Réagissons sur le Plan d’(in)action nitrates n°7 breton ! par Eau et Rivières de Bretagne

Le nouveau plan d’action régional nitrates est mis en consultation du public jusqu’au 10 mars. L’occasion de vous exprimer sur l’échec de ces plans successifs à résoudre le problème des marées vertes.

 

Un plan d'(inaction) ? Oui, ce titre est provocateur !

Cela fait des années que la fin des marées vertes nous est promise. Les scientifiques ont diagnostiqué leurs causes il y a 40 ans, donné les cibles à atteindre, et évalué les moyens possibles pour y arriver. Pourtant, les surfaces atteintes par les dépôts d’algues cette année sont dans la moyenne mesurée des vingt dernières années. Où est le progrès ?

Au delà des plages bien connues d’échouage, on observe que les vasières deviennent elles aussi malades de la prolifération des ulves : golfe du Morbihan, estuaires du Blavet et du Scorff, rivière de Pont-l’Abbé, Penzé, Dourduff, Rance et beaucoup d’autres.  Et les premiers signes apparaissent sur l’aval de la Laïta, ou de l’Odet. Certaines algues rouges et brunes, moins visibles, prolifèrent aussi grâce aux teneurs fortes en nitrates. Leur couleur moins éclatante laisse parfois à penser que la situation s’arrange : il n’en est rien.

 

Au-delà des mesures ponctuelles qui apportent quelques améliorations très insuffisantes, notre association affirme depuis longtemps que seule une transformation en profondeur de nos systèmes de production agricole et de l’agro-alimentaire est en mesure d’apporter de véritables solutions. Mais la nécessaire révolution de l’agro-industrie ne vient pas.

Une occasion de nous manifester, nous aussi !

Le nouveau plan d’action régional nitrates dit PAR 7 est mis en consultation du public du 7 février au 10 mars. Cela veut dire que vous pouvez donner votre avis via une consultation électronique en ligne sur le site de la DREAL Bretagne.

N’hésitez pas à manifester votre désaccord avec l’absence de volonté de l’État. Vous, adhérents, citoyens, vous n’avez pas de tracteurs, vous ne polluerez pas avec des feux de pneus laissant des routes à refaire… Mais vous avez un clavier, utilise- le !

Je donne mon avis sur le Programme nitrates

L’analyse d’Eau & Rivières : oui à la simplification mais non à la régression

Le dispositif proposé est devenu illisible, additionnant des mesures plus ou moins efficaces, peu contrôlées et souvent mal respectées, des exceptions et même des régressions.

Nous demandons :
• un dispositif simple de plafonnement de l’apport total d’azote, différencié selon l’orientation technique des exploitations, pour valoriser les élevages bovins nourris à l’herbe.
• des mesures de reconquête des espaces stratégiques de dénitrification (zones humides, prairies, bocage),
• des mesures ciblées sur les pratiques les plus à risque (succession maïs-maïs, cultures de légumes sous serres, fuites sur les parcours de volaille).
• des mesures fortes sur les baies à algues vertes, applicables sans attendre, ciblant particulièrement les 20 % d‘exploitants avec des excédents d’azote excessifs en entrée d’hiver.
• des mesures de gestion des nitrates pour tous les bassins versants débouchant sur des vasières touchées par les dépôts d’ulves, quelle que soit leur teneur en nitrates.
• Une évaluation environnementale permettant d’estimer l’effet des mesures proposées et leur capacité à atteindre les objectifs fixés par le Sdage Loire Bretagne.

Même condamné, l’Etat n’agit pas. Alors faites vous entendre !

Condamné après avoir été poursuivi par Eau & Rivières, l’État avait quatre mois à compter du 18 juillet 2023 (lire Marées vertes | Le tribunal confirme l’urgence d’agir) pour prendre des mesures de nature à réduire les flux de nitrates sur les baies à algues vertes. Il n’en a rien fait avec ce nouveau projet et, pire, a abandonné la seule mesure d’effet immédiat du texte précédent : le contrôle des stockages d’effluents.

Je donne mon avis sur le Programme nitrates

participez à la consultation

CONTRIBUTIONS À LA CONSULTATION RELATIVE À LA MISE EN SERVICE DU RÉACTEUR EPR DE FLAMANVILLE

Nouvelle consultation du public sur le dossier de demande d’autorisation de mise en service du 15 janvier au 15 février 2024.

La première consultation EPR ( Etablissement Public Rétrograde ) a été visualisée 6300 fois

https://www.cyberacteurs.org/blog/?p=10304

Observation prise en compte.

Plusieurs commentaires indiquent que l’avis de l’Autorité environnementale ne figurait pas dans le dossier soumis à la consultation. En réponse à cette observation, l’ASN va renouveler la consultation du public sur le dossier de demande d’autorisation de mise en service du 15 janvier au 15 février 2024.

https://www.asn.fr/l-asn-reglemente/consultations-du-public/avis-de-consultation-du-public-sur-la-demande-d-autorisation-de-mise-en-service-du-reacteur-epr-de-flamanville-inb-167#donnez-votre-avis

 

Contribution de Global Chance à la consultation relative à la mise en service du réacteur EPR de Flamanville

Site ASN : Mise à participation du public pour le projet de mise en service du réacteur EPR de Flamanville (INB 167) : https://www.asn.fr/l-asn-reglemente/consultations-du-public/mise-a-participation-du-public-pour-le-projet-de-mise-en-service-du-reacteur-epr-de-flamanville#documents-a-consulter

L’association Global Chance considère qu’en l’état actuel du dossier présenté sur le site de l’ASN et compte tenu des multiples problèmes, non résolus à ce jour, rencontrés lors de la construction de l’EPR, l’ASN ne doit pas accorder l’autorisation de mise en service du réacteur EPR de Flamanville sollicitée par EDF. Voici les raisons de cette position.

1. Les documents mis à disposition sur le site de l’ASN sont très volumineux (13 000 pages) mais sont globalement non pertinents pour permettre au public de formuler un avis raisonné. Les documents “grand public” n’ont aucun contenu technique sérieux. Les documents “techniques” sont pour beaucoup d’entre eux incompréhensibles en raison notamment de l’occultation récurrente de données : chiffres, phrases entières, tableaux, figures sont “effacés” sous prétexte que la divulgation de ces données porterait atteinte aux secrets protégés. Il eut été raisonnable d’adapter le contenu et la présentation des documents pour les rendre compréhensibles en dépit de l’occultation récurrente de certaines données. Les informations contenues dans les “Documents à consulter” sont anciennes, voire très anciennes. Il n’est pas fait mention, par exemple, des résultats de la “grande visite” conduite par l’ASN au printemps 2023. Le public attend des réponses aux problèmes dont il a eu connaissance au cours de la construction du réacteur.

2. La construction de l’EPR de Flamanville a fait face à de très nombreux problèmes qui ont entraîné un retard considérable de la mise en service (17 ans au lieu de 5 prévus, si la mise en service s’avère possible en 2024) et une augmentation du coût vertigineuse (multiplication par 6 du coût initial de 3,3 milliards d’euros). Les “Documents à consulter” n’informent ni sur les nombreux problèmes rencontrés, les demandes et les réactions des autorités au cours du chantier (IRSN, ASN, Cour des Comptes, etc.), ni sur les solutions qu’EDF a mises en oeuvre pour le “traitement des écarts”. Les réponses lénifiantes aux questions de l’Autorité environnementale (“Mémoire de réponse d’EDF à l’Avis de l’Autorité environnementale”), sont loin de répondre aux attentes du public. Soulignons que l’Avis de l’Autorité environnementale ne figure pas dans la liste des “Documents à consulter”.

3. Les questions liées à la cuve sont les premières qu’il convient d’évoquer parmi les nombreuses malfaçons constatées au cours de la construction du réacteur. L’ASN a donné son accord pour l’utilisation de la cuve en l’état mais a prescrit le changement du couvercle de cuve en 2024. La mise en service du réacteur ayant été retardée jusqu’en 2024 au mieux, le nouveau couvercle sera alors disponible et devrait donc être installé avant la première divergence du réacteur, comme Global Chance l’a proposé lors de la consultation “Mise en service et utilisation de la cuve du réacteur EPR” (du 13 au 20/04/2023). Mettre en service le réacteur en utilisant le couvercle de remplacement permettrait de recycler facilement l’ancien couvercle, non irradié, et d’éviter les risques d’exposition aux rayonnements des travailleurs. Outre la poursuite d’une situation risquée l’argument économique ne tient pas car il sera plus long et plus cher de remplacer un couvercle irradié.

4. Divulguée par l’ASN le 21 octobre 2021, la détection de fissures sur les circuits d’injection de sécurité et de refroidissement à l’arrêt de plusieurs réacteurs en service a entraîné la mise à l’arrêt de ces réacteurs. Les fissures seraient dues à un phénomène de “corrosion sous contrainte”, terme générique qui englobe nombre de facteurs : caractéristiques et sollicitations du matériau, nature du fluide, géométrie, etc., comme Global Chance l’a montré (“Fissures dans des circuits de sauvegarde de réacteurs du parc nucléaire d’EDF – Une analyse historique” – mai 2022). À ce jour aucune explication, donc aucune parade certaine, n’est proposée pour éviter l’apparition de fissures dans les circuits concernés. Il n’est pas raisonnable de mettre en service le réacteur EPR de Flamanville avant d’avoir éclairci cette question.

5. L’EPR de Flamanville est censé bénéficier de l’expérience de trois réacteurs EPR mis en service au cours des cinq dernières années (première divergence de Taishan 1 en 2018, de Taishan 2 en 2019, d’Olkiluoto 3 en 2021). Le retour d’expérience (REX) relatif à ces trois réacteurs est commenté en une page et demie dans le “Mémoire de réponse d’EDF à l’Avis de l’Autorité environnementale” cité, sans le moindre approfondissement des problèmes rencontrés et sans qu’un début de solution appliquée à l’EPR de Flamanville ait été proposée. De plus, le problème majeur qui affecte Taishan 1, à l’arrêt depuis janvier 2023, très vraisemblablement l’oxydation et la desquamation des gaines de crayons combustible (type M5), n’est pas évoqué alors qu’a priori les mêmes crayons constituent le coeur de l’EPR de Flamanville. Le risque est grand de devoir arrêter l’EPR de Flamanville si la nature de la gaine n’est pas modifiée.

6. Les vibrations hydrauliques constatées sur le réacteur Taishan 1 ont pour conséquence l’inétanchéité des gaines de certains éléments combustibles, problème évoqué dans le “Mémoire de réponse d’EDF à l’Avis de l’Autorité environnementale” mais sans présentation de solution convaincante. Cela se traduit par une évolution inquiétante des paramètres radiochimiques. L’arrêt prolongé de Taishan 1 depuis janvier 2023 a peut-être aussi à voir avec la dégradation de la gaine par usure mécanique due à la rupture des ressorts de maintien. Ne pas explorer et mettre au clair cette anomalie expose l’EPR de Flamanville a un arrêt prolongé à courte échéance après sa mise en service.

7. Une erreur de conception du fond de cuve de l’EPR est à l’origine des vibrations hydrauliques. Au-delà de l’usure mécanique des gaines notée ci-dessus, ces vibrations entrainent un phénomène localisé de frottement d’éléments combustibles sur l’enveloppe métallique entourant le coeur et des fluctuations neutroniques qui induisent des contraintes dans le mode de pilotage du réacteur. La conjonction des deux systèmes de pilotage, interne au coeur et extérieur à la cuve, s’avère difficile. L’exploitation normale du réacteur est alors très délicate en raison de l’abaissement des seuils de protection et de surveillance du coeur (arrêts fréquents, nécessité de baisser la puissance de fonctionnement, etc.). Une solution destinée à améliorer l’écoulement hydraulique en entrée du coeur est en cours de développement La mise en place de l’équipement envisagé après une première période d’exploitation de l’installation, alors irradiée, s’avèrera très difficile, voire impossible. Le risque de devoir arrêter définitivement l’exploitation du réacteur bien avant sa durée de vie nominale (60 ans) est élevé. La mise en place du nouveau dispositif avant la divergence du réacteur serait un gage de longévité de l’EPR de Flamanville.

Contribution de Jean-Luc Thierry membre de Global Chance

EDF a déposé une demande d’autorisation de mise en service de l’EPR de Flamanville pour 2024, alors que la création de réacteur a été autorisée en avril 2007. On pourrait s’attendre à ce que la procédure de consultation mise en place par l’Autorité de sûreté nucléaire rende compte clairement des difficultés rencontrées par ce chantier, qui accuse maintenant une douzaine d’années de retard. Par ailleurs, 16 ans après l’autorisation, on pourrait également espérer trouver dans le dossier actuellement soumis au public une actualisation des différentes données soumises en 2006 ainsi qu’une synthèse des différentes modifications apportées à ce réacteur « tête de série ». On souhaiterait de la même manière qu’EDF démontre que l’installation démarrera avec des capacités conformes à ce qui était prévu par l’exploitant. Force est de constater que les documents soumis au public ne permettent pas d’éclaircir ces questions : aucune analyse sérieuse du retour d’expérience du chantier de Flamanville et des chantiers et de l’exploitation des autres EPR dans le monde n’y figure et le démarrage de l’EPR de Flamanville proposé par EDF se ferait dans des conditions d’exploitation et de sûreté dégradées.

Tout d’abord, contrairement à ce qui avait été initialement stipulé très clairement par l’ASN, le démarrage prévu en 2024 se ferait avec un couvercle de cuve dont les propriétés métallurgiques ne sont pas conformes aux normes qu’EDF s’est elle-même fixée. Des modalités de surveillance complexes devront par ailleurs être appliquées à ce composant (classé en exclusion de rupture) qui a fait l’objet de nombreuses reprises de fabrication. Par ailleurs le retour d’expérience des EPR de Taishan a montré que l’hydraulique de la cuve est défectueuse et oblige à réduire la puissance du réacteur en exploitation. Le dispositif de répartition du flux envisagé par EDF pour résoudre cette difficulté cruciale ne pourra dans tous les cas pas être mis en œuvre pour les premiers cycles de fonctionnement du réacteur et il n’est pas sûr que cette modification soit possible, particulièrement sur une cuve déjà irradiée. Les divers incidents sur les réacteurs chinois ont par ailleurs montré des défaillances sur le combustible chargé, identique à celui qui serait utilisé à Flamanville. Les essais sur l’EPR d’Olkiluoto ont également fait apparaître des vibrations anormales de la ligne d’expansion du pressuriseur, ce qui a conduit à l’ajout d’un dispositif pour réduire ces vibrations. On peut également ajouter à cette longue liste de problèmes, les défaillances observées sur les circuits RIS et RRA de réacteurs françaisd’autres générations qui pourraient se reproduire sur l’EPR faute de pouvoir être expliquées clairement.

Tous ces problèmes et bien d’autres conduisent à se prononcer contre une autorisation de démarrage à un réacteur qui, dès le départ, à la suite de traitement d’exceptions en cascade, ne présente pas des garanties de sûreté satisfaisantes. L’ASN doit refuser d’accorder une autorisation de mise en service du réacteur EPR de Flamanville tant que la preuve n’est pas faite que ces différentes défaillances ont été comprises et résolues.

Jean-Luc Thierry

Contribution de Patrick Maupin – membre de France Nature Environnement

CONTRIBUTION A LA CONSULTATION ASN SUR L’EPR DE FLAMANVILLE 

Après examen attentif des documents mis en ligne par l’ASN et compte tenu des nombreux problèmes de construction du réacteur sans solution à ce jour, l’ASN ne doit pas donner un avis favorable à la mise en service de l’EPR. Cet avis est basé sur les arguments suivants :

1 Sur la forme et sur le fond

Le site de l’ASN annonce « Le projet étant soumis à évaluation environnementale, l’avis de l’Autorité environnementale, le mémoire d’EDF en réponse à cet avis et les avis des collectivités territoriales concernées par le projet sont également consultables sur le site Internet de l’ASN. »

Pour autant, si le mémoire d’EDF en réponse à l’avis de l’Autorité environnementale est bien en ligne, celui de l’Autorité environnementale n’est pas présent ce qui oblige les participants à la contribution d’aller sur le site de l’AE pour y trouver cet avis générant ainsi une démarche supplémentaire peu propice à la facilitation de la participation du public.

Par ailleurs, le volume des documents mis en consultation (plus de 13000 pages) n’ouvre pas au public l’accès à des informations pertinentes lui permettant de donner un avis argumenté du fait de l’occultation de très nombreuses données (chiffres, tableaux, figures, etc..) sans doute au motif de la protection de la sécurité publique ou du secret des affaires. Dès lors la régularité du contenu du dossier de consultation doit être interrogée au regard des dispositions relatives au droit à participation du public tel que fixé par l’article L.120-1 du code de l’environnement qui précise :

II. – La participation confère le droit pour le public :

1° D’accéder aux informations pertinentes permettant sa participation effective ;

2 Sur le fond

1° Les documents mis en consultation souffrent d’un certain nombre d’insuffisances qui ne permettent pas au public d’avoir une vue exhaustive ni sur les problèmes rencontrés dans la construction de l’EPR ni sur la façon dont l’exploitant a pu ou non mettre en œuvre des solutions pour traiter les écarts de conformités.

2° Une incertitude demeure sur le couvercle de cuve souffrant de plusieurs malfaçons et dont l’ASN avait prescrit le changement avant décembre 2024. La mise en service du réacteur ayant été repoussée en 2024, l’ASN par décision n° 2023-DC-0760 du 16 mai 2023 a autorisé le changement du couvercle après la mise en service du réacteur ce qui devrait conduire à un supplément de dose collective estimé à 200 H.mSv, et à ce que le couvercle actuel devienne un déchet radioactif.

Alors même comme le dit l’ASN que le remplacement du couvercle de la cuve avant la mise en service du réacteur conduirait à reporter celle-ci d’environ un an, soit un écart modeste par rapport à la mise en service prévue en dernier lieu en octobre 2019 pour un objectif initial de 2012, il est contradictoire notamment pour la protection des personnels de prévoir un changement de couvercle au premier arrêt programmé du réacteur quand l’ASN confirme la conséquence d’un supplément de dose collective de 200 H.mSv.

3° Le retour d’expérience des trois réacteurs mis en service à savoir Taishan 1 et Taishan 2 en 2018-2019 puis Olkiluoto en 2021 est abordé par EDF en une page et demie dans son mémoire (pages 73 et 74) mais notamment pour l’examen des problèmes rencontrés sur l’EPR de Taishan 1, EDF ne fait même pas mention de l’évènement principal à savoir l’oxydation et la desquamation des gaines de crayons combustible alors même que les crayons constituant le coeur de Flamanville sont de même nature que ceux de Taishan.

Pour les crayons de combustible, EDF se contente seulement d’expliquer le phénomène d’inétanchéité des crayons d’assemblage comme un phénomène d’usure mécanique localisé ne concernant qu’un nombre limité d’assemblages. 4° Les avis de l’IRSN rendus conformément à la saisine de l’ASN notamment les avis 2022-00154 du 21 juillet 2022, 2023-00108 du 3 juillet 2023 et 2023-00112 du 17 juillet 2023 comportent de nombreuses réserves sur l’impact du REX des essais physiques des premiers EPR sur la démonstration de sûreté.

Comme le dit l’IRSN, le REX a mis en évidence des fluctuations importantes des signaux mesurés par les chaînes neutroniques qui ont pour origine des fluctuations de débit (FFN) en entrée du coeur.

Et l’IRSN dans son avis du 21 juillet 2022 précise « En tout état de cause, l’IRSN estime que la présence indésirable et non anticipée de FFN est la conséquence d’une anomalie de conception du plenum inférieur des cuves des réacteurs de type EPR ».

En outre, même si l’IRSN admet qu’EDF a développé une démarche d’analyse s’appuyant sur un modèle de simulation de l’impact des FFN, l’IRSN conclut « que les résultats de la démarche susmentionnée ne peuvent constituer une démarche de sûreté pérenne acceptable » tout en pressant EDF « de mettre en œuvre une modification matérielle pérenne permettant d’optimiser l’hydraulique dans le plénum inférieur et de limiter l’ampleur des fluctuations de débit en entrée de coeur ».

Enfin pour les soupapes de sûreté du pressuriseur qui ont fait l’objet de plusieurs avis en 2016, 2018 et 2022, l’IRSN soulève dans son avis 2023-00108 du 3 juillet 2023 de nouvelles exigences au regard de l’évènement survenu sur un autre réacteur EPR, en l’occurrence celui d’Olkiluoto bien que non cité dans l’avis, ayant mis en évidence la présence de dépôts de bore dans les internes des pilotes électriques.

Ainsi, alors qu’EDF s’était engagé à effectuer une inspection des pilotes mécaniques des soupapes de sûreté lors du 2e arrêt pour rechargement du réacteur, l’IRSN presse EDF « d’anticiper cette inspection au premier arrêt pour rechargement et l’étendre à l’ensemble des composants de la soupape pilotée afin notamment de s’assurer de l’absence de dépôt de bore » En conclusion de cet avis et même si « EDF a apporté des éléments étayés et pertinents afin de mieux caractériser les effets thermiques sur la variation de la pression d’ouverture d’une soupape de sûreté du pressuriseur » l’IRSN estime que « ces éléments devront être corroborés par des essais à fuite calibrée qu’EDF s’est engagé à réaliser en 2025. »

Dès lors, et au final , alors même que l’IRSN reconnaît que :

 le report de la date de changement de couvercle après la mise en service du réacteur va conduire à un supplément de dose collective estimé à 200 H.mSv,
 certains écarts sont la conséquence « une anomalie de conception du plenum inférieur des cuves des réacteurs de type EPR ».
 la preuve de la fiabilité de certains éléments ne pourra être apportée que par des essais qu’EDF s’est engagé à réaliser en 2025. » soit là aussi après la mise en service du réacteur

on ne peut au regard des enjeux de sûreté que représente l’EPR de Flamanville et du retour d’expérience des difficultés qui affectent les EPR déjà installés que donner un avis défavorable à la mise en service de cet EPR.

Patrick MAUPIN FNE

voir aussi

https://concertation.suretenucleaire.fr/project/posez-nous-votre-question-et-consultez-nos-reponses/collect/questions-reponses 

Pour un double vote FUTES aux européennes

Mon deuxième mandat sera écologiste ou ne sera pas

« La politique que je mènerai dans les cinq ans à venir sera écologique ou ne sera pas », a lancé le président sortant lors de son meeting à Marseille en avril 2022.

Emmanuel Macron s’était engagé notamment à nommer en cas de réélection un premier ministre « directement chargé de la planification écologique », afin d’aller « deux fois plus vite » pour réduire les émissions de gaz à effet de serre.

Depuis faute de majorité, Macron n’a eu de cesse de creuser son sillon à droite avec pour conséquence de mettre les intentions de votes RN à un niveau jamais égalé.

Partisanes et partisans d’une Fin-de-mandat Utile à la Transition Ecologiste Solidaire nous pensons que cela ne sert à rien de proclamer qu’il y a urgence à modifier les politiques publiques dans le sens d’une transition écologiste solidaire en restant, comme le chantait Johnny « assis sur son derrière avec les bras croisés ».

https://www.cyberacteurs.org/cyberactions/futes-6122.html

Quand le navire-terre prend l’eau l’urgence n’est pas de demander aux bonnes volontés si elles sont de babord ou de tribord mais de se mettre ensemble à colmater les brêches et à écoper.

Face à l’urgence d’un virage écologique, nous ne pouvons pas attendre 3 ans de plus voire 8 ans en cas de victoire de l’extrême droite.

L’apport des voix socialistes, écologistes et apparentés permettrait à la minorité présidentielle (Renaissance ex-LREM, MoDem, Horizons) d’avoir une majorité à condition d’un accord de gouvernement à l’allemande.

Nous souhaitons donc que les élections européennes soient l’occasion de poser le rapport de forces au sein d’une éventuelle alliance européenne, démocrate et écologiste aux deux niveaux européen et français.

Nous proposons d’inverser le processus électoral

Au lieu que les partis font des promesses qu’ils ne tiennent pas ensuite, nous proposons que ce soient les électrices et les électeurs qui annoncent le sens de leur vote.

Pour un double vote FUTES aux européennes

Nous allons mener campagne pour un double vote

a un vote qui vise 2 niveaux

1 vote européen pour affirmer la volonté d’une majorité démocrate, européenne et écologiste au Parlement Européen.

1 vote français de mi-mandat pour définir le rapport de forces dont nous souhaitons qu’il soit celui qui préside à l’émergence d’une nouvelle majorité au niveau français.

B un vote qui utilise deux bulletins

Nous voterons pour les écologistes à condition que ceux-ci annoncent d’ici là leur ouverture à une négociation visant à déboucher sur une majorité nouvelle et tendent la main aux socialistes pour présenter une liste commune centrée sur la nécessaire transition écologique solidaire au niveau français comme européen. Sinon nous mettrons dans l’enveloppe deux bulletins afin que chaque liste sache combien de voix elle aura perdu à refuser les mains tendues.

Nous disons aux citoyennes et aux citoyens qui, comme nous, souhaitent une fin de mandat Utile pour la Transition Ecologique Solidaire que leur voix a du pouvoir.

En signant l’appel FUTES 2027 c’est vous qui adressez un signal aux partis et non l’inverse.

En votant pour 2 listes c’est à ces deux listes que vous envoyez un deuxième signal qu’elles doivent écouter leurs électrices et leurs électeurs et non plus concocter des listes entre amis.

Contrairement au vote blanc ou nul qui fait plaisir à celui ou celle qui l’émet mais est illisible politiquement, ce double vote sera lisible des listes qui auront perdu votre voix au prix d’un ou plusieurs sièges :
si vous êtes plutôt de centre-droit vous pourrez utiliser le bulletin écologiste et le bulletin Renaissance
si vous êtes plutôt de centre-gauche vous pourrez utiliser le bulletin écologiste et le bulletin socialiste
si vous êtes plutôt du centre vous pourrez utiliser le bulletin Renaissance et le bulletin socialiste.

Nous pensons que mettre l’accent sur le double intérêt d’aller voter permettra de dynamiser un vote aux européennes marqué traditionnellement par une abstention forte (49,9% en France en 2019)

Une campagne pour une Fin de mandat Utile pour la Transition Ecologique Solidaire

L’enfer est pavé de bonnes intentions

La motion de rejet proposée par les députés écologistes adoptée grâce au voix de l’extrême droite a eu pour conséquence la suppression du débat sur l’immigration à l’AN et le passage par la commission mixte paritaire (CMP) avec la reprise d’une grande partie des mesures adoptées par le Sénat qui avaient durci le texte du gouvernement.

Défendu par le ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin, le texte d’origine était présenté comme un compromis entre contrôle accru de l’immigration et une meilleure intégration. Mais les nombreux ajouts de la majorité de droite et du centre au Sénat ont durci l’orientation du texte.

Le texte avait été remanié par la commission des lois de l’Assemblée nationale, mais l’adoption d’une motion de rejet par les députés a rendu caduque cette version du texte.

La politique c’est du rapport de forces.

En refusant de négocier avec la majorité pour peser sur les votes, les écologistes et la gauche poussent Macron à rechercher des voix sur sa droite avec le durcissement qu’on a pu observer .

Agir pas gémir

Le glissement à droite du gouvernement et l’abandon de facto du « en même temps » libère le concept et son attractivité électorale pour des écologistes qui auraient l’intelligence de s’adapter à cette nouvelle conjoncture politique.

Plutôt que de passer son énergie à réclamer un retrait de la loi, les écologistes seraient bien inspirés de proposer une primaire au PS et à ses alliés et aux macronistes issus de la gauche dans l’ambition de faire jeu égal avec la minorité gouvernementale et de négocier un accord de fin de mandat créant les conditions d’une majorité prenant en compte réellement la nécessaire transition écologiste solidaire.

Par ailleurs prenant exemple sur Jean Luc Mélenchon en 2022 au moment des législatives, la revendication de la fonction de première ministre à l’issue des européennes serait propre à attirer les électrices et les électeurs soucieux de voir autre chose pendant 3 ans que le perpétuel 49-3 pour espérer voir les choses évoluer.

Mais comme il n’y a pas pire sourd que celui qui ne veut pas entendre, nous proposons à chacune et chacun de prendre notre destin en main en utilisant le vote des européennes pour en faire aussi un vote sur la situation politique en France.

Nous proposons à toutes celles et tous ceux qui veulent une Fin de mandat Utile pour la Transition Ecologique Solidaires (les FUTES) de mettre 2 bulletins dans l’enveloppe le jour du scrutin. Ces bulletins seront comptabilisés nuls mais nul doute qu’ils seront scrutés à la loupe et que chaque liste pourra ainsi mesurer combien de voix le refus d’alliance lui aura fait perdre.

Une campagne des FUTES : force de persuasion.

Mais comme le pire n’est jamais certain, si, d’ici au mois de juin, des milliers de personnes signent notre appel des FUTES et si les listes visées s’engagent à négocier entre elles puis avec la minorité gouvernementale un accord de gouvernement sur la base du rapport de forces des européennes, chacune et chacun pourra voter pour la liste de son choix en sachant que ce choix n’est pas incompatible avec la perspective d’une alliance pour la seconde moitié du quinquennat.

C’est ce à quoi je me propose de mobiliser mon énergie pour les mois à venir à condition de trouver parmi les signataires de l’appel FUTES dans chaque région des personnes susceptibles de m’accueillir dans leur région pour une marche pour le climat dans la capitale régionale suivie d’un buffet bio et d’un temps d’échange avec les représentants des listes visées par notre action et les associations qui ont intérêt à faire connaître notre initiative citoyenne pour espérer que les choses puissent évoluer favorablement dans leur domaine d’intervention.

Alain Uguen

FUTES 2027
https://www.cyberacteurs.org/cyberactions/futes-6122.html

PS : Macron et Le RN sont en train de poser le combat en terme de premier-ministrable. Toussaint (tête de liste EELV) et Glucksmann ( future tête de liste PS) auraient intérêt à en faire autant plutôt que de se livrer à une guerre de débauchage : Glucksmann peut compter sur le soutien de Bové, après celui de Cohn-Bendit ! A ce jeu-là pas sûr que la liste très parisienne d’EELV sorte gagnante.

Photovoltaïque sur des terres naturelles, agricoles ou forestières : nous ne tomberons pas dans le panneau !

Alors qu’Emmanuel Macron affirme vouloir travailler avec les agriculteurs pour leur permettre d’avoir « par l’agrivoltaïsme » une réponse à la baisse des rendements, plus de 300 organisations rejettent cette « vision d’une transition écologique allant vers une société de surconsommation ultra-connectée » et appellent à une opposition massive à tous ces projets photovoltaïques. Nous vous proposons de vous inspirer de leur texte pour répondre à la consultation avant le 16 janvier.

Nous, organisations en lutte contre les centrales photovoltaïques sur les terres agricoles, naturelles, forestières et en milieux aquatiques, refusons les dérives des énergies renouvelables prises dans des logiques de marché.

Nous récusons le terme « agrivoltaïsme », qui relève du marketing et vise à légitimer un opportunisme foncier et financier dans un contexte difficile pour le monde paysan. « L’agrivoltaïsme » éloigne de l’autonomie : il ajoute à la dépendance au complexe agro-industriel (industries de la grande distribution, des engrais, pesticides et semences, machines agricoles, banques, organisations syndicales défendant leurs intérêts…) une autre dépendance plus moderne, car porteuse de l’image de l’énergie renouvelable. 

Nous dénonçons la diversion introduite dans la loi d’Accélération des Énergies renouvelables (AER) qui permet de distinguer un « agrivoltaïsme » soi-disant en synergie avec l’agriculture, d’un autre photovoltaïque qui irait sur des terres dîtes « incultes ». Or d’une part ces deux catégories relèvent de la même pratique marketing permettant aux industriels de s’accaparer du foncier, et d’autre part « c’est bien sur des terres considérées comme pauvres que s’est en grande partie développé l’élevage » (1). Et alors même que les lobbies œuvrent afin que les textes légaux considèrent de moins en moins ce phénomène comme de l’artificialisation : « on va vous louer le volume d’air au-dessus de votre parcelle pendant trente ans » (2) déclare ainsi cyniquement un prospecteur, nous affirmons que des tonnes de métal dénaturent les espaces agricoles, naturels et forestiers. Et quand bien même dans leurs discours, la production d’électricité est cyniquement présentée comme étant « secondaire », tandis que le but premier serait d’aider l’agriculture face au changement climatique en créant de l’ombre, nous affirmons que la rente issue de la production d’électricité est bien l’unique raison de ces projets. Surtout, il est passé sous silence qu’ « en terme de résilience, les pratiques agroécologiques de couverture du sol, d’amortissement climatique avec des arbres, de diversification en réduisant la monoculture et la densité de plantation des fruitiers apportent plus de sursis que des panneaux » (3).

Alors que la Loi AER permettra de cumuler les coupes-rases de forêts de 25 hectares pour y mettre des panneaux, nous déplorons l’idéologie productiviste de parlementaires qui considèrent que « certaines terres classées forestières sont d’une telle pauvreté et d’une telle médiocrité qu’un arbitrage pourrait justifier qu’on y installe un parc photovoltaïque » (4). Pourtant, de par l’incroyable biodiversité qu’elles recèlent, leurs beautés et leurs rôles essentiels, ces zones sont un patrimoine irremplaçable. Et quand bien même les panneaux seraient un jour retirés et que l’évolution du climat le permette, il faudrait des centaines d’années pour recréer un écosystème aussi riche.

Nous dénonçons également les conflits d’intérêts des chambres d’agriculture. Ces dernières peuvent demander 20 000 euros par projet pour réaliser l’audit, puis 50 euros par hectare et par an pour suivre le projet, ainsi que 1 500 euros par mégawatt installé en compensation de l’artificialisation des terres agricoles (5). D’ailleurs, pourquoi compenser financièrement, alors même que les thuriféraires de cette pratique marketing n’ont de cesse de parler de la « synergie » de leurs tonnes de métal avec l’agriculture ? En réalité il s’agit uniquement d’une synergie financière qui tend à bénéficier principalement à l’agro-industrie et aux grands propriétaires fonciers.

Nous appelons à la sobriété énergétique, et rappelons que les surfaces déjà artificialisées sont suffisantes (6). L’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie évalue ainsi les gisements à 123 GW sur grandes toitures, 49 GW sur les friches industrielles et 4 GW pour les parkings (7).Le gisement global sur toitures est de 364,3 GW (dont 241 GW de toitures résidentielles) (8). Ajoutons que la France compte entre 24 000 et 32 000 zones d’activités, soit 450 000 hectares déjà artificialisés (9), ainsi que 90 000 à 170 000 hectares de friches industrielles (10). Si installer des panneaux solaires sur des toitures coûte plus cher que de les poser au sol, l’Agence explique que ce surcoût est faible : il avoisine les 550 millions d’euros, soit 2% du coût des énergies renouvelables (11). Et alors même que les projets peuvent atteindre 800 000 euros par hectare (12), nous affirmons que ces investissements peuvent aller sur ces zones artificialisées. 

Lorsque E. Macron et la FNSEA prônent la robotique, la génétique et le numérique pour l’agriculture (13), et que le syndicat agro-industriel co-préside le lobby France Agrivoltaïsme ; le fondateur de ce dernier met en place la gestion des champs via l’intelligence artificielle (14). Ce sont ainsi deux visions de l’agriculture et de la société qui s’affrontent : l’agriculture industrielle, ultra-mécanisée et numérique sur des surfaces toujours plus grandes, face à l’autonomie paysanne ; les serveurs face aux cerveaux ; l’intelligence artificielle face à l’observation, la sensibilité et savoirs-faire des paysan·nes. Nous affirmons qu’il est nécessaire d’amorcer la désescalade de l’emprise technologique afin que les paysan·nes puissent travailler la terre eux-mêmes sans être dépendants de l’agro-industrie.

Nous refusons l’industrialisation des campagnes, car quelle que soit sa surface, ou sa « participation citoyenne », une centrale photovoltaïque sur des terres agricoles, naturelles ou forestières, est une installation de nature industrielle. Les tonnes de métaux (silice, aluminium, zinc, plomb, étain, indium, antimoine) (15) recouvrant les terres; les milliers d’ancrages bétons et kilomètres de voies d’accès et de clôtures grillagées, lignes électriques enterrées ou aériennes, les postes de transformations et de livraisons, le bruit engendré par les onduleurs (16), les caméras de surveillance, les divers capteurs connectés, les obligations de déboisement en périphérie, détruisent nos campagnes. Les méga-centrales électrifient nos champs avec des effets documentés sur les animaux d’élevages (17). Nous n’oublions pas la fabrication industrielle de ces panneaux : exploitation d’êtres humains, extractivisme ravageur. Afin de produire 40 000 tonnes de silicium métal, l’une des six unités de production en France brûle 120 000 tonnes de quartz et 80 000 tonnes de bois (18), et engloutit en moyenne 11 mégawatts/heure par tonne de produit fini (19), soit chaque année l’équivalent électrique d’une ville de 150 000 habitants. Il faut aussi 280 kg de produits chimiques par kilo de silicium produit (20). Sans oublier les risques de pollution des eaux (21) et que les centrales peuvent entraîner « l’altération, la dégradation voire la destruction des milieux naturels (défrichements puis gestion de la végétation au plus près du sol ; terrassement et compactage des sols ; instauration de microclimats différenciés au-dessus et en dessous des panneaux ; création d’exclos par les clôtures, etc.). La modification des fonctions hydriques, climatiques ou biologiques qui peut en résulter conduit à l’artificialisation d’une partie parfois importante des sols [ainsi qu’une] modification des cortèges d’espèces végétales et animales » (22)

Nous défendons un rapport sensible au monde qui nous est plus que jamais primordial. Alors même que l’agriculture est l’une des professions qui rémunère le moins, qu’un malaise est reconnu et qu’il faudra recruter massivement pour faire face aux nombreux départs en retraiteune motivation essentielle est la qualité de vie au travail, en plein air, dans un cadre beau ; regarder le ciel et écouter les sons de la vie. Travailler sous des panneaux, c’est dégrader notre qualité de vie au travail, mais aussi l’environnement et les paysages pour le bénéfice de quelques propriétaires et promoteurs. Au contraire, l’agriculture paysanne doit participer avec les citoyen·nes à rendre le milieu rural vivant dans un cadre de vie apprécié par toutes et tous.

Notre autonomie de choix et d’action, n’est pas de devenir des jardiniers sous des panneaux. Notre métier n’est pas de cultiver des kilowatts, mais de produire une alimentation saine et de qualité pour le plus grand nombre, et d’être rémunéré en conséquence. Car si la contrepartie financière de plusieurs milliers d’euros par année et par hectare peut sembler alléchante (23), et générer un véritable dilemme pour des paysan·nes en difficulté ; en mettant notre outil de production à disposition de ces sociétés, nous les enrichissons et détournons la vocation nourricière de la terre agricole. 

L’unique raison de la pression industrielle actuelle sur les terres agricoles, naturelles et forestières est financière. Rejetant le mythe d’un capitalisme vert, ainsi que la vision d’une transition écologique allant vers une société de surconsommation ultra-connectée, nous appelons à une opposition massive à tous ces projets photovoltaïques industriels et exigeons leur interdiction sur toutes les terres agricoles, naturelles, forestières et les milieux aquatiques. 

Les organisations en lutte contre les mégas-centrales photovoltaïque sur les terres agricoles, naturelles, forestières et en milieux aquatiques.

https://blogs.mediapart.fr/les-invites-de-mediapart/blog/260923/photovoltaique-sur-des-terres-naturelles-agricoles-ou-forestieres-nous-ne-tomberons-pa

Projet de décret relatif au développement de l’agrivoltaïsme et aux conditions d’implantation des installations photovoltaïques sur terrains agricoles, naturels ou forestiers

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Sobriété : Une écrasante majorité de Françaises et Français favorable à une réduction des publicités lumineuses,

« Sobriété » sur les publicités lumineuses: gares et aéroports vont aussi s’y mettre

TROIS BONNES NOUVELLES À RETENIR SUR LA SORTIE DES ÉNERGIES FOSSILES

Au sein de l’Union européenne, la fin des voitures thermiques en 2035 a été confirmée.
En Australie, un nouveau projet de mine de charbon a été banni.
Et en Colombie, c’est l’exploitation de nouveaux gisements pétroliers et gaziers qui va être interdite.

Société générale et Crédit agricole disent non au très controversé projet de gaz de schiste Rio Grande LNG

Accord dans l’UE pour doubler la part d’énergies renouvelables d’ici 2030

Justice climatique : l’ONU adopte une résolution “historique”

La crise de l’énergie aide au développement des renouvelables

Émissions de CO2 : l’Europe vote la taxe carbone

L’Australie ferme sa plus vieille centrale à charbon et opte pour les énergies renouvelables

Poussés par la justice les Pays-Bas entament (vraiment), leur virage vert

Climat: le Conseil d’État met de nouveau le gouvernement français sous pression

Contournante de Châtenois : l’arrêté est bien illégal !

Le premier train de nuit reliant Bruxelles et Berlin est mis en service

Autoroutes, aéroports… Des collectifs écolos font plier les projets climaticides

Le gouvernement donne raison aux associations et interdit l’exploitation de gaz de couche en Moselle

L'Union européenne pousse au retrait du Traité sur la charte de l’énergie qui freine la transition écologique
Enedis condamné à enlever un compteur Linky pour replacer l'ancien

Améliorer la qualité de vie urbaine en réduisant les émissions de gaz à effet de serre, c'est possible !

La taxe sur les billets d’avion sera renforcée en 2024, annonce Clément Beaune

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DÉCISION “HISTORIQUE” : Paris veut réduire le trafic aérien au-dessus de la capitale

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Agir pour la rénovation thermique des bâtiments en France : l’éco-prêt à taux zéro prolongé jusqu’en 2027

Climat: entrée en vigueur de la taxe carbone aux frontières dans l’Union européenne

Climat : limiter la fonte des glaces au Groenland est encore possible, selon des chercheurs

Pollution de l’air : l’État condamné à payer 10 millions d’euros

>NUCLEAIRE – DECHETS

L’UE veut lutter contre les déchets électroniques

Sûreté nucléaire : la majorité contrainte de renoncer à la fusion des deux organismes de surveillance


Victoire ! Après 6 années de procédure, EDF est enfin condamnée !

Des nouvelles de la première sonde indépendante de mesure de la radioactivité de l’air en IDF.

MEDIAS 

Censure : la justice donne raison au média « Reflets » contre Patrick Drahi


Le film « Les Algues vertes » rencontre un beau succès. Il s’est classé deuxième meilleure sortie de la semaine du 12 juillet.

Décès de Michèle Rivasi

29/11/2023 – Décès de Michèle Rivasi

Michèle Rivasi dans les locaux de la CRIIRAD en 1991 © CRIIRAD

29 novembre 2023. Michèle Rivasi est décédée. C’est une profonde douleur pour la CRIIRAD* et une grande perte pour l’Écologie.

Avant qu’elle ne s’engage dans la politique pour devenir la députée européenne qu’elle était aujourd’hui, son nom a été intimement associé à celui de la CRIIRAD, dont elle a été une des fondatrices et qu’elle a présidée de 1986 à 1997.

C’est la catastrophe de Tchernobyl le 26 avril 1986 et la manière dont la désinformation s’est organisée au plus haut niveau de l’État en France qui l’ont amenée à porter fermement une parole scientifique contradictoire et indépendante dans les médias dès juin 1986. Ses interventions dans l’émission de Michel Polac « Droit de réponse » où elle a appelé à la création d’un laboratoire indépendant de mesure de la radioactivité dans notre pays ont été déterminantes. C’est grâce aux dons reçus que le laboratoire de la CRIIRAD a été créé.

Infatigable militante, éprise de Vérité, Michèle aura marqué les premières années de la CRIIRAD par sa générosité, sa disponibilité amicale, son acharnement, contre vents et marées, à faire établir la réalité scientifique. Femme de cœur, c’est à Bruxelles qu’elle continuait son combat au service de la santé humaine. C’est à Bruxelles qu’en femme vivante, debout, son cœur s’est arrêté.

Aujourd’hui, nous la pleurons.

L’équipe de la CRIIRAD adresse toutes ses pensées et ses sincères condoléances à ses proches.

Pour soutenir la CRIIRAD

Les commentaires sont ouverts à celles et ceux qui souhaitent témoigner de notre reconnaissance pour celle dont le sourire et la générosité auront illuminé une vie militante consacrée à l’écologie.

Film “Ecologie – la méthode Rivasi “( 2020) ce soir sur France 3 à 23h45 – Disponible dès maintenant en replay pendant un mois

Le vert doit être la couleur de l’Europe, de la solidarité et de la transition écologique

Je suis d’accord avec Raphael Glucksmann que face aux menaces extérieures des dictatures et aux menaces intérieures des populistes qui veulent faire exploser les démocraties et voir l’Europe se déliter au point de la faire revenir plus d’un siècle en arrière chacun a sa responsabilité.

La première responsabilité c’est de défendre le pacte vert européen en proposant aux citoyennes et citoyens de définir eux-même la composition d’une alliance des écologistes et des progressistes en participant à une primaire qui permette de rassembler les écologistes et les socialistes et démocrates y compris ceux de LFI pour que la liste ainsi constituée ait une chance d’arriver en tête et donner à la France et à l’Europe des perspectives à la hauteur des enjeux de ce début de 3è millénaire.

Le petit millier de signataires de notre pétition pour une primaire des écologistes est modeste mais le score de l’extrême droite aux Pays-Bas doit nous alerter car ce sont nos divisions qui feront le lit des populistes en privant les citoyennes et les citoyens de l’espoir d’un changement possible.

Nous sommes ouverts à une possible rencontre qui permettrait d’en parler.

Cordialement

Alain Uguen confondateurs des Verts en 83 et 84, élu vert de 1983 à 2001, délégué aux élections et aux élus des Verts dans les années 90