Communiqué de Presse du Collectif national StopTafta -10 mars 2014

Du 10 au 14 mars, se tient à Bruxelles le quatrième cycle de la négociation du partenariat transatlantique de commerce et d’investissement (PTCI) entre l’Union européenne et les Etats-Unis.

Le manque de transparence et le contenu même des négociations de cet accord préoccupent les citoyen.ne.s, et des plateformes d’associations, de syndicats, d’ONG, de partis et d’organisations de consommateurs se créent partout en Europe pour mener campagne contre ce projet d’accord.

Les collectivités locales s’associent également à la dynamique : les régions Ile-de-France, PACA et la municipalité de Besançon ont récemment adopté des déclarations demandant l’arrêt des négociations du grand marché transatlantique et se déclarant symboliquement « zone hors PTCI».

Redoutant ces mobilisations citoyennes d’ampleur contre l’accord, le Commissaire européen au commerce, Karel de Gucht, a annoncé une consultation de trois mois sur le volet investissement des négociations. Mais cette consultation est loin de satisfaire aux exigences d’un vrai débat démocratique et des fuites confirment nos inquiétudes concernant le très controversé mécanisme de règlement des différends investisseur-État.

À l’occasion de ce nouveau cycle de négociations,de nombreuses initiatives seront organisées cette semaine par les cadres unitaires opposés au TAFTA :

les 11 et 12 mars, à Bruxelles : première réunion transatlantique des mouvements, à l’initiative de Seattle to Brussels Network, Rosa-Luxemburg – Stiftung Brussels Office, Citizens Trade Campaign, Coalition of Sensible Safeguards, ARC2020, Forum Umwelt & Entwicklung. Les représentants de la société civile européenne et états-unienne se réunissent pour adopter une agenda commun de mobilisation -> http://corporateeurope.org/events/strategy-and-campaign-meeting-face-threats-ttip
Lors de cette réunion sera rendue publique une déclaration commune de la société civile européenne :
https://france.attac.org/IMG/pdf/140303_ttip_statement_eu_groups_final.pdf

 *** le 12 mars à 14h, à Bruxelles : conférence du collectif Altersommet sur le PTCI

***  13 mars à 10h00, à Bruxelles : rassemblement devant la DG Commerce, à l’initiative du collectif Altersommet et de D19
https://france.attac.org/IMG/doc/halte_aux_accords_transatlantiques.doc

Des membres du collectif français seront présent-es à Bruxelles pour participer à ces différentes initiatives.

En France et en Europe, nous sommes mobilisés et unis pour que ce projet de traité ne puisse pas voir le jour! Nous ne pouvons accepter que la démocratie soit laissée aux mains des entreprises transnationales et des marchés financiers.

Organisations membres du collectif “Stop Tafta” :
Au niveau national : Agir pour l’environnement, Aitec-Ipam, Les Alternatifs, Amis de la confédération paysanne, Amis de la Terre, Attac, CADTM France, Cedetim, Colibris, Collectif citoyen les engraineurs, Collectif des associations citoyennes, Collectif Roosevelt, Confédération paysanne, Convergence citoyenne pour la transition énergétique, Convergences et alternative, Copernic, Economistes atterrés, Ecologie sans frontières, Ensemble, Europe écologie les verts, Faucheurs volontaires, Fédération Nationale Accueil Paysan, Fédération pour une alternative sociale et écologique, Fondation sciences citoyennes, France Amérique Latine, FSU, GAïA SOS planète en danger, Gauche anticapitaliste, Générations futures, Golias, Jeunes écologistes, Mouvement de la paix, Mouvement des objecteurs de croissance, MPEP, NPA, la Nouvelle école écologiste, Objectif transition, Parti de gauche, PCF, Réseau action climat, Réelle démocratie maintenant (Indigné-e-s), Réseau environnement santé, collectif Semons la biodiversité, Solidaires national, Solidaires douanes, Syndicat national des arts vivants, UFISC, Utopia  
Au niveau local : Collectifs locaux anti-gaz de schiste Orb Taurou, Anduze, Pézenas, Castelneau de Guers, Clapiers, Sète, Bassin de Thau, Vigan, Briard, Florac, Montélimar Drôme Sud, Orb-Jaur, Roynac, Toulon, Béziers, Campagnan, Haut-Bugey, Narbonnais, Corbières, Causse Méjean, Jaujac-Ardèche-Lignon, Pays cigalois, Littoral 34, Ardèche, Ain, Pays de Savoie et de l’Ain, Réseau Rhonalpin, Jura, Isère, Lot-et-Garonne, Rhône, Var, Vaucluse, Houille-ouille-ouille 59/62, Écolectif Dégaze Gignac et Environs 34, Montpellier Littoral contre les gaz, pétrole de schiste! et Basta Gaz Alès, Garrigue-Vaunage, Collectif de Vigilance Gaz de Gardanne, Touche pas à mon schiste, Non aux forages d’hydrocarbures Haut-Jura, Carmen (Château-Thierry), ARPE (69), collectif anti-OGM 31

Le vote blanc : Un progrès de la démocratie en trompe l’oeil

Chaque électeur pourra voter « blanc » soit en introduisant un bulletin blanc dans l’enveloppe, soit en la laissant vide. La mesure sera applicable dès le 1er avril 2014, c’est-à-dire après les prochaines élections municipales de mars 2014.
Cette décision que le Parlement a adopté mercredi 12 février est donc parue au JO.
Si les votes blancs seront comptabilisés à part, ils ne seront pas comptabilisés comme exprimés ce qui revient à nier que ce soit une vraie expression politique. Incidemment cela permettra aux professionnels de la politique, même en cas de vote blanc majoritaire, de pouvoir continuer à se prétendre désignés par une majorité et donc seuls à décider au nom du Peuple.
Le vrai progrès démocratique aurait été de considérer que tout vote est considéré comme exprimé.
Alain Uguen
Ma voix a du pouvoir
le 23 mars je vote pluriel

NDDL : La liberté d’expression sous un gouvernement socialiste !

C’est le recit de notre aventure de vendredi quand , en méchants terroristes, nous avons voulu tracter au sujet de NDDL (aéroport Notre Dame des Landes) profitant de la venue de JM Ayrault,C. Duflot,MS Touraine et ME Carlotti à Cergy devant un parterre d’associatifs et d’huiles locales…
Si vous pouvez,prenez le temps de lire mon compte-rendu et l’article du Parisien

Ca serait bien qu’on en parle dans le landernau, à défaut d’avoir pu tracter !! (déjà le député PS de Cergy, Mr Lefevre est furieux de voir que l’article sur nous est plus long que celui sur la venue d ‘Ayrault !) et si vous avez des copains au PS, demander leur ce qu’ils pensent de cette repression démesurée (et pendant ce temps là, les chiffres de la délinquance augmentent….,les trafics de drogue, les atteintes aux personnes ,les cambriolages etc…et dire que si nous avions eu des bonnets rouges et cassé des portics et radars à plusieurs millions payés par nos impots, nous n’aurions été en rien inquiétés !)
Elle est belle la liberté d’expression sous Vals ….
Merci si vous avez eu le courage d’aller jusqu’au bout .
Amicalement
Marie-Noelle, adhérente de Cyber @cteurs

Nous étions une trentaine à l’entrée de la salle où se tenait la réunion avec JM Ayrault, C. Duflot, MS Touraine et ME Carlotti.

Manif NDDL Cergy

Evidemment impossible de déployer la banderole et de tracter à cet endroit truffé de policiers, gendarmes et RG.
Après discussion avec la police (fallait-il parler avec eux ou pas ? , nous n’étions pas tous d’accord….), nous avons eu l’autorisation de le faire plus loin, près de la gare.

Après discussion entre nous et avant d’accepter de quitter la place, nous avons voulu faire une photo avec notre banderole (qui par erreur n’était pas la bonne !), Au goût des gendarmes et policiers déployés en grand nombre autour de nous, nous avons pris trop de temps ! la banderole nous a été “arrachée ” des mains, nous avons été conduits “manu militari” vers la place de la gare.

Finalement les ordres arrivant au fur et à mesure et en plus “crescendo”, arrivés là-bas, nous n’étions plus autorisés à tracter, ce qui n’a pas empêché des copains-copines de le faire; nous avons pris d’autres photos d’autant qu’un journaliste du Parisien était avec nous.

Quand nous avons voulu quitter la place pour rentrer chez nous, nous avons été encerclés par un cordon de gendarmes et de policiers avec interdiction de partir.

Au début, c’était une histoire de 30 mn, puis encore 30 mn, et encore….
Bref, nous sommes restés pratiquement 2h coincés dans le froid et sous la pluie (les ordres étaient d’attendre la fin de la conférence.).. à discuter vivement avec les policiers en tentant différentes choses:
– contact d’ une avocate qui a demandé à connaître le motif de notre encerclement, réponse:” Risque de troubles à l’ordre public “. A sa demande, nous avons pris des photos, recueilli des témoignages, pris les numéros de matricule, etc…

Nous avons tenté tous les moyens pour pouvoir quitter, le journaliste du Parisien n’avait pas plus le droit de partir (nous espérons qu’il s’en fera largement l’écho dans son article !)

Sylvette, adjointe à la mairie de Courdimanche, qui était sur la liste des invités a été renvoyée du fait qu’elle avait accroché un pin’s “: Oui au bocage, Non au projet” ( propos très subversifs, comme vous pouvez le constater !)
Marc, ancien responsable départemental des Verts a été renvoyé aussi car il avait eu le malheur de saluer Sylvette, la dangereuse terroriste (!) idem pour Sylvain de Smets, conseiller régional EELV.

Bref, nous avons été victimes d’un excès de zèle du préfet (sous les ordres de M.Valls) avec un déploiement tout à fait disprortionné des forces de l’ordre (pendant ce temps là, combien de cambriolages ?, d’attaques aux personnes ?, etc…). Quel en est le coût : 70 gendarmes pour encercler un groupe pacifiste de retraités , de grands-mères et de qq jeunes

La liberté d’expression fait- elle à ce point peur à nos gouvernants socialistes, ? !

Devant ces abus, plusieurs réactions:

– Syvain de Smets, conseiller régional, va en faire état lors de la prochaine assemblée
– Lucky ,ancienne journaliste et membre du PS,compte aussi le faire savoir de son côté;
– Je vais aussi contacter un journaliste au canard enchainé lundi s’il accepte d’écrire un article
– Je parle avec l’avocate demain pour voir si on peut porter plainte

Nous comptons sur vous, vos réseaux, vos partis pour relayer largement l’info (je l’envoie au comité NDDL Paris et à l’ACIPA)
Vos idées sont les bienvenues pour en élargir l’écho….

Pour le coup il nous reste toujours 450 tracts, il faudrait prévoir une action avant la manif du 22 fev
à suivre…

Marie Noelle,

extrait art parisien cergy

CAF et garde alternée

Ensemble faisons bouger la CAF !

Les couples séparés sont de plus en plus nombreux.
Voir … sont devenu la norme !
S’il y a enfant(s), la garde alternée est le plus souvent choisie.

En cas de garde alternée,
l’enfant ne peut apparaître que sur un seul dossier CAF
, celui du père ou de la mère !
La loi est ainsi faite !
L’un des parents est forcément lésé ! Rien n’y fait !

Cas concret :

  • – Un enfant naît d’un couple. Le couple séparé l’enfant se trouve sur le dossier CAF du père.
  • – Le père a un deuxième enfant d’une autre union et peut donc bénéficier des “allocations familiales”.
  • – La mère n’a qu’un enfant et ne peut pas bénéficier des “allocations familiales” car celles-ci ne sont données qu’à partir du deuxième enfant.
  • – La CAF sait que l’enfant est en garde alternée et ne verse donc que la moitié des “allocations familiales”, qui lui sont dues, au père.
  • – La mère qui avait droit aux “allocations vacances” (VACAF) quand l’enfant était sur son compte CAF n’y a plus droit !
  • – La mère a des “allocations logement” comme si elle était seule, son enfant n’est pas pris en compte !

Ce n’est qu’un exemple, il y en a sûrement beaucoup d’autres avec des variantes de problèmes !

J’aimerais pouvoir faire une pétition pour que les choses bougent plus vite !

J’ai déjà contacté :
– Antenne CAF locale
– CAF principale
– CAF nationnale (Paris)
– Député
– Président de la république.

Rien ne bouge pour le moment !
Et ça risque d’être très long ! Voir très très long !!!

Tous ensembles nous aurions plus de poids !

Je cherche un collectif (ou autre idée) pour faire avancer le shmilblik.

Merci d’avance à toutes les bonnes volontés !

PS : pour les impôts, l’état a su s’adapter très rapidement !
       On peut déclarer une garde alternée.

Sophie

la Pyramide de chaussures le 28 septembre

Mobilisez-vous, avec nous, ce samedi 28 septembre !
Pyramides de chaussures

Les mines antipersonnel et les bombes à sous-munitions (BASM) font une victime toutes les deux heures. 72% d’entre elles sont des civils, et 42% sont des enfants. Handicap International vous invite à rejoindre le combat contre cette injustice : rendez-vous à l’une des 28 Pyramides de chaussures en France ce samedi !

Lancée en 1995 par Handicap International, la Pyramide de chaussures a permis de collecter plus de 2 millions de signatures de pétition pour l’interdiction des mines antipersonnel et des bombes à sous-munitions (BASM).

C’est ainsi que, grâce à la mobilisation citoyenne, à VOTRE mobilisation, deux Traités d’interdiction ont été obtenus : le Traité d’Ottawa contre les mines antipersonnel en 1997 et le Traité d’Oslo contre les bombes à sous-munitions en 2008.
Cependant, ces armes, qui font une victime toutes les 2 heures, continuent de polluer plus de 80 pays et territoires, et d’affecter significativement la vie des communautés. En plus d’être une menace mortelle quotidienne pour les civils, elles ont des conséquences désastreuses sur le développement économique et social. Par exemple, leur présence rend parfois trop dangereux l’accès aux champs ou aux points d’eau…

Le chiffre du mois 58

C’est le nombre de mini-pyramides organisées cette année par les écoles, entreprises et associations en amont de la journée nationale de mobilisation du 28 septembre.

VICTOIRE CAPITALE POUR LES PEUPLES INDIGENES

Une juridiction régionale consacrée aux droits humains s’est prononcée en faveur de la communauté indigène de Sarayaku, en Amazonie équatorienne. C’est une victoire capitale pour les peuples indigènes.

L’arrêt Sarayaku c. Équateur de la Cour interaméricaine des droits de l’homme (CIDH), rendu public mercredi 25 juillet 2012, met fin à une bataille juridique menée depuis une décennie par le peuple indigène kichwa de Sarayaku – aidé par son avocat Mario Melo et ceux du Centre pour la justice et le droit international – après qu’une compagnie pétrolière étrangère a été autorisée à empiéter sur les terres traditionnelles de cette communauté au début des années 2000 sans qu’on l’ait consultée.

Depuis son village, le chef de la communauté, José Gualinga, a exprimé sa joie: «La communauté de Sarayaku est extrêmement satisfaite de cette victoire, obtenue grâce aux efforts de notre peuple et à l’aide et la solidarité d’organisations consacrées aux droits des peuples indigènes.»

Mario Melo, l’avocat de cette communauté, a expliqué que «ce jugement favorable pour la communauté de Sarayaku est le fruit d’un effort considérable de la part de ses membres, qui ont joué un rôle essentiel à chaque étape de la procédure. Rien que pour cela, il mérite d’être reconnu comme un tournant dans le combat permanent mené par les peuples indigènes pour récupérer leurs droits.»

La CIDH a estimé que l’État équatorien bafouait le droit de la communauté à être consultée, ainsi que ses droits à la propriété et son identité culturelle.

Communauté indigène en danger
Cette juridiction siégeant au Costa Rica a en outre déclaré l’Équateur responsable d’avoir mis en grand danger la vie et l’intégrité physique des membres de la communauté de Sarayaku lorsque la compagnie pétrolière a placé plus de 1 400 kg d’explosifs à haute puissance sur le territoire de ce peuple indigène.

«Ce jugement aura une grande portée sur les pays de toute la région – il fait très clairement comprendre que les États ont la responsabilité de mettre en œuvre des processus de consultation spéciaux avant de s’engager dans des projets de développement ayant une incidence sur les peuples indigènes et leurs droits, a déclaré Fernanda Doz Costa, chercheuse d’Amnesty International spécialiste des droits économiques, sociaux et culturels dans les pays d’Amérique.

«Il établit en détail la manière dont la consultation doit être entreprise: en toute bonne foi, par le biais de procédures adaptées au contexte culturel qui visent à obtenir un consentement. Ainsi, l’exploration ou l’extraction de ressources naturelles ne peut se faire au détriment des moyens de survie physique ou culturelle d’une communauté indigène sur ses propres terres.»

L’arrêt de la CIDH survient à un moment crucial où les peuples indigènes de tout le continent américain sont privés du droit de se faire entendre dans des décisions qui ont souvent des conséquences désastreuses pour leur survie même.

Constructions sur les territoires indigènes sans consultation
Les autorités de nombreux pays d’Amérique continuent de planifier et de construire des autoroutes, des oléoducs, des barrages hydroélectriques et des mines à ciel ouvert à l’intérieur et à proximité de territoires indigènes sans avoir obtenu préalablement le consentement libre et éclairé des populations concernées.

José Gualinga est convaincu que la victoire de la communauté de Sarayaku aura un impact sur toute la région.

«Nous resterons vigilants pour veiller à ce que le jugement soit observé et que les territoires des peuples indigènes en Équateur et dans tous les pays d’Amérique soient respectés en présence d’activités d’extraction néfastes telles que l’exploration pétrolière. Vivent la communauté de Sarayaku et les peuples indigènes du continent!», a-t-il ajouté.

Amnesty International se félicite que l’Équateur ait accepté la responsabilité de l’État dans cette affaire – qu’il a reconnue en avril dernier – et que, selon des informations parues dans les médias, les autorités aient déjà annoncé qu’elles respecteraient l’arrêt de la CIDH.

L’organisation appelle l’Équateur à se conformer à toutes les décisions de la CIDH, en particulier lorsqu’il sollicitera de futures offres pour l’exploration pétrolière, en respectant d’abord son devoir de consulter la communauté de Sarayaku et les autres peuples indigènes dont les territoires pourraient être touchés. En plus d’être effectuées à l’avance, ces consultations doivent être pertinentes et conformes aux normes internationales en la matière, notamment celles fixées par la CIDH dans l’arrêtSaramaka c. Suriname en 2007.

«Les consultations ne peuvent pas simplement consister à partager des décisions qui ont déjà été prises. Au contraire, l’Équateur doit fournir un réel effort pour établir un dialogue franc et honnête, fondé sur la confiance et le respect mutuels, dans le but de parvenir à un consensus – cela implique de ne pas imposer quoi que ce soit aux peuples indigènes ni démarrer brusquement des projets qui auront des répercussions considérables sur leurs droits, a souligné Fernanda Doz Costa.

Pression pour faire taire les voix qui s’opposent
«La pratique inquiétante, relevée par Amnesty International dans un récent rapport, consistant à utiliser tout l’arsenal disponible pour dissuader les personnes d’exprimer leur désaccord vis-à-vis de projets qui affecteront leur environnement et leurs terres, ainsi qu’à discréditer et à attaquer les dirigeants indigènes, n’est certainement pas propice au dialogue de bonne foi ordonné par la Cour.»

L’organisation exhorte les autres États de la région à intervenir immédiatement et de manière décisive pour remédier à la situation des centaines d’autres peuples indigènes confrontés à des problèmes semblables à ceux de la communauté de Sarayaku. Ils doivent notamment appliquer des mesures élémentaires pour éviter des atteintes similaires aux droits humains dans le futur, y compris en élaborant une législation relative à la consultation, en formant les fonctionnaires nationaux et en offrant des voies de recours.

«Après cet arrêt, aucun pays du continent ne peut nier avoir l’obligation de mettre en œuvre un processus de consultation approprié et participatif auprès des peuples indigènes, en tenant compte de leurs pratiques culturelles», a noté Fernanda Doz Costa.

Les Kichwas de Sarayaku et Amnesty International ont produit un documentaire, Les descendants du jaguar, qui traite du combat mené par cette communauté pour défendre ses droits.

D’après Amnesty International Suisse

APPEL A UN RASSEMBLEMENT POUR LA SAUVEGARDE DES DROITS DES FEMMES TUNISIENNES

Le 13 août 1956, a eu lieu, la promulgation du Code du Statut Personnel (CSP), code qui fait toujours figure d’exception et qui continue d’occuper dans la région arabe et maghrébine une place tout à fait à part. Aucun des codes du statut personnel ou de la famille qui lui ont succédé ne peut lui être comparé.

Lors des élections de l’Assemblée Constituante du 23 octobre 2011, le code électoral a imposé la parité sur les listes, ce qui constitue une première dans le monde arabe et ailleurs.

Mais aujourd’hui, sous le gouvernement provisoire, et alors que la rédaction de la constitution est en cours, les droits et acquis de la femme tunisienne sont plus que jamais en danger.

Dans une des versions de l’article 27, votée par douze députés d’Ennahdha et deux du C.P.R, la femme est définie par rapport à l’homme, et non comme individu à part entière. Elle est ainsi considérée comme sa « partenaire » et son « complément ».

Farida LABIDI, députée Ennahdha et présidente de la commission Libertés et droits, a même dit qu’il « n’y avait pas d’égalité absolue entre homme et femme ».

On entend même, parler ici et là, d’un possible retour de la polygamie. Et encore, ne parlons pas des salafistes qui font régner la terreur et qui se prennent pour les soldats de Dieu, un peu partout.

Il est donc urgent d’agir et de réclamer haut et fort, une égalité parfaite entre les femmes et les hommes et d’inscrire cette égalité, dans le marbre de la constitution.

Il faut dans la Tunisie post-révolutionnaire, révolutionner les mentalités : Après avoir franchi le cap de la contraception et de l’avortement, il serait grand temps d’appliquer l’égalité dans l’héritage entre les femmes et les hommes et de dire qu’à devoirs égaux, droits égaux.

Nous appelons donc, tous les démocrates, toutes les femmes et tous les hommes à se rassembler le lundi 13 août 2011 à 18H, à la place Fontaine des Innocents (les Halles, 1er art.), pour défendre les droits et acquis des femmes et rappeler que plus de cinquante ans après la promulgation du C.S.P, le combat est toujours d’actualité pour éliminer toutes les formes de discrimination et de violence à l’égard des femmes !

En soutien avec les organisatrices et organisateurs de la manifestation du 13 août à Tunis, nous célébrons la « La Journée nationale de la femme » et dédions ce rassemblement à toutes les citoyennes et citoyens tunisiens et à toutes et tous ceux qui luttent pour la réalisation des objectifs de la Révolution et particulièrement pour l’égalité réelle des droits entre les femmes et les hommes!

POUR LA DÉFENSE DU DROIT DES FEMMES TUNISIENNES
POUR L’ÉGALITÉ RÉELLE DES DROITS FEMMES – HOMMES

POUR LA DÉFENSE DES LIBERTÉS ET LE RESPECT DES DROITS DE L’HOMME EN TUNISIE

RASSEMBLEMENT LE LUNDI 13 AOÛT 2012 A 18 H
A PLACE DE LA FONTAINE DES INNOCENTS (pré du forum des Halles)
Métro : Châtelet, les Halles

A renvoyer au plus tard, demain 14h à collectif3ccc@gmail.com

Premiers signataires:AIDDA, Collectif 3 C, CRLDHT, F.T.C.R.

Houda Zekri
06 43 93 20 48
houdadazakrouta@gmail.com
http://houdazekri.centerblog.net
@demostuncratos
Collectif Citoyen
Collectif 3C

info solidarité maroc Ezedine Eroussi

Ezedine Eroussi est libre depuis le premier mai 2012. Nos très admiratives salutations et considérations à ce grand militant qui a bravé le tortionnaire. Nous saluons son courage, sa détermination politique hautement forte et solide. Nous saluons également ses camarades libérés depuis le 18 avril 2012. Ce sont Mohamed Ghaloud, Mohamed Fetal, Mohamed Zeghdidi et Ibrahim Saidi. Ces grands militants ont écrit avec leur souffrance, leur bravoure, leur moral d’acier, l’histoire des luttes du peuple marocain qui combat pour sa liberté et sa dignité contre un régime en place qui ne se soucie que de ses intérêts et de son maintien contre les vents de changement qui traversent le Maroc.

Dans ce pays, le Maroc, la résistance est d’actualité. Ezedine Eroussi, Mohamed Ghaloud, Mohamed Fetal, Mohamed Zeghdidi, Ibrahim Saidi ont été, dans la prison, en premières lignes de combat et de lutte du peuple marocain contre le régime en place. Ces militants ont fait la preuve par leur engagement, dans leur face à face avec les tortionnaires, de la nature même antidémocratique du régime. Par leur détermination ils ont fait la démonstration que le peuple marocain engage sa lutte contre le pouvoir. Ce dernier est aidé dans son administration répressive contre le peuple marocain par ses alliés et partenaires, l’Union Européenne (par exemple par la lettre de la Haute représentante de la commission européenne, madame Catherine ASHTON datée du 23 mars 2012 ).

L’État marocain s’acharne encore en dehors de la prison sur Ezedine Erroussi et ses camarades du groupe de Fès libérés depuis le 18 avril 2012. Aucune prise en charge médicale, aucun suivi médical n’est prescrit à ces grands militants qui ont subi tous les sévices et des tortures inimaginables, comme la photo d’Ezedine Eroussi en témoigne.

C’est l’image de tous ceux qui ont entamé des grèves de la faim illimitées face aux tortionnaires. Beaucoup de braves militants qui ont été dans la même situation que celle d’Ezedine Eroussi ont perdu la vie dans les geôles du régime (Saidia, Douraidy, Belhaouari, Chebeda, etc). Les années de plomb continuent contrairement à ce que peuvent véhiculer les organes de presse.

Cette presse qui a tenu à s’absenter à la sortie d’Ezedine de sa prison. Aucun organe de presse ne s’est déplacé pour informer son public, aucune chaine de télévision n’a dépêché ses journalistes. Aucune délégation syndicale ou politique n’a fait le déplacement à l’hôpital Suissi où Ezedine Eroussi était entre la vie la mort. Pourtant ce même hôpital est au cœur de la capitale, Rabat, qui abrite tous les bureaux de presse et de correspondants mais aussi les sièges de toutes les organisations syndicales et politiques.

Ezedine a été reçu par sa famille et ses camarades, il faut noter aussi la présence de la présidente de l’AMDH, Khadija Ryadi et le secrétaire général de l’AMDH, Hassan Aharrath. Ce sont ces camarades, ses amis et sa famille sous silence médiatique et politique terrible qui se sont chargés de le recevoir comme un Héros à sa sortie.

Sa famille et ses camardes ont noté l’absence même des médecins, l’absence même de la police!!! Ezedine sortait de sa prison tête haute, solide moralement et sur sa chaise roulante. Il a fallu que ses camarades et sa famille le transportent dans une clinique privée pour examen et soins avant de pouvoir supporter le transport jusqu’à Taza dans les véhicules privés de ses camarades. Au téléphone, on entend à peine la voix d’Ezedine Eroussi , ce sont ses camarades et sa famille à son chevet qui prennent le relai pour finir la communication. Ezedine est actuellement à l’hôpital de Taza sous perfusion.

Par ailleurs d’autres militants sont encore en grève de la faim illimitée dans la prison de Taza. Ils sont au nombre de cinq. Dans quel état sont-ils? Un peu moins, un peu plus grave qu’ Ezedine Eroussi ? Nous condamnons le traitement réservé à ces militants emprisonnés, torturés pour la simple raison qu’ils sont des militants qui aspirent et militent pour le changement radical au Maroc. Ce sont les militants du mouvement syndical des étudiants au Maroc, ce sont les militants du mouvement dit « mouvement 20fevrier » qui traverse le pays.

Les quatre détenus politiques libérés en grève de la faim de la prison de Fès sont aussi faibles physiquement qu’Ezedine Eroussi. C’est leur moral d’acier et leur conviction qui les tiennent en vie. Mohamed Ghaloud a certainement besoin, en plus des soins et analyses médicaux, de suivi et de prise en charge psychologique, vu la nature (violé “à la bouteille” ndlr) et l’ampleur des tortures qu’il a subies dans les centres de torture de la police. IL en souffre énormément.

L’ÉTAT MAROCAIN EST ENTIÈREMENT RESPONSABLE DE CE QU’ONT SUBI CES MILITANTS, RESPONSABLE DU TRAITEMENT ET DE SES CONSÉQUENCES QUE LES ADMINISTRATIONS POLICIÈRES, PÉNITENTIAIRES, JURIDIQUES ET POLITIQUES ONT RÉSERVÉ ET INFLIGÉ À TOUS CES MILITANTS EMPRISONNÉS POUR LEUR ENGAGEMENT AUPRÈS DU PEUPLE MAROCAIN DANS SES LUTTES ET COMBATS POUR SON AUTODÉTERMINATION ET SA DISPOSITION DE SOI-MÊME.

Nous continuons notre combat avec force auprès de ces militants de la liberté et de la dignité de tout un peuple. Nous leur manifestons tout soutien moral et matériel possible. Nous agirons auprès des instances et administrations compétentes au niveau national et international pour exiger la prise en charge morale et matérielle de tous ces détenus politiques. Nous sollicitons toutes les bonnes volontés pour qu’elles nous rejoignent et appuient notre démarche.