URGENT Votez pour sauver les cabines téléphoniques avant le 18 octobre 2015

Bonjour,

Sauver les cabines téléphoniques et le service public de la publiphonie c’est encore possible et ça dépend de vous.
C’est très important, pour nous tous, citoyens, en terme de sécurité et de service public.
L’Association Perdons pas le Fil lance une e-action qui doit être suivie massivement et qui ne vous prendra que quelques minutes.

L’enjeu est de taille : nous devons tous défendre le service public, le service universel des cabines et publiphones : c’est la seule technologie qui permette le passage des appels et des appels d’urgence en cas de coupure électrique.

Donc en cas de situation critique où plus aucun portable, plus aucun téléphone sans fil d’intérieur (branché sur le secteur) et plus aucune ligne fixe en dégroupage total ne fonctionne, les cabines et publiphones sont la seule technologie opérationnelle et disponible.

Et en temps normal n’oublions pas ça sert aussi à tous. Les cabines pallient aux pannes de batterie du mobile.
Elles sont aussi un vecteur d’accessibilité pour les personnes handicapées, intolérantes aux ondes du portable, qui sans elles sont discriminées et ne peuvent pas passer d’appels ou d’appels d’urgence en dehors de leur domicile.

Le maintien des cabines c’est donc une GARANTIE DE SÉCURITÉ POUR TOUS, un service public à défendre en masse.

VOTER : marche à suivre

Pour voter il suffit d’aller sur republique-numerique.fr (site d’élaboration participative d’un projet de loi sur le numérique, lancé par le gouvernement)
cliquez sur ”inscription” en haut , à droite et entrez votre courriel et un mot de passe.
Vous recevez ensuite un mail de confirmation et vous pouvez alors vous connecter.

Ensuite rendez-vous dans l’onglet ”Consultation” , en haut à gauche

Descendez tout en bas de la page, après l’article 30 :
cliquez sur ”voir tous les articles”
et là il y a l’article proposé par Perdons pas le Fil ”Maintien des cabines téléphoniques” : cliquez dessus

et votez !

– Faites voter au maximum vos contacts :

Envoyez ce mail à TOUT VOTRE CARNET D’ADRESSES : contacts personnels, militants, associatifs etc..

Un maximum de votes forcera le gouvernement à réhabiliter les cabines téléphoniques, pour la sécurité de tous en cas de coupure électrique (accident, intempéries, pannes, attentat…)
et pour que les personnes handicapées intolérantes aux ondes ne soient pas/plus discriminées, encore un peu plus, dans le monde numérique actuel.

C’est notre affaire à tous : votez pour les cabines !

pour l’Association Perdons pas le Fil,
sa Présidente
Anne-Laure Mager

Pour info Copie de l’article mis en ligne sur République Numérique

Contacter Perdons pas le Fil :
mail : contact@perdonspaslefil.org
téléphone : 09-60-51-04-45

IN-VINCI-BLE !

3359 d’entre vous se déclarant Solidaires de Sherpa interpellaient Vinci

La technique de l’intimidation du gros vis à vis de la petite association me parait non seulement hors de proportion mais encore contreproductive pour la communication d’une entreprise qui se dit vouloir instaurer “Une relation de dialogue et de proximité”.

Je ne saurais trop vous inviter à abandonner vos poursuites contre Sherpa.

Mercredi 30 septembre, l’Association est priée de se présenter vu les faits de « violences volontaires aggravées- appels électroniques (courriels) malveillants réitérés » commis sur le directeur communication du groupe Vinci entre le 16 avril 2015 et le 30 juin 2015

Notre présidente étant absente de France à cette période, je représenterai l’association.

la convocation est visible

Sur la forme le directeur du premier groupe mondial de construction et de concessions avec ses 185 293 collaborateurs ne nous fera pas croire qu’il n’est pas capable de gérer 3300 messages sans les ressentir comme une violence volontaire aggravée.

Sur le fond,
Le droit de pétition est Un des droits fondamentaux du citoyen européen : À n’importe quel moment, tout citoyen, à titre individuel ou en association avec d’autres, peut exercer son droit de pétition auprès du Parlement européen conformément à l’article 227 du traité sur le fonctionnement de l’Union européenne.
http://www.europarl.europa.eu/atyourservice/fr/20150201PVL00037/Pétitions

Il faudra que Vinci nous explique
– ce qu’il y a de malveillant à demander à un grande entreprise d’abandonner des poursuites contre une association.

– le caractère réitéré d’un message envoyé individuellement par toutes les personnes qui participent à nos cyber @ctions.

Nous avons surtout fondamentalement une approche diamétralement opposée de ce qu’est la communication qui visiblement pour Vinci ne peut être qu’à sens unique du haut vers le bas sous forme publicitaire de storytelling alors que pour nous le dialogue est une forme de communication avec échange.

Vinci ferait bien de méditer ce qui arrive aujourd’hui quand, comme Volkswagen, on raconte des histoires aux gens en travestissant la réalité.

Plus que jamais nous comptons sur votre soutien pour que nous puissions ensemble continuer à interpeller les décideurs économiques ou politiques sur les sujet qui ont trait aux droits de l’être humain, à la protection de l’Environnement, aux rapports Nord-Sud et à la Paix.

Alain Uguen

Un toit pour tous

Un toit pour tous, est une association Dieppoise dont le but est de collecter des dons pour loger des familles à la rue.
Actuellement, elle réunit 50 donateurs qui s’engagent à verser entre 10 et 40 euros par mois. Nous avons pu loger jusqu’à présent 2 familles .

Mais nous ne pourront boucler le budget 2015; il manquera environ 2000 euros.

Pour aider l’association et ces familles , vous pouvez taper le lien suivant

un toit pour tous-dieppe-ulule

C’est un site de financement participatif .

Merci

Annette Présidente de l’association

Ne laissons pas les entreprises dicter l’info – Stop à la Directive Secret des Affaires !

Par Elise LUCET France

Bientôt, les journalistes et leurs sources pourraient être attaqués en justice par les entreprises s’ils révèlent ce que ces mêmes entreprises veulent garder secret. A moins que nous ne réagissions pour défendre le travail d’enquête des journalistes et, par ricochet, l’information éclairée du citoyen.

Sous couvert de lutte contre l’espionnage industriel, le législateur européen prépare une nouvelle arme de dissuasion massive contre le journalisme, le “secret des affaires”, dont la définition autorise ni plus ni moins une censure inédite en Europe.

Avec la directive qui sera bientôt discutée au Parlement, toute entreprise pourra arbitrairement décider si une information ayant pour elle une valeur économique pourra ou non être divulguée. Autrement dit, avec la directive “Secret des Affaires”, vous n’auriez jamais entendu parler du scandale financier de Luxleaks, des pesticides de Monsanto, du scandale du vaccin Gardasil… Et j’en passe.

Notre métier consistant à révéler des informations d’intérêt public, il nous sera désormais impossible de vous informer sur des pans entiers de la vie économique, sociale et politique de nos pays. Les reportages de “Cash Investigation”, mais aussi d’autres émissions d’enquête, ne pourraient certainement plus être diffusés.

Avec ce texte, un juge saisi par l’entreprise sera appelé à devenir le rédacteur en chef de la Nation qui décide de l’intérêt ou non d’une information. Au prétexte de protéger les intérêts économiques des entreprises, c’est une véritable légitimation de l’opacité qui s’organise.
Si une source ou un journaliste “viole” ce “secret des affaires”, des sommes colossales pourraient lui être réclamées, pouvant atteindre des millions voire des milliards d’euros, puisqu’il faudra que les “dommages-intérêts correspond(ent) au préjudice que celui-ci a réellement subi”. On pourrait même assister à des peines de prison dans certains pays.
Face à une telle menace financière et judiciaire, qui acceptera de prendre de tels risques ? Quel employé – comme Antoine Deltour à l’origine des révélations sur le  le scandale Luxleaks – osera dénoncer les malversations d’une entreprise? Les sources seront les premières victimes d’un tel système, mais  pas un mot ne figure dans le texte pour assurer leur protection.

Les défenseurs du texte nous affirment vouloir défendre les intérêts économiques des entreprises européennes, principalement des “PME”. Étonnamment, parmi  celles qui ont été en contact très tôt avec la Commission, on ne relève pas beaucoup de petites PME, mais plutôt des multinationales rôdées au lobbying : Air Liquide, Alstom, DuPont, General Electric, Intel, Michelin, Nestlé et Safran, entre autres.
Ces entreprises vont utiliser ce nouveau moyen offert sur un plateau pour faire pression et nous empêcher de sortir des affaires …

Vu l’actualité Luxleaks, nous ne tolérons pas que nos élus se prononcent sur un texte aussi grave pour la liberté d’expression sans la moindre concertation avec les représentants de la presse, les lanceurs d’alertes et les ONG.  Seuls les lobbies industriels ont été consultés.

Nous, journalistes, refusons de nous contenter de recopier des communiqués de presse pour que vous, citoyens, restiez informés. Et comme disait George Orwell : “Le journalisme consiste à publier ce que d’autres ne voudraient pas voir publié : tout le reste n’est que relations publiques”.

C’est pourquoi je demande, avec l’ensemble des signataires ci-dessous, la suppression de cette directive liberticide.

Le 16 juin prochain, une commission de députés européens, la commission JURI, se réunira pour valider ou non ce texte. C’est le moment de nous mobiliser pour dire non à la censure en Europe.

cyberaction N° 697: Directive européenne secret des affaires : une menace pour les libertés !

Comment rendre légal l’appel au Boycott ?

Bonsoir Alain et toute l’équipe de cyberacteurs,

Depuis trop longtemps je rumine un constat et aimerai vous le soumettre pour aboutir à un sondage, une pétition, à un résultat législatif :

Alors que la publicité est autorisée même sournoisement dans des séries télévisées (dites “placement de produits”, sans dire lesquels!), la loi française interdit l’appel au Boycott ; c’est à dire qu’un produit, même reconnu comme nocif*  pour l’humain** peut être promotionné par de la publicité, subventionné, bref tout ce qu’il faut pour se développer. Aucun moyen de le combattre collectivement n’existe,  (et je crois même que les “class action” ne sont pas possibles en France mais peut-être cela m’a échappé)

*(physiologiquement : ex. produits de Monsanto cachés sous pleins de marques –  ou socialement, ex. les produits issus de l’esclavage)

**(ou c’est pareil: pour les animaux ou l’environnement)

je recherche des personnes qui puissent m’aider à formuler un sondage ou une pétition adressée par ex au syndicat de la magistrature pour qu’ils nous combinent une proposition de loi que nous soumettrions aux députés.

MORATOIRE SUR LA PEINE DE MORT EN PENNSYLVANIE

L’Etat de Pennsylvanie dans lequel Mumia Abu-Jamal a été condamné à mort – dans les conditions contestables et contestées que l’on sait – est en pleine réflexion sur la justesse et l’efficacité de son système pénal en matière de peine capitale.
A peine un mois après sa prise de fonction, Tom Wolf, le nouveau gouverneur démocrate de Pennsylvanie, vient en effet de suspendre l’ordonnance d’exécution prononcée par son prédécesseur républicain à l’encontre de Terrence Williams. Ce condamné devait être exécuté le 4 mars.
Dans un Mémorandum (*) rendu public à cette occasion, le gouverneur annonce un moratoire provisoire et général sur la peine de mort en Pennsylvanie dans l’attente de la réflexion en cours de la commission législative chargée de produire un rapport sur ce qui pourrait justifier ou non de maintenir la peine capitale.
Justifiant sa décision, en rappelant qu’il s’agit d’une promesse de sa campagne électorale, Tom Wolf déclare que « si la Pennsylvanie maintient la peine de mort dans sa législation, l’étape irrévocable de l’exécution d’un être humain doit être garantie par une justice infaillible. Les accusés ne devraient plus être condamnés à mort parce qu’ils sont pauvres ou sont issus d’une minorité raciale et que la victime est blanche ». De plus, précise-t-il, « le système judiciaire est entaché d’irrégularités générant des erreurs et un cycle sans fin de procédures judiciaires tout en étant inefficace, injuste et couteux ».
Cette décision du gouverneur a soulevé une tempête de protestations du côté de ceux dont la peine de mort est le fonds de commerce, au point d’accuser le gouverneur de manifester plus de sympathie pour les condamnés que pour les victimes.
Depuis le rétablissement de la peine de mort aux Etats-Unis en 1976, la Pennsylvanie a procédé à trois exécutions, la dernière ayant eu lieu en 1999. Durant la même période, six condamnés à mort ont été innocentés. Aujourd’hui, 183 hommes et 3 femmes sont dans le couloir de la mort de cet Etat. 150 personnes ont été disculpées.
Rappelons également qu’il y a encore plus de 3.000 condamnés à mort dans les prisons étatsuniennes. Depuis 1976, année du rétablissement de la peine de mort, 1.402 hommes, femmes, enfants et handicapés ont été exécutés, 150 ont été disculpés. Depuis le début de l’année 2015, il y a eu 8 exécutions. Si l’on constate, d’une part une baisse régulière du nombre de condamnés à mort et d’exécutions ces dernières années, d’autre part une progression du nombre d’Etats abolitionnistes ou pratiquant des moratoires de fait, la situation reste contrastée au regard des évolutions les plus récentes et notamment en raison du manque de produits mortifères pour l’injection létale (l’Europe ayant interdit l’exportation de ces poisons utilisés pour les exécutions). Quelques exemples ci-après …
– L’Etat du Dakota du Sud a voté contre une proposition de loi pour l’abolition de la peine de mort.
– Dans l’Etat du Wyoming, la chambre des représentants a voté en faveur du peloton d’exécution, le texte de loi doit être présenté au Sénat.
– L’Etat de l’Utah a voté le retour au peloton d’exécution, bien qu’il n’ait jamais utilisé l’injection létale. Celle-ci aurait dû remplacer le peloton.
– Les Etats de Virginie et du Mississippi ont voté le secret absolu sur les protocoles d’exécution ainsi que sur les drogues utilisées pour l’injection létale.
– Dans l’Etat d’Oklahoma, la chambre des représentants a voté en faveur de la chambre à gaz pour remplacer l’injection létale, le texte de loi doit être présenté au Sénat dans les prochains jours.
– L’Etat du Texas, recordman des exécutions, va être à court de drogue pour l’injection après la prochaine exécution prévue le 5 mars prochain.
– L’administration pénitentiaire de Floride a décidé de suspendre les exécutions en attendant la décision de la Cour Suprême des US quant à l’utilisation du midazolam dans le cocktail de l’injection létale.
Si des avancées évidentes doivent être prises en compte, le combat pour l’abolition de la peine de mort aux Etats-Unis (et partout dans le monde) reste d’une brulante actualité.
( *) Ce Mémorandum, en anglais, est accessible par ce lien

LE COLLECTIF FRANCAIS “LIBERONS MUMIA !”
rassemblant une centaine d’organisations et de collectivités publiques
www.mumiabujamal.com
576743582383133Facebook LiberonsMumiaTwitter

APPEL contre la dénonciation d’élèves et d’enseignants au nom de la lutte contre le terrorisme

Nous avons appris sur les bancs de l’école que la France était le pays des droits de l’homme… et nous l’avons cru.
Or, suite aux très graves attentats que nous avons connus en ce début de janvier 2015 contre Charlie-Hebdo et le Commerce Casher Porte de Vincennes, et après avoir réaffirmé son attachement à la liberté d’expression et au refus de tous les racismes (antisémitisme, islamophobie), il nous semble que notre pays risque de plonger, au nom de la sécurité, dans une sorte d’hystérie collective… Sommes-nous bien dans le dit pays des droits de l’homme lorsque des enfants de 8 ou 10 ans sont amenés à la police sur signalement de directeurs d’écoles ou de parents d’élèves pour avoir tenu des propos provocateurs en faveur du terrorisme sans nécessairement en bien comprendre la portée ? Lorsque leurs parents sont amenés devant toutes les caméras à s’excuser et à proclamer leur attachement aux valeurs de le République ? Et quand des sanctions non ou mal étayées sont prononcées contre des enseignants, notamment pour avoir invité les élèves à débattre de ce sujet ?

La France est célèbre pour la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen, signée en 1789, qui garantit la liberté d’expression : art. 10. « Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l’ordre public établi par la loi. »

Chers François, Manuel, quelles bêtises disiez-vous à 8 ans ? A partir de quel âge un enfant est-il considéré comme citoyen ? Si le droit de vote a été accordé en France à partir de 18 ans, un enfant de moins de 18 ans n’est pas encore un citoyen responsable de ses actes, mais a droit à une protection particulière en tant que mineur.

La Déclaration des droits de l’enfant, adoptée par l’Assemblée Générale des Nations Unies le 20 novembre 1959, déclare en son préambule : « Considérant que l’enfant, en raison de son manque de maturité physique et intellectuel, a besoin d’une protection spéciale et de soins spéciaux, notamment d’une protection juridique appropriée, avant comme après sa naissance » . Et selon son principe 2 : « L’enfant doit bénéficier d’une protection spéciale et se voir accorder des possibilités et des facilités par l’effet de la loi et par d’autres moyens, afin d’être en mesure de se développer d’une façon saine et normale sur le plan physique, intellectuel, moral, spirituel et social dans des conditions de liberté et de dignité. ».

La Convention internationale des droits de l’enfant, signée par les Nations-Unies le 20 novembre 1989, admet des restrictions à la liberté d’expression, notamment nécessaires à la sauvegarde de la sécurité nationale et de l’ordre public. Mais elle précise en son article 12 la nécessité de prendre en compte la capacité de discernement de l’enfant : « Les Etats parties garantissent à l’enfant qui est capable de discernement le droit d’exprimer librement son opinion sur toute question l’intéressant, les opinions de l’enfant étant dûment prises en compte eu égard à son âge et à son degré de maturité. »

Une telle frénésie répressive ne fera qu’amplifier le sentiment de rejet et d’abandon qui était éprouvé par une partie de la population, déjà victime de discriminations en tout genre, aujourd’hui désignée comme a-priori suspecte de soutien à des fanatiques et comme nouveau bouc émissaire. Elle n’aidera pas au vivre ensemble, dans la tolérance et le respect des opinions et des religions des uns et des autres.

C’est pourquoi nous lançons un APPEL aux enseignants, aux responsables des établissements scolaires, aux parents d’élèves, aux autorités publiques, y compris au plus haut niveau, afin de refuser tout signalement, toute mise en cause d’élève mineur pour des propos pouvant être qualifiés d’appui ou d’appel au terrorisme, et toute sanction d’enseignant non sérieusement étayée.

La tâche de l’école, et les enseignants s’y emploient tous les jours en dépit de sa difficulté, est d’enseigner les valeurs de la République, et de permettre aux élèves de s’exprimer, de bénéficier des appuis et conseils nécessaires à la progression de leurs connaissances et libre arbitre, et à leur apprentissage de la démocratie, et des trois valeurs clés de notre République : liberté, égalité, fraternité.

Le 5 février 2015
Premiers signataires :
Philippe CORCUFF, maître de conférences de science politique à l’Institut d’Etudes Politiques de Lyon et ancien chroniqueur de Charlie Hebdo de 2001 à 2004, Marc HATZFELD, sociologue et ethnologue, Evelyne PERRIN, membre du Conseil Scientifique d’ATTAC et de Solidaires…

Contact : evelyne.perrin6@wanadoo.fr

CHARLIE ET CASHER : PLUS DE LANGUE DE BOIS

Très rarement on entend que la lutte contre la violence passe par la promotion de l’égalité.
(Si les politiques changeaient d’orientation, disaient qu’ils se sont trompés et qu’on allait aller vers une société fraternelle où les écarts de revenus seraient drastiquement resserrés).
Très rarement on oppose des arguments psychologiques et théologiques aux violents:
pour employer un certain vocabulaire, qu’ils sont déjà en enfer quand ils tuent des gens non armés, que vouloir être heureux éternellement après la mort c’est aussi être en enfer car l’enfer ce n’est pas les autres, c’est le moi (non universaliste)
que refuser le partage au niveau mondial, c’est refuser le courage d’être rationnel, comme l’est le monde, au profit de bribes fascistes de textes parfois intelligents,
que vouloir imposer des rites c’est être colonianiste, comme l’Occident l’a été et peut l’être encore, que c’est être lâche, orientaux et occidentaux, que de confondre mots et actes,
Très rarement on dit que le commerce avec les régimes oppresseurs disqualifie, et justifie la violence.
Heureusement maintenant en France on reconnait quelles pertes on a eu avec le massacre de Charlie, en comparant avec le conformisme nullard de presque tous les médiatiques.
Espérons que l’aventure commencée en 1960 continuera.
Philippe Vicherat

Liberté pour trois Français partis en vacances au Maroc, arrêtés, torturés emprisonnés. Suite

Complément d’information à la Cyber @ction 634:

suivi d’une cyber @ction : lettre adressée à Ambassadeur de France au Maroc

L’affaire des trois Franco-Maghrébins partis au Maroc avec un ami marocain se dévoile petit à petit, à mesure qu’apparaissent de nouveaux éléments

L’année dernière une « bande de quatre» malfrats sévissait dans les environs de Tanger, véritable association de malfaiteurs recherchée par la police de plusieurs villes du royaume.

Arrive à Tanger une “bande de quatre” amis qui souhaite passer des vacances tranquilles au Maroc : Abdel-Aziz, un Franco-Algérien qui compte y rencontrer Karima, une jeune Marocaine qu’il a connue sur facebook, Yassine un Franco-Tunisien, Tarek un Franco-Marocain et un ami marocain.

Ils ne comprennent pas pourquoi ils sont parfois appelés « la bande des quatre ».

Le 5 décembre 2013 des membres de la DST les arrêtent brutalement pour “trafic d’armes à feu”, leur bandent les yeux, leur attachent mains et pieds, les jettent dans une fourgonnette et les amènent au commissariat de Casablanca, à 200 km de Tanger.

Pendant cinq jours ils sont sauvagement torturés. « Les policiers les ont tabassés, leur ont craché dessus ; ils leur ont mis la tête sous l’eau, leur ont envoyé des décharges électriques dans les testicules à l’aide de batterie de voiture. Ils les ont pendus par les pieds, et j’en passe. Toujours en prenant soin de ne pas laisser de traces» raconte Souad, sœur d’Abdel-Aziz.

Y a-t-il eu réelle confusion entre les deux bandes ? On en doute lorsqu’on apprend qu’«après avoir été torturés, durant les quatre jours de leur garde à vue à Casablanca, ils ont été confrontés à une personne qui avait été violemment agressée par une bande de 4 malfrats, avec braquage de véhicule à l’aide d’ armes à feu. Cette personne est formelle : aucun des quatre détenus en garde à vue n’est l’un des agresseurs que cette personne avait bien vus au moment du braquage. »

Donc, dès le début de l’affaire la police sait qu’ils ne sont pas les malfrats recherchés.

Au lieu d’avouer son erreur, et après les avoir «torturés presque à mort » la police cherche une autre justification à cette brutale arrestation et à ces graves actes de torture. Souad poursuit : « N’ayant aucune preuve de leur culpabilité, les inspecteurs de police ont continué à les torturer, et les ont forcés à s’accuser les uns les autres afin d’obtenir des aveux. Il n’a plus été question de détention d’armes à feu, mais la torture devait les amener à avouer un trafic de stupéfiants. En les torturant il était facile de faire avouer n’importe quoi ! » Ils ont ensuite été ramenés à Tanger, à la prison où le juge les a informés qu’en appel seuls Abdel-Aziz et Yassine sont condamnés à 2 ans de prison ferme. Tarek, condamné à un an de prison, bénéficiera de la grâce royale le 20 aout lors de l’Aïd. Quant à l’ami marocain il est libéré deux semaines après l’arrestation.

« Désespéré en apprenant qu’il aura à passer deux ans dans cette prison pour fausses accusations, Abdel-Aziz tente de se suicider, heureusement empêché par ses codétenus. Il est asthmatique il a été traité comme un chien » écrit Souad.

Comme il ne connait au Maroc que sa petite amie à qui les visites sont interdites puisqu’ils ne sont pas mariés (mais est-elle vraiment légale, cette interdiction?) seule sa famille, qui vit en France, peut le prendre en charge. Tous les trois mois, une de ses deux sœurs, ou sa mère fait le déplacement pour apporter les médicaments indispensables et soutenir ce fils et frère parti en vacances qui se trouve en prison pour trafic de drogue qu’il n’a avoué que sous la torture, mais sinon qu’ il a toujours nié.

Souad l’ainée des deux sœurs d’Abdel-Aziz compte d’abord sur la justice marocaine pour rétablir la vérité.

«J’en suis au 4ème avocat. Ils ne servent à rien. Ils ont toujours menti en me disant: “Ça y est, il va bientôt passer devant le juge et de là il sortira”. Nous avons ainsi perdu plusieurs mois.» Et de l’argent. Pour ces quatre avocats elle m’avoue avoir payé 18 000€. Le consul, averti de la grève de la faim rend visite aux prisonniers… pour leur demander de l’arrêter. Maigre assistance consulaire ! Le juge leur rend visite pour leur parler d’une caution de 40 000€ “réduite” à 20 000. La famille a commencé à payer 5000€…mais a finalement flairé l’arnaque ! Les gardiens ont volé plusieurs fois l’argent que la famille envoie. Et à chaque visite «ils demandent à être payés pour qu’il soit bien traité». Et le déplacement en avion coute cher…

La famille Redaouia voudrait bien prendre un avocat français mais elle a dépensé toutes ses économies… pour rien !!!

Au bout de quelques mois, ne voyant rien bouger, découragée, Souad s’adresse à Amnesty, à l’ACAT, à des associations de droits de l’Homme, à la presse, au président de la République. Amnesty et l’ACAT craignent qu’une action pour leur libération ne politise l’affaire et ne leur porte préjudice. Les associations de Droits de l’Homme ne réagissent pas, à part le Comité de soutien aux familles des prisonniers européens détenus au Maroc qui publie l’information, et Solidarité Maroc 05 qui lance une pétition sur cyberacteurs http://www.cyberacteurs.org/cyberactions/liberte-trois-francais-partis-vacan-802.html). A continuer à signer, même s’il manque les données récentes.

Début juin 2014 les prisonniers entament une grève de la faim, seul moyen pour crier leur innocence. Depuis plus de 4 mois ils obligent ainsi l’administration pénitentiaire à assurer un minimum de suivi médical et leur fournir ce qu’il faut pour, malgré tout, rester en vie (sucre, un peu d’eau, etc.), ce qui rend furieuse cette administration qui réagit par des menaces : vols de leurs biens, transfèrement vers une prison plus éloignée s’ils n’arrêtent pas cette grève…

Vie misérable pourtant jalonnée d’espoirs (deux grâces royales, transfèrement en France) mais aussi de désespoirs et d’incompréhension, puisque toujours exclus.

De quoi Abdel-Aziz et Yassine sont-ils donc coupables alors que leurs compagnons sont libérés ? Qu’ont-ils fait que les deux autres n’ont pas fait ? Pourquoi ne sont-ils pas libérés, puisque la vraie bande de 4 malfrats, qui a reconnu les faits qui lui sont reprochés, est arrêtée ?

Il semblerait que le seul point commun qui leur a valu cette “distinction”, et qui peut sembler ridicule, est le fait d’avoir osé fréquenter des Marocaines. Abdel-Aziz, amoureux de Karima a loué un appartement à Tanger pour pouvoir y rester quelque temps avec elle. Yassine a aussi fréquenté une jeune Marocaine, mais il a vite compris que celle-ci était surtout intéressée par ce que les touristes français sont sensés apporter : argent … aller en France … et pourquoi pas : mariage…Pas d’accord il l’a quittée. Après leur arrestation, l’appartement d’Abdel-Aziz a été mis sens dessus dessous. La police n’a trouvé ni armes, ni drogue, mais le passeport de Karima qui a été emporté. Pour le récupérer elle se rend avec l’avocat chez le juge qui lui reproche :

« Tu n’as pas honte ! Pourquoi tu ne fréquentes pas un Marocain comme toi, au lieu de fréquenter un Français d’origine algérienne ?

– C’est parce que c’est lui que j’aime, tout simplement ! » réponse qui a irrité le juge.

Le 8 septembre les quatre malfrats de Tanger sont reconnus et arrêtés. Deux de ces malfrats sont des policiers !

La police ne chercherait-elle pas à «couvrir» les deux collègues en continuant à « punir » des innocents ?

(Lire : “Arrestation de 4 personnes recherchées dans une affaire d’association de malfaiteurs, d’enlèvements et de tentative d’extorsion”)

Mais rien ne change pour eux. Ils restent en prison. Ils ne font pas partie des libérés suivants. Pourquoi ? C’est le désespoir !

Souad se rend dernièrement à Tanger :« Lors de mon voyage au Maroc, à la prison de Tanger j’ai trouvé mon frère Abdel-Aziz très affaibli avec un regard vide comme s’il n’avait plus d’espoir. Lui et Yassine continuent leur grève de la faim. »

Il faut lever le silence sur cette injustice, partout, par tous les moyens ! Le fait de n’être que de simples citoyens français et non des militants n’est pas une raison pour les oublier. Associations et militants des droits de l’Homme doivent lutter pour la libération de ces deux garçons toujours en prison !

ÉQUINOXE ET AUTOMNE 2014 : Heures volées

En France, on nous impose une heure légale (Bruxelles n’y est pour rien) en avance de 2 heures sur l’heure solaire moyenne de notre fuseau horaire (méridien de Greenwich), pendant 7 mois de fin mars à fin octobre et de 1 heure de fin octobre à fin mars. En l’occurrence, ce régime horaire n’est pas sans conséquences sur notre sommeil. En effet notre horloge centrale, réellement solaire, ne reconnaît pas ces
heures artificielles. Elle n’est donc pas en mesure d’assurer correctement le bon
fonctionnement de notre cerveau et de notre organisme.
Pourtant le sommeil n’est pas un luxe (source OMS), c’est un besoin physiologique essentiel pour nous réparer quotidiennement et garder le goût et la capacité d’entreprendre, dès le matin.
“Les pilules du bonheur” ne permettent ni le sommeil physiologique réparateur ni la bonne humeur au réveil et sont connues pour être cause d’accidents.
À l’école, petits et grands n’ont qu’un désir : celui d’apprendre et de réussir. Or, déjà actuellement en ce début de premier trimestre, surgissent des difficultés scolaires pour un grand nombre qui ne s’habitue pas à ces levers précoces insupportables : le matin, à 7 h. légales il est en réalité 5 h. GMT, il fait nuit et froid.
Dans l’Intérêt Général, la première réforme urgente et indispensable à faire dans notre pays, est la réforme de l’heure légale afin de mieux dormir pour vivre mieux et travailler mieux !

LA MÉRIDIENNE
Merci de diffuser sans modération
Association pour le rétablissement de l’heure méridienne
(J.O. du 4 août 1993)
B.P. 831 26008 VALENCE CEDEX FRANCE
Tél. : 06 31 37 04 97 e-mail lameridienne_@hotmail.fr