Le vert doit être la couleur de l’Europe, de la solidarité et de la transition écologique

Je suis d’accord avec Raphael Glucksmann que face aux menaces extérieures des dictatures et aux menaces intérieures des populistes qui veulent faire exploser les démocraties et voir l’Europe se déliter au point de la faire revenir plus d’un siècle en arrière chacun a sa responsabilité.

La première responsabilité c’est de défendre le pacte vert européen en proposant aux citoyennes et citoyens de définir eux-même la composition d’une alliance des écologistes et des progressistes en participant à une primaire qui permette de rassembler les écologistes et les socialistes et démocrates y compris ceux de LFI pour que la liste ainsi constituée ait une chance d’arriver en tête et donner à la France et à l’Europe des perspectives à la hauteur des enjeux de ce début de 3è millénaire.

Le petit millier de signataires de notre pétition pour une primaire des écologistes est modeste mais le score de l’extrême droite aux Pays-Bas doit nous alerter car ce sont nos divisions qui feront le lit des populistes en privant les citoyennes et les citoyens de l’espoir d’un changement possible.

Nous sommes ouverts à une possible rencontre qui permettrait d’en parler.

Cordialement

Alain Uguen confondateurs des Verts en 83 et 84, élu vert de 1983 à 2001, délégué aux élections et aux élus des Verts dans les années 90

BASCULE ARGOAT le tiers lieu militant a besoin d’aide

Bonjour l’équipe Cyber Acteurs !

Nous sommes Bascule Argoat, un tiers-lieu militant du centre ouest breton.

Nous avons eu votre contact par Sophie Couka qui nous recommande de vous écrire car nous partageons des luttes communes.

Nous sommes victimes de répression locale suite à du soutien a des action de désobéissances civiles et avons besoin d’aide pour ne pas fermer.. nous vous partageons notre newsletter ci-dessous. Si vous accepteriez de partager dans votre réseau, cela serait génial.

N’hésitez pas si vous avez d’infos complémentaires.

merci par avance de votre soutien !

Bascule Argoat

Sauver Bascule Argoat

Sauver Bascule Argoat

BASCULE ARGOAT, UN TIERS-LIEU EN DANGER !

Bonjour à toutes et à tous,

A vous qui connaissez Bascule Argoat, qui y avez peut-être vécu des moments en immersion, en résidence, en formation ; des moments de partage et d’inspiration. A vous qui êtes proches de nos valeurs et soutenez nos actions..

Si l’on vous écrit aujourd’hui, c’est car malheureusement, le projet Bascule Argoat est en danger et risque de fermer.

En effet, suite au soutien de collectifs ayant mené des actions de désobéissance civile non-violente contre l’agro-industrie en Bretagne, Bascule Argoat a subi la répression des autorités locales. D’abord directement (perquisition), puis indirectement via une visite de la commission de sécurité dédiée aux bâtiments recevant du public.

A compter de maintenant, il nous reste 6 mois pour effectuer les travaux de mise aux normes de sécurité dans le bâtiment qui nous permettraient d’éviter la fermeture administrative du tiers-lieu ! Ces travaux représentent un budget minimum de 40 000 €.

Oui, rassembler une telle somme en si peu de temps, c’est un sacré défi. Mais dans un contexte de crises écologiques, démocratiques, politiques, de conflits, d’éco-anxiété… on est convaincus que la présence d’un tel lieu refuge, d’expérimentation d’un mode de vie plus sobre et de transmission de compétences est essentiel ! Notamment pour continuer encore longtemps d’accueillir les personnes qui souhaitent, peut-être comme vous, s’engager pour une transformation de la société !

Pour éviter la fermeture, sauver le lieu et tout ce qui l’anime, on lance donc une campagne de financement participatif, et nous avons besoin de votre aide. Accepteriez-vous de :

1 – Participer à soutenir financièrement le lieu (il n’y a pas de petit don, même 5euros nous aidera !)

2 – Relayer cette campagne sur vos réseaux sociaux

Merci de votre soutien, nous sommes évidemment entièrement disponibles si vous avez des idées pour nous aider à déployer plus largement cette campagne, n’hésitez pas à nous écrire à cette adresse : plouray@la-bascule.org si vous souhaitez avoir des outils de communication adaptés. 

Consultation publique canis lupus (loup)

Le Ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires propose à la consultation du public son projet d’arrêté fixant les conditions et limites dans lesquelles des dérogations aux interdictions de destruction peuvent être accordées par les préfets concernant le loup (Canis lupus).

Ce projet d’arrêté a reçu un avis défavorable de la part du conseil national de la protection de la nature (CNPN).

Si le ministère contextualise son projet d’arrêté, il ne justifie aucune des données présentées, notamment sur les moyens de protection déployés sur les troupeaux qui ont subi des attaques.

AVES France vous invite à vous opposer à ce projet d’arrêté jusqu’au 7 décembre 2023.

pour que votre avis soit pris en compte, ne faites pas de copié-collé mais rédigez un message personnalisé. Il ne doit pas être déposé sur notre site, mais sur le site des consultations du ministère en cliquant sur le bouton « Déposer votre commentaire »jusqu’au 7 décembre 2023. Exprimez votre opposition à cet arrêté dès le titre ! 

N’oubliez pas de valider votre commentaire après l’avoir prévisualisé et demandez qu’une copie vous soit transmise en indiquant votre adresse email dans la case adéquat. 

CONTEXTE : 

L’arrêté cadre de 2020 fixait les conditions et limites dans lesquelles des dérogations aux interdictions de destruction peuvent être accordées par les préfets concernant le loup. Il définissait les types de tirs autorisés pour la lutte contre la prédation touchant les troupeaux bénéficiant de mesures de protection, en privilégiant les tirs de défense et prévoyait  de fixer chaque année civile un seuil maximum de loups pouvant être détruits. Il était complété par un arrêté plafond, également daté du 23 octobre 2020, dans lequel est fixé le pourcentage maximum de loups pouvant être détruits par rapport à la population estimée. Ce plafond était de 19 %.

Aujourd’hui, ce projet d’arrêté-cadre prévoit toujours de réguler la population de loups au prétexte de l’augmentation du nombre d’individus et de son expansion sur une large partie du territoire français et de l’augmentation des dommages causés aux troupeaux domestiques. 

L’Office Français de la Biodiversité a comptabilisé environ 1104 loups en 2023. Mais l’immense majorité des troupeaux d’ovins et de bovins en France ne sont toujours pas protégés, voire mal protégés (clôture non électrifiée de 80 cm de haut par exemple). Il semble évident dans ce contexte que la prédation se poursuivra sur les troupeaux domestiques ! 

AVES France vous incite donc à déposer un avis défavorable. Vous pouvez reprendre les arguments ci-dessous : 

SUR LA FORME :

  • Les données présentées par le ministère pour justifier son projet d’arrêté sont lacunaires et ne sont justifiées par aucun document en annexe. Aussi, il est demandé aux contributeurs de faire une confiance aveugle à l’administration. Le respect du dialogue environnemental voudrait que les chiffres présentés, tant sur les populations de loups que sur les attaques et leur contexte, soient justifiés par des documents permettant réellement au public de comprendre dans quel contexte ce projet d’arrêté a été rédigé. 

SUR LE FOND :

  • L’État est toujours dans une logique de régulation du loup, pour freiner l’expansion de la population. Or, le loup, espèce protégée, devrait faire l’objet d’une politique de conservation et non d’éradication.

  • La politique consistant à multiplier les tirs pour réduire les dommages aux troupeaux, mise en place depuis plusieurs années, n’a pas prouvé son efficacité. Il n’est donc pas raisonnable de poursuivre et même d’intensifier cette politique de destruction en renforçant la possibilité de tirs létaux au fil des arrêtés.

  • L’État s’entête à vouloir limiter le territoire des loups, et notamment à le cantonner dans l’arc Alpin.

  • Seuls les actes de braconnage seront décomptés du plafond de loup à abattre. Nous demandons que les loups tués par accident (collisions…) soient également décomptés.

  • Pas de remise en question de la non protégeabilité des troupeaux  dans ce projet d’arrêté. Or, cette notion ne veut rien dire. Quelles mesures de protection ont été testées et installées pour ces fameux troupeaux qualifiés de non protégeables ? Par ailleurs, exclure les loups d’un territoire défini comme non protégeable est incompatible avec les obligations de la Directive Habitat Faune Flore. On retrouve cette notion de non protégeabilité tout au long de l’arrêté, aussi bien pour les tirs de défense simple que les tirs de défense renforcée. Nous nous opposons à cette qualification de «troupeau non protégeable » sans qu’un diagnostic de vulnérabilité préalable et son analyse technique et financière soit réalisé par des techniciens de l’OFB ou de la DDT. 

  • Dans les deux derniers articles du projet d’arrêté, il est proposé de déterminer des zones – et non plus des troupeaux – où la non protégeabilité est admise pour les fronts de colonisation, ce qui conduirait à tuer des loups sans conditions préalables (effarouchement, mise en place de moyens de protection, etc.). Cela revient à vouloir cloisonner les populations de loups sur des territoires déterminés, et empêcher son expansion.

  • Il n’est précisé nulle part que les tirs doivent être interdits en période de reproduction ce qui est, à nouveau, en contradiction avec l’obligation de maintenir un état de conservation favorable.

  • Si les mesures de protection ne suffisent pas à éviter les déprédations, les mesures d’effarouchement devraient être un préalable obligatoire avant de pouvoir procéder à des tirs létaux.
    Or, ils sont possibles, mais ne sont toujours pas rendus obligatoires. Sans obligation, ils ne seront pas mis en place. Par ailleurs, les mesures d’effarouchement devraient être interdites dans toutes les réserves naturelles et pas seulement nationales.

  • Concernant les tirs de défense,  il n’est pas admissible de qualifier une attaque de loup comme un « acte de prédation pour lequel la responsabilité du loup ne peut être écartée »… Le loup est une espèce protégée et on ne peut pas se contenter d’une suspicion de culpabilité pour autoriser des tirs.

  • La mise en oeuvre de tirs de défense pour une durée de cinq ans est totalement en contradiction avec l’objectif de conservation de l’espèce loup. Ces autorisations délivrées par les préfets devraient être limitées à un an maximum et suspendues dès qu’un animal a été abattu, d’autant que le projet d’arrêté prévoit de permettre jusqu’à 3 tireurs par troupeau et non plus un seul (limité à l’éleveur).

  • Le projet d’arrêté prévoit l’abaissement du seuil de déclenchement des tirs. Pour un troupeau, 3 attaques sur 12 mois permettent le déclenchement d’un tir de défense renforcée. Ce seuil bas est en contradiction avec la notion de « dommages importants », l’un des préalables aux tirs de loup, selon la Directive européenne Habitat-Faune-Flore, d’autant plus qu’il est valable pour l’ensemble du territoire de la commune ! 

  • Les tirs de prélèvement devraient être interdits dans les réserves naturelles autres que nationales. La notion de dommages exceptionnels n’est pas explicitée. Les opérations de prélèvement sont élargies à l’occasion de battues, chasses à l’approche et à l’affût du grand gibier, avec du matériel spécifique (lunettes à visée thermique, source lumineuse…) qui sont révélatrices de la volonté de l’État de « chasser » le loup. 

Les arguments extraits de l’avis du Conseil National de Protection de la Nature.

Depuis plusieurs années, le CNPN préconise les mesures suivantes : 

  • le décompte des loups braconnés et tués par accident du quota de loups à abattre.

  • la suppression de la notion de non protégeabilité des troupeaux.

  • l’obligation de mise en place de moyens d’effarouchement avant toute autorisation de tirs de défense.

  • la vérification par des agents assermentés de la mise en place de moyens de protection efficaces (voltage suffisant, hauteur des fils correcte, entretien des clôtures…) avant toute autorisation de tirs de défense.

  • l’interdiction de tirs (défense et prélèvement) durant la période de reproduction des loups.

  • la suppression de la période de 5 ans, trop longue, pour la mise en œuvre de tirs de défense.

  • l’interdiction des tirs de défense et de prélèvement dans toutes  les réserves naturelles et pas seulement les réserves nationales.

  • l’interdiction des tirs de prélèvement durant les battues au grand gibier, chasses à l’approche ou à l’affût.

AVES France

Avis du CNPN

https://www.consultations-publiques.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/avis_du_cnpn_sur_le_projet_de_pna_loup_et_activites_d_elevage.pdf

La perspective d’un déclassement de l’espèce des textes européens et l’engagement affiché de l’État dans la démarche, créent un précédent inacceptable dans la politique des PNA, qui à lui seul occulte toutes les autres actions du plan

C’est, pour le cas présent, un signal négatif fort de la place que notre pays accorde aux grands prédateurs au moment de l’adoption de la nouvelle stratégie pour la biodiversité.

le CNPN, sans autre examen détaillé, émet un avis défavorable à l’unanimité (23 votes exprimés) au projet de plan national d’actions Loup et activités d’élevage.

Accédez à la consultation

https://www.consultations-publiques.developpement-durable.gouv.fr/spip.php?page=forum&id_article=2941consultationVoir tous les commentaires de la consultation

PETITE CHRONIQUE DE LA FRANÇATOMIQUE – COP 28, ÉTHIQUE ET NUCLÉAIRE

François Vallet – 21 novembre 2023

A quelques jours de la COP 28 à Dubaï, le gouvernement français cherche des soutiens à sa « relance du nucléaire », comme l’indique le site internet « Connaissance des énergies »1: « La France et cinq autres pays espèrent engager une quarantaine de pays à appeler à tripler les capacités de production nucléaire d’ici 2050 pour limiter le réchauffement climatique, lors de la COP28 à Dubaï, a annoncé mercredi à l’AFP le ministère français de la Transition énergétique ».

Avant de faire ce type de déclaration la ministre Agnès Pannier-Runacher et son cabinet auraient dû lire ceci : « Le choix de développer l’énergie nucléaire a des conséquences temporelles comparables à celles du changement climatique sans que le fardeau des conséquences des décisions d’aujourd’hui ne soit porté par ses décideurs. Plus
encore, ce choix énergétique va accélérer le développement des installations nucléaires et multiplier les risques qui leurs sont associés. »

Il est vrai que ce n’est qu’une contribution au débat public sur le projet d’EDF de construire de nouveaux EPR à Penly et ailleurs. Mais elle ne vient pas de n’importe qui. C’est la commission d’éthique et de déontologie de l’Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire (IRSN) qui l’a publiée par un communiqué du 3 mars 2023, après en avoir délibéré le 26 février 2023 2. Il est vrai également que le gouvernement souhaite dissoudre l’IRSN dans l’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) 3. Les “dessous du projet” ont d’ailleurs été clairement identifiés dans un dossier de la cellule investigation de Radio France, présenté samedi 7 octobre 2023 sur France Inter 4.

Dans sa contribution au débat public, la commission de l’IRSN aborde aussi le problème des déchets radioactifs : « Les installations et le cycle du combustible nucléaire ont pour particularité d’engendrer des effets sur des durées qui dépassent largement la période pendant laquelle la société bénéficie de leurs aménités. Ainsi, le démantèlement de
l’usine Eurodif, qui a pourvu aux premiers besoins en matières fissiles, est-il prévu sur une durée d’au moins trente ans.

L’objectif de production pour les EPR est 2130, tandis que les déchets générés par l’industrie nucléaire, notamment ceux qui ont une forte activité et une durée de vie longue, seront dangereux pendant plusieurs siècles. L’hypothétique réversibilité des choix technologiques et les croyances mises dans le progrès technique qui la permettraient ne doivent pas conduire à faire l’impasse sur les débats démocratiques et plus largement, légitime une démarche éthique. ».

A propos de la “gestion” des déchets nucléaires, France 2 a mis en évidence qu’EDF, Orano et l’Andra avaient caviardé un rapport de l’IRSN qui ne leur convenait pas 5, au prétexte de la protection de secrets commerciaux. Il concerne la prochaine « saturation » des piscines de stockage de « combustibles usés » à La Hague. Cette saturation pourrait, en théorie, conduire l’ASN à exiger l’arrêt de la production de « combustibles usés » et donc d’électricité nucléaire 6.

La commission de l’IRSN indique enfin : « Or, l’arrêt prématuré du débat national sur l’avenir du nucléaire est en contradiction avec l’impératif de réfléchir et de partager les conséquences de ce choix décisionnel, le débat n’ayant pu aborder les questions éthiques y afférant. ».

En effet la loi d’accélération des procédures administratives, nécessaires aux prolongations des réacteurs existants et à la construction de nouveaux réacteurs, avait été présentée par le gouvernement et votée par le Sénat sans attendre la fin du débat public. La Françatomique ne s’embarrasse ni d’éthique, ni de démocratie, ni d’ailleurs des conventions internationales qu’elle a ratifiées, comme la convention d’Espoo 7.

La limitation du réchauffement climatique a bon dos lorsqu’il s’agit de sauver le soldat nucléaire de la débâcle. Un certain Nicolas Sarkozy nous avait déjà fait le coup en 2009 à l’occasion du sommet de Copenhague.

En 2011 se produisait la catastrophe de Fukushima !
Éthique et nucléaire sont dans le bateau COP. Éthique tombe à l’eau. Que reste-il lorsque Tsunami survient ?

1 https://www.connaissancedesenergies.org/afp/cop28-france-etats-unis-royaume-uni-et-dautres-pays-vont-appeler-tripler-les-capacites-de-production-nucleaire-dici-2050-231115
2 https://www.irsn.fr/actualites/communication-commission-dethique-deontologie-lirsn-pour-contribution-debat-public
3 https://reporterre.net/Nucleaire-Projet-loi-fusion-IRSN-ASN
4 https://www.radiofrance.fr/franceinter/surete-nucleaire-enquete-sur-les-dessous-du-projet-de-fusion-entre-l-asn-et-l-irsn-3546700
5 https://www.francetvinfo.fr/replay-magazine/france-2/complement-d-enquete/video-dechets-nucleaires-le-scenario-noir-de-l-arret-des-centrales-edf_6116022.html
6 https://www.irsn.fr/sites/default/files/documents/expertise/rapports_gp/IRSN_Rapport_GPU_Cycle-2016_25052018v21012020.pdf
7 https://www.ouest-france.fr/environnement/nucleaire/la-france-nucleaire-ignorerait-trop-ses-voisins-alerte-un-comite-de-lonu-f128d86a-6782-11ee-a5bb-3c3a0f3f3a5e

Consultation publique canis lupus (loup)

Le Ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires propose à la consultation du public son projet d’arrêté fixant les conditions et limites dans lesquelles des dérogations aux interdictions de destruction peuvent être accordées par les préfets concernant le loup (Canis lupus).

Ce projet d’arrêté a reçu un avis défavorable de la part du conseil national de la protection de la nature (CNPN).

Si le ministère contextualise son projet d’arrêté, il ne justifie aucune des données présentées, notamment sur les moyens de protection déployés sur les troupeaux qui ont subi des attaques.

AVES France vous invite à vous opposer à ce projet d’arrêté jusqu’au 7 décembre 2023.

pour que votre avis soit pris en compte, ne faites pas de copié-collé mais rédigez un message personnalisé. Il ne doit pas être déposé sur notre site, mais sur le site des consultations du ministère en cliquant sur le bouton « Déposer votre commentaire »jusqu’au 7 décembre 2023. Exprimez votre opposition à cet arrêté dès le titre ! 

N’oubliez pas de valider votre commentaire après l’avoir prévisualisé et demandez qu’une copie vous soit transmise en indiquant votre adresse email dans la case adéquat. 

CONTEXTE : 

L’arrêté cadre de 2020 fixait les conditions et limites dans lesquelles des dérogations aux interdictions de destruction peuvent être accordées par les préfets concernant le loup. Il définissait les types de tirs autorisés pour la lutte contre la prédation touchant les troupeaux bénéficiant de mesures de protection, en privilégiant les tirs de défense et prévoyait  de fixer chaque année civile un seuil maximum de loups pouvant être détruits. Il était complété par un arrêté plafond, également daté du 23 octobre 2020, dans lequel est fixé le pourcentage maximum de loups pouvant être détruits par rapport à la population estimée. Ce plafond était de 19 %.

Aujourd’hui, ce projet d’arrêté-cadre prévoit toujours de réguler la population de loups au prétexte de l’augmentation du nombre d’individus et de son expansion sur une large partie du territoire français et de l’augmentation des dommages causés aux troupeaux domestiques. 

L’Office Français de la Biodiversité a comptabilisé environ 1104 loups en 2023. Mais l’immense majorité des troupeaux d’ovins et de bovins en France ne sont toujours pas protégés, voire mal protégés (clôture non électrifiée de 80 cm de haut par exemple). Il semble évident dans ce contexte que la prédation se poursuivra sur les troupeaux domestiques ! 

AVES France vous incite donc à déposer un avis défavorable. Vous pouvez reprendre les arguments ci-dessous : 

SUR LA FORME :

  • Les données présentées par le ministère pour justifier son projet d’arrêté sont lacunaires et ne sont justifiées par aucun document en annexe. Aussi, il est demandé aux contributeurs de faire une confiance aveugle à l’administration. Le respect du dialogue environnemental voudrait que les chiffres présentés, tant sur les populations de loups que sur les attaques et leur contexte, soient justifiés par des documents permettant réellement au public de comprendre dans quel contexte ce projet d’arrêté a été rédigé. 

SUR LE FOND :

  • L’État est toujours dans une logique de régulation du loup, pour freiner l’expansion de la population. Or, le loup, espèce protégée, devrait faire l’objet d’une politique de conservation et non d’éradication.

  • La politique consistant à multiplier les tirs pour réduire les dommages aux troupeaux, mise en place depuis plusieurs années, n’a pas prouvé son efficacité. Il n’est donc pas raisonnable de poursuivre et même d’intensifier cette politique de destruction en renforçant la possibilité de tirs létaux au fil des arrêtés.

  • L’État s’entête à vouloir limiter le territoire des loups, et notamment à le cantonner dans l’arc Alpin.

  • Seuls les actes de braconnage seront décomptés du plafond de loup à abattre. Nous demandons que les loups tués par accident (collisions…) soient également décomptés.

  • Pas de remise en question de la non protégeabilité des troupeaux  dans ce projet d’arrêté. Or, cette notion ne veut rien dire. Quelles mesures de protection ont été testées et installées pour ces fameux troupeaux qualifiés de non protégeables ? Par ailleurs, exclure les loups d’un territoire défini comme non protégeable est incompatible avec les obligations de la Directive Habitat Faune Flore. On retrouve cette notion de non protégeabilité tout au long de l’arrêté, aussi bien pour les tirs de défense simple que les tirs de défense renforcée. Nous nous opposons à cette qualification de «troupeau non protégeable » sans qu’un diagnostic de vulnérabilité préalable et son analyse technique et financière soit réalisé par des techniciens de l’OFB ou de la DDT. 

  • Dans les deux derniers articles du projet d’arrêté, il est proposé de déterminer des zones – et non plus des troupeaux – où la non protégeabilité est admise pour les fronts de colonisation, ce qui conduirait à tuer des loups sans conditions préalables (effarouchement, mise en place de moyens de protection, etc.). Cela revient à vouloir cloisonner les populations de loups sur des territoires déterminés, et empêcher son expansion.

  • Il n’est précisé nulle part que les tirs doivent être interdits en période de reproduction ce qui est, à nouveau, en contradiction avec l’obligation de maintenir un état de conservation favorable.

  • Si les mesures de protection ne suffisent pas à éviter les déprédations, les mesures d’effarouchement devraient être un préalable obligatoire avant de pouvoir procéder à des tirs létaux.
    Or, ils sont possibles, mais ne sont toujours pas rendus obligatoires. Sans obligation, ils ne seront pas mis en place. Par ailleurs, les mesures d’effarouchement devraient être interdites dans toutes les réserves naturelles et pas seulement nationales.

  • Concernant les tirs de défense,  il n’est pas admissible de qualifier une attaque de loup comme un « acte de prédation pour lequel la responsabilité du loup ne peut être écartée »… Le loup est une espèce protégée et on ne peut pas se contenter d’une suspicion de culpabilité pour autoriser des tirs.

  • La mise en oeuvre de tirs de défense pour une durée de cinq ans est totalement en contradiction avec l’objectif de conservation de l’espèce loup. Ces autorisations délivrées par les préfets devraient être limitées à un an maximum et suspendues dès qu’un animal a été abattu, d’autant que le projet d’arrêté prévoit de permettre jusqu’à 3 tireurs par troupeau et non plus un seul (limité à l’éleveur).

  • Le projet d’arrêté prévoit l’abaissement du seuil de déclenchement des tirs. Pour un troupeau, 3 attaques sur 12 mois permettent le déclenchement d’un tir de défense renforcée. Ce seuil bas est en contradiction avec la notion de « dommages importants », l’un des préalables aux tirs de loup, selon la Directive européenne Habitat-Faune-Flore, d’autant plus qu’il est valable pour l’ensemble du territoire de la commune ! 

  • Les tirs de prélèvement devraient être interdits dans les réserves naturelles autres que nationales. La notion de dommages exceptionnels n’est pas explicitée. Les opérations de prélèvement sont élargies à l’occasion de battues, chasses à l’approche et à l’affût du grand gibier, avec du matériel spécifique (lunettes à visée thermique, source lumineuse…) qui sont révélatrices de la volonté de l’État de « chasser » le loup. 

Les arguments extraits de l’avis du Conseil National de Protection de la Nature.

Depuis plusieurs années, le CNPN préconise les mesures suivantes : 

  • le décompte des loups braconnés et tués par accident du quota de loups à abattre.

  • la suppression de la notion de non protégeabilité des troupeaux.

  • l’obligation de mise en place de moyens d’effarouchement avant toute autorisation de tirs de défense.

  • la vérification par des agents assermentés de la mise en place de moyens de protection efficaces (voltage suffisant, hauteur des fils correcte, entretien des clôtures…) avant toute autorisation de tirs de défense.

  • l’interdiction de tirs (défense et prélèvement) durant la période de reproduction des loups.

  • la suppression de la période de 5 ans, trop longue, pour la mise en œuvre de tirs de défense.

  • l’interdiction des tirs de défense et de prélèvement dans toutes  les réserves naturelles et pas seulement les réserves nationales.

  • l’interdiction des tirs de prélèvement durant les battues au grand gibier, chasses à l’approche ou à l’affût.

AVES France

Avis du CNPN

https://www.consultations-publiques.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/avis_du_cnpn_sur_le_projet_de_pna_loup_et_activites_d_elevage.pdf

La perspective d’un déclassement de l’espèce des textes européens et l’engagement affiché de l’État dans la démarche, créent un précédent inacceptable dans la politique des PNA, qui à lui seul occulte toutes les autres actions du plan

C’est, pour le cas présent, un signal négatif fort de la place que notre pays accorde aux grands prédateurs au moment de l’adoption de la nouvelle stratégie pour la biodiversité.

le CNPN, sans autre examen détaillé, émet un avis défavorable à l’unanimité (23 votes exprimés) au projet de plan national d’actions Loup et activités d’élevage.

Accédez à la consultation

https://www.consultations-publiques.developpement-durable.gouv.fr/spip.php?page=forum&id_article=2941

Cyberacteurs = des outils au service de la Transition écologique solidaire

Notre vocation est  d’élaborer des outils pour permettre à nos partenaires de remplir leurs missions

Le premier outil c’est la souris : c’est d’utiliser la messagerie pour mener des campagnes d’opinion sur des sujets ayant trait à l’écologie (environnement, droit de l’être humain, solidarité Nord-Sud, paix …

D’où ce site Cyberacteurs qui permet à des citoyens
* d’interpeller directement des décideurs économiques ou politiques.
https://www.cyberacteurs.org

Le second outil c’est notre porte-monnaie selon la façon dont nous utilisons notre argent nous induisons un certain type d’économie et donc de société.

le réseau Transacteurs, et des maisons des transitions pour faire connaitre les acteurs quels que soient leur statut (associations, entreprises, professions libérales, collectivités, consom’atrices et consom’acteurs impliqués dans une démarche de Transition dans le but de créer un cycle vertueux gagnant-gagnant.
https://www.transacteurs.org

Le troisième outil c’est notre bulletin de vote : depuis le 21 avril 2002 nous plaidons pour l’idée de primaire pour choisir nos candidates et candidats à toutes les élections.

Autres propositions

soutiens de lanceurs d’alerte, nous avons à plusieurs reprises proposé à nos abonnés et adhérents de soutenir  Philippe Desbrosse et sa ferme Sainte Marthe, ILLE ET BIO ,  le collectif RGE pas comme ça, Philippe Billard syndicaliste du nucléaire, Halte Aux Marées Vertes et Sauvegarde du Trégor, Inès Léraud, Morgan Large

Nous avons proposé (sans succès pour l’instant) de transformer les différents fonds en Une CASSETTE*” Caisse d’ASsurance Solidaire pour Eclaireurs Totalement en Transition Ecologique”
https://www.cyberacteurs.org/blog/?p=6211

juristes pour la Planète
https://www.cyberacteurs.org/blog/?p=7480

L’idée c’est de constituer une base de données constituée des coordonnées d’au moins une association et d’un avocat par département pour attaquer tous les arrêtés préfectoraux allant à l’encontre de l’environnement.

un forum des mobilités pour faire le point sur ce qui se fait en Bretagne en matière de marche, de vélo, de covoiturage, d’autopartage, de transport en commun
https://www.cyberacteurs.org/blog/?p=7990

….
La marche c’est le pied
https://www.cyberacteurs.org/blog/?p=4961

FORMATION D’Animateurs Citoyens à la Transition Ecologique Solidaire
Utilisons le Service National Universel pour former des coaches Transition Ecologique Solidaire
https://www.cyberacteurs.org/blog/?p=5557

CETDUCOEUR : Coache Energie Transitions Du Coeur

La forêt au cœur d’une stratégie de transition écologique et économique des territoires ?
https://www.cyberacteurs.org/blog/?p=7254

En parallèle de l’organisation d’une course elle et lui par le Quimper Athlé qui fut notre partenaire pour 5 éditions de l’éco-foire accompagnant son troc-puces et permettant à toutes les associations de Cornouaille d’exposer ce qu’elles font.

A Fond pour les Fonds : Ca Marche ! 3 : remise du chèque à Innoveo
https://www.cyberacteurs.org/blog/?p=8546

Les amis des 150 et les éco-gestes qui devraient nous permettre de réduire nos dépenses et notre empreinte écologique.
https://www.lesamisdes150.fr

Investir dans les énergies renouvelables

Quand rentrée rime avec covoiturage

32 espèces d’arbres menacés du camping d’Auxerre

camping boisé

camping boisé

32 espèces d’arbres :

Tulipier de Virginie                                                             Hêtre pourpre
Frênes                                                                               Érable sycomore
Platanes (donc un de 4m de circonférence)                     Mûriers
Ormes d’Amérique                                                            Tilleul
Marronniers                                                                       If de l’ouest
Pin Weymouth                                                                  Arbre de Judée
Érable plane                                                                     Chêne chevelu
Peuplier retombant                                                           Épicéa
Cyprès chauve                                                                  Prunier
Chêne des marais                                                             Figuier
Bouleaux                                                                           Poirier
Saule Marceau                                                                 Pêcher
Saule a feuilles de romarin                                               Cerisier
Merisier                                                                             Prunier
Charme (remarquablement beau 😊)                               Néflier
Sequoia géant                                                                   Noyers
Sequoia toujours vert (3m55 de circonférence)                Pommier

Participez à la consultation sur la stratégie nationale pour la mer et le littoral

Proposition faite par Eau et Rivières de Bretagne

Pour être réussie, cette stratégie doit permettre d’assurer la cohabitation durable des activités maritimes (pêche, éolien, transport etc.) et leur compatibilité avec le bon état écologique du milieu marin. Pour relever ce défi, France Nature Environnement et ses associations membres vous invitent à participer à cette consultation et vous partage son analyse.

Consultation SNML

Donnez votre avis jusqu’au 27 octobre

Eau & Rivières et ses bénévoles de la commission littoral ont pris le temps de réfléchir au sujet et portent des demandes toute particulières que vous pouvez aussi porter en participant à la consultation

QU’EST-CE QUE LA STRATÉGIE NATIONALE POUR LA MER ET LE LITTORAL ?

La Stratégie nationale pour la mer et le littoral constitue le cadre de référence pour l’ensemble des politiques publiques concernant la mer et le littoral et s’articule avec les stratégies sectorielles existantes.

La stratégie nationale pour la mer et le littoral traite des six thèmes suivants :

  • la protection des milieux, des ressources, des équilibres biologiques et écologiques ainsi que la préservation des sites, des paysages et du patrimoine ;
  • la prévention des risques et la gestion du trait de côte ;
  • la connaissance, la recherche et l’innovation ainsi que l’éducation et la formation aux métiers de la mer ;
  • le développement durable des activités économiques, maritimes et littorales et la valorisation des ressources naturelles minérales, biologiques et énergétiques ;
  • la participation de la France à l’élaboration et à la mise en œuvre de politiques internationales et européennes intégrées pour la protection et la valorisation des espaces et activités maritimes ;
  • la gouvernance associée à cette stratégie, les moyens de sa mise en œuvre et les modalités de son suivi et de son évaluation.

C’est donc elle qui fixe les grandes orientations pour la planification de l’espace maritime et de l’espace littoral français jusqu’en 2029. Elle sera ensuite déclinée dans les territoires grâce aux documents stratégiques de façade pour l’hexagone et aux documents stratégiques de bassin pour les territoires ultra-marins.

La SNML doit transposer deux directives européennes : la Directive cadre stratégie pour le milieu marin (DCSMM), directive à caractère environnemental qui vise notamment l’atteinte du bon état écologique (BEE) et la Directive cadre pour la planification des espaces maritimes (DCPEM), qui doit permettre la coordination des différentes activités en mer.

POURQUOI FAUT-IL SE MOBILISER ?

Que ce soit par la protection côtière, la régulation du climat, l’approvisionnement en ressources alimentaires, énergétiques, pharmaceutiques, les activités culturelles et récréatives, nous bénéficions toutes et tous des services écosystémiques fournis par le milieu marin.

La première stratégie nationale pour la mer et le littoral n’a pas permis d’atteindre l’objectif de bon état écologique du milieu marin. La bonne santé du milieu marin nous est pourtant essentielle ! A titre d’exemple, aujourd’hui, seulement 6% des habitats marins et côtiers sont dans un état de conservation favorable. 4% de la zone économique exclusive française se trouve en protection forte… dont 3,9% dans les territoires ultramarins. (UICN)

Les effets du changement climatique participent à la dégradation de la biodiversité marine (acidification des océans, disparition de coraux, multiplication des espèces toxiques envahissantes). Les activités humaines, qu’elles soient maritimes (pêche professionnelle, transport maritime, artificialisation du littoral) ou terrestres (pollutions agricoles, industrielles et déchets) constituent elles aussi des pressions pour le milieu marin. A ces activités déjà existantes et impactantes pour le milieu marin, vient s’ajouter l’éolien en mer. S’il participe à la transition énergétique   la France, indispensable à la lutte contre le réchauffement climatique, son développement doit se faire de pair avec la préservation de la biodiversité marine.

Face à tous ces enjeux, la planification et la sobriété des usages sont indispensables pour que les impacts cumulés de toutes ces activités soient compatibles avec le bon état écologique du milieu marin.

COMMENT PARTICIPER À LA CONSULTATION ?

Pour définir une Stratégie nationale pour la mer et le littoral ambitieuse qui défende le milieu marin dont nous dépendons toutes et tous, France Nature Environnement a identifié trois propositions et Eau & Rivières vous en proposent cinq spécifiques au lien terre-mer et la contamination du milieu et des espèces :

  1. Etablir 10% de zones de protection forte sur chaque façade maritime et chaque bassin ultra-marin et en exclure les activités extractives ou destructives.
  2. Exclure le développement de l’éolien en mer dans les aires marines protégées tant qu’il n’est pas démontré que ces zones sont indispensables pour atteindre les objectifs énergétiques.
  3. Réduire les captures de cétacés via la fermeture pendant 4 mois (3 mois en hiver de mi-janvier à mi-mars et 1 mois en été de mi-juillet à mi-août) des pêcheries à risques et l’équipement avec des répulsifs acoustiques (pingers) des chaluts bœufs et pélagiques le reste de l’année.
  4. Noter que les effluents et produits de traitements agricoles soient notés comme principaux contributeurs aux pollutions des eaux côtières françaises avec ses nombreux effets nocifs (marées vertes, microalgues toxiques, contaminations bactériennes et par les pesticides,…)
  5. Mettre en oeuvre un plan de gestion de la sécurité sanitaire des aliments marins dans la continuité des récentes réglementations en matière d’eau potable
  6. Mettre en place un suivi du réseau trophique tel que prescrit par la directive cadre stratégie milieu marin
  7. Améliorer la qualité des eaux de baignade et conchylicoles
  8. Interdire toutes les formes de pêche au filet dans les estuaires et dans un rayon de 500 mètres à leur débouché en mer afin de protéger les poissons migrateurs en danger critique d’extinction

Nous vous invitons à vous mobiliser à nos côtés en suivant les étapes ci-dessous :

  1. Rendez-vous sur le site de la consultation publique sur la Stratégie nationale pour la mer et le littoral.
  2. Evaluez l’importance que vous accordez aux enjeux portés dans la SNML de « très important à inopportun ».
  3. Soutenez les propositions de FNE et d’Eau & Rivières de Bretagne en faisant un copier-coller du texte ci-dessous lorsque vous serez au 5ème point :

Pour que la Stratégie nationale pour la mer et le littoral conduise à une planification spatiale maritime qui intègre les enjeux environnementaux et de biodiversité marine, je soutiens les huit  propositions suivantes :

  1. Etablir 10% de zones de protection forte sur chaque façade maritime et chaque bassin ultra-marin et en exclure les activités extractives ou destructives.
  2. Exclure le développement de l’éolien en mer dans les aires marines protégées tant qu’il n’est pas démontré que ces zones sont indispensables pour atteindre les objectifs énergétiques.
  3. Réduire les captures de cétacés via la fermeture pendant 4 mois (3 mois en hiver de mi-janvier à mi-mars et 1 mois en été de mi-juillet à mi-août) des pêcheries à risques et l’équipement avec des répulsifs acoustiques (pingers) des chaluts bœufs et pélagiques le reste de l’année.
  4. Noter que les effluents et produits de traitements agricoles soient notés comme principaux contributeurs aux pollutions des eaux côtières françaises avec ses nombreux effets nocifs (marées vertes, microalgues toxiques, contaminations bactériennes et par les pesticides,…)
  5. Mettre en oeuvre un plan de gestion de la sécurité sanitaire des aliments marins dans la continuité des récentes réglementations en matière d’eau potable
  6. Mettre en place un suivi du réseau trophique tel que prescrit par la directive cadre stratégie milieu marin
  7. Améliorer la qualité des eaux de baignade et conchylicoles
  8. Interdire toutes les formes de pêche au filet dans les estuaires et dans un rayon de 500 mètres à leur débouché en mer afin de protéger les poissons migrateurs en danger critique d’extinction

Consultation : pour une présidente écologiste en 2027

Bonjour,

Partisanes et partisans d’une Fin-de-mandat Utile à la Transition Ecologiste Solidaire nous pensons que cela ne sert à rien de proclamer qu’il y a urgence à modifier les politiques publiques dans le sens d’une transition écologiste solidaire en restant,comme le chantait Johnny « assis sur son derrière avec les bras croisés ».
https://www.cyberacteurs.org/cyberactions/futes-6122.html

1243 d’entre vous ont signé cet appel, dernier en date d’une longue série d’appels à des primaires de l’écologie ou de la gauche et des écologistes à toutes les élections depuis le 21 avril 2002.

J’ai mis sur notre site les vidéos de Frédéric Jacquemart un de nos cyber-amis administrateur de France Nature Environnement

https://www.cyberacteurs.org/video/index.php

Celles et ceux qui n’ont pas le temps de suivre les exposés en entier peuvent voir les courbes proposées qui ont toutes la même forme qui tend vers l’infini et qui démontrent que nous avons peu de temps pour inverser la tendance comme le disent aussi tous les rapports du GIEC.

J’ai décidé de reprendre tous les textes faits depuis 2002 en faveur de la primaire sous ses diverses versions pour en faire un livre qui serait envoyé d’une part à des élus et élues vertes comme contribution au débat et à nos adhérents à jour de cotisation, charge à elles et eux de le faire lire à leur entourage pour faire grossir le nombre de signataires de FUTES partisanes et partisans d’une Fin-de-mandat Utile à la Transition Ecologiste Solidaire nous pensons que cela ne sert à rien de proclamer qu’il y a urgence à modifier les politiques publiques dans le sens d’une transition écologiste solidaire en restant,comme le chantait Johnny « assis sur son derrière avec les bras croisés ».

https://www.cyberacteurs.org/cyberactions/futes-6122.html

« Pour une présidente écologiste en 2027 »
https://www.cyberacteurs.org/pdf/pour-une-pry-siden_42.pdf

L’idée c’est de s’en servir pour essayer de trouver une candidate qui se sente la carrure pour mener avec elle campagne d’ici juin 2024 et les européennes.

Pour nous lancer, nous avons besoin de savoir si nous pouvons ou non compter sur vous : l’idée étant d’envoyer le livre gratuitement à tous nos cyber-amis à jour de cotisation

1 pour qu’elles et ils le fassent lire à leur entourage

2 pour qu’elles et ils acceptent de participer à un comité de soutien proposant la démarche AVEC = Accompagnement Vers une Ecologie Citoyenne

Merci de prendre le temps de lire la première version et de nous donner ton ressenti en renvoyant ce questionnaire rempli.

Bien à toi

Alain

Prénom Nom

Signataire de l’appel FUTES OUI NON

Soutient l’idée d’éditer un tel livre OUI NON

Propose de réduire la partie historique OUI NON

est prêt-e à accepter de recevoir le livre et à le diffuser OUI NON

est prêt-e à s’impliquer dans un comité de soutien OUI NON

Commentaires éventuels :

Comme d’habitude pour la consultation de nos cyber-amis, je propose de mettre les réponses que vous me ferez parvenir sur le blog pour que chacune et chacun puisse suivre la consultation.