Plages fermées à Hillion

– 27 juin 2019 à 14:12

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Même si en Bretagne il a du mal à s’installer l’été est arrivé et avec lui des échouages très importants d’algues vertes. Devant l’importance de la pollution et des risques sanitaires qu’elle peut causer M. le maire d’Hillion a pris la décision de fermer 3 des plages de la commune.

La plage de la Grandville étant également interdite, il ne reste plus que les plages de Lermot ou de Bon Abri pour faire trempette !

 

La plage de l’Hôtellerie à 500m du bourg… fermée.

 

 

Réserve naturelle de la baie de Saint-Brieuc, sa mission protéger, gérer et faire découvrir. Oui, vous avez bien lu protéger !

Il faudra qu’ils nous expliquent ce que veut dire pour eux ce verbe.

 

Plage de Saint-Guimond… fermée.

 

Plage de la Grandville, …précedemment et toujours fermée.

Ce constat alarmant ne nous étonne pas plus que ça ! Depuis des années on instille l’idée que des mesures ont été prises, que les agriculteurs font des efforts, que les taux de nitrate baissent, qu’on est sur la bonne voie !

Certains diront que toutes ces mesures sont purement cosmétiques, ce qui est sur c’est qu’elles sont inefficaces, la preuve ces fermetures de plage de plus en plus fréquentes.

D’où cette pétition lancée au Préfet de la région Bretagne pour qu’il prenne enfin des mesures efficaces pour faire baisser les taux de nitrate dans nos rivières.

Texte de la pétition

Monsieur le Préfet de Région,

plages fermées, puanteur le long du littoral, biodiversité menacée, risques sanitaires avérés, telle est la situation que vivent les habitants des communes riveraines de la Baie est de Saint-Brieuc. Les marées vertes y font un retour fracassant cette année. Comment ne pas comprendre  la  détresse  des  élus  devant  leur  impuissance  à  résoudre  cette  crise  sanitaire  et environnementale qui dure depuis un demi-siècle.

Ces  échouages  massifs  et  précoces  d’algues  signent  l’échec  total  des  Plans  mis  en  œuvre  jusqu’à présent pour y remédier. Le volontariat des acteurs montre toutes ses limites. Il est temps d’adopter des mesures règlementaires comme le préconisait déjà la Ministre de l’Environnement en 2012. Que l’Etat cesse de dilapider l’argent public en pure perte. Que ces sommes qui se chiffrent par millions d’euros  soient  affectées  à  l’aide  technique  et  financière  aux  exploitants  pour  qu’ils  changent radicalement  leurs  pratiques  agricoles  afin  de  tenir  le  plus  rapidement  les  objectifs  de  2010  de moins de 10 mg/l de nitrates dans les rivières à baie à algues vertes, seuil de déclenchement de la prolifération algale, comme l’a signifié le Tribunal Administratif de Rennes en 2007.

Devant une telle situation d’urgence, nous soussignés, nous ne comprendrions pas que des mesures efficaces ne soient pas prises sur seulement 7 % de la surface agricole utile de la Bretagne à l’origine de cette grave pollution.

Nous, soussignés, vous demandons de faire suite à la demande des élus locaux, victimes au même titre  que  leurs  administré(e)s  des  préjudices  qu’ils  subissent  et  qui  ne  sont  que  la  conséquence directe  de  la  carence  de  votre  action.  Nous  demandons  l’application  d’un  nouveau  Plan  Algues Vertes qui reprenne les exigences précisées plus haut. “

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