CHARLIE ET CASHER : PLUS DE LANGUE DE BOIS

Très rarement on entend que la lutte contre la violence passe par la promotion de l’égalité.
(Si les politiques changeaient d’orientation, disaient qu’ils se sont trompés et qu’on allait aller vers une société fraternelle où les écarts de revenus seraient drastiquement resserrés).
Très rarement on oppose des arguments psychologiques et théologiques aux violents:
pour employer un certain vocabulaire, qu’ils sont déjà en enfer quand ils tuent des gens non armés, que vouloir être heureux éternellement après la mort c’est aussi être en enfer car l’enfer ce n’est pas les autres, c’est le moi (non universaliste)
que refuser le partage au niveau mondial, c’est refuser le courage d’être rationnel, comme l’est le monde, au profit de bribes fascistes de textes parfois intelligents,
que vouloir imposer des rites c’est être colonianiste, comme l’Occident l’a été et peut l’être encore, que c’est être lâche, orientaux et occidentaux, que de confondre mots et actes,
Très rarement on dit que le commerce avec les régimes oppresseurs disqualifie, et justifie la violence.
Heureusement maintenant en France on reconnait quelles pertes on a eu avec le massacre de Charlie, en comparant avec le conformisme nullard de presque tous les médiatiques.
Espérons que l’aventure commencée en 1960 continuera.
Philippe Vicherat

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