Emmanuel Macron est l’enfant de l’accord scellé entre le centre-gauche (Jospin) et le centre-droit (Raffarin) autour de l’inversion du calendrier donnant la priorité à l’élection présidentielle sur les élections législatives. Il avait compris qu’il fallait et suffisait de gagner le premier tour de l’élection présidentielle pour gagner le second tour et disposer de suffisamment de ralliements ensuite pour disposer d’une majorité confortable.
Pour changer ça, inutile d’attendre de trouver une majorité pour changer la loi, il suffit de créer les conditions pour rétablir les choses en rendant la priorité à une coalition électorale législatives choisissant ensuite son héraut pour la présidentielle.
Le calendrier d’ici la présidentielle de 2022 fait des élections régionales le support idoine pour mettre en œuvre cette stratégie dans le cadre d’un mouvement qui partirait des régions pour aborder le haut de la pyramide démocratique au lieu de faire l’inverse.
Pour une primaire écologiste à l’automne pour la constitution de la liste du premier tour des régionales pour faire entendre un discours écologiste dégagé du critère gauche-droite.
Le premier tour sera considéré comme la primaire d’une majorité autour de l’écologie ouverte au centre-droit comme au centre-gauche déterminant la répartition des circonscriptions entre les groupes adhérant à la coalition.
Une fois l’étape des régionales franchie, une primaire présidentielle pourra avoir lieu avec des candidates représentant x% de la coalition écologiste.