FAITES ENTENDRE VOTRE VOIX POUR UN SYSTÈME ALIMENTAIRE JUSTE, DURABLE ET RÉSILIENT !

Merci à FNE pour sa proposition que nous reproduisons ci-dessous

Le Ministère de l’agriculture et de la souveraineté alimentaire a ouvert vendredi dernier, avec 2 mois de retard et pour seulement 15 jours, une consultation publique dans le cadre des concertations sur le futur pacte et la loi d’orientation et d’avenir agricoles (PLOA). Ce projet de loi doit permettre de relever le défi du renouvellement démographique agricole tout en assurant la transition agroécologique, pour répondre aux enjeux sociaux, climatiques, de biodiversité, de résilience et de souveraineté alimentaire. 

Les délais sont courts mais l’enjeu est de taille : jusqu’au 30 avril, donnez votre avis pour un système alimentaire juste, durable et résilient ! 

Pourquoi se mobiliser pour la future loi d’orientation et d’avenir agricoles?

Le modèle agro-industriel majoritaire est à bout de souffle : il exploite les ressources (eau, énergie, intrants, sols) et les personnes qui travaillent pour produire toujours plus dans des conditions de vie dégradées, en étant surendettés et sous-rémunérées. Il est l’une des causes majeures de la dégradation de notre environnement (climat, biodiversité, eau, sol et air), dont il subit fortement les conséquences en retour.

Cela se traduit par une baisse drastique du nombre d’agriculteurs et d’agricultrices au profit de l’agrandissement et la surcapitalisation des fermes restantes, rendues difficilement transmissibles. Cela accentue la spécialisation et rompt le lien entre le monde agricole et le territoire qu’il occupe.

Pourtant, des alternatives existent et ont fait leurs preuves : l’agroécologie paysanne et l’agriculture biologique redéfinissent notre rapport au vivant et répondent efficacement aux enjeux de climat et de biodiversité, tout en assurant la souveraineté alimentaire. Nous devons installer une multitude de fermes à taille humaine, produisant une alimentation sûre, diversifiée, durable et de qualité, qui nourrisse réellement la population.  

Comment participer et que dire?

France Nature Environnement s’inquiète de la limitation de la discussion sociale, dans une consultation restreinte et orientée, alors même que le futur de notre système agricole et alimentaire, à la croisée de nombreux enjeux, devrait toutes et tous nous concerner. C’est pourquoi, en lien avec les autres organisations du Collectif Nourrir, nous vous invitons à répondre massivement à la consultation avant le 30 avril, parce que nous avons chacun et chacune une voix à porter sur le futur de nos terres et de nos assiettes. 

Pourquoi se mobiliser pour la future loi d’orientation et d’avenir agricoles?

Le modèle agro-industriel majoritaire est à bout de souffle : il exploite les ressources (eau, énergie, intrants, sols) et les personnes qui travaillent pour produire toujours plus dans des conditions de vie dégradées, en étant surendettés et sous-rémunérées. Il est l’une des causes majeures de la dégradation de notre environnement (climat, biodiversité, eau, sol et air), dont il subit fortement les conséquences en retour.

Cela se traduit par une baisse drastique du nombre d’agriculteurs et d’agricultrices au profit de l’agrandissement et la surcapitalisation des fermes restantes, rendues difficilement transmissibles. Cela accentue la spécialisation et rompt le lien entre le monde agricole et le territoire qu’il occupe.

Pourtant, des alternatives existent et ont fait leurs preuves : l’agroécologie paysanne et l’agriculture biologique redéfinissent notre rapport au vivant et répondent efficacement aux enjeux de climat et de biodiversité, tout en assurant la souveraineté alimentaire. Nous devons installer une multitude de fermes à taille humaine, produisant une alimentation sûre, diversifiée, durable et de qualité, qui nourrisse réellement la population.  

Comment participer et que dire?

France Nature Environnement s’inquiète de la limitation de la discussion sociale, dans une consultation restreinte et orientée, alors même que le futur de notre système agricole et alimentaire, à la croisée de nombreux enjeux, devrait toutes et tous nous concerner. C’est pourquoi, en lien avec les autres organisations du Collectif Nourrir, nous vous invitons à répondre massivement à la consultation avant le 30 avril, parce que nous avons chacun et chacune une voix à porter sur le futur de nos terres et de nos assiettes. 

Je participe !

Nous vous proposons ici quelques mesures prioritaires dont vous pouvez vous inspirer dans vos réponses à la dernière question de la consultation, autour de 3 transformations à mettre en œuvre pour aller vers un système agricole et alimentaire durable et résilient (attention, les copier-coller ne seront pas comptabilisés qu’une seule fois, pensez à reformuler pour augmenter notre voix ! )

Transformation n°1 : la généralisation de l’agroécologie, et notamment de l’agriculture biologique  

  • Augmenter le nombre de fermes pratiquant l’agroécologie paysanne ou l’agriculture biologique en facilitant l’accès au foncier pour tous.tes les candidat.e.s porteurs de projets agroécologiques.
  • Conditionner les aides à l’installation à des critères agroécologiques (place aux haies, couverture des sols, rotation des cultures longues,  diversification des cultures, polyculture élevage)
  • Arrêter les investissements néfastes pour le climat et la biodiversité, ou entraînant la surcapitalisation des exploitations
  • Accompagner la restructuration des grandes exploitations lors des transmissions, pour installer plus d’agriculteurs.
  • Installer de l’agriculture biologique sur les aires d’alimentation de captage pour protéger la ressource en eau.

Transformation n°2 : la territorialisation des systèmes agricoles et alimentaires pour les rendre résilients face aux risques climatiques, économiques ou géopolitique, par des politiques alimentaires locales 

  • Utiliser les Projets alimentaires territoriaux (PAT) comme outils pour la transition : ils doivent être rendus systématiques et intégrer la généralisation de l’agroécologie et le soutien aux circuits courts
  • Faire appliquer la loi Egalim pour que la restauration collective propose des produits durables, principalement biologiques. Donner des moyens financiers aux collectivités pour y parvenir. Organiser la tarification sociale pour que tou.te.s puissent y avoir accès.

Transformation n° 3 : la transition de l’élevage et la réduction de la consommation de viande, dans une trajectoire du «Moins et Mieux»

  • Aider les élevages agroécologiques et paysans, qui ont un effet positif sur leur environnement, tiennent compte du bien-être animal et sont ancrés dans les territoires
  • Accompagner la réduction de la consommation de viande en encadrant la publicité sur la viande issue d’élevages intensifs.
  • Accompagner la réduction de la consommation de viande en instaurant une option végétarienne quotidienne dans les cantines ou 2 repas végétariens par semaine

Merci à Terre de Liens pour sa proposition de réponses que nous reproduisons

Pour vous guider dans les méandres de ce questionnaire, on a cherché la solution la plus simple, mais elle n’existe pas, alors on compte sur vous pour persévérer au delà de la première question 😉
Vous trouverez ci-dessous les réponses que nous vous suggérons issues des recommandations de Terre de Liens pour une Loi d’orientation agricole qui installe des paysans nombreux·ses et garantisse des fermes résilientes, protectrices du vivant face au changement climatique.

Bon à savoir également avant de vous lancer : le formulaire est à remplir en 30-40 min sinon la session expire.

Selon vous, pourquoi le maintien d’une agriculture forte en France et dans nos territoires est-il important ?

“Très important” à tous les items

(Cette question est obligatoire)

Le départ à la retraite de près de 40% des agriculteurs d’ici dix ans vous paraît-il préoccupant ?

“Oui, beaucoup”

(Cette question est obligatoire)

Considérez-vous que la diversité de l’agriculture française (productions agricoles, modes de production, modes d’organisation des exploitations agricoles) est un atout ?

“Oui, plutôt”

(Cette question est obligatoire)

D’après vous, les sujets suivants représentent-ils un risque ou une opportunité pour l’agriculture de demain ?

Consultation citoyenne LOA – Question 4

(Cette question est obligatoire)

Un des enjeux de l’agriculture de demain sera l’installation de suffisamment d’agricultrices et d’agriculteurs dans un contexte de changement climatique. En tant que citoyen et consommateur, qu’êtes-vous prêts à faire pour faciliter ces installations et transitions ?

Consultation citoyenne LOA – Question 5

Avez-vous connaissance des formations proposées par l’enseignement agricole ?

Choisir la réponse qui vous convient

(Cette question est obligatoire)

Les agriculteurs font face au changement climatique. D’après vous, de quels ressorts doivent-ils disposer pour s’y adapter ?

Consultation citoyenne LOA – Question 7

Savez-vous que l’Union européenne soutient l’agriculture française ?

Choisir la réponse qui vous convient

(Cette question est obligatoire)

Selon vous, quelle est la mesure à mettre en œuvre pour garantir la souveraineté de l’agriculture en France ?

A vous de jouer pour reformuler légèrement les contributions suggérées et défier l’algorithme !

Contribution #1

Contribution #2

Contribution #3

Contribution #4

Merci pour votre mobilisation !

Pourquoi c’est important ?

Depuis décembre, Terre de Liens et ses partenaires de l’agriculture paysanne et biologique agissent en coulisses pour peser sur les concertations organisées à l’échelle régionale et nationale. Finalisées en mai, ces consultations devraient dessiner les contours de la future Loi d’Orientation Agricole souhaitée par le Président sur le renouvellement des générations et présentée à l’Assemblée nationale et au Sénat à l’automne.

Pour nos organisations, ce projet de loi doit permettre de s’engager résolument dans la transition agroécologique. Il doit pour cela:

  • Proposer un parcours à l’installation qui réponde aux besoins de tous les futur.es paysan·nes
  • Proposer une politique publique ambitieuse de la transmission, fondée sur l’accompagnement humain
  • Agir sur l’accès au foncier pour prioriser des installations nombreuses
  • Garantir le pluralisme dans l’animation, le suivi et le pilotage des dispositifs officiels d’accompagnement à l’installation transmission

Contre l’effarouchement de l’ours brun

ours brun allaitant

ours brun allaitant

Le ministère de la transition écologique veut à nouveau autoriser l’effarouchement des ours dans les Pyrénées. France Nature Environnement s’oppose vivement à ce dispositif totalement disproportionné au regard de la faible prédation de l’ours et des moyens de protection des troupeaux encore peu généralisés. Dites non à cette mesure en participant à la consultation publique avant le 21 avril 2023.

FNE met à votre disposition divers arguments pour étayer votre participation.

Merci de votre participation

https://www.consultations-publiques.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/projet_am_ours_effarouchement_2023_version_consultation_publique.pdf

L’effarouchement, c’est quoi ?

Il s’agit d’utiliser des moyens sonores (cloches, sifflets, pétards, corne de brume, porte-voix, …) ou visuels (torches, phares, guirlandes lumineuses, …) pour effrayer un prédateur qui voudrait attaquer un troupeau. Des tirs non létaux pourront également être réalisés à l’aide d’une arme à feu chargée de cartouches en caoutchouc ou de cartouches à double détonation.

La loi ne permet pas d’utiliser ces moyens à l’encontre de l’ours, espèce protégée. Aussi, l’arrêté soumis à la consultation fixe le cadre dans lequel l’effarouchement sera autorisé de manière dérogatoire à la protection de l’ours.

Pourquoi faut-il se mobiliser contre l’effarouchement des ours ?

Les moyens de protection lorsqu’ils sont mis en place sont généralement efficaces. Le problème est qu’ils ne sont pas encore généralisés, et leur efficacité et effectivité ne sont pas assez contrôlées.

Si le déclenchement de l’effarouchement est conditionné à la mise en place de bergers, de chiens de protection et parcs électrifiés, dans la pratique, des autorisations d’effarouchement sont décidées par des préfets, sous la pression des organisations professionnelles locales.

De plus, les seuils déclenchant l’effarouchement sont particulièrement bas, soit dès une attaque avec une brebis perdue. Ces opérations sont de plus coûteuses et chronophages, et leur efficacité n’a pas été évaluée sur la base de critères scientifiques.

C’est pourquoi, France Nature Environnement s’oppose à l’effarouchement des ours et vous invite à en faire autant.

Comment participer à la consultation ?

Rendez-vous avant le 21 avril 2023 sur la page web de la consultation pour avoir plus d’informations et répondez en exprimant votre opposition à l’effarouchement des ours dans les Pyrénées.

Attention ! Nous vous recommandons de personnaliser votre réponse et de ne pas faire un simple copier-coller des arguments proposés ci-après, sinon votre réponse risque de ne pas être comptabilisée lors de la synthèse de cette consultation.

Que dire ?

Nous vous invitons à répondre défavorablement à la consultation.

Il n’est pas indispensable de justifier votre avis pour qu’il soit pris en compte par le ministère, mais si vous le souhaitez, vous pouvez reprendre des arguments parmi les suivants.

participez à la consultation

refusez la poursuite jusqu’à 50 ans du réacteur nucléaire n°1 du Tricastin

Une enquête publique est ouverte en catimini: refusez la poursuite jusqu’à 50 ans du réacteur nucléaire n°1 du Tricastin

D’après la coordination Antinucléaire Sud-Est
Serviteur zélé des intérêts particuliers de la nucléocratie, l’ASN en complicité avec son maître EDF, ouvre une très brève consultation publique sur sa prochaine décision d’autoriser la poursuite du fonctionnement d’un des plus vétustes et pourris réacteurs nucléaires de l’hexagone au-delà de 40 années: le réacteur n°1 du site atomique du Tricastin (Drôme-Vaucluse). Le recueil des avis de la population se termine le 20 avril prochain c’est à dire à peine plus de trois semaines après avoir commencé en catimini sur le site de l’Autorité de Sûreté Nucléaire. Il faut s’opposer à cette mise en danger d’autrui et à la contamination radioactive de la Provence et de la vallée du Rhône.

Il y a urgence à agir contre un nouveau coup de poignard dans le dos. L’Autorité de Sûreté Nucléaire et EDF tentent de passer en force pour faire turbiner dix années de plus la vieille casserole située en zone sismique et inondable qu’est le réacteur atomique n°1 du site du Tricastin (Drôme-Vaucluse). C’est à l’occasion d’une pseudo consultation du public sur sa décision de “prescriptions complémentaires” à EDF que le feu vert veut être donné par la maffia nucléariste. A peine trois semaines, du 30 mars au 20 avril 2023, pour que la population puisse consulter les documents sur le site internet de l’ASN, les analyser, se faire une opinion et se positionner. Et encore faut-il qu’elle le susse.

Un coup de force de la maffia nucléariste

Déjà plusieurs commissions, agences, administrations ont émis de grandes réserves sur les à peu-près de cette consultation, les documents fournis par EDF plus que succincts, les délais trop courts, l’absence de précisions. Malgré tout l’ASN tente de passer en force. C’est que l’enjeu est de taille pour la corporation des destructeurs de l’atome. En effet le réacteur Tricastin n°1 est censé servir de test national pour l’ensemble des autres réacteurs nucléaires disséminés sur le territoire. Si ça passe au Tricastin ça passera ailleurs et les vieux et délabrés réacteurs poursuivront leurs disséminations radioactives sur l’ensemble de l’hexagone, maladies et cancers à la clef, atteinte à l’intégrité de la chaîne alimentaire, contamination des eaux et de l’air, augmentation du risque d’explosion et de catastrophe ultime, déchets radioactifs mortels pour des milliers d’années générés quotidiennement.

Alors que la Direction EDF du Tricastin  fait l’objet d’une enquête judiciaire pour pas moins de 12 chefs d’inculpation allant de “faux en écriture” à “dissimulation d’incidents nucléaires” en passant par “mise en danger de la vie d’autrui”, que EDF-Tricastin veut réduire ses contrôles et mesures de contaminations dans le canal de Donzère-Mondragon et dans le Rhône, que de multiples arrêts et défaillances chroniques se sont produits ces dernières années sur ce réacteur malgré les rafistolages au coût exorbitant : sans réaction de la population la destruction de la région et du pays est programmée.

Un bilan négatif, des réacteurs à bout de souffle

Situé en zone sismique et inondable la centrale atomique du Tricastin affiche un bilan négatif à plus d’un titre et selon les propos même de l’ASN les cuves des réacteurs sont à bout de souffle (et ne peuvent être changées) tandis que des malfaçons d’origines et fragilités nouvelles existent.

Au vu des documents disponibles qui font apparaître :

. des absences d’informations sensibles non-fournies par EDF,

. des reports d’interventions pour traiter les écarts,

. des planning aléatoires de réalisations de travaux par EDF

. de la réalisation de travaux au-delà de la date d’avis ASN,

. des “foutages de gueule” de remise de document ne permettant pas à l’ASN d’instruire tel ou tel dossier spécifique avant de devoir donner son feu vert

. de la période ridicule de moins d’un mois de consultation du public,

. de l’absence de dossier sur l’impact réel radiologique sur l’environnement et les populations tant riveraines que plus éloignées,

. des remarques formulées par les administrations, Agences, Commissions qui n’ont pas reçues retour d’engagement de traitement par EDF avant la date d’autorisation de poursuite

Il n’est pas possible de poursuivre en l’état, et au-delà d’engagements théoriques de EDF souvent non-respectés par le passé, le fonctionnement du réacteur n°1 du Tricastin.

Manifestez-vous, donner votre avis négatif 

Manifestez-vous, donner votre avis négatif sur le site internet de l’ASN alors que les dévots de la destruction atomistes et de la mort radioactive encensent d’avis positifs la proposition de l’ASN.:

. Pour donner son avis et créer un compte : https://www.asn.fr/l-asn-reglemente/consultations-du-public/prescriptions-complementaires-applicables-a-la-centrale-nucleaire-du-tricastin-au-vu-des-conclusions-du-quatrieme-reexamen-periodique-du-reacteur-n-1#donnez-votre-avis

. Pour accéder aux documents, rapport d’instructions (très instructif et effrayant) et projets de décision  : https://www.asn.fr/l-asn-reglemente/consultations-du-public/prescriptions-complementaires-applicables-a-la-centrale-nucleaire-du-tricastin-au-vu-des-conclusions-du-quatrieme-reexamen-periodique-du-reacteur-n-1#documents-a-consulter

Promeneurs à pied bienvenus

Pour terminer contrebalancer toutes les pancartes d’interdiction bêtes et méchantes qui poussent en forêt, j’envoie une autre diapo que tu peux employer ou non, à ta guise.

promeneurs bienvenus

Les mille et quelques hectares de la forêt du Rosemont sont toujours ouverts aux promeneurs, randonneurs, flâneurs qui peuvent venir y rêver et observer en toute tranquillité, l’accès étant interdit aux véhicules à moteur.

Lors d’une coupe, les forestiers de ce groupement ont fait tout leur possible pour éviter d’abîmer une mare à Tritons palmés que je leur avais signalée.

Francine

Pétition : Non à la chasse aux promeneurs dans les forêts et les campagnes
https://www.cyberacteurs.org/cyberactions/nonyalachasseauxpromeneursdanslesfo-5939.html

PS : nous proposons à toutes les associations naturalistes d’imaginer ensemble une affichette “Bienvenue aux promeneurs” pour contrebalancer celle des pro-chasse qui nous menacent d’amendes.
merci aux dessinateurs de leurs propositions que nous rajouterons sous ce texte.

Bonnes Nouvelles de Mars 2023

Société générale et Crédit agricole disent non au très controversé projet de gaz de schiste Rio Grande LNG

OGM : perte de soutien de la Commission européenne

Le retour du chat forestier en IDF, une bonne nouvelle pour la biodiversité

« Sobriété » sur les publicités lumineuses: gares et aéroports vont aussi s’y mettre

L’UE veut lutter contre les déchets électroniques

Dans le Val-d’Oise, la seule mégabassine d’Île-de-France en passe d’être rebouchée

L’UE veut lutter contre les déchets électroniques

accord provisoire sur la décarbonation du secteur maritime

Verde d’Orezza : un gisement d’une roche unique au monde et d’une beauté exceptionnelle en danger de disparition

Verde d’Orezza : un gisement d’une roche unique au monde et d’une beauté exceptionnelle en danger de disparition

verde-dorezza

Actuellement et jusqu’au 29 mars, 17 heures, une enquête publique porte sur la demande d’autorisation environnementale en vue d’exploiter une carrière de « Verde d’Orezza » sur la commune de Carchetu Brusticu, en Castagniccia, présentée par la « Société corse de recherche et de valorisation des ressources naturelles » (SOCOREVA).

U Levante a adressé à Mme la Commissaire enquêtrice le texte ci-dessous.

https://www.ulevante.fr/verde-dorezza-un-gisement-dune-roche-unique-au-monde-et-dune-beaute-exceptionnelle-en-danger-de-disparition/

Participez! 

soit sur le registre dématérialisé
https://www.registre-dematerialise.fr/4474/

Soit par courrier électronique à
ddtm-sjc-uc-consultation-publique@haute-corse.gouv.fr

Mme la commissaire enquêtrice

Je vous demande d’émettre un avis très défavorable à ce projet de carrière qui autoriserait l’exploitation du “Vert d’Orezza” ou “Verde di Corsica”, projet qui devra être examiné par le Conseil des sites de la Corse.

Cette roche ayant une grande valeur sur le marché des roches ornementales, les plaques sciées seront sans doute vendues « à prix d’or » au bénéfice de la société. Ainsi la Corse perdrait une partie de son exceptionnel patrimoine minéralogique au profit d’intérêts privés…

Consultations publiques 2023 sur la période complémentaire de vénerie sous terre du blaireau

C’est parti pour les consultations départementales concernant la vènerie sous terre du blaireau

Nous vous proposons comme méthode

1 rédigez votre message personnalisé à partir de l’argumentaire donné par notre partenaire AVES France (voir ci-dessous) : vous pourrez le réutiliser pour les autres consultations

2 l’envoyer en se connectant via France Connect ou en créant un compte sur le site demarches-simplifiees.fr, jusqu’à la date limite de la consultation

Aveyron jusqu’au 11 mai 2023 : consultation publique sur la période complémentaire de vénerie sous terre du blaireau
La préfecture de l’Aveyron propose à la consultation du public un projet d’arrêté autorisant deux périodes complémentaires de vénerie sous terre du blaireau du 1er juillet au 14 septembre 2023 et du 15 mai au 30 juin 2024.

La préfecture a publié une note de présentation qui n’apporte aucun élément pour justifier cette période complémentaire.

AVES France vous invite à vous opposer à ce projet d’arrêté jusqu’au 11 mai 2023.

participez

Loire jusqu’au 12 mai 2023 (12h) : consultation publique sur la période complémentaire de vénerie sous terre du blaireau

La préfecture de la Loire propose à la consultation du public un projet d’arrêté autorisant une période complémentaire de vénerie sous terre du blaireau du 1er juin au 15 août 2023.

La préfecture a publié une note de présentation.

AVES France vous invite à vous opposer à ce projet d’arrêté jusqu’au 12 mai 2023, à 12h.

 

participez

Pas-de-Calais jusqu’au 4 mai 2023 : consultation publique sur la période complémentaire de vénerie sous terre du blaireau

La préfecture du Pas-de-Calais propose à la consultation du public son projet d’arrêté autorisant une période complémentaire de vénerie sous terre du blaireau du 1er juin 2023 jusqu’au 16 septembre 2023.

La préfecture a publié une note de présentation.

AVES France vous invite à vous opposer à ce projet d’arrêté jusqu’au 4 mai 2023.

participez

 

 

La préfecture du Lot propose à la consultation du public un projet d’arrêté relatif à l’ouverture et à la clôture de la chasse pour la campagne 2023-2024 prévoyant deux périodes complémentaires de vénerie sous terre du blaireau du 1er juillet 2023 à la date d’ouverture de la chasse et du 15 juin 2024 au 30 juin 2024.

La préfecture n’a pas publié de note de présentation, mais un AVIS AU PUBLIC qui n’apporte aucune information aux contributeurs.

AVES France vous invite à vous opposer à ce projet d’arrêté jusqu’au 24 avril 2023.

Préfecture du Lot jusqu’au 24 avril
https://www.demarches-simplifiees.fr/commencer/ddt46-consultation-du-public-arrete-prefectoral-ca1

ARGUMENTAIRE

SUR LA FORME :

  • L’annexe III de la Convention de Berne impose à la France de conserver les effectifs de l’espèce dans un état de conservation favorable. Pourtant, dans le département de la Saône-et-Loire, le nombre moyen de prélèvements annuels par la vénerie sous terre est extrêmement élevé (700 spécimens en 2021) comparé aux autres départements. Par conséquent, une telle quantité d’individus tués, à laquelle il faut ajouter les destructions administratives, impacte obligatoirement les effectifs au point de les entrainer à la baisse. 

  • La note de présentation indique que « Les membres de la CDCFS ont très majoritairement émis un avis favorable à une ouverture complémentaire à partir du 15 mai 2023 (seuls deux membres ont émis un avis défavorable à cette proposition) », ce qui est normal puisque la composition des CDCFS est déséquilibrée et que seuls deux membres représentent les intérêts de la nature et de la faune sauvage. La période complémentaire de vénerie sous terre ayant été réclamée par la fédération départementale des chasseurs de la Saône-et-Loire dans un courrier du 12 décembre 2022, on voit bien ici qu’elle n’a pas pour but de défendre l’intérêt général, mais l’intérêt particulier des membres qui payent leur cotisation pour pouvoir chasser le plus longtemps possible dans l’année. 

  • Alors que le tribunal administratif de Dijon, dans son jugement du 15 mars 2022, a annulé l’arrêté préfectoral du 11 mai 2020 ouvrant une période complémentaire de vénerie sous terre du blaireau dans le département de Saône-et-Loire en 2020, la FDC71 continue de réclamer l’ouverture de la période complémentaire de vénerie sous terre au 15 mai, au mépris de la biologie de l’espèce.

  • L’article 9 de la Convention de Berne prévoit des dérogations à la protection des espèces pour des motifs strictement définis, dont l’exercice récréatif de la chasse est exclu. Pourtant aucun élément chiffré relatif à d’éventuels dégâts aux cultures agricoles n’est mentionné. 

  • Concernant la contradiction entre l’article R-424.5 du Code de l’environnement et l’article L424.10 du même code, la DDT de l’Ardèche reconnait que l’autorisation de la période complémentaire est préjudiciable à la survie des jeunes :

    « L’exercice de la vénerie sous terre du Blaireau s’exerçait précédemment pendant une période de chasse complémentaire ouverte du 15 mai à l’ouverture générale. Il apparaît que cette période de chasse peut porter un préjudice à des jeunes pas encore émancipés. Le projet d’arrêté prévoit de différer le début de cette période complémentaire au 1er août 2022. » 
    La préfecture de la Saône-et-Loire doit tenir compte de cette notification sur la période de dépendance des jeunes, qui est valable pour tous les départements. 

  • Les éléments mentionnés dans la note de présentation font la distinction entre adultes et juvéniles. Il est même précisé que seuls 64% des blaireaux prélevés sont adultes, ce qui signifie que 36% des blaireaux tués par les équipages de vénerie sous terre sont des jeunes ! Il est alors démontré que les chasseurs font parfaitement la distinction entre les classes d’âge. Par conséquent, l’infraction avec l’article L424.10 du Code de l’environnement est caractérisée. 

  • La note de présentation affirme que la lactation des blaireaux se termine au mois de mai et que « Par conséquent à la mi-juin, les blaireautins sont sevrés et ne sont plus considérés comme des « petits » allaités par leur mère ; leurs prélèvements ne [contreviendraient] donc pas aux dispositions de l’article L 424-10 du code de l’environnement. » La préfecture fait ici une erreur d’interprétation, puisque même sevrés, les blaireautins restent dépendants de leur mère jusqu’à la fin de leur premier automne. Considérer qu’un animal sauvage est adulte quand il est sevré est une grave erreur d’interprétation et montre la méconnaissance de l’espèce par l’administration et la fdc71. 

  • Dans sa note de présentation, la préfecture de la Saône-et-Loire présente une carte de l’OFB cumulant les communes avec au moins une observation de blaireau entre 2012 et 2017 et entre 2018 et 2022. Aucune méthodologie n’explique combien de communes ont été parcourues, ni à quelle fréquence. Voir un blaireau tous les cinq à dix ans n’est en aucun cas une preuve de la présence de l’espèce et encore moins de son abondance. La seule présence de blaireaux ne peut en aucun cas justifier l’autorisation d’une période complémentaire de vénerie sous terre. 

  • En moyenne sur les 5 dernières années et sur l’ensemble du département, seules 40 interventions ont été réalisées à la suite de dégâts. Ce chiffre ne permet en aucun cas d’autoriser une période complémentaire de vénerie sous terre du blaireau. Même si la préfecture énumère quelques exemples de dégâts qui auraient été attribués au blaireau dans sa note de présentation, elle ne présente aucune mesure préventive qui aurait pu être mise en place pour éviter ces dégradations et éviter l’emploi d’une solution radicale. 

  • Je me permets de vous rappeler qu’au moment de la publication de l’arrêté final, l’article L 123-19-1 du code de l’environnement stipule qu’ « au plus tard à la date de la publication de la décision et pendant une durée minimale de trois mois, l’autorité administrative qui a pris la décision rend publics, par voie électronique, la synthèse des observations et propositions du public avec l’indication de celles dont il a été tenu compte, les observations et propositions déposées par voie électronique ainsi que, dans un document séparé, les motifs de la décision. » Je vous remercie donc de bien prévoir la publication d’une synthèse des avis qui vous ont été envoyés.


LES JURISPRUDENCES EN FAVEUR DU BLAIREAU : 

Suite aux recours en justice déposés par les associations, les juges des tribunaux administratifs donnent de plus en plus souvent raison aux associations.  

Insuffisance de justifications dans la note de présentation : 

  • CAA Bordeaux, 9 juillet 2019, ord. réf n°17BX02598

  • TA de Châlons-en-Champagne, 7 juin 2022, ord. réf n°2201104

  • TA d’Amiens, 21 juin 2022, ord. réf n°2201808

  • TA de Châlons-en-Champagne, 18 juillet 2022, ord. réf n°2201437

  • TA de Caen, 29 juillet 2022,  ord. réf n°2201607

  • TA de Bordeaux, 18 décembre 2020, ord. réf n°2003689

  • TA de Rennes, 12 avril 2021, ord. réf n°1903966

  • TA de Poitiers,  27 juillet 2021, ord. réf n°2101749

  • TA de Poitiers, 23 juin 2022, ord. réf n°2201368

Insuffisance de démonstration de dégâts : 

  • TA de Poitiers, 27 juillet 2021,  ord. réf.  2101749

  • TA de Dijon, 15 mars 2022, ord. réf. n°2001288

  • TA Limoges, 2 juin 2022, ord. réf. n°2200673

  • TA Châlons-en-Champagne, 7 juin 2022, ord. réf. n°2201104

  • TA Toulouse, 13 juin 2022, ord. réf. n°2202855

  • TA Poitiers, 23 juin 2022, ord. réf. n°2201368

  • TA Châlons-en-Champagne, 18 juillet 2022, ord. réf. n°2201437

  • TA Limoges, 13 octobre 2022, n°2200675

Illégalité destruction « petits » blaireaux : 

  • TA de Poitiers, 27 juillet 2021,  ord. réf. n°2101749

  • TA de Dijon, 15 mars 2022, ord. réf. n°2001288

  • TA Châlons-en-Champagne, 7 juin 2022, ord. réf. n°2201104

  • TA Poitiers, 23 juin 2022, ord. réf. n°2201368

  • TA de Caen, 29 juillet 2022, ord. réf. n°2201607

  • TA Châlons-en-Champagne, 18 juillet 2022, ord. réf. n°2201437

  • TA d’Amiens, 21 juin 2022, 2201808

Défaut de recours à des mesures alternatives à l’abattage :

  • TA de Limoges, 13 octobre 2022, ord. réf. n°2200675


SUR LE FOND : 

  • Certains départements n’autorisent plus la période complémentaire du blaireau, et notamment les départements des Alpes-de-Haute-Provence, des Hautes-Alpes, des Alpes-Maritimes, de l’Aude, des Bouches-du-Rhône (depuis 2016), de la Côte d’Or (depuis 2015), de l’Hérault (depuis 2014), du Var, du Vaucluse, des Vosges, des Hauts-de-Seine, de la Seine-Saint-Denis et du Val-de-Marne. 
    En 2021, les administrations des départements de l’Ariège, Meurthe-et-Moselle, Moselle, Charente, Dordogne, Doubs, Loire, Morbihan, Pyrénées Orientales, Seine Maritime, Haute-Saône, Tarn, Yvelines et Yonne ne l’ont pas autorisée pour la première fois. En 2022, la Gironde, l’Isère et l’Ardèche ont rejoint cette liste. 

  • Les effectifs de blaireaux ainsi que les dégâts aux cultures agricoles imputés à cette espèce ne sont pas connus par votre administration. 

  • L’article 9 de la Convention de Berne n’autorise les dérogations à l’interdiction de porter atteinte aux espèces protégées qu’« à condition qu’il n’existe pas une autre solution satisfaisante et que la dérogation ne nuise pas à la survie de la population concernée pour prévenir des dommages importants aux cultures, au bétail, aux forêts, aux pêcheries, aux eaux et aux autres formes de propriété ». Pour être légales, les dérogations à l’interdiction de porter atteinte aux blaireaux doivent être justifiées par trois conditions, devant être cumulativement vérifiées : la démonstration de dommages importants aux cultures notamment ; l’absence de solution alternative ; l’absence d’impact d’une telle mesure sur la survie de la population concernée. Ces trois conditions ont-elles été discutées lors de la Commission Départementale de la Chasse et de la Faune Sauvage ?

  • Cette pratique, appelée « vénerie sous terre », est particulièrement barbare et cruelle. Elle inflige de profondes souffrances aux animaux puisqu’elle consiste à acculer les blaireaux dans leur terrier à l’aide de chiens, puis, pendant plusieurs heures, à creuser afin de les saisir avec des pinces. Les animaux, dans un état de stress très important, sont ensuite achevés à la dague.

  • La vénerie sous terre met en danger les chiens qui sont envoyés dans les terriers et qui peuvent être blessés, répandre des zoonoses ou être tués par les animaux sauvages qui se défendent d’une agression extérieure. 

  • Les jeunes blaireaux de l’année ne sont pas entièrement sevrés et dépendent encore des adultes bien au delà du 15 mai. En effet, les périodes choisies pour ces périodes complémentaires de chasse du blaireau sont en contradiction avec  l’article L. 424-10 du Code de l’environnement, selon lequel « il est interdit de détruire (…) les portées ou petits de tous mammifères dont la chasse est autorisée ».

  • Les jeunes blaireaux ne sont absolument pas sevrés et forcément ne sont pas émancipés au moment des périodes complémentaires de chasse du blaireau comme l’a démontré l’étude « Contribution à l’étude de la reproduction des Blaireaux Eurasiens (Meles meles) et de la période de dépendance des blaireautins en France » réalisée par Virginie Boyaval, éthologue sur le blaireau : « […] au mois de mai, juin, juillet, les blaireaux juvéniles ne peuvent pas survivre sans leur mère. Ils sont sevrés à l’âge de 4 mois et commencent progressivement leur émancipation pour une durée de plusieurs mois s’étalant de 1 à 4 mois et ne peuvent donc être considérés comme étant émancipés qu’à partir de l’âge de 6 à 8 mois minimum. La destruction des blaireaux compromet le succès de reproduction de l’espèce. La destruction des mères allaitantes, laisse de nombreux orphelins incapables de survivre seul ». Par conséquent pour épargner la nouvelle génération, il faut prendre en considération non pas la période de sevrage mais la période de dépendance des jeunes qui va jusqu’à la fin de leur premier automne ; il convient donc de préserver la vie des mères jusqu’à la fin de la période de dépendance des jeunes afin que ceux-ci puissent survivre.

  • La période d’allaitement des blaireautins s’étale au-delà du 15 mai, et les jeunes restent dépendants jusqu’à l’automne, ils sont donc présents dans les terriers pendant la période de déterrage. Il est donc nécessaire de prendre en considération la période dépendance des jeunes comme référence et non pas le sevrage lui-même si l’on veut respecter la survie des jeunes.

  • La vénerie sous terre n’est pas sans conséquences pour d’autres espèces sauvages. En effet, une fois l’opération terminée, les terriers, souvent anciens, se trouvent fortement dégradés. Or ces derniers sont régulièrement utilisés par d’autres espèces, dont certaines sont réglementairement protégées par arrêté ministériel et directive européenne, comme le Chat forestier (Felis silvestris) pour les départements concernés ou des chiroptères lorsque certaines espèces sont en phase d’hibernation pendant la période de septembre/octobre à fin avril : « Le Petit rhinolophe hiberne dans des gîtes souterrains (mines, caves, sous-sols ou même terriers de Renard ou de Blaireau) »source : Atlas des Mammifères de Bretagne éd. 2015.

  • Le Conseil de l’Europe recommande d’interdire le déterrage : « Le creusage des terriers, à structure souvent très complexe et ancienne, a non seulement des effets néfastes pour les blaireaux, mais aussi pour diverses espèces cohabitantes, et doit être interdit. »

À PROPOS DU BLAIREAU :

  • Les populations de blaireaux sont fragiles et souffrent de la disparition de leurs habitats (haies, lisières, prairies, …) et sont fortement impactées par le trafic routier.

  • Inscrit à l’annexe III de la Convention de Berne, le Blaireau d’Europe, Meles meles, est une espèce protégée (cf. art. 7). A titre dérogatoire, la Convention de Berne encadre strictement la pratique de la chasse et la destruction administrative de cette espèce (cf. art. 8 et 9). Le ministère de l’écologie doit soumettre « au Comité permanent un rapport biennal sur les dérogations faites ».

  • Aux termes de l’article L. 424-10 du Code de l’environnement, « il est interdit de détruire (…) les portées ou petits de tous mammifères dont la chasse est autorisée ». Or, l’article R424-5 du même code précise toutefois que le préfet peut autoriser l’exercice de la vénerie du blaireau pour une période complémentaire à partir du 15 mai, cet article contrevient donc au précédent.

  • La dynamique des populations de blaireaux est extrêmement faible (moyenne de 2,3 jeunes par femelle et par an).

  • Cette espèce n’est jamais abondante (mortalité juvénile très importante (de l’ordre de 50% la 1ère année).

  • Une mortalité importante de blaireaux est liée au trafic routier.

  • Les opérations de vénerie peuvent affecter considérablement les effectifs de blaireaux et peuvent entraîner une disparition locale de cette espèce.

  • Les bilans annuels relatifs à la vénerie sous terre sont généralement très bas et ne régulent pas du tout les populations. Les collisions routières ont certainement un impact bien plus important que le déterrage. Si ces prélèvements ne permettent pas de réguler les populations (pour de quelconques raisons sanitaires ou économiques), alors pourquoi continuer d’accorder des autorisations de déterrage, si ce n’est de contenter quelques acharnés de la pratique de vénerie sous terre ?

  • Les dégâts que le blaireau peut occasionner dans les cultures de céréales sont peu importants et très localisés, essentiellement en lisière de forêt. Selon l’Office National de la Chasse ONC bulletin mensuel n° 104 : « Les dégâts que peut faire le blaireau dans les cultures ne sont gênants que très localement (…) Et il suffit de tendre une cordelette enduite de répulsif à 15 cm du sol pour le dissuader de goûter aux cultures humaines. »

  • En ce qui concerne les éventuels dégâts causés sur les digues, routes ou ouvrages hydrauliques par le creusement des terriers, la régulation du blaireau a montré son inefficacité, voire même un effet contre-productif du fait de la place libérée par l’animal éliminé qui est très vite occupée par un autre individu.

  • Une méthode simple et pérenne consiste à utiliser des produits répulsifs olfactifs sur les terriers posant problème, ceci accompagné de la mise à disposition à proximité de terriers artificiels. Les avantages de cette solution sont que les animaux continueront d’occuper un territoire sur le même secteur et ne permettront pas l’intrusion d’un nouveau clan. (source : LPO Alsace)

Plus de 1.7 millions de citoyens de l’UE réclament la fermeture des élevages d’animaux à fourrure et la fin du commerce de la fourrure

L’Initiative citoyenne européenne Fur Free Europe a pris fin plus tôt que prévu, après avoir remporté le soutien de plus de 1,7 millions de citoyens de l’UE. À présent, il est temps pour la Commission européenne d’agir et d’interdire cette pratique barbare dans toute l’Union européenne.

Lancée le 18 mai 2022 avec l’objectif d’atteindre un million de signatures en un an, l’ICE appelait l’UE à interdire les élevages d’animaux à fourrure et la mise sur le marché des produits en fourrure issus de ces élevages. Elle a atteint son objectif en moins de dix mois avec le soutien de plus de 80 associations militantes européennes, dont plusieurs comme One Voice, sont membres de la Fur Free Alliance. Hier soir, l’ICE a été officiellement close et les signatures vont maintenant être envoyées pour validation conformément au processus avant d’être présentées à la Commission européenne.

En tant que représentante française de la Fur Free Alliance, One Voice estime que le nombre de signatures recueillies envoie un message très clair de la part des citoyens de l’UE à la Commission européenne : l’élevage d’animaux à fourrure doit cesser. Cette pratique n’est pas seulement cruelle, elle est aussi mauvaise pour l’environnement et soulève de graves problèmes de santé publique comme le prouvent les centaines d’épidémies de COVID-19 chez les visons d’élevage.

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Livret A comme Atome ou livret R comme renouvelables et rénovation ?

Le gouvernement envisage sérieusement d’utiliser une partie des fonds du Livret A pour financer la construction des six réacteurs EPR2 annoncés par Emmanuel Macron.

2 actions de dénonciations sont proposées

Cyberaction-: Livret A ou Atome

CAN ouest et cyberacteurs proposent d’écrire à la médiatrice de la caisse des dépôts
Si l’annonce de l’intention d’utiliser le livret A pour financer le  nouveau nucléaire  vous  indigne, écrivez à la Caisse des dépôts soit  avec la cyberaction et/ou en utilisant le courrier modèle ci-joint avec  copie à votre banque en lui mentionnant que vous envisagez de retirer  les sommes placées sur votre livret .

https://www.cyberacteurs.org/cyberactions/livretaouatome-5944.html

ou

https://www.can-ouest.org/livret-a-ou-atome-ecrivez-a-la-caisse-des-depots/

Je refuse que mon épargne finance le nucléaire

Le Réseau Sortir du nucléaire propose à chacun, chacune de chiffrer ce qu’il ou elle retirera de son livret A
https://www.sortirdunucleaire.org/Je-refuse-que-mon-epargne-finance-le-nucleaire

Ne serait-il pas intelligent de proposer d’ors et déjà des alternatives pour le cas où le pouvoir décide de passer outre ?

Livret R comme Renouvelables et Rénovation

En listant les possibilités pour les citoyennes et citoyens d’investir ailleurs que sur le livret A ?

Nous proposons à celles et ceux qui ont des solutions à proposer de les indiquer dans les commentaires avant une reprise dans une campagne commune avec les moyens ad-hoc de faire connaître cette possibilité au grand public.

Alain Uguen

Bonnes Nouvelles de Février 2023

Bassines. La Confédération paysanne salue « la démarche d’ouverture au dialogue »

Un score environnemental sur les produits alimentaires ? 86 % des Français y sont favorables

Le Parlement met fin aux hautes clôtures des enclos de chasse, une victoire pour la biodiversité

Victoire citoyenne : Le Collectif Déviation 06 obtient l’arrêt des travaux à Golf-Juan

La Coordination EAU Idf célèbre les victoires citoyennes que sont les créations des régies publiques

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Ramy Shaath, libéré grâce à vous, sera à Morlaix  le samedi 11 février

Usine à saumons à Plouisy : Dourioù Gouez salue le vote de l’Agglo

Charente-Maritime : le Conseil d’Etat confirme l’interdiction de remplir les bassines

Interdiction des néonicotinoïdes : “Ce serait une folie de continuer d’en utiliser”

«Une victoire politique» : les sept militants antinucléaires de Bure relaxés en appel

TROIS BONNES NOUVELLES À RETENIR SUR LA SORTIE DES ÉNERGIES FOSSILES

Au sein de l’Union européenne, la fin des voitures thermiques en 2035 a été confirmée.
En Australie, un nouveau projet de mine de charbon a été banni.
Et en Colombie, c’est l’exploitation de nouveaux gisements pétroliers et gaziers qui va être interdite.