rassemblement au FAOU, le dimanche 10 mars 2013 à partir de 11h00

Le collectif NUKLEEL ER MAEZ organise un rassemblement au FAOU, le dimanche 10 mars 2013 à partir de 11h00, pour commémorer la catastrophe de Fukushima
Tract 2013

L’organisation nécessite un coup de main. Voici un sondage pour permettre aux volontaires de s’inscrire : http://doodle.com/abpm9v3yrztaswnx

Les affiches sont à disposition au local EELV à Brest 18 rue Keravel Tel 02 98 46 08 78.

Il reste un gros casse-tête à régler : trouver un véhicule pour transporter les barnums. Celui de l’an dernier ayant rendu l’âme du côté de NDDL !

Il faut un fourgon avec galerie, un petit camion, une remorque assez longue (genre remorque à bateau), car certains éléments mesurent 5m de long. Si vous avez çà dans vos relations, merci de nous en avertir ! nukleelermaez2012@gmail.com

Il reste aussi à organiser les ateliers et tables-rondes. Si vous pouvez/voulez proposer et animer un débat sur un sujet précis, faites-le savoir !

N’hésitez pas à distribuer et à diffuser le tract d’appel en PJ !
Le collectif NUKLEEL ER MAEZ
AE2D, Greenpeace Groupe Local de Brest, UEP (Université Européenne de la Paix), EELV Brest, Biocoop Biogastell (Plougastel), UDB, collectif Tomahawk, Solidarité Ecologie (Plougastel), FASE….

Les antinucléaires italiens et français se mobilisent contre un convoi de déchets radioactifs

Communiqué de presse commun du Réseau “Sortir du nucléaire”, du syndicat SUD-Rail et des associations italiennes Legambiente Valsusa, Legambiente e Pro Natura del Vercellese et Global Info Action – 14 janvier 2013

Un train transportant deux conteneurs de combustible usé italien hautement radioactif devrait quitter l’Italie dans les jours à venir pour rejoindre le terminal ferroviaire de Valognes (Manche). Il traversera la France les mercredi 16 et jeudi 17 janvier, passant par 16 départements [1]. Le référé-liberté déposé par le Réseau “Sortir du nucléaire” ayant été rejeté, ce transport dangereux va donc traverser l’Italie et la France sans que les populations ni même leurs élus ne soient informés de son existence et des risques inhérents.

Une fois arrivés à Valognes, ces déchets seront acheminés à l’usine AREVA de La Hague pour y être “traités”. Leur retour en Italie, où aucune solution n’existe pour les stocker, aurait lieu entre 2020 et 2025.

Des deux côtés de la frontière, les citoyens se mobiliseront pour dénoncer le passage du convoi.. Le Réseau “Sortir du nucléaire” publie les horaires et l’itinéraire sur son site.

Un transport à haut risque

Hautement radioactif, le combustible usé, composé majoritairement d’uranium, mais aussi de plutonium et de produits de fission et actinides mineurs, dégage énormément de chaleur et de radioactivité. Ce convoi à hauts risques devrait traverser des zones urbaines densément peuplées.

Les rayonnements radioactifs “Gamma“ émis par les conteneurs “CASTOR” (Cask for storage and transport of radioactive material) se propagent à plusieurs dizaines de mètres du wagon, entraînant un risque pour les personnes se trouvant à proximité, riverains comme cheminots. Inique et obsolète, la réglementation sur le transport des matières radioactives autorise des débits de dose pouvant aller jusqu’à 2 millisieverts par heure au contact du wagon, soit un niveau de radiation environ 20 000 fois supérieur à la radioactivité naturelle [2]. Il est impératif que les pouvoirs publics revoient ces normes de toute urgence.

Par ailleurs, les normes de résistance aux chocs et au feu des “CASTOR” s’avèrent ridiculement basses et ne prennent pas en compte bon nombres de situations qui pourraient se présenter en cas d’accident ferroviaire grave.

Le Réseau “Sortir du nucléaire”, le syndicat SUD-Rail et les associations italiennes rappellent qu’il est conseillé aux agents et au public de se tenir éloignés d’un convoi hautement radioactif stoppé en gare, et incitent les cheminots à exercer leur droit de retrait en cas d’intervention sur ces convois.

Un transport tenu secret

Malgré ces risques, les autorités italiennes et françaises ne fournissent aucune information sur ce type de transports, et taisent leur existence et leur dangerosité pour les riverains, la population et les salariés concernés. Certains services de l’État, les collectivités et les élus locaux, qui devraient être formés et avertis pour pouvoir réagir et mettre en œuvre un plan d’urgence en cas de problème, sont maintenus dans l’ignorance.

La situation a même empiré ces derniers mois ; les autorités mettent tout en œuvre pour qu’aucune information ne puissent filtrer sur l’existence de ces convois, quitte à employer des stratagèmes scabreux pour camoufler ces trains et les faire passer pour des trains classiques. Cela, afin d’éviter les mobilisations qui pourraient attirer l’attention sur l’existence de ces transports et sur leurs risques.

Un transport inutile

L’industrie nucléaire produit chaque année des tonnes de déchets dont on ne sait que faire [3]. Certains pays étrangers, dont l’Italie, envoient le combustible usé issu de leurs centrales – telle une patate chaude – à l’usine AREVA de La Hague pour qu’il y soit “traité“ : l’Hexagone est ainsi régulièrement traversé par ces déchets, qui s’ajoutent à ceux issus des réacteurs français, pour un volume dépassant les 500 convois par an.

Pourtant, loin d’être une solution, le “traitement“ des déchets engendre des risques et des transports supplémentaires. Il contamine de manière irréversible la pointe du Cotentin et la Mer du Nord en rejetant des effluents chimiques et radioactifs dans l’eau et l’environnement. Il est de surcroît inutile : le traitement à l’usine Areva de La Hague ne diminue pas la radioactivité des déchets, mais augmente au contraire leur volume.

Quand le retraitement des déchets italiens à La Hague cache en réalité un stockage en France

Pour l’heure, aucune solution de stockage ou d’entreposage n’existe en Italie pour accueillir ces déchets après leur retraitement en France. À l’occasion du premier transport italien en 2008, l’Autorité de Sûreté Nucléaire avait d’ailleurs rappelé publiquement ses réserves sur ces convois et sur les délais de retour prévus par l’accord entre la France et l’Italie [2]. Ceux-ci doivent retourner en Italie entre 2020 et 2025, ce qui est très tardif. Pourquoi un tel délai de retour qui a pour conséquence de stocker les déchets italiens en France, faute de solution en Italie pour les recevoir ?

Non seulement le « retraitement » à La Hague ne constitue en rien un recyclage, mais l’envoi des déchets radioactifs à La Hague semble surtout une astuce pour certains pays afin de faire oublier temporairement le problème insoluble de leur gestion. Plus de 20 ans après l’arrêt de son dernier réacteur, l’exploitation de l’énergie nucléaire dans les années 1980 laisse à l’Italie un lourd héritage…

En Italie comme en France une même impasse : on ne sait pas quoi faire des déchets nucléaires

Pour le Réseau “Sortir du nucléaire” et le syndicat SUD-Rail, Legambiente Valsusa, Legambiente e Pro Natura del Vercellese et Global Info Action il faut mettre fin à cette industrie productrice de déchets mortifères, pour lesquels il n’existe nulle part de gestion viable. En France, les autorités souhaiteraient les enfouir à 500m sous terre à Bure dans la Meuse ; en Italie, en attendant de trouver une hypothétique solution, on les envoie en France, afin de repousser la question de leur gestion dans le temps. Il n’y a qu’une solution crédible : arrêter d’en produire en sortant au plus vite du nucléaire.

Le Réseau “Sortir du nucléaire”, le syndicat SUD-Rail, Legambiente Valsusa”, Legambiente et Pro Natura del Vercellese et Global Info Action seront donc mobilisés contre ce transport et appellent à des mobilisations et vigies tout au long du trajet.

Le Réseau “Sortir du nucléaire” publie les horaires sur son site : http://groupes.sortirdunucleaire.org/Horaires-et-trajet

Pour retrouver le suivi du convoi et des éventuelles mobilisations : http://groupes.sortirdunucleaire.org/Transport-a-venir-Sallugia-It-La

Retrouvez également des informations en direct sur notre fil twitter @sdnfr

Notes :

[1] la Savoie, l’Ain, le Jura, la Saône-et-Loire, la Côte d’Or, la Haute-Marne, les Vosges, la Meuse, la Marne, l’Aisne, la Somme, la Seine Maritime, l’Eure, le Calvados et la Manche.
Trajet et horaire ici : http://groupes.sortirdunucleaire.org/Horaires-et-trajet

[2] En 1998, le laboratoire de la CRIIRAD a mesuré, à 50 mètres d’un wagon transportant du combustible irradié, un flux de radiation gamma nettement supérieur à la normale. Le débit de dose gamma neutrons était plus de 500 fois supérieur au niveau naturel, à 1 mètre du wagon. Comme l’a régulièrement rappelé la Criirad, la réglementation autorise ainsi la circulation, en des lieux accessibles au public, de wagons dont le niveau de radiation au contact peut être si importante, qu’en seulement 30 minutes de présence, un individu peut recevoir la dose maximale annuelle admissible pour le public. Voir la note CRIIRAD N°11-20 Risques liés au transport des combustibles irradiés, Valence, 8 février 2011 : http://www.criirad.org/actualites/dossier2011/trains_italiens/risques_transport.html

[3] 1 200 tonnes par an, uniquement pour la France.

Contacts presse :

En France
Pour le Réseau “Sortir du nucléaire” :
Laura Hameaux – 06 85 23 05 11
Sophie Morel – 07 77 85 16 09

Pour SUD-Rail :
Philippe Guiter – 06 28 94 82 99

En Italie
Legambiente Valsusa : + 39 3200514499
Gian Piero Godio – Legambiente e Pro Natura del Vercellese : +39 333 74 50 665
Fabienne Melmi – Global Info Action : +39 3383068158
Chargée de communication :
Charlotte Mijeon – 06 64 66 01 23

En savoir plus : http://groupes.sortirdunucleaire.org/Transport-a-venir-Sallugia-It-La

tous cobayes : soirée débat

LE FILM de Jean-Paul Jaud  – Le 26 septembre dans les salles

Toute la programmation, toutes les infos, nous contacter
www.touscobayes-lefilm.com

De 2009 à 2011, et dans le secret le plus absolu, le Professeur Gilles-Eric Séralini a mené une expérience aux conséquences insoupçonnables, au sein du *CRIIGEN. Il s’agit de la plus complète et de la plus longue étude de consommation d’un *OGM agricole avec le pesticide Roundup faite sur des rats de laboratoire et les conclusions qui vont en être tirées sont édifiantes…

Après le terrible accident de Tchernobyl en avril 1986, l’invisible poison nucléaire a resurgit avec l’explosion de la centrale de Fukushima en mars 2011 faisant des dégâts matériels, humaines et écologiques innommables.

OGM, Nucléaire : L’Homme s’est approprié ces technologies sans faire de tests sanitaires ni environnementaux approfondis alors que la contamination irréversible du vivant est réelle. Serions-nous tous des cobayes?

*Comité de Recherche et d’Information Indépendantes sur le génie Génétique.

*Le Maïs NK 603 de Monsanto, cultivé sur 80% du sol américain, importé en Europe avec le pesticide Roundup

Bandes annonces 1 minute 45 à partager

Version française
http://www.youtube.com/watch?v=AoI_LiWhWq0
Version espagnole
http://www.youtube.com/watch?v=Fc6955uEoss
Version anglaise
http://www.youtube.com/watch?v=Wyubtjh3H5w
Version portugaise
http://youtu.be/z9eKbn9giQc

Teaser 8 minutes à partager

Version française
http://www.youtube.com/watch?v=5SIJIwIr_Wo
Version anglaise
http://youtu.be/uznZEMeV7uA

EXCLUSIF. Oui, les OGM sont des poisons !

Des chercheurs français ont étudié secrètement, pendant deux ans, 200 rats nourris au maïs transgénique. Tumeurs, pathologies lourdes… une hécatombe. Et une bombe pour l’industrie OGM.

Photo du film “Tous cobayes ?”. (Jean-Paul Jaud / ©J+B Séquences) Sur le même sujet
» INFOGRAPHIE. Les OGM en France et dans le monde : on en est où?
Les photos
OGM : les images glaçantes du film “Tous cobayes ?”
(Cet article paraît dans le “Nouvel Observateur” daté du 20 septembre 2012)

C’est une véritable bombe que lance, ce 19 septembre à 15 heures, la très sérieuse revue américaine “Food and Chemical Toxicology” – une référence en matière de toxicologie alimentaire – en publiant les résultats de l’expérimentation menée par l’équipe du français Gilles-Eric Séralini, professeur de biologie moléculaire à l’université de Caen. Une bombe à fragmentation : scientifique, sanitaire, politique et industrielle. Elle pulvérise en effet une vérité officielle : l’innocuité du maïs génétiquement modifié.

Lourdement toxique et souvent mortel
Même à faible dose, l’OGM étudié se révèle lourdement toxique et souvent mortel pour des rats. A tel point que, s’il s’agissait d’un médicament, il devrait être suspendu séance tenante dans l’attente de nouvelles investigations. Car c’est ce même OGM que l’on retrouve dans nos assiettes, à travers la viande, les œufs ou le lait.

En 2006, c’est comme un véritable thriller que commence cette recherche, dont le maître d’œuvre, Gilles-Eric Séralini, divulgue lui-même les conclusions dans un ouvrage à paraître la semaine prochaine (“Tous cobayes !”, Flammarion, en librairie le 26 septembre).

Nom de code In Vivo
Jusqu’en 2011, les chercheurs ont travaillé dans des conditions de quasi-clandestinité. Ils ont crypté leurs courriels comme au Pentagone, se sont interdit toute discussion téléphonique et ont même lancé une étude leurre tant ils craignaient un coup de Jarnac des multinationales de la semence.

Le récit de l’opération – nom de code In Vivo – évoque la très difficile récupération de semences de maïs OGM NK 603, propriété brevetée de Monsanto, par le truchement d’un lycée agricole canadien. Puis la récolte et le rapatriement des “gros sacs de jute” sur le port du Havre fin 2007, avant la fabrication de croquettes dans le secret le plus total et la sélection de deux cents rats de laboratoires dits “Sprague Dawley”. Bilan ? Glaçant : “Après moins d’un an de menus différenciés au maïs OGM, confie le professeur Séralini, c’était une hécatombe parmi nos rats, dont je n’avais pas imaginé l’ampleur”.

Dans l’Obs : Oui, les OGM sont des poisons par LeNouvelObservateur

Pathologies lourdes, tumeurs mammaires
Tous les groupes de rats, qu’ils soient nourris avec le maïs OGM traité ou non au Roundup, l’herbicide de Monsanto, ou encore alimentés avec une eau contenant de faibles doses d’herbicide présent dans les champs OGM, sont frappés par une multitude de pathologies lourdes au 13e mois de l’expérience. Chez les femelles, cela se manifeste par des explosions en chaine de tumeurs mammaires qui atteignent parfois jusqu’à 25% de leur poids. Chez les mâles, ce sont les organes dépurateurs, le foie et les reins, qui sont atteints d’anomalies marquées ou sévères. Avec une fréquence deux à cinq fois plus importante que pour les rongeurs nourris au maïs sans OGM.

Comparaison implacable : les rats OGM déclenchent donc de deux à trois fois plus de tumeurs que les rats non OGM quel que soit leur sexe. Au début du 24° mois, c’est-à-dire à la fin de leur vie, de 50% à 80% des femelles OGM sont touchées contre seulement 30% chez les non-OGM.

Surtout, les tumeurs surviennent nettement plus vite chez les rats OGM : vingt mois plus tôt chez les mâles, trois mois plus tôt chez les femelles. Pour un animal qui bénéficie de deux ans d’espérance de vie, l’écart est considérable. A titre de comparaison, un an pour un rongeur, c’est à peu près l’équivalent d’une quarantaine d’années pour un homme…

Exiger des comptes
C’est forte de ces conclusions que Corinne Lepage, dans un livre qui paraît vendredi 21 septembre (“La vérité sur les OGM, c’est notre affaire”, Editions Charles Léopold Mayer), entend bien exiger des comptes auprès des politiques et des experts, français et européens, des agences sanitaires et de la Commission de Bruxelles, qui se sont si longtemps opposés et par tous les moyens au principe d’une étude de longue durée sur l’impact physiologique des OGM.

Cette bataille, l’ex-ministre de l’Ecologie et première vice-présidente de la commission Environnement, Santé publique et Sécurité alimentaire à Strasbourg, la mène depuis quinze ans au sein du Criigen (Comité de Recherche et d’Information indépendantes sur le Génie génétique) avec Joël Spiroux et Gilles-Eric Séralini. Une simple association 1901 qui a pourtant été capable de réunir de bout en bout les fonds de cette recherche (3,2 millions d’euros) que ni l’Inra, ni le CNRS, ni aucun organisme public n’avaient jugé judicieux d’entreprendre.

Une étude financée par Auchan et Carrefour
Comment ? Autre surprise : en sollicitant la Fondation suisse Charles Léopold Mayer. Mais aussi les patrons de la grande distribution (Carrefour, Auchan..), qui se sont réunis pour l’occasion en association. Depuis la vache folle, ces derniers veulent en effet se prémunir de tout nouveau scandale alimentaire. A tel point que c’est Gérard Mulliez, fondateur du groupe Auchan, qui a débloqué les premiers financements.

L’étude du professeur Séralini laisse donc présager une nouvelle guerre meurtrière entre pro et anti-OGM. Les agences sanitaires exigeront-elles de toute urgence des études analogues pour vérifier les conclusions des scientifiques français ? Ce serait bien le moins. Monsanto, la plus grande firme mondiale de semences transgéniques, laissera-t-elle faire ? Peu probable : sa survie serait en jeu. Pour une seule plante OGM, il y a une centaine de variétés. Ce qui impliquerait au moins une dizaine d’études de 100 à 150 millions d’euros chacune !

Le temps de la vérité
Sauf que, dans cette nouvelle confrontation, le débat ne pourra plus s’enliser comme par le passé. Dés le 26 septembre, chacun pourra voir au cinéma le film choc de Jean-Paul Jaud, “Tous Cobayes ?”, adapté du livre de Gilles-Eric Séralini, et les terribles images des rats étouffant dans leurs tumeurs. Des images qui vont faire le tour de la planète et d’internet, puisqu’elles seront diffusées sur Canal+ (au “Grand Journal” du 19 septembre) et sur France 5 (le 16 octobre dans un documentaire). Pour les OGM, l’ère du doute s’achève. Le temps de la vérité commence.

> A lire : l’interview de Gilles-Eric Séralini, ainsi que des extraits de son livre “Tous cobayes!” (Flammarion), dans “Le nouvel Observateur” du 20 septembre.

“Marche pour la Vie, pour l’arrêt immédiat du nucléaire”

Collectif Antinucléaire Vaucluse (CAN84) 180 Chemin de la Parisienne 84740 Velleron
Tel : 06 60 76 04 03 – collectifantinucleaire84(at)hotmail.fr –
www.coordination-antinucleaire-sudest.org

Communiqué de Presse du 20 juin 2012

“Marche pour la Vie, pour l’arrêt immédiat du nucléaire”
Grande première : le CAN84 s’adresse aux syndicats du nucléaire

Dans le cadre de la “Marche pour la Vie pour l’arrêt immédiat du nucléaire” qui aura lieu du 18 au 25 août 2012 sur les routes du Vaucluse, du Gard et de la Drôme, au coeur du triangle de la mort nucléaire Cadarache-Marcoule-Tricastin, le Collectif antinucléaire de Vaucluse (CAN84) vient de proposer une rencontre aux salarié-e-s et aux syndicats des sites nucléaires de la région.

Conscient que le propos et les mots pourront heurter les syndicats et salariés-e-s du nucléaire, peut habitués au débat avec les antinucléaires, le Collectif antinucléaire de Vaucluse fait le pari de l’intelligence commune.

Rappelant que les citoyens-nes regroupé-e-s au sein du CAN84 sont  comme eux des salarié(e)s, des syndiqué-e-s ou non et des habitant-e-s du département et de la région,

des parents et grand-parents soucieux de leur santé et de leur vie, de celle de leur famille et des territoires, le CAN84 explique les raisons pour lesquelles ils s’opposent à la poursuite du principe de la destruction atomique (le “nucléaire”) qu’elle soit militaire ou civile : Cela pose problème pour les salariés du nucléaire tout comme l’activité de destruction atomique pose un sérieux problème pour toute la planète, pour la santé et à la vie de milliards d’habitants et de tout le vivant sur terre.

Soucieux du présent et du devenir, le CAN84 souhaite que puisse s’instaurer un dialogue entre les salarié-e-s du nucléaire et les antinucléaires résolus, et ouvrir par-delà les incompréhensions, les méconnaissances, les anathèmes rapides et les peurs : un premier contact. Le CAN84 affirme à l’adresse des syndicats et salariés du nucléaire : « nous ne sommes pas ennemis, nous sommes des humains soumis à une atteinte et menace quotidienne et à des rapports de domination qu’il nous appartient de transformer, pour nous et pour les générations futures ».

Et pour le CAN84 il y a extrème urgence, notamment dans la région la plus nucléairisée d’Europe dont toutes les installations nucléaires sont implnatées sur des failles sysmiques.

Grève de la faim pour un référendum sur la participation de la France à l’abolition des armes nucléaires

Jean-Marie Matagne, 68 ans, père et grand-père, docteur en philosophie, président de l’Action des Citoyens pour le Désarmement Nucléaire, commencera une grève de la faim à durée indéterminée à partir du 15 mai 2012 à midi.

Avec lui nous demandons au nouveau Président de la République, au nouveau gouvernement et aux candidats à la députation de s’engager à faire respecter par la France son « obligation de poursuivre de bonne foi et de mener à terme des négociations conduisant au désarmement nucléaire dans tous ses aspects, sous un contrôle international strict et efficace », conformément à l’avis de la Cour Internationale de Justice du 8 juillet 1996.

Le peuple français n’a jamais été consulté sur la question des armes nucléaires, armes de crimes contre l’humanité, construites en son nom et avec ses subsides. Alors que leur abolition est inscrite à l’agenda international, la question doit être posée aux Français : « Approuvez-vous que la France participe avec les autres Etats concernés à l’élimination complète des armes nucléaires, sous un contrôle mutuel et international strict et efficace ? »

50 ans d’’omerta militaire et nucléaire, ça suffit. Le changement, c’’est maintenant.

Jean-Marie Matagne tiendra une Conférence de presse mardi 15 mai à 10h  Maison des Associations 31 Rue du Cormier à SAINTES

Il ira ensuite planter des fleurs au pied des arbres d’Hiroshima et de Nagasaki.

Toutes les personnes qui s’’estiment concernées sont invitées à se joindre à cette Cérémonie symbolique à la Prairie de la Palu à 11h

Contact Comité de Soutien : 05 16 22 01 39

Journal des bonnes nouvelles de février-Mars 2012

12 février
Un arrêt historique : Le Conseil d’État reconnaît que le droit à l’hébergement d’urgence est une liberté fondamentale
http://www.cyberacteurs.org/quotidien/equotidien.php?id=513

Monsanto condamné

Pour la première fois en France, la responsabilité de la firme américaine dans la maladie d’un agriculteur est reconnue par la justice…

La firme d’agrochimie américaine Monsanto a été condamnée lundi, pour la première fois en France, pour l’intoxication d’un agriculteur. Paul François, cultivateur de céréales en Charente, avait assigné Monsanto en justice après avoir été intoxiqué par des vapeurs de pesticides qui seraient la cause de ses malaises et troubles neurologiques. Le tribunal de Lyon a tranché en sa faveur et Monsanto devra lui verser des dommages et intérêts après une expertise qui évaluera les préjudices subis par Paul François.
Le jugement du tribunal de grande instance de Lyon indique que «Monsanto est responsable du préjudice de Paul François suite à l’inhalation du produit Lasso», une décision qui pourrait ouvrir la voie à d’autres procès.

Rappel des faits :

En 2004, Paul François, agriculteur dans les Charente, a été intoxiqué par des vapeurs de l’herbicide Lasso de Monsanto. Il fut rapidement pris de nausées et d’évanouissements, puis d’une multitude de troubles l’obligeant à interrompre son activité pendant près d’un an: bégaiement, vertiges, maux de tête, troubles musculaires. Ses troubles persistants ont été reconnus en maladie professionnelle en 2008 et Paul François est désormais considéré comme invalide à 50%.

Une procédure en responsabilité civile contre Monsanto : Paul François a alors lancé une procédure en responsabilité civile contre Monsanto. L’audience a eu lieu le 12 décembre 2011, devant la 4è chambre civile du TGI de Lyon.

Une décision du TGI de Lyon saluée par Générations Futures : Le TGI de Lyon a rendu sa décision dans cette affaire ce lundi 13 février. « Générations Futures salue cette décision courageuse du TGI de Lyon.

La reconnaissance de la responsabilité de Monsanto dans cette affaire est essentielle : les firmes phytosanitaires savent dorénavant qu’elles ne pourront plus se défausser de leurs responsabilités sur les pouvoirs publics ou l’utilisateur et que des comptes leurs sont demandés. » Déclare François Veillerette, Porte Parole de Générations Futures. « C’est une étape importante pour tous les agriculteurs et les autres victimes des pesticides qui voient enfin la responsabilité des firmes mise en cause dans les maladies douloureuses qui les touchent et leurs préjudices indemnisées ». Ajoute t’il.

2 Mars
Le bisphénol A désormais interdit dans les emballages d’aliments

LA COUR ADMINISTRATIVE D’APPEL DE LYON DONNE RAISON AUX OPPOSANTS AU PROJET D’INCINÉRATEUR DE CLERMONT-FERRAND

à lire sur l’e-quotidien du jour
http://www.cyberacteurs.org/quotidien/equotidien.php?id=527

13 mars
Le Japon achève sa campagne baleinière avec un butin décevant
Le Japon a annoncé vendredi la fin de sa campagne annuelle de pêche à la baleine dans l’Antarctique, avec un tiers seulement du nombre de cétacés qu’il comptait capturer, en raison des actes de sabotage des militants écologistes.
la suite dans le bilan de la Cyber @ction
http://www.cyberacteurs.org/archives/archive.php?id=472

Chaîne humaine : une mobilisation historique pour la sortie du nucléaire !
60 000 manifestants de Lyon à Valence
2000 à Bordeaux
un millier au Faou (29)
un millier à Fessenheim (68)
500 à Bayonne….
à lire sur l’e-quotidien de lundi
http://www.cyberacteurs.org/quotidien/equotidien.php?id=533
et celui de mardi
http://www.cyberacteurs.org/quotidien/equotidien.php?id=534

Pesticides: La toxicité du Roundup de Monsanto doit être réévaluée

Le Conseil d’Etat donne raison à notre partenaires l’Association Générations Futures
http://www.conseil-etat.fr/node.php?articleid=2576

19 mars
interdiction du maïs OGM
La toute première ville à l’unanimité débarrassée des champs électromagnétiques est espagnole
à lire sur l’e-quotidien du jour
http://www.cyberacteurs.org/quotidien/equotidien.php?id=537