Traduction
Le maire de Saint-Sébastien, Eneko Goia, a indiqué que la plate-forme antitaurine qui promeut la réalisation d’une consultation sur les corridas dans les arènes municipales d’Illunbe a réuni les signatures nécessaires pour mener à bien ce vote, qui pourrait avoir lieu en septembre.
Cette date dépend de deux décisions. La première des tribunaux de Justice, parce que le règlement de consultations a été contesté par l’Administration de l’État, bien que le maire ait indiqué l qu’on attend un verdict avant deux mois.
La deuxième est que la consultation ne peut coïncider avec aucun processus électoral et en Euskadi les élections autonomes pourraient avoir lieu en automne.
Doit-il y avoir des corridas à San Sébastien ? Votez
http://www.diariovasco.com/san-sebastian/201604/18/consulta-sobre-toros-donostia-20160418115953.html
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On ne devrait même plus se poser la question, la corrida comme tout loisir déshonorant, maltraitant, avilissant les animaux ne devrait plus exister et cela depuis longtemps.
tout est dit : “on ne devrait plus se poser la question”, car au nom de quoi peut-on justifier la torture d’un être vivant, et ici, de plus, une torture érigée en spectacle payant ? Tout simplement ignoble !
Basta” torturaumachie “
L’opposition à la corrida regroupe l’ensemble des critiques formulées à l’encontre de celle-ci. Il peut s’agir de l’opposition militante conduite par les différents mouvements ou associations qui réclament aujourd’hui l’abolition de la corrida, ou n’être qu’un simple désaveu de celle-ci. Cette opposition est d’ordre éthique et porte sur les souffrances et l’agonie du taureau, mis à mort au terme d’un spectacle jugé barbare par beaucoup1,2, voire sadique par certains3,4,5, avec l’utilisation particulièrement destructrice des piques puis, à un moindre degré, des banderilles.
Le sort des chevaux est moins critiqué aujourd’hui, depuis l’introduction d’un caparaçon protecteur en 1928, qui a considérablement réduit la fréquence des éventrations. D’autres mises en cause ont d’autre part été émises par des autorités religieuses. Le fait que l’argent public collecté au travers des impôts serve à subventionner une activité considérée par beaucoup comme moralement répréhensible a également fait l’objet de critiques (critiques résumées par l’expression « no con mi dinero », « pas avec mon argent »).
L’opposition à la tauromachie en général, puis à la corrida, est ancienne et fut autrefois justifiée par le risque pris par le torero plutôt que par les souffrances de l’animal. Au cours des dernières décennies, le débat oppose plutôt les sévices infligés à l’animal à la forme d’art traditionnel dont se réclame la corrida, débat résumé par le slogan de certains opposants : « la tortura no es cultura » (« la torture n’est pas de la culture »)6. Des tentatives ont récemment vu le jour pour essayer de mieux mesurer objectivement les dommages physiques infligés aux taureaux, ainsi que la souffrance qu’ils peuvent ressentir.
En écho à la baisse d’intérêt pour la tauromachie, un certain nombre de décisions touchant à la corrida ont été prises récemment : vote, le 28 juillet 2010, de l’interdiction de la corrida en Catalogne, avec entrée en vigueur à compter de janvier 20127. La décision prise par la télévision nationale espagnole, depuis octobre 2008, d’arrêter les retransmissions en direct de corridas8, a été annulée depuis février 2012.