Consultation Loup

La consultation Projet d'arrêté modifiant l’arrêté du 21 février
2024 fixant les conditions et limites dans lesquelles des dérogations aux interdictions de destruction peuvent être accordées par les préfets
concernant le loup (Canis lupus) est ouverte sur le site Internet du
Ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires.
Cliquez sur le lien ci-après pour y accéder :
https://www.consultations-publiques.developpement-durable.gouv.fr/spip.php?page=article&id_article=3115

Ce projet d’arrêté a été soumis pour avis au Conseil National de Protection de la Nature mardi 17 décembre 2024. Ce dernier a rendu un avis défavorable.

Nous vous invitons à y participer en vous inspirant du communiqué commun ci-dessous ou de la position de l’association Vétérinaires pour la Biodiversité déposée le 25 décembre sur la consultation.

DÉCLASSEMENT DU LOUP : UN CHOIX DÉMAGOGIQUE QUI N’APPORTE AUCUNE SOLUTION

Communiqué commun FNE, ASPAS, Ferus, Humanité & Biodiversité, LPO, WWF

Les organisations de protection de la nature siégeant au Groupe National Loup (GNL) dénoncent fermement la décision du Comité permanent de la Convention de Berne de déclasser le loup, le faisant passer d’espèce strictement protégée à espèce protégée.

Malheureusement, la France a joué un rôle majeur dans cette décision, le gouvernement ayant choisi d’inscrire l’objectif de déclassement dans le Plan national d’actions 2024-2029 sur le loup et les activités d’élevage. C’est une des raisons pour lesquelles nous avions choisi, dès septembre 2023, de suspendre notre participation au Groupe National Loup (GNL).

Faisant fi des réalités scientifiques (6 des 7 populations de loups en Europe n’ont pas atteint un état de conservation favorable), le choix du déclassement entend faciliter les tirs de loups. De ce fait, les loups visés ne seront pas forcément ceux qui ont causé des dommages sur des troupeaux, donc cela ne règlera aucunement les difficultés des éleveurs et bergers.

Aucune étude n’a prouvé que les tirs permettent de prévenir les dommages sur les animaux d’élevage, au contraire, les destructions d’individus provoquent la dispersion des meutes. Cette décision politique est un non-sens qui montre que la parole scientifique n’est pas écoutée et que nos dirigeants, loin de choisir des solutions efficaces sur le long terme, préfèrent céder à la démagogie. La présence du loup est une réalité durable : la seule voie possible est donc celle de la coexistence, qui passe par des mesures de protection efficaces qui ont fait leurs preuves : chiens de protection, clôtures et présence humaine. C’est mentir au monde agricole que de faire croire que les tirs sont la solution prioritaire pour gérer la présence du prédateur.

Malgré le déclassement, la Convention de Berne comme la Directive Habitats prévoient que les gouvernements prennent les mesures nécessaires pour que les «prélèvements» restent compatibles avec le maintien de la population dans un état de conservation favorable. Les autorisations de destruction prises devront faire l’objet d’un système de surveillance afin que l’État puisse garantir la viabilité de l’espèce.

D’autre part, ce déclassement va créer un précédent dangereux, puisque certains acteurs ont déjà dit vouloir désormais s’attaquer à d’autres espèces : ours, cormorans ou encore lynx, au prétexte qu’ils peuvent ponctuellement poser des difficultés pour certaines activités humaines.

Enfin, cette décision va à l’encontre des préconisations des scientifiques qui avaient clairement exprimé leur désaccord avec la proposition de déclassement, constatant le développement insuffisant des populations lupines en Europe. Elle va également à l’encontre de la volonté des citoyens, puisque 74 % des Français et 68 % des citoyens des 10 pays sondés de l’UE se déclarent en faveur du maintien d’une protection stricte du loup en Europe (sondage Savanta, novembre 2023). Plus de 205 000 personnes ont signé notre pétition pour que la France ne soutienne pas ce déclassement, et plus de 320 000 une seconde pétition, à l’échelle européenne. Cette forte mobilisation n’aura donc pas été prise en compte, ni par l’État français, ni par la Commission européenne.

Environnement : l’exemption de débat public pour les projets industriels suscite une levée de boucliers

Le jour même du vote de la censure, le gouvernement Barnier a mis en consultation un projet de décret qui prévoit d’exempter les projets industriels du champ de la Commission nationale du débat public.

Nous vous invitons à y participer jusqu’au 27 décembre 2024

Consultation du public sur le projet de décret modifiant les catégories de projets soumis à la Commission nationale du débat public (CNDP)

en vous inspirant de la contribution de l’Association Générations Futures ci-dessous

La participation du public en matière d’environnement est un droit protégé nationalement par l’article 7 de la Charte de l’environnement, qui a valeur constitutionnelle, et internationnalement par l’article 6 de la Convention d’Aarhus.

Elle est un pilier essentiel de la démocratie environnementale et nécessaire afin de s’assurer de l’acceptabilité sociale des projets. Les infrastructures industrielles, de par les nuisances qu’elles peuvent engendrer (sonores, visuelles, olfactives) et leurs impacts environnementaux et sanitaires doivent pleinement faire partie du champ du débat public mené par la CNDP.

De nombreuses industries pourraient être concernées par ce projet de décret, comme par exemple l’extension de Daikin à Oulins-Pierre-Bénite, près de Lyon. Cette extension permettrait à l’entreprise d’augmenter sa production de PFAS, appelés aussi “polluants éternels”, déjà responsables d’une large pollution de l’eau, l’air, les sols et affectant la santé des populations riveraines.

Étant donné les propriétés très persistantes de ces molécules ainsi que leur capacité à affecter les grands systèmes des organismes vivants (systèmes cardiovasculaires, endocriniens, immunitaires, reproductifs, etc.), il est crucial que l’installation d’industries émettant ce type de substances fassent l’objet d’un débat local éclairé porté par la CNDP.

On compte par exemple plus de 3800 établissements soumis à autorisation concernés par la campagne de surveillance des PFAS dans les rejets aqueux des ICPE au titre de l’arrêté ministériel du 20 juin 2023. Parmi ces établissements, 34% ont quantifié des PFAS dans leurs rejets aqueux. Pour plusieurs dizaines d’établissements, les concentrations en PFAS dans les rejets dépassent les 25 μg/L. Ces données concernent dans certains cas le PFOS, un PFAS classé comme cancérogène probable, dont les rejets dans le milieu naturel au-delà de 25 μg/L sont pourtant illégaux.

Enfin, certains sites, comme la plateforme chimique de Saint-Aubin-Lès-Elbeuf en Seine Maritime, ont été identifiés comme particulièrement émetteurs de PFAS. La plateforme, accueillant les établissement BASF Agri Production, spécialisé dans la fabrication de produits phytosanitaires, et Euroapi, producteur de produits pharmaceutiques, est responsable d’émissions pouvant s’élever à plusieurs dizaines de kilogramme par jour de TFA vers le milieu naturel, un PFAS à chaîne ultra-courte, pour lequel l’Allemagne a déposé une demande de classification en tant que toxique pour la reproduction.

Devant l’accroissement de la connaissance relative aux impacts environnementaux et sanitaires des activités industrielles, mais aussi de la complexité et de la technicité des dossiers, comme explicité à travers l’exemple des PFAS, il est absolument nécessaire de maintenir les équipements industriels d’envergure dans le champ de la CNDP afin de garantir la qualité de l’information et de la participation du public.

Notre association est donc fermement opposée à ce projet de décret qui est une nouvelle régression du droit de l’environnement et des droits des citoyens à participer activement aux décisions impactant leur environnement et leur santé.

https://www.generations-futures.fr/wp-content/uploads/2024/12/commentaire-de-generations-futures-a-la-consultation-publique-cndp.pdf 

un chêne sauvé

Les bonnes nouvelles sont rares chez moi en ce moment, alors j’ai envie de partager celle-ci avec toi :

il y a dans la forêt de Frahier un chêne comme on n’en voit plus qu’à Tronçais ou dans la forêt de Fontainebleau.

Christian et moi l’avons surnommé Yggdrasil, l’arbre monde de la mythologie nordique, car il est si grand qu’il donne l’impression de soutenir le ciel.

J’ai eu très peur pour lui au moment de la sélection des arbres pour la charpente de Notre-Dame et j’ai envoyé la diapo, que tu trouveras en pièce jointe, à l’ONF.

M’étant inquiétée récemment d’un marquage sur son tronc, j’ai contacté l’agent patrimonial qui gère ce secteur. Il m’a gentiment appris, par retour de courriel, qu’Yggdrasil vient d’être classé “arbre remarquable”. Protégé par ce statut, il ne sera jamais coupé. Et d’un !

un chêne sauvé

Biz de Francine

j’ai un député RN

Bonjour Alain,

Comme beaucoup d’entre nous j’ai vécu la victoire d’un candidat RN dans ma circonscription en juillet dernier.

Après réflexion, j’ai décidé d’envoyer mes cyber@ctions à la députée verte d’une circonscription voisine plutôt qu’à cet homme, pourfendeur des valeurs qui m’animent et des associations de défense des droits de l’homme et des migrants dans lesquelles je milite et qu’il rend responsable de tous les maux de notre pays.

Décision pas évidente et motivée par la réflexion suivante: au mieux j’imagine qu’il va purement et simplement ignorer mes interpellations au pire je crains qu’il n’instrumentalise certaines actions que nous portons au service de sa rhétorique populiste.

Je pense bien n’être pas seul dans ce dilemme et je souhaitais partager mon point de vue.

Amicalement,
François

Multipoly : Proposition de méthode pour décider de la composition du gouvernement et du budget

Il me semble que les parlementaires auraient intérêt à se mettre d’accord sur la règle du jeu entre eux plutôt que de laisser le Président minoritaire être à la fois juge et partie et pouvoir faire à la ou au futur premier-première ministre cette proposition de méthode pour sécuriser les échanges entre les participantes et les participants.

L’idée c’est de proposer une méthode sous forme de jeu pour éviter autant que faire se peut les poussées d’urticaires affectives en arrivant au bout du compte à un résultat tenant compte du rapport de forces qui apparaisse équilibré pour l’ensemble des participants afin que chacun puisse sortir en disant « si vous aviez été plus nombreux à voter pour nous nous aurions mieux fait mais ce que nous avons obtenu nous paraît correspondre à notre poids sachant que notre choix était de privilégier la capacité de notre pays à surmonter cette crise pour respecter à la fois ses électrices et ses électeurs et ses créanciers et la fiabilité de notre pays sur la scène internationale. »

La proposition c’est d’utiliser la proportionnelle pour définir les choix en prenant en compte les résultats des dernières législatives en terme de députés.

Ne peuvent participer que les groupes qui acceptent soit de voter le budget soit de s’abstenir pour marquer leur désaccord sans mettre en péril la majorité gouvernementale.

L’ensemble des participants décident que les abstentionnistes peuvent participer à toutes les désignations ou seulement à celles des secrétaires d’état.

Le groupe le plus important choisi le premier poste. Son quotient de départ (basé sur le nombre de députés du groupe) est ensuite à chaque nouveau choix divisé par n+1

Prenons le cas du NFP intégrant LFI 175 ENSemble 93, LR 47, Modem 36, Horizons 34, Liot 23

NFP choisit le premier poste. Pour le second NFP =175/2=87,5, c’est donc ENS qui choisit

Pour le 3 ENS =93/2=46,5 c’est NFP (175/2) qui choisit

Pour le 4 NFP = 175/3=58 c’est le NFP qui choisit

Pour le 5 LR =47 choisit

Pour le 6 ENS =93/2=46,5 qui choisit

Pour le 7 NFP =175/4=43,75 qui choisit

etc..

Pour le budget la proposition c’est de partir du dernier budget élaboré (celui de Barnier) chaque formation pouvant proposer des Milliards soit en moins soit en plus soit côté dépenses soit côté recettes.

Les 60 milliards nécessaires pour atteindre l’objectif de réduction de la dette étant répartis selon la même méthode et les propositions en + ou en – étant prises en compte avec la même méthode pour définir l’ordre des propositions. Des échanges pouvant être possibles en fin de négociations entre les différents groupes pour arriver à un résultat qui satisfasse la majorité qui décidera de voter le budget.

Ceci n’est qu’une ébauche qui demande à être peaufinée par les participantes et les participants à cette négociation.

Alain Uguen

Ancien délégué aux élections des Verts qui avait testé la méthode dite « à l’australienne » pour la désignation d’une liste aux élections régionales avec la satisfaction des différentes sensibilités dans un contexte de grande tension entre les différentes sensibilités.

Journal des bonnes nouvelles de novembre

COP29 : Mexique, Indonésie, Royaume-Uni et Brésil… 3 bonnes nouvelles pour se consoler d’un accord au goût amer

Le Mexique a acté l’objectif «zéro émission nette» d’ici à 2050

L’Indonésie met à la retraite ses centrales à charbon

Le Royaume-Uni et le Brésil montrent la marche à suivre

 Le Danemark va taxer les flatulences du bétail

Le gouvernement danois va prochainement présenter une loi visant notamment à taxer les émissions de méthane (un gaz à effet de serre) de l’élevage. Une première mondiale rendue possible par des mois de négociations sur le sujet. Elles avaient démarré en juin 2024 entre plusieurs partis politiques et les organisations agricoles et écologistes. L’objectif était de s’accorder sur une taxe afin de réduire les émissions de gaz à effet de serre de l’agriculture, rapporte le média danois Copenhagen Post le 18 novembre.

Une victoire en justice contre l’élevage Herta ! Une condamnation remarquable suite aux  révélations de L214

Trois ans après l’enquête et la plainte, justice est enfin rendue pour les 20 000 cochons de l’élevage intensif à Ortillon et à Montsuzain (Aube).

Le tribunal judiciaire de Troyes a condamné l’élevage à 40 000 € d’amende, dont 20 000 € avec sursis pour mauvais traitements sur les animaux ; les deux dirigeants à respectivement 9 000 € d’amende et 6 000 € d’amende, dont 3 000 € avec sursis.

L’exemplarité des élites, levier de l’acceptabilité des politiques climatiques

Des chercheurs ont montré que, pour accepter la transition écologique, les Français devaient être convaincus que tout le monde contribue à la sobriété de façon équitable. Des mesures symboliques pourraient ainsi être ajoutées afin de faire admettre des décisions plus contraignantes.

Autoroute A69 : le chantier bientôt arrêté sur décision du tribunal ?

Réponse sous quinzaine

Des actions de sensibilisation sur l’entretien et la valorisation des haies bocagères

En Moselle, le groupe InVivo de nouveau condamné en justice pour avoir tenté de licencier un délégué CGT

Première victoire d’étape concernant l’avis d’enquête publique qui rend un avis négatif sur le défrichement et l’implantation du parc photovoltaïque.

G20 à Rio : lancement d’une Alliance globale contre la faim, l’idée de taxer les super-riches avance

En quarante ans, plus de 3 500 hectares sauvés du béton par U Levante, ABCDE, GARDE, APLAPDL

La ligne dite “des Horlogers” reliant la région Bourgogne Franche-Comté et la Suisse vient d’être remise en service après des travaux de modernisation conséquents

Climatoscepticisme : 4 idées reçues (et démenties) sur le dérèglement climatique

Victoire contre le projet de méga-ferme à saumons “Smart Salmon” à Plouisy

Pompages illégaux  : une sanction financière à l’encontre du bulbiculteur

Un éleveur privé de subventions pour avoir pollué un cours d’eau

Deux nouvelles Réserves de Biodiversité créées dans le Finistère (29)

Bassines : pas de nouveau jugement pour les irrigants du marais poitevin, dont les prélèvements d’eau sont restreints

Condamnation d’exploitations agricoles pour usage d’herbicide ne respectant pas les zones de non-traitement (ZNT) à proximité des cours d’eau !

Ecologie et décès : les forêts cinéraires et l’humusation

Que diriez-vous de mener campagne sur deux fronts

1 le législateur pour rendre l’humusation possible en France
2 les maires pour multiplier les forêts cinéraires et faire d’une absence de pierre tombale 2 coups : réduire l’artificialisation de nos cimetières et financer la protection de la forêt par le biais de forêts cinéraires.

Je vous mets en vrac les différents éléments qui ont nourri ma réflexion et peuvent nourrir la vôtre si vous jugez que le sujet le mérite.

Merci de vos avis.
Alain Uguen

FORETS CINERAIRES

Implantées depuis une vingtaine d’années en Allemagne, et plus récemment dans d’autres pays européens, les forêts cinéraires offrent une alternative écologique suite à un décès et permettent de proposer un emplacement idéal pour reposer en paix.

https://advitam.fr/guides-obseques/religion-deuil/deces-ecologique-forets-cineraires

Rappel de la législation funéraire en France
Il existe en France uniquement deux options pour des obsèques : l’enterrement (ou inhumation) et la crémation.

Pour la crémation, plusieurs options existent pour disposer des cendres :
. Dispersion des cendres en pleine nature
* Dispersion des cendres dans un jardin du souvenir
* Dispersion ou inhumation dans une propriété privée
* Inhumation de l’urne dans une case de columbarium
* Inhumation de l’urne dans une cavurne
* Inhumation de l’urne dans un caveau
* Scellement de l’urne sur une sépulture

Bien que les cendres puissent être dispersées en forêt, certaines personnes recherchent un lieu de “recueillement”.

Une forêt cinéraire, c’est quoi ?


Une forêt cinéraire est une forêt où les familles peuvent acheter un arbre pour y enterrer, ou disperser, à ses pieds les cendres d’un défunt.

Jusqu’à présent, le statut juridique des forêts cinéraires en France était flou. Des initiatives privées ont vu le jour, mais elles ne disposaient pas d’un cadre légal adapté et elles ont été interdites.

Suite à une question posée au Sénat en décembre 2021, la ministre de la cohésion des territoires a précisé le cadre législatif des forêts cinéraires. Il en resort que :

  • les forêts cinéraires sont des sites funéraires comme les autres. Elles répondent donc aux mêmes dispositions législatives que les cimetières.
  • En conséquence, aucune forêt cinéraire privée ne peut exister en France car les cimetières dépendent exclusivement de la responsabilité des communes.
  • Mais les communes peuvent tout à fait créer une “forêt cinéraire”, comme elles le font avec les cimetières. Elles peuvent y vendre des concessions cinéraires dans les mêmes dispositions légales (durées, …) que pour les cimetières.

L’existence des “forêts cinéraires” en France est donc officiellement validée et les communes peuvent désormais en créer librement. Il ne serait pas surprenant que de plus en plus de communes se saisissent de l’opportunité dans les années à venir.


Comment enterrer un défunt dans une forêt cinéraire en Allemagne ?

En Allemagne, la société FriedWald est spécialisée dans les forêts cinéraires et possède 69 sites sur tout le territoire allemand.

HUMUSATION


tout savoir sur l’humusation

Cercueils en cartonforêts cinéraires, … De nombreuses approches funéraires éco-responsables émergent depuis plusieurs années. Actuellement interdit en France, l’humusation, offre un processus funéraire 100 % écologique. On vous dit tout sur cette pratique.


Qu’est-ce que l’humusation ?

L’humusation est un processus de transformation du corps d’un défunt en compost à l’aide de micro-organismes. Cette méthode utilise des produits présents dans la nature et s’inspire de l’écosystème des forêts, où le compost y est essentiel.

Le corps du défunt doit être en contact direct avec la terre, et ne doit donc pas être dans un cercueil, pour que le processus fonctionne correctement. Cette contrainte rend malheureusement le procédé illégal en France car la présence d’un cercueil est obligatoire.

Que dit la loi sur l’humusation ?

L’humusation n’est pour l’instant pas autorisée en France en vertu de l’article 2213-15 du CGCT sur l’obligation d’un cercueil, et de l’article 16-1-1 du Code civil qui stipule que “les restes des personnes décédées, y compris les cendres de celles dont le corps a donné lieu à crémation, doivent être traités avec respect, dignité et décence.”

Francis Busigny, à l’origine de cette initiative milite avec son équipe pour que l’humusation soit légalisée. Ils proposent aux personnes souhaitant être humunisées à faire connaître leurs dernières volontés auprès de leurs mairies. Vous pouvez trouver plus d’informations sur leur site internet, dédié à l’humusation.

https://www.humusation.org

Ailleurs dans le monde, il va bientôt être possible d’être humunisé dans l’Etat de Washington. Le gouverneur Jay Inslee a signé en mai 2019 le texte de loi l’autorisant.

« Compostage », enterrement écolo… En quoi consiste l’humusation, alternative à l’inhumation ?

https://www.ouest-france.fr/societe/compostage-enterrement-ecolo-en-quoi-consiste-lhumusation-alternative-a-linhumation-d33399b2-e522-11ee-bf7e-a377cbb9edbd

Une première forêt cinéraire à Nancy : des urnes funéraires au pied des arbres, “une alternative écologique”

https://france3-regions.francetvinfo.fr/grand-est/meurthe-et-moselle/nancy/une-premiere-foret-cineraire-a-nancy-des-urnes-funeraires-au-pied-des-arbres-une-alternative-ecologique-2862296.html

Reposer pour l’éternité au pied d’un arbre : la deuxième forêt cinéraire de France se trouve dans l’Aude

https://www.lindependant.fr/2024/10/07/reposer-pour-leternite-au-pied-dun-arbre-la-deuxieme-foret-cineraire-de-france-se-trouve-dans-laude-12237898.php

Fête de la Toussaint : la nouvelle tendance des forêts cinéraires ou sanctuaires pour commémorer les défunts incinérés dont les cendres dorment auprès d’un arbre

https://www.ladepeche.fr/2024/11/01/fete-de-la-toussaint-la-nouvelle-tendance-des-forets-cineraires-ou-sanctuaires-pour-commemorer-les-defunts-incineres-dont-les-cendres-dorment-aupres-12293785.php

 

Le parc cinéraire “de est une réalisation novatrice et unique en France. Créé en 2004, ce site naturel se pose comme un lieu de recueillement et de quiétude pour  famille
https://arbres-de-memoire.fr

 

Cadre juridique pour les forêts cinéraires

https://www.senat.fr/questions/base/2021/qSEQ210321192.html

 

La forêt comme dernière demeure

https://www.colibris-lemouvement.org/magazine/foret-comme-derniere-demeure

Un cimetière qui permet la sanctuarisation des forêts

Le concept de forêt cinéraire présente de nombreux avantages. Outre les « bénéfices » d’ordre spirituels et économiques (une concession à perpétuité coûte 250 €), ce type de dispositif présente des avantages écologiques. Il permet en effet la sanctuarisation de la forêt, en la protégeant de toute exploitation pour l’éternité. Cet espace boisé sort du champ économique, retrouve sa naturalité et permet l’émergence d’arbres vénérables. La sanctuarisation de forêts n’est pas un phénomène nouveau en France, mais cette nouvelle pratique pourrait permettre d’accélérer le processus en ne dépendant ni des politiques des parcs naturels ni des acquéreurs privés. En outre, la forêt cinéraire limite l’artificialisation des sols liée à l’étalement des cimetières, les dépenses d’eau et d’intrants chimiques liées à leur entretien, et l’empreinte carbone des stèles en pierre.

A Arbas, la forêt cinéraire a finalement su convaincre les différentes parties prenantes : l’analyse du ministère a requis des précisions liées à l’inhumation d’urnes biodégradable et l’identification du site par une signalétique renforcée, mais n’a pas remis en cause la légalité du dispositif. La commune a pu établir qu’elle était dans son droit et les premières inhumations ont eu lieu au mois de mai 2020. Ce projet pilote est en passe de faire ses preuves et plusieurs territoires s’intéressent déjà à son essaimage…

FORÊT SANCTUAIRE
https://www.colibris-lafabrique.org/les-projets/foret-sanctuaire

 

 

 

 

À Ergué-Gabéric, le stage d’aïkido de l’association Hent ar Stereden a fait le plein

https://www.letelegramme.fr/finistere/ergue-gaberic-29500/a-ergue-gaberic-le-stage-daikido-de-lassociation-hent-ar-steredenn-fait-le-plein-6709154.php 

C’est dans un dojo de la salle Haroun-Tazieff, à Ergué-Gabéric, plein à craquer que s’est tenu, ce week-end, le stage d’Aïkido organisé par l’association gabéricoise Hent ar Steredenn. Environ 80 participants venus de tout l’ouest de la France et de région parisienne, s’étaient en effet réunis pour recevoir les enseignements du professeur Gérard Blaize, sommité de la discipline, 7ème dan de l’Aïkikaï de Tokyo, qui enseigne l’Aïkido à Paris.

Jean-Pierre Rossaut, président de l’association créée en 2003, s’est montré satisfait de la participation enregistrée ce week-end : « C’est un des stages où il y a le plus de monde. J’en suis très content. La Bretagne est dynamique dans cette discipline », affirmait-il.

Un sport résolument non-violent

Gérard Blaize, professeur expérimenté, s’est montré enthousiaste quant au niveau global des participants : « 60 % des participants pratiquent et suivent mes stages depuis une vingtaine d’années. Cela leur confère un très bon niveau. Puisque la gestuelle de la discipline est connue, nous pouvons chercher à concrétiser l’art de l’Aïkido : appeler, guider, et aspirer son partenaire ». Car c’est ici tout l’intérêt de cette discipline : utiliser l’esquive pour éviter tout contact, en se servant de la force et l’énergie transmises par son partenaire, pour la retourner contre lui. Un sport résolument non-violent, en somme. « L’Aïkido est une voie pour purifier toute forme d’agressivité, pour déposer les armes », abondait encore Jean-Pierre Rossaut.

C’est également ce que recherche Jérôme, 49 ans, pratiquant l’Aïkido depuis 16 ans, venu de la région nantaise : « Je recherche le développement et l’agilité du corps, afin de guider mon partenaire dans la non-violence. En cela, participer au stage de Gérard Blaize était important. Au vu de son expérience, c’est un modèle de la discipline », concluait-il.

Pratique

Association Hent ar Steredenn – Contact : Jean-Pierre Rossaut 06 12 02 23 59. Cours le lundi, jeudi et dimanche. Tout public à partir de 14 ans.