Insecticides tueurs d’abeilles: Générations Futures se félicite que le vote d’aujourd’hui permette à la Commission d’interdire des usages de ces pesticides
Rappel des faits. Suite à l’étude de Henry publiée en mars 2012[1] montrant clairement des effets sublétaux des néonicotinoides sur les abeilles, l’EFSA avait été chargée par la Commission européenne de réévaluer les risques pour les abeilles de 3 pesticides dits néonicotinoïdes : imidaclopride, clothianidine, thiametoxam. L’EFSA apubliait son avis le 16 janvier 2013[2] qui pointait beaucoup d’éléments inquiétants (voir notre CP (3) )
Avec la publication de ce rapport ont reconnaissait les risques importants que ces produits font courir aux abeilles.
Pour une interdiction des néonicotinoïdes. A la suite, la Commission européenne a proposé de suspendre pendant 2 ans certains usages des matières actives incriminées sur les cultures attractives pour les abeilles. Mais cette position assez minimaliste n’a trouvé aucune majorité qualifiée lors du vote des 27 États-membres, le 15 mars 2013, notamment du fait de l’abstention de l’Allemagne qui protège ainsi sa puissante industrie chimique (Bayer et BASF, pour ce qui concerne les néonicotinoïdes, les autres firmes productrices étant le suisse Syngenta et le français DuPont). La Belgique s’est positionnée en faveur de la suspension.
En l’absence de compromis entre la Commission et les États membres dans les 2 mois, la décision finale reviendra à la Commission européenne.
Ce jour, un groupe d’experts missionnés par les Etat membres n’ont pas réussi à dégager une majorité qualifiée contre l’interdiction de ces 3 néonicotinoïdes, ce sera donc à la Commission in fine de trancher (15 pays pour, 8 contre, 4 abstentions).
« Générations Futures se félicite que l’Allemagne ait voté avec la France pour obtenir cette interdiction. » déclare F. Veillerette, porte-parole de Générations Futures. « La Commission va maintenant pouvoir comme elle l’a annoncée retirer les autorisations d’usages de ces 3 insecticides. Nous espérons qu’à terme tous les usages de ces insecticides seront interdits et qu’on interdira également prochainement les deux autres néonicotinoides dangereux: l’acétamipride et le thiaclopride. » conclut-il.
Contact presse: F. Veillerette 06 81 64 65 58 ou Nadine Lauverjat 06 87 56 27 54
[1] http://cdurable.info/Les-abeilles-sont-desorientees-par-une-faible-dose-d-insecticide-selon-l-INRA.html
[2] http://www.efsa.europa.eu/fr/press/news/130116.htm
[3] http://www.generations-futures.fr/pesticides/neonicotinoides-lefsa-souligne-la-dangerosite-de-3-neonicotinoides-imidaclopride-clothinidine-thiametoxam/
arrêtons la destructions chimiques des abeilles, c’est notre survie et celle des enfants, arrières-petits-enfants qui en dépende.
Salutation à Toutes et à Tous !
« Si l’abeille disparaissait de la surface du globe, l’homme n’aurait plus que quatre années à vivre ? … » certains disent !
Sur http://fr.wikipedia.org/wiki/Syndrome_d%27effondrement_des_colonies_d%27abeilles il est écrit cela :
” Le syndrome d’effondrement des colonies d’abeilles (en anglais, « Colony Collapse Disorder » : CCD) est le nom donné à un phénomène d’abord appelé « syndrome de disparition des abeilles » ou également « Fall-Dwindle Disease » (maladie du déclin automnal des abeilles)1. Ce phénomène touche les abeilles et par contre-coup la production apicole dans une grande partie du monde. Il touche peut-être aussi des abeilles sauvages.
Les apiculteurs trouvent de plus en plus souvent leurs ruches subitement vidées de presque toutes leurs abeilles. Aux États-Unis, près de 25 % du cheptel aurait disparu l’hiver 2006-2007. De nombreux pays européens sont touchés depuis le début des années 2000. Les pertes peuvent atteindre, localement, jusqu’à 90 % des colonies2.
Ce phénomène dont l’ampleur devient épidémique reste inexpliqué. Les études en cours ne permettent à ce jour que de supposer une synergie entre plusieurs causes.
Les administrations, notamment les services vétérinaires, semblent désemparées face à cette maladie émergente, faute de savoir où porter leurs efforts. Comme les rares chercheurs étudiant ce phénomène, elles ne peuvent s’appuyer que sur un corpus récent et relativement pauvre d’études et de données, écoépidémiologiques notamment.
Ce syndrome est jugé très préoccupant par les apiculteurs, mais aussi par de nombreux écologues, économistes et experts en raison de l’importance économique et écologique de l’abeille en tant que pollinisatrice. L’abeille est généralement considérée comme une « sentinelle » bioindicatrice de l’état de l’environnement, en raison de sa présence presque partout sur terre, de sa capacité à collecter via le pollen et le nectar des doses infimes de polluants et de ce qu’elle soit facile à capturer (pour l’abeille domestique). De ce fait, le syndrome qui la touche alarme également les chercheurs.”
Extinction de l’humanité : ” Ne plus prendre soin de la vie autour de nous, c’est signer sa propre mort “: Gena P.