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Cyberaction : Stop à l'essor de l'industrie biomasse en Guyane
Un amendement glissé par les députés français dans le projet de révision de la directive sur les énergies renouvelables (RED III) et un projet de décret entendent accélérer l’installation de nouvelles centrales biomasse en Guyane et permettre l’essor des agrocarburants notamment pour l’usage du secteur spatial… au détriment de la préservation de la forêt amazonienne.
Cette cyberaction a également pour objectif d'interpeller vos élus. Vous pouvez ajouter vos élus en copie du message en cliquant sur modifier des éléments après avoir rempli vos coordonnées
Proposée par Cyberacteurs En partenariat avec Maïouri Nature Guyane
Elle sera envoyée à Agnes Pannier Runacher, Présidente de la Commission Européenne,
président de la commission REGI du PE | à votre député | à vos euro députés
Plus d'infos
Cet amendement dans la directive européenne permettrait à des industriels locaux de contourner les critères européens en matière d’énergies renouvelables qui tendent à restreindre drastiquement l’exploitation du bois issu de la forêt pour la production d’énergie. De plus, il s’agira d’un appel d’air sans précédent pour encourager le remplacement de milliers d’hectares de forêts très riches en biodiversité par des plantations intensives d’arbres à vocation énergétique en percevant des aides d’état, alors même que par ailleurs l’UE vient de décider de plafonner les carburants issus de la biomasse car la combustion du bois favorise la déforestation, détruit les habitats naturels et nuit aux forêtsqui servent de puits de carbone dans la lutte contre le changement climatique.
Comment est-il alors concevable d’autoriser la création d’une dérogation pour détruire le seul territoire d’Europe hébergeant une forêt tropicale humide, d'une biodiversité encore non inventoriée ? Est-ce qu'envoyer dans l'espace des fusées repeintes en vert grâce aux agrocarburants est notre priorité ou allons-nous enfin concentrer nos efforts sur la préservation des conditions d’habitabilité de notre planète ?
Cette dérogation pour la Guyane doit encore être validée en 2023 au cours du trilogue du 7 février durant lequel les représentants du Parlement, du Conseil et de la Commission européenne trancheront. Le ministère de la Transition écologique a d’ores et déjà pris les devants et mis en consultation le 15 décembre 2022 un projet de décret visant à déroger aux critères de durabilité et de réduction des émissions de gaz à effet de serre pour la biomasse en Guyane.
Nous défendons la forêt de Guyane et nous nous opposons à ces dérogations à rebours des ambitions européennes en matière d’énergies renouvelables, de protection du climat, de la biodiversité et du respect des territoires des peuples de Guyane !
Cette cyberaction va envoyer un courrier électronique à secretariat.megraud@climat-energie.gouv.fr | ursula.von-der-leyen@ec.europa.eu | younous.omarjee@europarl.europa.eu Avec les éléments suivants :
Sujet : Biomasse Guyane
Message : Madame, Monsieur,
Opposé à l’installation de nouvelles centrales biomasse en Guyane et à l’essor des agrocarburants, je vous demande de rejeter la dérogation dans la directive européenne sur les énergies renouvelables et le décret en France autorisant l’utilisation de bois issu de la déforestation de la forêt tropicale française et la transformation des terres en plantations de bois ou de monoculture à vocation énergétique... L’UE sape ainsi à la fois ses propres objectifs climatiques, sa politique de lutte contre la déforestation importée et la protection de la biodiversité de la seule forêt tropicale amazonienne de l'UE.
Nous vous prions d’agréer, Madame, Monsieur, l’expression de notre profond respect.
Cette cyberaction permet d'envoyer une copie de ce message à :
Votre député.
Votre euro-député.
Vous pouvez modifier ces infos (sujet, texte, elus...) en choisissant l'option "modifier des éléments" après avoir renseigné le formulaire "je signe sans compte"
En Australie, l’État de Victoria a annoncé que l’exploitation forestière des forêts indigènes s’arrêtera à la fin de l’année. Personne ne s’y attendait et c’est une énorme victoire pour les habitants qui se battent depuis des décennies pour protéger ce lieu.
Nous devons mettre la pression pour qu'ils trouvent des énergies alternatives et propres.
Michel Decollogne 08/06/2023 - 17:46:06
A partager pour alerter un maximum de monde !!!
Laurence PROPERZI 08/06/2023 - 00:09:59
Encore des méfaits à venir de la France coloniale !!!
Marie CLAUX 07/06/2023 - 16:13:32
protègeons la Guyane
Castello Amanda 07/06/2023 - 09:21:11
le choix de la destruction n'est plus un choix , c'est un réflexe !!!
axelle saury 05/06/2023 - 11:14:19
je demande que l'industrie biomasse ne soit pas développée en Guyane .
Elisabeth Bégard
Elisabeth Bégard 05/06/2023 - 11:13:46
Alerte greenwashing ! les pyromanes de l'Amazonie guyanaise profitent de l'image du leader Raoni
Dimanche 4 juin 2023
Grâce à l'entremise de l’homme d’affaires et fondateur de l'entreprise de biomasse Voltalia, Robert Dardanne, Emmanuel Macron va rencontrer le chef Raoni ce dimanche 4 juin, prétendant partager son combat pour la protection de l'Amazonie.
Maiouri Nature Guyane y voit une lugubre mise en scène du lobby de la biomasse industrielle, visant à camoufler la politique de destruction de la forêt amazonienne en Guyane française.
Avec la venue du chef Raoni, l'Elysée se glorifie une fois de plus de vouloir "œuvrer à la conservation des espaces naturels, et notamment des forêts tropicales dans ce qu’elles constituent des réserves vitales de carbone et des trésors de biodiversité",
Pourtant, Maiouri Nature dénonce la politique menée par la France en Guyane et notamment la promotion de la déforestation de la forêt amazonienne française, pour alimenter une industrie biomasse non durable. Un modèle de production d’électricité qui, a l’utilisation de biomasse forestière, ajoute la combustion de bois de défriche agricole et de plantations à vocation énergétique menaçant des milliers d'hectares d'espaces forestiers.
En effet, grâce aux efforts déployés par le gouvernement francais, la France a obtenu la prolongation d'une dérogation aux normes européennes, permettant qu'en Guyane, les industriels puissent remplacer la forêt tropicale, notre meilleur atout contre le réchauffement climatique, par des plantations d'herbacées à vocation énergétique, le tout en percevant des aides d'état.
Dans ce contexte, ce greenwashing sur le dos du chef Raoni est proprement inacceptable, quand on connait les ravages causés par la politique de Bolsonaro vis à vis des peuples autochtones, victimes directes du développement de la biomasse et des agrocarburants.
En France, le gouvernement veut autoriser les producteurs de biomasse à s'accaparer 15% de terres agricoles pour produire de quoi fournir leurs centrales, soit des milliers d’hectares de forêt amazonienne. A titre de comparaison, en France hexagonale, c'est 3% de la surface agricole qui est consacrée aux agrocarburants de première génération, causant la disparition de cultures vivrières et l'augmentation des prix des denrées alimentaires.
C'est pourquoi nous demandons l'arrêt immédiat du developpement industriel de la biomasse non durable, écocide et climaticide, qui profite d'un passe droit pour contourner les normes européennes aux conséquences dramatiques pour la forêt mais aussi pour la survie de l'humanité.
Nous prétendons vouloir protéger la forêt tropicale ailleurs, faisons-le déjà en France, en Guyane.
Nous n'avons ni le luxe de pauses, ni le luxe de dérogations dans la règlementation environnementale européenne !
Chocolat, café, bois ou encore caoutchouc... Les importateurs qui souhaitent vendre ces produits dans l'Union européenne devront désormais s'assurer qu'ils ne sont pas issus de la déforestation, selon un texte adopté mercredi 19 avril par le Parlement européen.
Ce règlement, voté à une très large majorité, a pour objectif de freiner la disparition de forêts à l'autre bout du monde et, ce faisant, de lutter contre le changement climatique et de préserver la biodiversité. Avec ce nouveau texte, l'importation dans l'UE de cacao, de café, d'huile de palme, de soja, de bois, de caoutchouc, de charbon de bois ou de viande bovine sera interdite si ces produits sont issus de terres déboisées après décembre 2020. Les entreprises devront aussi s'assurer qu'ils ont été produits dans le respect des droits humains et des droits des populations autochtones.
L'UE, deuxième destructeur de forêts tropicales
A l'origine de 16% de la déforestation mondiale par le biais de ses importations (majoritairement de soja et huile de palme, chiffres de 2017), l'UE est le deuxième destructeur de forêts tropicales derrière la Chine, selon le WWF. C'est la "première loi au monde qui va mettre fin à la déforestation importée" s'est félicité l'eurodéputé Pascal Canfin (Renew, libéraux).
Greenpeace a nuancé la portée du texte en y voyant "qu'un premier pas". Pour l'ONG ce règlement présente des "failles", par exemple en excluant des écosystèmes tels que la savane et en omettant de viser les banques européennes qui financent des projets destructeurs de forêts.
Alain UGUEN 24/04/2023 - 07:55:34
Si c'était la première fois qu'on ne respectait pas les amérindiens de Guyane !!!
claudine hébrard 03/04/2023 - 19:04:15
Biomasse en Guyane :
l’Europe remet la protection de l’Amazonie française à plus tard
Les négociations sur la biomasse du trilogue du projet de directive RED III ont abouti jeudi 30 mars, à un texte de compromis. Maiouri Nature Guyane est rassurée de voir que les dérogations spécifiques à la Guyane et notamment aux activités spatiales que voulaient ajouter la France n’ont pas été maintenues, mais alerte néanmoins sur l’incertitude juridique qu’implique le maintien du régime dérogatoire pour les régions ultrapériphériques (RUP) et les dangers réels pour la forêt amazonienne de Guyane, fortement convoitée.
En somme, grâce à notre mobilisation citoyenne c’est l’ensemble des modifications proposées par l’amendement 33 défendu par le gouvernement macroniste et ses députés européens, qui a été rejeté durant les négociations.
En effet, le paragraphe spécifique à la Guyane a disparu du projet de directive que notre association a pu consulter suite aux négociations. Celui-ci prévoyait la possibilité de faire entrer dans les quotas de production d’énergies renouvelables l’ensemble des bioliquides, biocarburants et combustibles produits à partir de biomasse ligneuse primaire issue de l’aménagement du territoire. Aucun garde-fou sérieux n’encadrait la “durabilité” de l’utilisation de cette biomasse, qui pouvait notamment provenir de la déforestation de forêts primaires ou à forte biodiversité. Cette suppression est un soulagement.
De même, la mention des activités spatiales a également été rayée du texte final.
Pour autant, Maiouri Nature pointe toutefois du doigt un flou juridique persistant quant aux normes qui s’appliqueront sur le territoire guyanais, en raison du maintien de la possibilité pour chaque territoire RUP de déroger individuellement aux exigences environnementales de la directive. Un droit à la carte, encadré par quelques notions aux contours incertains.
Les territoires doivent en effet démontrer que l’utilisation de la dérogation est justifiée pour garantir l'accès à une énergie sûre et sécurisée ainsi qu’une mise en œuvre progressive et harmonieuse des critères de la directive RED III.
Pas sûr que cela soit de nature à encadrer la réalisation du projet de deux centrales biomasse destinées à couvrir les besoins énergétiques du Centre Spatial Guyanais. Nos craintes portent notamment sur le projet MIA de la société Maillet Forestal, qui repose sur une demande de bail agricole de 10.700 ha et propose d’alimenter les centrales en biomasse, grâce à la plantation de bois énergie ce qui suppose la déforestation d’au moins 2.000 hectares de forêt proche de Kourou.
D’autres centrales prévoient de s’alimenter grâce à une production de canne, comme l’installation de Montsinéry, dont nous ignorons toujours le plan d’approvisionnement.
Alors que l’Europe aurait pu envoyer un signal fort en mettant fin à ce dispositif, son maintien porte un coup sévère à la protection du climat, de la biodiversité et de la forêt de Guyane. Au lieu d’encadrer plus fortement la combustion du bois qui nuit aux forêts, puits de carbone dans la lutte contre le changement climatique, elle valide un statu quo qui pourrait mener à une utilisation sur le long terme, au moins jusqu’à 2047, d’une biomasse et d’agrocarburants issus de la déforestation de l’Amazonie française comme le prévoit le projet de décret du gouvernement.
Alors que la Guyane produit d’ores et déjà plus de 50% d'électricité à partir d’énergies renouvelables, soit plus que les ambitions françaises fixées par l’Europe (40% à l’horizon 2030), l’association Maiouri Nature Guyane estime qu’il n’existe aucune justification valable à cette dérogation et que les gisements de biomasse existants doivent être exploités dans les règles de l’art.
Maiouri Nature Guyane poursuivra donc ses actions dans les mois à venir, pour demander au gouvernement et aux élus locaux des garde-fous crédibles et ira si besoin devant les tribunaux pour contester le décret de transposition à venir.
Plus d’informations https://sites.google.com/site/maiourinature/fusee-bio
La foret repousse aussi vite que le décollage d'une Ariane 5!! Ou non?
Thomas Murach 11/03/2023 - 13:34:16
On sauve la planète et en même temps ...C'est Macron ...
Jean-Michel Sampay 11/03/2023 - 12:39:59
Halte au saccage de la planète !
Henri Masson 11/03/2023 - 05:18:16
Qulles sont les etudes de faites à ce sujet et sont elles parvenues aux experts et associations locaux pour lecture et au moins pour avis.
On pourrait imaginer une vraie DÉMOCRATIE
Christine Leducq 11/03/2023 - 03:18:52
Macron comme Bolsonaro soutien le capiralisme et les milliardaires
CHANTAL HACALA 10/03/2023 - 21:28:47
Entre voyous on se comprend !
bernadette SANTIANO 10/03/2023 - 19:03:39
Double langage d'un côté le président s'inquiète de la protection des forêts en Afrique et par ailleurs autorise la coupe de forêts en Guyane pour, comble d'ironie, installer des panneaux solaires ou des cultures dédiées à la fabrication de carburants.. il a tout faux. Les arbres sont des atouts précieux pour ralentir les changements climatiques à long terme : tout le monde le sait :!!
Anita VILLERS 10/03/2023 - 18:17:42
Inutile de donner des leçons au Congo ou ailleurs quand on n'est pas capable de les appliquer sur le territoire français.
One Forest Summit :
la France n'a pas de leçon à donner sur la manière
de protéger les forêts tropicales
Alors que s'ouvre un nouvelle rencontre internationale co-organisée par la France sur la préservation des forêts tropicales du bassin du Congo, les associations de protection de la nature de Guyane française, co-signataires de ce communiqué, rappellent qu'elles se battent au quotidien pour faire face à des projets destructeurs soutenus par le gouvernement qui menacent l'unique territoire d'Amazonie Française.
Ce projet met en péril non seulement la vie de milliers d’espèces animales et végétales, dont certaines endémiques, mais aussi les droits des peuples autochtones de Guyane dont les terres sont menacées par la déforestation, les plantations à vocation énergétique et des projets de barrages hydroélectriques déguisés sous des atours écologiques..
La forêt amazonienne de Guyane est un trésor inestimable de biodiversité. Le gouvernement français, qui se pose en chantre de la défense des forêts et du climat, doit faire acte de cohérence et renoncer à cette dérogation pour réorienter les aides publiques consacrées au bois-énergie vers une économie des énergies moins destructrice des forêts !
Communiqué de l'ONG Planète Amazone, le 13 février 2023
Frawald 24/02/2023 - 07:02:12
Merci Lula...
caroline gindre 19/02/2023 - 04:44:51
C'est facile de critiquer les politiques des autres pays qui détruisent la forêt amazonienne quand la France s'apprête à faire pareil... même si ce n'est pas pour cultiver su soja transgénique!
Ben voyons! l'espace c'est l'avenir???!!!
irons coloniser Mars?... Pas d'atmosphère, gravité plus faible que sur Terre, sa masse étant sensiblement plus faible que celle de la Terre, voyage balistique très long, ressources nécessaires à un tel projet, colossales....
Même si certains en rêvent, ça sera dans tous les cas pour une population très limitée.
Grandiose, certes, mais est-ce bien utile pour la survie du monde vivant, toutes espèces confondues?
cessons le pillage protégeons les peuples et la biodiversité et la durée de vie sur terre !
Dominique Morin 12/02/2023 - 21:50:08
Et dire que l'on veut donner des leçons, commençons par protéger le territoire français et après nous pourrons nous occuper des autres. La Guyane n'a pas besoin de participer à destruction de l’Amazonie.
Stéphoto 12/02/2023 - 13:18:59
arrêtons le pillage!
Agnès Delmarle 10/02/2023 - 18:29:28
La France reste spécialiste des plus mauvaises décisions
qu'il s'agisse des néonicotinoïdes du développement d'un nouveau parc nucléaire au lieu de développer les énergies renouvelables et l'isolation des bâtiments, des méga bassines
des réductions de la pollution de l'air etc.. de quoi décourager les militants les plus tenaces !!
Anita VILLERS 10/02/2023 - 16:20:32
Inadmissible que la France s'engage dans un projet qui porte atteinte à la forêt amazonienne. Il faut impérativement protéger par tous les moyens ce poumon du monde.Stop à l'installation de centrales à biomasse en Guyane !
Yves et Danièla Grellier 10/02/2023 - 13:34:23
le maintien de la forêt amazonienne est indispensable pour l'équilibre de la planète
Merci Alain d'avoir ajouté Monsieur OMARJEE aux destinataires de la cyberaction. A-t-il saisi la portée réelle de son action, cet homme-là ?
S'il croit aider la population locale, il se trompe.
Certes l'approvisionnement en électricité n'est pas assez sécurisé pour 20% des Guyanais, mais la production n'est pas le principal problème, qui se situe davantage au niveau du transport d'énergie et des réseaux. On ne résoudra pas un problème d'infrastructures en obtenant une dérogation pour brûler tous les arbres de la forêt primaire de Guyane dans des centrales biomasse !
Erratum : Dans mon premier commentaire du 05/02, j'ai tapé "suprématisme" au lieu de "suprémacisme".
Il s'agit bien là de suprémacisme ou d'hégémonisme.
On pourra peut-être parler de "suprématisme" quand les parcelles forestières rasées apparaîtront, vues du ciel, comme des carrés noirs ou rouges sur le fond vert de la forêt...
Un dernier ajout. Autre conséquence néfaste de la dérogation accordée à la France pour ses territoires "RUP" (régions ultra-périphériques) : Imaginez la réaction de la Pologne à laquelle on interdit d'exploiter la forêt primaire de Bialowieza : "Pourquoi la France et pas nous ?"
Voilà qui va donner des arguments aux mafias du bois et remettre du gasoil dans le réservoir de abatteuses. Bravo la France, bravo le Parlement européen !
Frawald 05/02/2023 - 11:10:59
Nous devrions ajouter LFI à la liste des destinataires de la cyberaction.
En effet, le projet d’amendement est porté par une alliance contre nature (dans tous les sens de la locution) Renaissance – LFI, au travers du député européen Insoumis, Younous Omarjee.
Comme le souligne l’association Maïouri Nature dans la vidéo et dans le dossier dont les liens sont joints au texte de la cyberaction, grâce à cette dérogation :
- En Guyane, la biomasse ayant pour origine la déforestation de forêts primaires à haute valeur de biodiversité peut ainsi être comptabilisée sur les obligations françaises de production d’énergies renouvelables, malgré l’interdiction dans le reste de l’Europe en raison de l’incompatibilité entre déforestation, lutte contre le réchauffement climatique et protection de la biodiversité.
- La biomasse ligneuse primaire peut ainsi bénéficier de financements publics favorisant et sécurisant le développement de cette filière, malgré que ce soutien risque de créer artificiellement un avantage à raser la forêt amazonienne pour planter des espèces dédiées à la production de bois énergie, au détriment d’une politique de gestion des déchets agricoles et déchets de bois construction.
Conclusion : L’aubaine d’un tel amendement est surtout d’ordre financier. Il avantage la logique d’investissement dans l’exploitation de biomasse ligneuse primaire. En effet, les investisseurs pourraient être tentés d’engranger de gros profits en captant des aides publiques pour exploiter d’immenses quantités de bois.
Lorsque cette activité sera lancée à grande échelle, il sera difficile de la stopper puisqu'elle sera "légale" et par conséquent, bénéficiera de la protection des forces de l'ordre.
La dérogation doit encore être examinée par le Conseil de l’Union européenne.
Il n’a pas été tenu compte, en revanche, de l’avis du Grand Conseil Coutumier et des associations autochtones, qui représentent pourtant les populations les plus impactées par le projet !
En portant cet amendement, LFI risque de voir son nom associé à la destruction de la forêt amazonienne, donc à de futurs scandales écologiques de grande ampleur et, ce qui est un comble pour un parti qui s’honore de lutter contre le racisme et le colonialisme, risque d’être accusé de mépris et de suprématisme à l’égard des populations autochtones de Guyane. En outre, ce projet fissure la Nupes, les Verts ayant voté contre l'amendement au Parlement européen.
Ce n’est pas parce que la Guyane est une « région ultra-périphérique » qu’on peut y faire n’importe quoi !
Merci pour votre attention. Francine
Frawald 05/02/2023 - 09:20:21
Guyane
Non seulement les prêtres ont évangélisé, brimé et dénaturé les Amérindiens guyanais, mais l’UE est en train de piller, par le biais d’industriels sans vergogne et la légèreté de vos choix, la forêt tropicale. On veut donc arracher, brûler des arbres chenus pour planter des essences à pousse rapide pour alimenter des centrales à biomasse qui vont rapporter beaucoup d’argent et remplir le ventre de fusées onéreuses qui amusent les astro-délirants. En autorisant ces implantations de centrales, vous accentuez le réchauffement climatique, vous précipitez la disparition des animaux et vous rendez orphelins les autochtones de leur Mère Terre.
Aïchat Nussy
Colette Nusbaum Vallet 04/02/2023 - 19:50:15
EUROPE = U.E. ?
Une petite remarque au passage, mais loin d'être anodine :
Dans le texte la Guyane est dite "le seul territoire d’Europe [...]".
ATTENTION, bien sûr, la Guyane n'est pas un territoire d'Europe mais un territoire... de l'Union Européenne -UE-.
(Ce qui fait d'ailleurs écho aux DIZAINES de pays qui sont territoires d'Europe, mais pas territoires de l'UE (ex. : Norvège, Ukraine, Suisse, Royaume Uni, etc.).)
Les deux entités, Europe et UE étant confondues dans la pensée imposée dont on nous abreuve... pour nous confondre politiquement nous-mêmes !!!
AINSI, QUI POURRAIT DIRE : "OUI À L'EUROPE, NON À L'UE" ?!
Je reste à disposition. Rodolphe 06 01 76 52 27
RODOLPHE ANDRÉ-BLAIS 03/02/2023 - 22:57:31
> Opposé à l’installation de nouvelles centrales biomasse en Guyane et à l’essor des agrocarburants,
Ça me semble bien générique alors que la suite est plus pertinente. Oui Alain, on peut changer le contenu ;-).
Bibi 03/02/2023 - 12:49:46
cette idéologie de l'écologie (car du militantisme on est passé a l'idéologie)prise en main par l'oligarchie et la caste dirigeante, tout comme le bio ,mot qui ne veut plus rien dire, nuit a la planète est a l'humanité. j'ai voté écolo pendant des décennies mais depuis mamère je n'ai plus voté pour ce parti d'opportunistes.
dudu 03/02/2023 - 10:18:20
Encore une fois, merci Alain et Cyberacteurs pour cette action.
Quand j'ai eu connaissance de ce projet, hier, cela m'a fait un choc.
Ainsi après avoir amplement, et fort justement, critiqué les décisions et actions de l'écocide Bolsonaro ; la France ne fait pas autre chose en Guyane que ce qu'il a fait au Brésil. A vomir !
Les gros QI et super ingénieurs de la base de Kourou ne peuvent-ils envisager d'autres moyens pour alimenter leurs locaux et appareils que de brûler tous les arbres de la forêt, comme le ferait le dernier des préhistos dans sa grotte ?!
De plus en plus, j'ai l'impression de participer, malgré moi, malgré nous, à une gigantesque MARCHE DE LA MORT*. On nous pousse dans un voyage sans retour et on nous emmène nous perdre quelque part dans un désert sans vie. C'est démentiel, horrible, absurde.
*PS : Nos soeurs et frères arméniens, dont le peuple a connu tant d'horreurs de 1915 à 1916, comprendront qu'il ne s'agit pas là de minimiser leurs souffrances, ni de leur manquer de respect.
Frawald 03/02/2023 - 09:44:21
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axelle saury
14/08/2023 - 15:36:04