à introduire une charge de la preuve insurmontable dès la définition des PE, l’EFSA pourrait bien réduire ce volontarisme à néant » avertit Yannick Vicaire.

Un point préoccupant de l’avis de l’EFSA réside aussi dans la distinction qu’il tente d’imposer entre « substances présentant une activité endocrinienne » (EAS) et « perturbateurs endocriniens » : une tentative de dilution sémantique qui ajoute à la confusion et qui ouvre également la porte à une définition très limitée des PE.

Enfin, l’avis de l’EFSA part du constat qu’il n’existe pas de consensus scientifique sur l’existence ou la pertinence des faibles doses et des courbes doses-réponses non monotones. Mais de qui attend-on un tel consensus ? Des chercheurs en pointe sur la perturbation endocrinienne (et dans ce cas, consensus il y a) ? De l’ensemble de la communauté scientifique (et c’est alors en bonne voie) ? Ou encore du cercle des experts publics et industriels dont les schémas de pensée et/ou les intérêts sont remis en cause (et là, c’est évidemment le milieu le plus résistant au changement de paradigme) ? En quoi ce document aidera-t-il à servir, d’ici la fin de l’année, les objectifs de la législation, la protection de la santé et de l’environnement ? C’est la question que posent le Réseau Environnement Santé et Générations Futures.

À noter que la publication de l’avis EFSA coïncide avec la parution du premier volet de l’enquête EXPPERT – EXposition aux Pesticides PERTurbateurs Endocriniens réalisé par Générations Futures [4]. « Ce premier rapport permet de prendre clairement conscience de l’exposition ubiquitaire à des insecticides suspectés d’être PE. Son but ultime est de faire prendre conscience à nos responsables politiques de l’urgence d’une action préventive dans ce domaine. Nous remettrons officiellement ce rapport, et les suivants, au comité qui travaille sur la mise en place de la future Stratégie Nationale sur les PE lors de la réunion du 22 mars [5] ainsi qu’aux différents ministères concernés pour que demain aucun organisme ne contienne de perturbateurs endocriniens afin de protéger la santé des enfants à naître, c’est là tout l’enjeu de la question des PE » déclare François Veillerette, porte-parole de Générations Futures.

[1]. http://www.efsa.europa.eu/fr/press/news/130320.htm?utm_medium=infocus&utm_source=homepage&utm_campaign=easopinion
[2]. Voir http://reseau-environnement-sante.fr/2012/10/03/ressources/lettre-ouverte-des-ong-a-la-commission-europeenne-sur-le-mandat-attribue-a-lefsa-pour-definir-les-pe/ et http://reseau-environnement-sante.fr/2012/10/01/dossiers-par-themes/communique-de-presse-1er-octobre-2012-pe-manoeuvre-politique-pour-tuer-le-debat/ – Lire aussi à ce sujet http://www.stephanehorel.fr/efsa/
[3]. http://www.who.int/iris/bitstream/10665/78101/1/9789241505031_eng.pdf
[4]. http://www.generations-futures.fr/pesticides/etude-exppert-1-exposition-aux-pesticides-perturbateurs-endocriniens/
[5]. Le groupe de travail, chargé d’élaborer une stratégie nationale sur les perturbateurs endocriniens, se réunira le 22 mars de 14h à 18h.

Contacts presse
– Yannick Vicaire, chargé de mission, Réseau Environnement Santé, 06 08 75 50 15
– François Veillerette, porte-parole, Générations Futures, 06 81 64 65 58

POUR UNE TERRE SANS PESTICIDES / 23 Mars 2013

POUR UNE TERRE SANS PESTICIDES / 23 Mars 2013

Projet d’une journée d’action pour opposition aux pesticides et sensibilisation aux problèmes.
date :samedi 23 mars de 10 h 30 à 13 h
Lieu avancé : Quimper

Pour des alternatives aux pesticides

Cette déambulation active aura lieu en lien avec la semaine nationale sur le sujet.

C’est la suite logique des marches de mars 2010 et 2012 à La Torche et à Audierne en 2011.
Nous aimerions renouveler l’action et proposer une autre forme qui ne serait pas une manifestation classique avec défilé groupé sur le voie publique, mais une forme d’action militante plus spontanée et auto-gérée avec le moins possible d’organisation centralisée.

L’idée serait que chaque participant vienne en ville avec le minimum requis d’un masque sanitaire sur le visage et par petits
groupes rallie le centre ville en se mêlant à la vie de badauds et clients du samedi en ville. Les actions créatives individuelles sont ouvertes.
Toute autre forme de « signalétique » corporelle et sonore est possible. A chacun selon sa bonne humeur et engagement contre ces saloperies chimiques qui pourrissent la vie et rapportent gros.

L’information plus didactique sur le problème des pesticides serait lisible sur des petites pancartes, cartons dans le dos des porteurs de masques et petit panneau de slogans et (ou) infos tenu de face par l’un des militants de chaque petit groupe qui le rend visible aux personnes qui s’interrogent sur le pourquoi de tout cela. Le dialogue avec les gens peut s’instaurer à partir de cet ensemble.

Depuis divers points de départs entre 10 h30 : chaque petit groupe ( venu par ex en co-voiturage) démarre depuis les 3 points de rassemblement et de façon liquide les petits groupes s’immiscent là où ils sont, dans la vie du samedi.

Les petits groupes convergent tous vers la place Saint Corentin lieu de visibilité de de groupe, et d’ échanges /entre-nous et avec les gens. ( les thermos partageurs sont les bienvenus)

Contenu de l’action : faire porter les slogans et infos sur les problèmes de santé publique et d’atteinte irréversible à la bio-diversité.