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Cette cyberaction est maintenant terminée

Bilan de la cyberaction : Notre-Dame-des-Landes :pour une sortie de crise comme sur le Larzac

Mise en ligne du 05/01/2018 au 14/04/2018

Édouard Philippe réunit ce vendredi et la semaine prochaine les élus locaux sur le projet controversé d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes.
"La décision, nous la prendrons d’ici la fin du mois de janvier. Mais avant la fin du mois de janvier [...], je veux pouvoir discuter avec l’ensemble des élus concernés, les élus municipaux, les élus régionaux et les parlementaires, à partir de vendredi et la semaine prochaine", a déclaré le Premier ministre alors que le rapport des médiateurs remis en décembre laisse ouverte une possibilité d’abandon du projet

Bilan de la cyberaction :

5399 participants

Présentation de la cyberaction :

José Bové est l'un des opposants à la construction de l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes et figure historique de la lutte contre l'extension du camp militaire du Larzac dans les années 70, aujourd'hui eurodéputé, inscrit une filiation entre les deux dossiers et estime, dans une interview au Nouvel Obs, que "comme au Larzac, Notre-Dame-des-Landes peut devenir un laboratoire foncier". 
Pour l'altermondialiste qu'il est, si l'abandon du projet était décidé, les terres expropriées (et sur lesquelles se trouve la ZAD) pourraient suivre le même chemin que celles du Larzac. "En novembre 1984, nous avons créé la Société civile des terres du Larzac (SCTL). En avril 1985, nous avons signé un bail emphytéotique de longue durée, c'est-à-dire le transfert des terres de l’Etat à la SCTL. Tous les droits et obligations du propriétaire ont été transférés, à l’exception du droit de vendre qui demeure le privilège de l’Etat. Ce bail a été consenti pour 60 ans et a été prolongé pour 99 ans, le maximum, en 2013, officialisé par une signature du ministre de l’Agriculture, Stéphane Le Foll, sur le Larzac", raconte Bové.
Pour lui, il s'agit d'une solution crédible pour l'avenir. "C’est la solution la plus cohérente pour l’Etat et pour les agriculteurs. D’autant qu’il y a moins de propriétaires que dans le Larzac, une partie des terres ayant été acquises par le Conseil général, et une surface moins grande. On a une situation foncière qui me semble à priori moins complexe". 

José Bové aborde aussi la ZAD en se rappelant ceux qui occupaient le Larzac. "La question des "squatteurs", comme on les appelait à l’époque, ceux qui occupaient des espaces, qui cultivaient des terres, avaient des brebis, comme moi, ne s’est jamais posée de cette manière-là. Ce devrait être exactement la même chose à Notre-Dame-des-Landes. On ne peut pas faire table rase et dire à tous les habitants qui sont là, depuis quatre générations, dix ans ou cinq ans, qu’ils doivent partir", estime-t-il. "Occuper ce lieu (à Notre-Dame-des-Landes) est peut-être illégal, mais c'est légitime. Au Larzac, nous avions porté la bataille jusqu’à construire une bergerie en pierre dans le hameau de la Blaquière."
"Plus de trente ans après, on a démontré avec le Larzac qu’on peut gérer 6300 hectares, 22 sièges d’exploitations, quelques maisons, et plus de 50 fermiers. On a à la fois le recul, l’expertise sur la durée et apporté des améliorations du droit rural."

Nous vous proposons de défendre cette position de sortie de crise intelligente en interpellant le Président de la République et le Premier Ministre.

Un plan de sortie heureux pour le conflit de Notre-Dame-des-Landes
https://www.cyberacteurs.org/blog/?p=3717  

José Bové : "Comme au Larzac, Notre-Dame-des-Landes peut devenir un laboratoire foncier"
https://www.nouvelobs.com/planete/20171220.OBS9589/jose-bove-comme-au-larzac-notre-dame-des-landes-peut-devenir-un-laboratoire-foncier.html  

Consultations à Matignon vendredi sur Notre-Dame-des-Landes
https://www.boursier.com/actualites/reuters/consultations-a-matignon-vendredi-sur-notre-dame-des-landes-213739.html?rss  

Notre-Dame-des-Landes : les Français veulent un recours à la force
http://www.valeursactuelles.com/societe/notre-dame-des-landes-les-francais-veulent-un-recours-la-force-92098  

Notre-Dame-des-Landes : un "plan à la Larzac", c'est quoi ?
http://www.europe1.fr/societe/notre-dame-des-landes-un-plan-a-la-larzac-cest-quoi-3537170  

La lettre qui a été envoyée :


Monsieur le Président, Monsieur le Premier Ministre

Pour éviter une catastrophe comme à Sivens, je vous propose de nommer un médiateur pour organiser une sortie de crise de Notre Dame des Landes sur le modèle de ce qui s'est fait au Larzac.

Cette solution accompagnant la remise à la circulation de toutes les voies du secteur serait susceptible d'allier la fermeté à la tranquillité d'un processus de sortie de crise intelligent.

Attentif à vos décisions, je vous prie d'agréer mes vœux les meilleurs pour 2018.

 

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139 commentaires

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Notre-Dame-des-Landes : pour une sortie de crise comme sur le Larzac.

Bernard Teyssou
Le 31/03/2018 à 03:18:42

Il faut conserver les beaux projets collectifs de vie qui sont nés sur la zad. Un tel laboratoire d'expériences ne doit pas prendre fin au motif de l'abandon du projet d'aéroport, une agriculture à l'ancienne serait désastreuse sur ce site préservé. Je pense qu'il faut penser "au delà" de l'agriculture. Je rêve d'un endroit qui deviendrait pédagogique, ouvert à tous ceux qui le souhaitent afin de partager les savoirs. Ça permettrait de se se reconnecter à la nature, au travail manuel...

lyh
Le 30/03/2018 à 14:12:01

Une sortie de crise comme au Larzac, permettant à ceux qui ont créé une activité à NDDL d'y vivre et d'y travailler avec un statut officiel leur donnant des droits et des devoirs : voilà ce qu'il faut faire !

Cottron
Le 30/03/2018 à 13:33:30

Dans la cadre de la visite de M. Lecornu, la délégation commune a été invitée à un second rendez-vous à la préfecture le mardi 20 mars, soit le lendemain du premier comité de pilotage* et du rassemblement qui se tenait au même moment.

Étaient présents Sébastien Lecornu, Secrétaire d’État auprès du Ministère de la transition écologique, l’un de ses conseillers et un conseiller de Nicolas Hulot, la préfète Nicole Klein et des membres de son cabinet ainsi que des représentants de la DDTM (Direction Départementale des Territoires et de la Mer).

S. Lecornu a rappelé ce que le gouvernement avait déclaré après l’abandon du projet, notamment l'exigence d'un retour à « l’état de droit » et la préservation de la vocation agricoles des terres.
Les différents points portés par le mouvement lui ont été résumés : une gestion commune du foncier par une entité issue du mouvement, des habitats et activités non agricoles qu'on veut maintenir pour un territoire rural vivant, le refus de toute expulsion et le souhait d'obtenir l'amnistie pour les personnes condamnées dans le cadre de la lutte contre l'aéroport.
A une question sur la volonté de négociation de l’État, la réponse a été : « oui au dialogue, mais le statut quo n’est pas possible ».

A propos du foncier et de l'entité

S. Lecornu a reprécisé que l’Etat n’est pas prêt à garder la propriété, qu’il veut se débarrasser définitivement du projet en vendant les terres mais qu’il n’y a pas d’urgence. Illes admettent qu’il faudra du temps et qu’il y aura un gel de la propriété pour au moins un an.
Il a cité N. Hulot qui précisait que ce projet agricole doit être alternatif, en circuit court, bio, etc. et pas un projet agricole « à l’ancienne », mais que les normes doivent être respectées.
La délégation a évoqué la possibilité d'une convention d'occupation précaire globale pour l'ensemble des terres, des habitats et des bois déjà occupés par le mouvement. Cela ne leur paraît pas envisageable mais il semble y avoir une ouverture pour des projets qui pourraient se fédérer.
Le secrétaire d'Etat a affirmé que les gens devaient s’inscrire à la MSA et envoyer des signaux « individuels » pour se régulariser, et ceci dans un délai très bref voire avant le 31 mars.
Illes disent souhaiter que le mouvement soit « acteur du projet pour le futur». S. Lecornu considère qu’une approche collective du foncier n’est pas la plus pertinente, mais il voit favorablement ce qu’il appelle une volonté d’organisation coopérative.
A la question de pourquoi ne veulent-illes pas d’un deuxième Larzac, illes ont répondu que ce n’est pas la même géographie, que la situation est conflictuelle et qu’il y a une métropole à côté.
Illes se disent ouverts au maintien d'activités non-agricoles, conformément à l'attribution « économie sociale et solidaire » du ministère : « la vie rurale est aussi artisanale et commerciale ».
Comme annoncé au comité de pilotage de la veille, la réalisation d'un diagnostic agronomique environnemental et rural piloté par l’État est planifiée : ses conclusions sont prévues pour septembre. Le mouvement pourrait participer à la définition du cahier des charges.

A propos des expulsions

Illes ne veulent pas laisser « trop longtemps » des gens qui n’ont pas de projet agricole sur une zone agricole. Illes continuent donc à parler d’expulsions à la fin de la trêve hivernale.
A propos de la légalité des expulsions, comme au premier rendez-vous, illes avaient l’air assez gênés et ont reconnu avoir reçu les récentes lettres d'habitant.e.s de la ZAD (lettres déclarant habiter à titre principal dans leur lieu et qu'illes ne pouvaient donc pas en être expulsés sans procédure juridique à leur nom).
S. Lercornu a déclaré que « Si le Premier Ministre a parlé d’expulsions c’est qu’elles sont possibles ».

A propos de la route

S. Lecornu : « la liberté de circulation est un des acquis de la Révolution ! L’ouverture de cette route est un gage de bonne foi collective partagée. On a besoin de dire au Président du Département que les travaux doivent se terminer et la route s’ouvrir ».

Les suites

Il va être proposéà la délégation un RDV technique sur l’usage des parcelles avec des représentants de la DDTM, puis une nouvelle rencontre avec la Préfète, et ceci probablement avant le 6 juin (date du prochain comité de pilotage).


* Le comité de pilotage est un espace pensé et cogéré par la préfecture et la DDTM, qui réunit à la fois des organisations officielles agricoles (chambre d'agriculture et syndicats), les élus des territoires concernés et quelques associations mais auquel n’a pas été conviée la délégation du mouvement de lutte. Le comité de pilotage est voué à ne traiter que des aspects agricoles de la question.

ZAD NDDL
Le 30/03/2018 à 10:07:34

COMMUNIQUÉ 28 mars 2018
Notre Dame des Landes : En l’état des procédures, l’expulsion violerait le droit à une défense et un débat contradictoire
Le gouvernement a décidé d’abandonner le projet d’aéroport de Notre Dame des Landes, mais il a indiqué que « les occupants illégaux devront partir d’eux même d’ici le printemps, ou ils seront expulsés ».
Le Syndicat de la magistrature, le Syndicat des Avocats de France, et l’association Droit Au logement rappellent qu’une grande part des décisions d’expulsions concernant les occupants de Notre Dame des Landes visés par le gouvernement, ont été ordonnées “sur requête”, c’est à-
dire au moyen d'une procédure non contradictoire et non publique.
Ainsi, les occupant.e.s n'ont pas été convoqués, ni même informés d’une audience les concernant, ce qui leur a retiré la possibilité d’y assister et de se défendre.
Certains habitant.e.s de la ZAD s’étaient auparavant fait connaître auprès d’AGO-VINCI, alors propriétaires des lieux, et ce par un courrier recommandé. Les occupant.e.s rappellent que la plupart des lieux occupés disposent de boites aux lettres. Le demandeur ne pouvait donc les ignorer. Pourtant, il a fait le choix de ne pas les assigner nominativement devant le tribunal, et de recourir à cette procédure d’urgence – que rien ne justifiait - les privant ainsi du droit élémentaire de
se défendre devant la justice.
Le code de procédure civile ouvre un recours à toute personne à qui une ordonnance sur requête fait grief. Cependant, ces requêtes n’ont pas été délivrées, et pourraient ne l’être qu’au moment de l’expulsion, ce qui constituerait alors une grave violation du droit à la défense, les personnes pourraient saisir un juge mais après expulsion de fait.
Début 2017, les occupant.e.s avaient saisi le TGI de Nantes pour obtenir copie de ces fameuses ordonnances. La demande de communication a été rejetée. La préfecture, très certainement saisie d’une demande de concours de la force publique, n’a pas non plus donné suites aux demandes de communication privant ainsi les habitant.e.s de leur droit à un recours effectif et à une défense équitable.
C’est la raison pour laquelle, à défaut pour le tribunal de procéder à cette comnunication, nous demandons à nouveau au préfet de Loire Atlantique de communiquer copie de ces ordonnances aux habitant.e.s, ou de délivrer toute information leur permettant d’en prendre connaissance afin, s’ils.elles le jugent utile, d’exercer leur droit à un recours effectif, avant la fin de la trêve hivernale des expulsions.
Nous rappelons que dans un Etat de droit, il appartient aux autorités de s’assurer de la mise en oeuvre d’une procédure régulière respectueuse de la loi et des droits des personnes.
Plutôt que les expulsions et les violences qu’elles pourraient engendrer, nous appelons le gouvernement à rechercher la négociation, l’apaisement, et des réponses satisfaisant les demandes les habitant.e.s de la ZAD de Notre Dame des Landes.

DAL, Syndicat de la Magistrature, Syndicat des Avocats
Le 29/03/2018 à 15:34:13

COMMUNIQUÉ 28 mars 2018
Notre Dame des Landes : En l’état des procédures, l’expulsion violerait le droit à une défense et un débat contradictoire
Le gouvernement a décidé d’abandonner le projet d’aéroport de Notre Dame des Landes, mais il a indiqué que « les occupants illégaux devront partir d’eux même d’ici le printemps, ou ils seront expulsés ».
Le Syndicat de la magistrature, le Syndicat des Avocats de France, et l’association Droit Au logement rappellent qu’une grande part des décisions d’expulsions concernant les occupants de Notre Dame des Landes visés par le gouvernement, ont été ordonnées “sur requête”, c’est à-
dire au moyen d'une procédure non contradictoire et non publique.
Ainsi, les occupant.e.s n'ont pas été convoqués, ni même informés d’une audience les concernant, ce qui leur a retiré la possibilité d’y assister et de se défendre.
Certains habitant.e.s de la ZAD s’étaient auparavant fait connaître auprès d’AGO-VINCI, alors propriétaires des lieux, et ce par un courrier recommandé. Les occupant.e.s rappellent que la plupart des lieux occupés disposent de boites aux lettres. Le demandeur ne pouvait donc les ignorer. Pourtant, il a fait le choix de ne pas les assigner nominativement devant le tribunal, et de recourir à cette procédure d’urgence – que rien ne justifiait - les privant ainsi du droit élémentaire de
se défendre devant la justice.
Le code de procédure civile ouvre un recours à toute personne à qui une ordonnance sur requête fait grief. Cependant, ces requêtes n’ont pas été délivrées, et pourraient ne l’être qu’au moment de l’expulsion, ce qui constituerait alors une grave violation du droit à la défense, les personnes pourraient saisir un juge mais après expulsion de fait.
Début 2017, les occupant.e.s avaient saisi le TGI de Nantes pour obtenir copie de ces fameuses ordonnances. La demande de communication a été rejetée. La préfecture, très certainement saisie d’une demande de concours de la force publique, n’a pas non plus donné suites aux demandes de communication privant ainsi les habitant.e.s de leur droit à un recours effectif et à une défense équitable.
C’est la raison pour laquelle, à défaut pour le tribunal de procéder à cette comnunication, nous demandons à nouveau au préfet de Loire Atlantique de communiquer copie de ces ordonnances aux habitant.e.s, ou de délivrer toute information leur permettant d’en prendre connaissance afin, s’ils.elles le jugent utile, d’exercer leur droit à un recours effectif, avant la fin de la trêve hivernale des expulsions.
Nous rappelons que dans un Etat de droit, il appartient aux autorités de s’assurer de la mise en oeuvre d’une procédure régulière respectueuse de la loi et des droits des personnes.
Plutôt que les expulsions et les violences qu’elles pourraient engendrer, nous appelons le gouvernement à rechercher la négociation, l’apaisement, et des réponses satisfaisant les demandes les habitant.e.s de la ZAD de Notre Dame des Landes.

DAL, Syndicat de la Magistrature, Syndicat des Avocats
Le 29/03/2018 à 15:32:58

"ces terres n'appartiennent pas aux Zadistes"!(je cite "Jonquille) La terre nous ait juste prêtée le temps de notre passage ici-bas! et bien au contraire, "ils" ont encore à y faire, qu'ils aient au moins ce choix d'y rester,car si le béton n'a pas recouvert cette verte campagne, c'est bien parce qu'ils en ont pris soin. Cette lutte pour sauvegarder cet espace de biodiversité a porté ses fruits et a rejailli au delà de nos frontières.La terre est une grande ZAD, et les conciences s'éveillent tout doucement grace à des expériences de vie telle que NDDL.

chouette
Le 23/03/2018 à 01:33:07

Hum, hum...
Les anciens propriétaires agriculteurs ont vendu leurs terres au prix de l'immobilier. Et ceux qui souhaiteraient y revenir les rachèteraient au prix de la terre agricole... Gros bénéfice !!
La privatisation a fait ses preuves destructrices de la solidarité entre les gens et les peuples.
LA gestion des terres redistribuées du Larzac fait tous les jours la preuve que un autre monde est possible par la réappropriation des décisions au niveau local, un peu comme la démocratie.
A ce jour, une gestion oligarchique ou autoritaire (par le système pseudo démocratique qui régit le monde sous la coupe des multinationales, des financiers, des banquiers et des magnats de l'industrie), est bourrée de conflits, c'est patent. Il me paraît important de poursuivre les tentatives de relocalisation des décisions : MArinaleda, Vandoncourt, Saillans etc...
Salut et fraternité.
Pierre

Pierre de Cazenove
Le 22/03/2018 à 19:14:23

Pas de gestion collective des terres à Notre-Dame-des-Landes
https://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/pas-de-gestion-collective-des-terres-a-notre-dame-des-landes_122247  

Alain Uguen
Le 22/03/2018 à 09:09:47

Je suis tout à fait d'accord avec l'article de Contrepoints.org : ces terres n'appartiennent pas aux Zadistes, ils n'ont plus rien à y faire. Ni aux agriculteurs qui s'y sont installés en usurpant ces terrains. Et une gestion commune est aussi source potentielle de conflits ultérieurs.... Les anciens propriétaires me semblent être les premiers à pouvoir retrouver leurs fermes, si ils sont toujours désireux de poursuivre leurs activités. Mais avec l'expulsion, certains ont probablement tout perdu et ne peuvent reprendre une activité agricole, faute de moyens matériels, de ressources financières, etc.
La situation demande en effet prudence et concertation, en incluant absolument les anciens propriétaires demandeurs de leurs terres. Ce qui va prendre du temps. ET en attendant, la zone doit être remise en friche, sans Zadistes sur place. Que la terre puisse de nouveau respirer et se refaire.

Jonquille
Le 21/03/2018 à 12:19:24

CONSTAT APRES LECTURE DES 4 ARTICLES DE PRESSE

1) L'Etat va essayer de la faire à l'envers aux Zadistes qui ont lancés un projet agricole et se sont déclarés comme tel, ils doivent maintenant s'inscrire à la MSA, ce qui est dans la logique des choses. Mais attention, en embuscade la FNSEA guette ! De plus, les autres projets de Vie ne seront pas considérés et expulsés, ce qui ne va pas arranger les choses car ceux-ci s'y opposeront de nouveau, et c'est là-dessus que compte le gouvernement pour récupérer un maximum de terres agricoles qu'il redistribuera, via la Safer, aux exploitants agricoles, ceux qui défoncent la Terre ! Ainsi, ils réussiront à décrédibiliser l'ensemble de la lutte en montrant du doigt les marginaux, ce qu'ils ne manquent déjà de faire en préparant leur argumentaire, voire le second article de « contrepoints »

2) Le discours des "fachos", euh pardon des Libéraux, la solution finale c'est la privatisation (tu sais, le truc qui te prive de tout Droits) ou la rhétorique des Marchés ! Les mecs balancent des affabulations philosophiques anti-datées, parlent de la tragédie des biens communs, et bien sûr de la Sacro-Sainte Propriété (dans le sens féodal du terme), tout cela dans un parfait nihilisme de toute autre forme d'économie que la leur, celle des Marchés qui spéculent et détruisent l'économie réelle...

3) Confirmation que Francetvinfo ne se mouille pas trop, un coup de lèche dans un sens, et confirmation des intentions de la FNSEA et de la Préfète, donc de l'Etat de Droits des multiNAZIonales à récupérer ces Terres pour leur profits au nom de la propriété de l'Etat (hors l'Etat c'est nous, ceux qui payent l'impôt à contrario des multiNAZIonales qui l'esquivent via des paradis fiscaux, dire qu'il y a des abrutis qui croient que c'est le contraire)

4) Enfin de l'information : Le compte-rendu de la réunion du 19 Mars 2018 à propos de l'avenir de la ZAD AGRICOLE...Tous les « Loups » sont marqués !

Philippe BIAUX
Le 21/03/2018 à 10:01:27

Notre-Dame-des-Landes : l'Etat esquisse un projet agricole «ouvert» sur l'ex-ZAD
http://www.cnewsmatin.fr/france/2018-03-19/notre-dame-des-landes-letat-esquisse-un-projet-agricole-ouvert-sur-lex-zad-776923  

Notre-Dame des Landes : la solution passe par la privatisation
https://www.contrepoints.org/2018/03/20/312218-notre-dame-des-landes-la-solution-passe-par-la-privatisation  


Notre-Dame-des-Landes : le combat pour la ZAD
https://www.francetvinfo.fr/politique/notre-dame-des-landes/notre-dame-des-landes-le-combat-pour-la-zad_2664948.html  

Notre-Dame-des-Landes : Bilan de la première réunion de concertation sur la gestion des terres.
http://www.media-web.fr/notre-dame-des-landes-bilan-de-la-premiere-reunion-de-concertation-sur-la-gestion-des-terres-80-101-2848.html  

Alain UGUEN
Le 20/03/2018 à 07:38:04

Il serait judicieux d'y pratiquer une culture BIO !

Serge CABON
Le 28/02/2018 à 09:35:15

Merci de nous permettre d'avoir encore des rêves et des espoirs pour nos"suivants"....Beaucoup de déceptions depuis 50ans ,déjà !!!!mais aussi,heureusement, des avancées comme sur le Larzac et dans de nombreuses tentatives de "vivre autrement ". Courage à tous

laurent
Le 19/02/2018 à 20:23:14

Quarante ans après le Larzac, l’abandon de l’aéroport est un nouvelle victoire contre les grands projets. Mais le députe européen regrette la faible prise en compte de l’environnement parmi les décideurs.

José Bové : «Notre-Dame-des-Landes sera un vrai laboratoire foncier du XXIe siècle»
Figure de la lutte du Larzac, l’eurodéputé José Bové livre ses réflexions sur l’avenir du site de Notre-Dame-des-Landes (NDDL), des autres «grands projets inutiles», et sur l’action du gouvernement.

Vous vous êtes beaucoup impliqué dans la lutte contre NDDL…
Ma première rencontre avec les paysans de Notre-Dame date de 1973. On a une histoire commune. Ils ont créé un groupe de résistance à l’aéroport en 1972, puis sont montés sur le Larzac quand nous avons organisé notre marche contre le projet d’extension du camp militaire. Nos échanges n’ont jamais cessé depuis. J’ai écrit aux médiateurs nommés par le gouvernement en juin pour étudier une dernière fois le projet de NDDL et ses alternatives, puis je les ai rencontrés. Pour leur dire qu’en cas d’enterrement de l’aéroport, il fallait proposer un projet de territoire concret, sur le modèle de ce que nous avons fait sur le Larzac après l’abandon de l’extension du camp par François Mitterrand en 1981. Cela a été introduit dans leurs conclusions.

Peut-on vraiment reproduire l’expérience du Larzac à NDDL ?
Les outils juridiques utilisés là-bas sont applicables à Notre-Dame. La gestion collective du Larzac fonctionne depuis trente-trois ans et a été renouvelée jusqu’en 2084. Mais on ne peut pas faire de copier-coller, ce n’est ni le même territoire ni la même époque. Nous sommes en l’an 1 de Notre-Dame. Comment sortir d’une résistance, se projeter dans l’avenir ? C’est dur, ça prend du temps. C’est passionnant. Maintenant, il faut faire vivre le lieu, trouver les règles du jeu. Notre-Dame sera un vrai laboratoire foncier du XXIe siècle, un laboratoire du bocage.

Qu’y aura-t-il de nouveau ?
Dans les années 80, sur le Larzac, on ne se posait pas comme aujourd’hui la question des cabanes ou d’autres types d’habitat léger comme les yourtes. Et la prise de conscience écologiste est venue peu à peu. Aujourd’hui, la prise en compte de la zone humide et de la biodiversité de Notre-Dame favorise une solution globale, une gestion collective de cet espace. On en arrive à la question, majeure, du partage des usages de la terre, de l’eau… C’est nouveau. Prenons la terre. Sur un espace comme Notre-Dame, tu as des randonneurs, des chasseurs, mais aussi des gens qui ont mené des projets collectifs nés pendant la lutte, des boulangeries, un atelier de travail du bois, d’autres encore qui font de l’élevage ou du maraîchage… Tu te retrouves avec des multiusages de la terre. Parfois, il y a des nœuds aux endroits où se superposent les usages, par exemple entre biodiversité et agriculture. Alors tu essaies de construire les outils qui permettent à ces usages de cohabiter.

Concrètement, comment faire ?
La discussion, c’est lent. Il est important de donner du temps. Le gouvernement l’a compris en excluant l’évacuation immédiate de NDDL. L’Etat est aujourd’hui propriétaire du foncier. Il doit débrouiller le sac de nœuds de l’expropriation, demander à chaque exproprié s’il veut redevenir propriétaire. Après, on saura quel est le stock de terres qui reste. En parallèle, il faut réécrire le schéma de cohérence territoriale (Scot). Idem pour les plans locaux d’urbanisme intercommunaux (PLUI). C’est là que la question des usages entre dans la discussion, entre agriculteurs, habitants, naturalistes, élus, services de l’Etat, etc. Cela doit être un débat inclusif. Il faut déterminer collectivement les zones d’expérimentation. Tout cela doit ensuite être validé par l’ensemble des communes. Il n’y aura pas de solution définitive avant deux ou trois ans. Cette durée, c’est une chance. Car le temps juridique permet de construire sur une autre base que la résistance. Sur des projets.

Y aura-t-il un avant et un après Notre-Dame-des-Landes ?
On ne pourra plus imposer de «grands projets cinglés». Beaucoup sont liés aux transports. Le tunnel ferroviaire entre Lyon et Turin par exemple, ou encore ces élus locaux qui veulent faire une gigantesque gare TGV à l’extérieur de Nîmes. Le projet le plus symbolique de ces chantiers inutiles, c’est le grand contournement ouest de Strasbourg (GCO). C’est complètement cinglé.

Le gouvernement l’a validé moins d’une semaine après l’abandon de NDDL. Serait-ce une compensation pour Vinci, impliqué dans les deux projets ?
Je n’en sais rien. En tout état de cause, cela menace plus de 330 hectares de terres labourables, parmi les meilleures. Là encore, c’est un très vieux projet, un fantasme d’élus datant des années 70.

Une ZAD (zone à défendre) y a été installée…
Je suis le premier à y avoir campé en juin ! Je suis très en lien avec les gens qui sont dans la bataille à Strasbourg. Et avec le maire de Kolbsheim (Bas-Rhin), qui a fait la ZAD sur sa commune et a empêché l’abattage d’arbres. On va continuer la bataille.

Comment remettre à plat les processus de décision, sans imposer les projets ?
A chaque fois, il faut dire : voilà le projet, et voilà l’alternative. Et étudier sur quels critères on définit l’intérêt général. C’est là qu’intervient la question de la légalité et de la légitimité : tu peux être légal dans ton processus mais illégitime car tu empiètes sur un intérêt général. L’utilité publique n’est pas forcément l’intérêt général. Faut-il prendre en compte l’intérêt général pour les générations futures, la biodiversité, le climat ? Je pense que oui, le long terme doit prévaloir. Sauf qu’il y a deux longs termes : celui de l’intérêt général et celui de l’Etat.

C’est-à-dire ?
Quand je dis Etat, je fais référence à sa logique administrative. Quand le politique arrive aux manettes, il se fait «manger» par l’administration. Dans la question des aménagements ou du nucléaire, c’est central. Le politique dit en 2012 «on va fermer Fessenheim», la technostructure répond «cause toujours», et au bout de cinq ans, Hollande n’a toujours pas fermé la centrale. C’est la même chose dans la haute administration de la Commission européenne : la carrière des directeurs généraux dépasse le temps politique, ils sont là pour vingt à trente ans, et construisent leurs propres règles. C’est redoutable. La technostructure est omniprésente, on ne peut y toucher qu’avec une volonté politique démesurée. Or, le temps du politique est celui de la réélection, pas celui de l’intérêt général. C’est un fait.

Le rapport Spinetta sur l’avenir du ferroviaire, en oubliant la notion de service public, n’oublie-t-il pas aussi l’intérêt général ?
L’intérêt général, c’est d’abord se poser la question de répondre à la fois à la mobilité urbaine et à la liaison des territoires ruraux. Or, dans les deux situations, le train permet de diminuer massivement les émissions de CO2. C’est fondamental pour l’avenir. Il faut donc le prioriser et investir au niveau national sur les infrastructures, pour les passagers et le fret. Poser le débat par le dogme de l’ouverture à la concurrence ne permet pas d’y répondre.

Comment analysez-vous la déconfiture de l’écologie politique ?
L’écologie ne peut pas être enfermée dans une logique de parti. Dans une logique de mouvement, oui, comme pour les européennes de 2009, avec Europe Ecologie. C’est n’est pas qu’une question de mots, c’est une question de pratique. Il s’agit de concilier le temps politique, le temps long de l’écologie et celui des urgences (climatique, etc.). L’écologie n’a de sens que si elle est capable d’allier des gens sur le terrain, dans les luttes, les associations, les syndicats… Et dans le lieu de confrontation qu’est le Parlement européen où, si tu arrives à convaincre, tu peux construire des majorités. Sur la pêche électrique, on a inversé le rapport de force. Sur les transports, sur l’énergie, on fait bouger les lignes. Sur les perturbateurs endocriniens aussi, y compris sur la refonte des agences comme l’Autorité européenne de sécurité des aliments ou l’Agence des produits chimiques. Au fur et à mesure de ces batailles gagnées, qui sont souvent longues, on construit de l’Europe inclusive, citoyenne.

Vous vous représenterez aux européennes de 2019 ?
Non. Dix ans, ça suffit ; deux mandats consécutifs, c’est bien.

Et après ?
Il y aura plein de choses encore à faire. Des batailles, mais il y a aussi le quotidien, la vie…

Vous connaissez bien Nicolas Hulot ?
On n’est pas intimes mais on se connaît bien, oui.

Que pensez-vous de son bilan ?
Il a joué un rôle dans l’abandon de NDDL. Son pouvoir de conviction a été central. Certains diront que c’est l’arbre qui cache la forêt. Mais quel arbre ! Après, on me dira que sa bataille sur le glyphosate, ce n’est pas beaucoup. Sauf que la Commission européenne dit «on renouvelle pour cinq ans» et la France déclare «on sort en trois ans». Et le fait que Hulot n’ait pas été présent à la conclusion des Etats généraux de l’alimentation, c’était une prise de position politique forte, pour exprimer son mécontentement. Il a ses convictions profondes, essaie de les faire passer. Il ne fait pas semblant. Hulot ministre de l’Ecologie, ça reste une direction qui est donnée.

Il y a eu la mise en place du Ceta, la «montagne d’or» en Guyane, les aides au bio rabotées…
Bien sûr. Ça montre bien que l’écologie n’est pas la question centrale aujourd’hui, ni au niveau du politique, ni à celui de l’Etat, ni dans la vie quotidienne. Je n’arrive toujours pas à comprendre pourquoi, alors que l’écologie est essentielle pour le bien vivre ensemble et la reconstruction du lien social. Le problème, c’est qu’elle nécessite une réflexion politique globale.

Cette vision globale, Macron l’a-t-il ?
J’en sais rien. J’ai fait un tweet pour dire du bien de son discours à Rungis sur l’agriculture. Il a parlé de souveraineté alimentaire, de circuits courts. Le problème, c’est que dans le cadre des accords de libre-échange avec le Mercosur [Marché commun du Sud, ndlr], la France a accepté l’idée d’augmenter le contingent de viande bovine importée d’Amérique du Sud, ce qui veut dire culture intensive du soja, déforestation, etc. Si le discours est nickel, la pratique ne suit pas. A un moment, tu ne peux pas cacher cette dichotomie entre le discours et les actes, ça se voit trop, surtout maintenant que la prise de conscience écolo a infusé dans la société.

Si Hulot démissionnait, ce serait une énorme perte pour l’écologie ?
J’espère que ça n’arrivera pas et qu’on pourra encore construire des choses ensemble.
http://www.liberation.fr/france/2018/02/18/jose-bove-notre-dame-des-landes-sera-un-vrai-laboratoire-foncier-du-xxie-siecle_1630617  

Alain UGUEN
Le 19/02/2018 à 07:39:45

Le gouvernement devrait à NDL faire un premier pas vers le retour des communs au lieu de laisser partir nos terres à la vente pour produire des agrocarburants ou tout autre culture inutile et néfaste pour la vie des sols et notre vie.

un anonyme
Le 15/02/2018 à 21:23:10

puisque un peu de sagesse semble avoir pénétré les "hautes autorités" peut-on espérer que les zadistes et le gouvernement s'entendent pour uns solution comme celle du Larzac qui conduirait à une exploitation des terres pour le plus grand profit de tous y compris de la région nantaise et à un peu de respect de l'environnement ?

montreuil
Le 06/02/2018 à 11:10:37

Avec vous depuis longtemps.Je diffuse,je partage et je parle partout!

Touria

touria
Le 06/02/2018 à 00:03:39

Je suis de tout coeur avec vous et je diffuse au maximum l'appel. C'est magnifique d'avoir remporté cette grande victoire. le chemin s'ouvre, et la construction du monde humain continue. Merci à tous les artisans de cette construction !

MARIE-CLAUDE SALICETI
Le 05/02/2018 à 17:18:12

Bonjour

Les besoins de coups de main sont nombreux pour le rassemblement du 10 février.

Nous avons besoin de pas mal de monde cette semaine .

1) Dès lundi 5 février à partir de 9h00 jusqu'à vendredi 9 fin de journée pour le montage du site de Bellevue: Montage des structures, scènes,barnums, toilettes sèches, fléchages de circulation et
stationnement…

=> rdv à 8h30 tous les matins à Bellevue pour savoir ce qu'il y a à faire et se répartir les tâches

( une cantine nous préparera un repas partagé à midi. Pas de prise en charge le soir sauf le vendredi 9 où nous dînerons ensemble…
Pour l’hébergement dans la semaine avant le 10, un camping sous hangar sera disponible. Il vous faut donc venir avec votre matériel de camping : tentes, matelas, duvets chauds, frontales, etc." En plus, possibilité de dortoir à Bellevue (sec mais non chauffé) (il faudra faire un petit déménagement vers le hangar du très petit jardin le samedi matin pour laisser le dortoir de Bellevue pour les « artistes » )

2) Le samedi 10 :
-le matin : Accueil des participants (dès 8h00) et aide au stationnement .
-l'après midi et soirée à Bellevue pour le « grand moment » du milieu de journée et la fête du soir: accueil, logistique, sécurité et sérénité sur le site (jusque tard…).

=> rdv à 10h au point info à Bellevue pour un briefing sur les différentes missions

3) Dimanche 11 et lundi 12 pour le démontage sur Bellevue.

Si vous êtes disponibles et motivé.e.s pour un (ou plusieurs !) de ces moments,
Merci de nous contacter via l’adresse mail suivante :
10fev18ndlzad@riseup.net.  

en précisant dans l’objet Bénévole.
Indiquer vos nom, prénom (ou surnom), mail, n° portable…
Préciser si vous êtes seul.e ou 2, 4, 10…
Préciser vos dates ou créneaux de disponibilités (les journées peuvent être fractionnées, matinée, a midi..pour la semaine . le 10 les créneaux sont de deux heures am , soirée et début de nuit

Un grand merci pour votre participation à ce rassemblement qui marquera la fin d’une longue lutte et la construction d’un avenir inédit !

L’équipe secrétariat

Secrétariat du 10 février
Le 05/02/2018 à 10:55:27

@Maryse Mazeres : non , : Notre Dame du LARZAD ! ;-)
@Gérard PARCOT : Pareil !!!

Melba
Le 02/02/2018 à 20:39:19

Avec vous depuis toujours! Malheureusement pas sur le terrain! Mais toujours avec les liens internet: ACIPA, Cyber action et bien d'autres.
Merci. GP

Gérard PARCOT
Le 01/02/2018 à 19:59:45

Notre dame du Larzac, vive cette nouvelle appellation symbolique!

Maryse Mazeres
Le 01/02/2018 à 16:33:41

ATTENTION
la préfète peut dire tout et son contraire.
Elle n'est qu'un rouage dans une chaine hiérarchique qui remonte au 1er ministre et de fait au president de la Rep.
Donc PRUDENCE sur son attitude et ses propos.

Par exemple si elle s'avançait trop dans des promesses, il suffit de la muter pour tout oublier...

defelice
Le 31/01/2018 à 14:01:16

oui, trouver une solution pérenne pour les occupants de la ZAD qui souhaitent s'intégrer et faire vivre sereinement cette belle région jusqu'ici protégée des pollutions et déforestations , je suis totalement pour cette solution de bon sens

josse
Le 31/01/2018 à 02:21:16

Les travaux sur la D281 sont finis! Après une semaine de chantier, de tensions et de doutes parfois, de fatigue beaucoup, nous sommes parvenu,
ensemble à tenir la promesse que nous nous étions faites de rendre la route à la circulation. L'Etat voudra bien croire que nous l'avons fait pour répondre aux exigences du premier ministre, nous, nous savons bien que ce qui l'a emporté c'est la volonté de continuer à faire ensemble, le désir de nos voisin.e.s de retrouver l'usage de la route, l'envie des paysans de pouvoir y circuler plus facilement. Il n'aura pas été facile pour nous, occupant.e.s, de démonter la cabane de Lama Faché, et nous n'oublions pas que cette route des chicanes a été longtemps le symbole de notre résistance victorieuse face à l'opération César. Mais le
symbole ne valait sans doute pas risquer de commencer les négociations sur l'avenir de la zad dans de mauvaises conditions. L'assurance répétée
des autres composantes que nous serons toutes et tous ensemble pour défendre la totalité des habitations de la zad a emporté la décision. Il n'y aura pas d'aéroport, il n'y aura pas d'expulsions!

Ce matin vers 10h, la préfète est venue se prendre en selfie sur la D281. C'est de bonne guerre, comme le fait que certain.e.s camarades l'accueillent en lui montrant leur cul... Elle aura aussi pu lire sur
son passage plusieurs banderoles, de soutien à la lutte au Rojava, "Zone A Défendre, résistance et sabotage", "capitalisme vert, le mur de toute
manière" et bien d'autres. Lors d'une courte pause à Bel Air elle a rencontré brièvement un représentant de COPAIN pour évoquer le début des travaux de rénovation de la route, celui-ci a dit qu'il serait malin que la DIRO vienne sans escorte policière qui serait perçue comme une provocation par les occupant.e.s. Elle s'est ensuite rendue à Notre-Dame-des-Landes pour une courte conférence de presse où, bonne
joueuse, elle a reconnue l'important travail réalisé par des centaines de personnes tout au long de la semaine et admis que désormais les conditions étaient réunies pour commencer le processus de négociation avec le mouvement anti-aéroport.




ci joint le XOMMUNIQUE DE PRESSE DE L'ENSEMBLE DES COMPOSANTES DU MOUVEMENT CONTRE
L'AEROPORT (habitant-e-s de la zad, Acipa, Coordination, COPAIN, Naturalistes en lutte)
vendredi 26 janvier

Le mercredi 17 janvier, nous avons collectivement obtenu une formidable
victoire, un signe fort pour toutes les autres luttes. Nous voilà maintenant dans une nouvelle phase, pleine de possibilités d’avancer ensemble, notamment sur des questions d’usage commun, comme celle de la D281, dite "route des chicanes".

Fermée par les autorités dans le cadre du projet d’aéroport en 2013, cette route a été ré-ouverte par le mouvement dans la foulée.
Aujourd’hui, l’ensemble du mouvement a fait le choix de la transformer pour la rendre plus accessible à nos voisin-e-s et aux riverain-e-s des bourgs alentour.

Pour que tou-te-s puissent y circuler tranquillement, il y a dores et déjà des ralentisseurs provisoires, puis par la suite des ralentisseurs pérennes, et des voies de passage seront créées pour nos ami-e-s tritons, salamandres et autres habitant-e-s du bocage.

Nous portons ceci collectivement, et collectivement nous pourrions revenir sur cette décision si des menaces d’expulsion venaient à se concrétiser, en refermant cette route et les autres traversant la zad.
C’est un engagement fort que nous renouvelons ensemble pour défendre l'avenir de la zad.

Un chantier collectif a été organisé pour cela à partir du 22 janvier, il est aujourd'hui terminé.

Cette route était et restera un des symboles de notre résistance commune, et c’est tout-e-s ensemble que nous mettons en oeuvre son usage partagé, pour l’avenir de la zad, puisque qu’il n’y aura pas d’aéroport.
Nous appelons à un très large rassemblement sur la zad, le 10 février,pour enraciner l'avenir de ce territoire et fêter l'abandon du projet.
Le mouvement contre l’aéroport, 26 janvier 2018

Alain Uguen
Le 26/01/2018 à 21:05:02

Des nouvelles de la Zad !

1. Le chantier sur la D281

Vous trouverez le communiqué sur zad.nadir.org
(https://zad.nadir.org/spip.php?article5051),   et des reportages automédias, photos et audios, pourraient apparaitre ces prochains jours sur le site. Il y aura aussi une communication du mouvement une fois le
chantier terminé. Cette première journée a vu beaucoup de personne, de toutes les composantes, venir, pelles et balais en main, participer au
chantier. Un grand merci à tou.te.s ! Les travaux vont continuer dans les prochains jours. Comme le dit le communiqué, "nous pourrions revenir sur cette décision si des menaces d'expulsion venaient à se concrétiser, en refermant cette route et les autres traversant la Zad."

PS: y aura pas d'aéroport à NDDL =)

2. Message de soutien

Un message de soutien de la part du créateur des Vieux Fourneaux, Lupano, qu'on a eu le plaisir de recevoir sur la Zad. Merci !
https://zad.nadir.org/spip.php?article5049  

3. Présences policières autour de la Zad

Depuis plusieurs jours, les présences policières autour de la zad sont importantes et les contrôles sont nombreux. Et l'Etat étant mauvais joueur, on ne saurait trop vous conseiller de prendre note de nos
informations et conseils pour vous éviter de perdre trop de temps, tout en défendant vos droits face à la police. Et si vous avez la possibilité de prendre en photo les arrêtés préfectoraux, cela serait très utile à
tout le monde.

Plus d'infos: https://zad.nadir.org/spip.php?article5054  

La lutte continue.

Alain Uguen
Le 23/01/2018 à 10:12:46

Ouf! même si Mr Macron n'a pas voulu faire "plaisir" aux zadistes et aux insoumis, l'essentiel est gagné et ouvre des portes sur d'autres sujets....Enfouissement des déchets nucléaires etc.... Grands projets inutiles, pour être correct.

cactus
Le 22/01/2018 à 19:48:46

Notre-Dame-des-Landes : les opposants libèrent la "route des chicanes"
https://actu.fr/pays-de-la-loire/notre-dame-des-landes_44111/direct-dame-landes-opposants-liberent-route-chicanes_15158852.html  

Alain Uguen
Le 22/01/2018 à 16:04:09

Ensemble, nous avons eu raison du projet d'aéroport !

Communiqué de presse de l'ACIPA
Notre-Dame-des-Landes - vendredi 19 janvier 2018

L’ACIPA se réjouit de l’abandon du projet d'aéroport à Notre Dame des Landes annoncé ce mercredi 17 janvier 2018. Comment exprimer totalement l'immense joie ressentie après tant d'années de lutte ? Peut-être faudrait-il inventer des mots pour cela ?

Après le débat de fond que les opposants réclamaient depuis si longtemps et qui fut mené avec écoute et rigueur par les médiateurs, une sage décision a enfin été prise qui met fin à 50 ans de tergiversations.

Les élus locaux et nationaux qui n'ont jamais voulu étudier objectivement les alternatives possibles pour ce projet d’aéroport, portent seuls la responsabilité de l'enlisement de ce dossier devenu emblématique. Les occasions ont pourtant été nombreuses : redémarrage du dossier (2000), débat public (2002-2003), enquête d'utilité publique (2006-2007), enquêtes loi sur l’eau et espèces protégées (juin 2012), commission "du dialogue" (2013), expertise CGEDD demandée par Ségolène Royal et consultation (les deux en 2016).

Nous remercions les dizaines milliers de personnes, adhérentes ou non à notre association, qui nous ont fait confiance depuis la création de l’ACIPA en novembre 2000 et nous partageons ce moment historique avec nos nombreux partenaires, autres associations, syndicats, mouvements politiques, collectifs et habitants de la ZAD. Ces presque dix-huit années ont constitué une formidable aventure humaine qui a permis d'atteindre notre objectif : l’abandon du projet de Notre-Dame-des-Landes !

Nous dédions ce succès

- aux agriculteurs qui se sont levés pour la défense des terres agricoles dès les années 1960,

- à ceux qui, en 2000, se sont mobilisés pour fédérer des forces citoyennes autour de l’ACIPA,

- à tous ceux qui ne sont plus là mais qui nous ont accompagnés tout au long des 18 années de résistance,

- à tous ceux qui ont lutté pour cette zone à défendre, anonymes ou pas.

Rien ne pourra jamais effacer la mémoire d'une si longue lutte citoyenne.

De la phase de résistance, nous passons maintenant à une phase de construction.

L’ACIPA souhaite que les habitants historiques puissent dès aujourd'hui poursuivre leur activité dans la plus grande sérénité et que les nouveaux habitants ayant des projets de vie à long terme sur la zone puissent les mettre en place, dans le respect des règles communes établies par le mouvement depuis plusieurs années.

Après que se soit enfin brisée cette épée de Damoclès au-dessus de Notre-Dame-des-Landes, la circulation sur les routes et chemins de la zone doit reprendre au plus vite pour répondre aux besoins de la population des environs.

A très bientôt, le 10 février prochain, pour la journée festive sur la ZAD.

Réservez aussi déjà les 7 et 8 juillet prochains pour le (dernier ?) rassemblement annuel organisé par la Coordination des opposants !

ACIPA
Le 20/01/2018 à 07:54:13

Le CéDpa, collectif d'élus dont les jours sont désormais comptés puisque son objet vient de disparaître avec l'heureux abandon du projet de transfert de l'aéroport de Nantes-Atlantique, vous invite à un point presse qui se tiendra le lundi 22 janvier à 11h à la salle des Chênes, rue des Chênes à Notre Dame des Landes.

Le CéDpa sera heureux de vous y accueillir.

CéDpa
Le 20/01/2018 à 07:53:15

Avec l’abandon de l’aéroport à Notre Dame de Landes nous vivons un moment important pour notre devenir commun.

Tandis que l’avenir de ce territoire fait l’objet de fantasmes médiatiques ici nous nous emparons de notre avenir et l’ensemble du mouvement avance concrètement sur sa construction.

Nous nous appuyons sur 10 ans de pratiques communes, assemblées, réunions, activités agricoles, vie quotidienne, organisation d’évènements etc… Nous avons construit une recherche du consensus qui
est à la base de notre fonctionnement. Notre travail de réflexion et d’échange a abouti en 2015 à un accord en 6 points. Ils sont ce que nous défendons collectivement aujourd’hui.

Depuis plusieurs mois l’assemblée des usages nous permet de nous organiser sur différents thèmes :
- Les hypothèses sur l’avenir qui explorent les formes juridiques possibles pour ce territoire.
- Le foncier : ses usages, son partage, son statut
- La gestion des conflits tant internes qu’avec l’extérieur (communes proches, organismes officiels etc…)
- L’habitat, l’agriculture, la voirie, les communs que nous gérons

Il faudra de longs débats et un travail soutenu pour arriver à une formulation détaillée de notre projet, et nous aurons besoin de temps pour en trouver les formules de mise en place.

L’assemblée du mouvement du 18 février 2018

L’assemblée du mouvement du 18 février 2018
Le 20/01/2018 à 07:52:24

Enfin la raison l à emporter c est un soulagement pour la protection des terres vièrges d urbanisation inutiles. Du côté humain il y aura plus de respect et d harmonie. Pour les oposants politiques auquel je pense fortement ils faudra qu ils apprennent à respecter les décisions présidentielle avec respect surtout quand cela ne va pas dans le sens de leur intérêts. ..en ce qui concerne les groupe comme vinci ils faurdra enquêter sur ses indemnités inadmissible qui on été accorder par des négligent politique des années avant ces signatures de retrovertion d argents son a mes yeux illégales en démocratie corinne

corinne baron
Le 18/01/2018 à 14:42:08

Enfin un gouvernement qui prends une décision courageuse et surtout pleine de bon sens! Espérons que le site devienne protégé avec une agriculture biologique valorisée.

steph
Le 18/01/2018 à 07:28:00

Maintenant que nous savons que l'aéroport ne sera pas construit, reste à savoir ce qui va être décidé de l'utilisation de ce petit territoire. J'ai visionné le débat de Médiapart, force est de constater que nous sommes loin d'y voir des hystériques violents, mais plutôt des personnes convaincues qu'une autre voie politique et économique est possible, et je suis convaincue qu'en laissant ce collectif faire ses preuves on donnerait plus de crédit à la démocratie. Il pourrait en naître des leçons de vivre ensemble, même quand on a des idées divergentes. Le tout étant d'organiser de vrais espaces de discussion, où chacun a le droit d'essayer un projet, du moment qu'il a du sens. Cet espace pourrait être un laboratoire inspirant. J'espère que le gouvernement après avoir pris cette décision, ira plus loin et qu'il donnera la légitimité à ce nouveau courant de la société.

Laurence
Le 18/01/2018 à 00:21:31

tenons bon!

muriel cervello
Le 17/01/2018 à 19:49:44

on a gagné!
super

muriel cervello
Le 17/01/2018 à 19:47:51

Bravo pour cette super-proposition! J'ai participé à l'action Larzac et oui, le résultat est probant, super positif pour créer une nouvelle société avec une conscience nouvelle de solidarité, justice et écologie. GeorgiaH

GeorgiaH
Le 17/01/2018 à 18:09:50


NDDL – Visite des barricades de Notre Dame des Landes en novembre 2012 au lendemain de l'AG de Cyberacteurs
https://www.cyberacteurs.org/blog/?p=449  

Alain Uguen
Le 17/01/2018 à 16:08:15

Communiqué commun du mouvement anti-aéroport, suite à la décision du gouvernement

Ce midi, le gouvernement vient enfin d’annoncer l’abandon du projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes.

Nous notons que la DUP ne sera officiellement pas prorogée. Le projet sera donc définitivement nul et non avenu le 8 février.

Il s’agit bien d’une victoire historique face à un projet d’aménagement destructeur. Celle-ci aura été possible grâce à un long mouvement aussi
déterminé que divers.

Nous voulons d’abord saluer chaleureusement aujourd'hui toutes celles et ceux qui se sont mobilisées contre ce projet d’aéroport au cours des 50 dernières années.

En ce qui concerne l’avenir de la zad, l’ensemble du mouvement réaffirme dès aujourd’hui :

-La nécessité pour les paysan-ne-s et habitant-e-s expropriés de pouvoir recouvrer pleinement leurs droits au plus vite.

-Le refus de toute expulsion de celles et ceux qui sont venus habiter ces dernières années dans le bocage pour le défendre et qui souhaitent continuer à y vivre ainsi qu’à en prendre en soin.

-Une volonté de prise en charge à long terme des terres de la zad par le mouvement dans toute sa diversité - paysans, naturalistes,
riverains, associations, anciens et nouveaux habitants.

Pour le mettre en œuvre, nous aurons besoin d’une période de gel de la redistribution institutionnelle des terres. Dans le futur, ce territoire doit pouvoir rester un espace d’expérimentation sociale, environnementale et agricole.

En ce qui concerne la question de la réouverture de la route D281, fermée par les pouvoirs publics en 2013, le mouvement s'engage à y répondre lui-même. La présence ou l'intervention policières ne feraient
donc qu’envenimer la situation.

Nous souhaitons par ailleurs, en cette journée mémorable, adresser un fort message de solidarité vis-à-vis d’autres luttes contre des grands
projets destructeurs et pour la défense de territoires menacés.

Nous appelons à converger largement le 10 février dans le bocage pour fêter l’abandon de l’aéroport et pour poursuivre la construction de l’avenir de la zad.

Acipa, Coordination des opposants, COPAIn 44, Naturalistes en lutte, les habitant-e-s de la zad.

Acipa, Coordination des opposants, COPAIn 44, Naturalis
Le 17/01/2018 à 14:53:02

Cette action (la 15è ces 10 dernières années) ne pouvait s'inscrire que dans la perspective d'un abandon. Car dans la perspective d'un maintien cela aurait signifié que l'ancien monde aurait gagné

Nous avons parié sur le nouveau monde

_ où l'élection d'une nouvelle majorité présidentielle et législative prévaudra sur le résultat d'une consultation uniquement départementale

_ où le dégagisme des représentants de l'ancien monde devrait les inciter à se poser la question de la pertinence de leurs décisions anciennes

_où les accords de Paris sur le climat nécessitent de revisiter tous les projets d'investissements autoroutiers et aéroportuaires au profit des transports du quotidien (tram, trains régionaux..)

Et nous avons eu raison.

Merci à vous pour votre mobilisation à nos côtés et aux côtés des acteurs locaux qui organisent un rassemblement le 10 février prochain.


1 EnMarche pour la transition ?
https://www.cyberacteurs.org/archives/bilan.php?id=1336    

2 Merci de défendre la zone humide de Notre Dame des Landes
https://www.cyberacteurs.org/archives/bilan.php?id=1232    

3 Notre Dame des landes : Pour l'Abandon d'un projet surdimensionné
https://www.cyberacteurs.org/archives/bilan.php?id=1081    

4 Notre Dame des landes oui au débat non aux expulsions
https://www.cyberacteurs.org/archives/bilan.php?id=1035    

5 CAP 2017 : Sauvons le BN
https://www.cyberacteurs.org/archives/bilan.php?id=950    

6 Non à l'aéroport de Notre Dame des landes (44)
https://www.cyberacteurs.org/archives/bilan.php?id=948    


7 Sauvons les landes de Notre Dame
https://www.cyberacteurs.org/archives/bilan.php?id=946    


8 Notre-Dame-des-Landes : hors de question de baisser les bras !
https://www.cyberacteurs.org/archives/bilan.php?id=945    


9 Pour que l'université d'Angers cesse de pucer les tritons pour le compte de Vinci
https://www.cyberacteurs.org/archives/bilan.php?id=894    


10 CAP SUR LA COP
https://www.cyberacteurs.org/archives/bilan.php?id=874    

11 NDDL Exprimez-vous sur la demande de dérogation
https://www.cyberacteurs.org/archives/bilan.php?id=659    


12 Comité de soutien aux grévistes de la faim contre le projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes.
https://www.cyberacteurs.org/archives/bilan.php?id=619    


13 Notre Dame des landes : ferme et debout
https://www.cyberacteurs.org/archives/bilan.php?id=612    


14 Notre Dame des landes : Non à la pub payée par les contribuables.
https://www.cyberacteurs.org/archives/bilan.php?id=594    

Alain Uguen
Le 17/01/2018 à 13:55:41

Les habitant.e.s de la zad ne sont toujours pas légalement expulsables.

Ce matin, le ministre de l'intérieur affirmait que la zad serait évacuée des « éléments les plus radicaux », appuyant une nouvelle fois la fable d'un groupe fantômatique de quelques dizaines d'"ultra-violents" que l'on cacherait quelque part dans le bocage. Nous réaffirmons qu'il n'y a pas des "élements plus radicaux" d'un côté et de "bons zadistes" paysans
de l'autre. Comme le soutient l'ensemble du mouvement, repris à son tour en ce sens par un ensemble d'organisations,syndicats et ong's nationales dans une tribune hier, nous nous opposons à "toute expulsion de celles et ceux qui sont venus habiter ces dernières années dans le bocage pour
le défendre et qui souhaitent continuer à y projeter leurs vies et leurs activités".
Pour un accès complet à cette tribune :
https://blogs.mediapart.fr/les-invites-de-mediapart/blog/150118/notre-dame-des-landes-nous-nous-engageons-pour-lavenir-de-la-zad  

Par ailleurs, nous entendons beaucoup parler de mouvement de troupes et de volonté d'"expulser au plus vite aéroport ou pas". Au-delà de toute
considération politique ou logistique sur la légitimité et la faisabilité d'expulser les habitants de Notre-Dame-des-Landes, il nous semble nécessaire de rappeler que cela n'est aujourd'hui tout simplement
pas légalement possible.

Nous l'avions démontré dès l'automne 2016, appuyé en cela par le Syndicat des Avocats de France, le DAL et le Syndicat de la Magistrature et la situation légale n'a pas évolué depuis :

- les 14 lieux d'habitation de la zad ayant été l'objet de procédures d'expulsion bénéficient tous de la trêve hivernale. Ceux-ci ne sont donc pas expulsable avant le 31 mars.

- plus de 60 autres habitats situés sur la zad n'ont pas encore été l'objet de procédures d'expulsion. Le droit français est strict à ce sujet : tout.e habitant.e d'un lieu considéré comme son logement principal, même sans doit ni titre, doit pouvoir bénéficier d'une
procédure nominative avant qu'un juge décide de son expulsion et que la préfecture puisse ensuite accorder le concours de la force publique pour la mettre en oeuvre.

Il serait donc bon que ceux qui brandissent des menaces d'expulsion à tout va commencent par respecter le droit dont ils se prétendent garant.

Pour une meilleure compréhension de ces enjeux, nous vous renvoyons au communiqué commun du Syndicat de la Magistrature, du Syndicat des Avocats de France et du DAl paru le 2 novembre 2016 et toujours d'actualité :
https://zad.nadir.org/IMG/pdf/com_nddl_saf_sm_dal_.pdf  

Ainsi qu'à celui des occupant.e.s de la zad sur la trêve hivernale avec une carte des lieux non expulsables à ce titre :
https://zad.nadir.org/spip.php?article4166  

IL N’Y AURA PAS D’AÉROPORT
Le 17/01/2018 à 10:27:32

// Communiqué commun national d'associations, syndicats et organisations

Depuis presque cinquante ans, des paysan.ne.s et habitant.e.s de la région nantaise résistent contre un projet d’aéroport qui viendrait détruire 1.650 ha de terres agricoles et de zones humides. Le gouvernement a annoncé qu’il trancherait en ce mois de janvier sur ce dossier brûlant devenu emblématique d’enjeux de fond et de choix de société. Au niveau national, nos organisations, associations et syndicats se sont engagés au fil du temps dans un mouvement large et populaire contre ce projet.

La commission de médiation nommée il y a sept mois par le gouvernement a mis en évidence la faisabilité de la rénovation de l’aéroport actuel, alors même que les tenants du projet de transfert vers Notre-Dame-des-Landes s’évertuent depuis des années à refuser de prendre en compte les études qui le démontrent.

Emmanuel Macron s’est engagé à agir vigoureusement contre le réchauffement climatique et pour la préservation de la biodiversité. Il serait alors absurde et dramatique que le gouvernement s’entête à vouloir construire cet aéroport. Il serait tout aussi dramatique qu’après avoir enfin abandonné ce projet, l’exécutif s’enferme dans une logique répressive visant à expulser celles et ceux qui auront su prendre soin de ce territoire. Il est pour nous impensable de
laisser le gouvernement mettre fin brutalement à l’expérience singulière qui s’est construite à Notre-Dame-des-Landes. Dans la foulée de l’abandon espéré du projet d’aéroport, nous appelons au contraire au dialogue. Les différentes composantes du mouvement contre l’aéroport et pour l’avenir de la zad ont fait savoir qu’elles y travaillent depuis des mois et qu’elles sont prêtes à s’engager en ce sens dès l’abandon du projet.

Le bocage de Notre-Dame-des-Landes doit rester une terre d’inspiration et d’espoir, nourrie par l’idée des biens communs, les solidarités et le soin du vivant
Dans ce contexte, nous voulons soutenir les bases communes pour l’avenir de la zad établies par l’ensemble des usager.e.s actuel.le.s de ce territoire [1] — paysan.ne.s, voisin.e.s, habitant.e.s, naturalistes, syndicalistes, membres d’associations, randonneurs.euses :

* la nécessité pour les paysan.ne.s et habitant.e.s résistant.e.s ayant refusé la vente amiable à AGO-Vinci et étant allés à l’expropriation de pouvoir recouvrer pleinement leurs droits au plus vite ;

* le refus de toute expulsion de celles et ceux qui sont venu.e.s
habiter ces dernières années dans le bocage pour le défendre et qui souhaitent continuer à y projeter leurs vies et leurs activités ;

* une volonté de prise en charge à long terme des terres de la zad
par une entité issue du mouvement dans toute sa diversité ;

* le fait que les terres sauvegardées aillent à de nouvelles
installations et pas à l’agrandissement d’exploitations existantes ;

* la nécessité de continuer à préserver et faire vivre ensemble
les patrimoines naturels et agricoles exceptionnels de cette zone.

Pour qu’un projet pérenne, en cohérence avec les valeurs portées par le mouvement, puisse se constituer, une période de gel de la redistribution institutionnelle des terres est nécessaire. Nous savons que cette voie est possible : par le passé et en d’autres lieux, des terres agricoles préservées ont continué à être prises en charge collectivement par celles et ceux qui s’étaient battu.e.s pour elles.

Au-delà des justes combats contre des projets destructeurs, nous sommes convaincu.e.s de la nécessité que puissent aussi se développer des espaces où des personnes réinventent d’autres formes d’habitats, d’agricultures, de rapports au travail et de relations sociales. Dans un monde miné par l’individualisme, le gaspillage des ressources naturelles, les crises sociales et environnementales, le bocage de Notre-Dame-des-Landes doit rester une terre d’inspiration et d’espoir, nourrie par l’idée des biens communs, les solidarités et le soin du vivant.
Nous relayons en ce sens l’appel du mouvement contre l’aéroport et pour l’avenir de la zad à converger massivement dans le bocage le 10 février, au lendemain des 10 ans de la déclaration d’utilité publique du projet d’aéroport. Il s’agira alors, espérons-le, de saluer ensemble une décision d’abandon et de soutenir avec détermination l’horizon souhaité collectivement pour l’avenir de ce territoire préservé. D’autres rendez-vous sont d’ores et déjà prévus sur la zad, entre autre les 7 et 8 juillet pour le rassemblement annuel de la Coordination des organisations anti-aéroport de
Notre-Dame-des-Landes.

PREMIERS SIGNATAIRES :

SIGNATURES NATIONALES
350.ORG, AGIR POUR L'ENVIRONNEMENT, AGTER, ALOFA TUVALU, ALTERNATIBA, ANV-COP21, ATTAC, COLLECTIF POUR LA SAUVEGARDE DE LA ZONE HUMIDE DU TESTET (SIVENS), CONFÉDÉRATION PAYSANNE, COORDINATION DES OPPOSANT.E.S AU LYON TURIN, COORDINATION BURE STOP, DROIT AULOGEMENT, EELV, ENSEMBLE!, FÉDÉRATIONS SUD-RAIL, SUD-PTT, SUD-BPCE, GREENPEACE, LES AMIS DE LA TERRE, PARTI DE GAUCHE, RÉSEAU CIVAM, UNION SYNDICALE SOLIDAIRES.

SIGNATURES LOCALES : ALTERNATIBA NANTES, ALTERNATIBA LIMOUSIN, AMIS DE LA CONFÉDÉRATION PAYSANNE LIMOUSINE, ASODEDRA 88, ATTAC87, BURE STOP 55, BRETAGNE VIVANTE, CEDRA 52, COLLECTIF NOVISSEN 23 CONTRE LES 1400 VEAUX, COLLECTIF POUR LA SAUVEGARDE DE LA ZONE HUMIDE DU TESTET
SIVENS), COLLECTIF STOP-EPR NI À PENLY NI AILLEURS, COLLECTIF ANTI-LGV LIMOGES-POITIERS /PRO POLLT, COLLECTIF NON À LA MONTAGNE À PELLETS, COORDINATION BURE STOP, COORDINATION DES OPPOSANT.E.S AU LYON TURIN, EELV BRETAGNE, EELV LORRAINE, EELV PAYS DE LA LOIRE, ENSEMBLE! 44, EODRA ASS. ELUS DE LORRAINE OPPOSÉS À L'ENFOUISSEMENT DES DÉCHETS RADIO ACTIFS), FRANCE INSOUMISE ST JUNIEN 87, GROUPE D'ACTION CLISSON DE LA FRANCE INSOUMISE, GROUPE D'ACTION NANTES CATHÉDRALE DE LA FRANCE INSOUMISE, GROUPE D'ACTION PONTCHATEAU ET ENVIRON DE LA FRANCE
INSOUMISE, HABITANTS VIGILANTS DE GONDRECOURT 55, HABITANTS VIGILANTS DE VOID 55, GROUPE D'INTERVENTION DES GRENOUILLES NON-VIOLENTES (GIGNV), LES AMIS DE LA TERRE 38, LES AMIS DE LA TERRE LIMOUSIN,MIRABEL LORRAINE, MNE 55, MNLE PAYS DE LA LOIRE, PLACE AU PEUPLE 44, PG 44, GROUPE MAMMALOGIQUE BRETON, REZÉ À GAUCHE TOUTE, SORTIR DU NUCLÉAIRE PAYS NANTAIS, SDN 57, SOLIDAIRES BRETAGNE, STOP LINKY LIMOUSIN 87, STOP MINES 23

_(1) Ces bases communes ont été plus amplement détaillées dans un texte en 6 points ci-dessous, signé par les composantes du mouvement sur le terrain :

Communiqué commun national d'associations, syndicats et
Le 17/01/2018 à 10:24:01

PARCE QU’IL N’Y AURA PAS D’AÉROPORT (TEXTE DES 6 POINTS SUR L’AVENIR DE LA ZAD)

Ce texte en 6 points a pour but de poser les bases communes nécessaires pour se projeter sur la zad une fois le projet d’aéroport définitivement enterré. Il a été réfléchi au sein d’une assemblée régulière ayant pour objet de penser à l’avenir des terres une fois le projet d’aéroport abandonné. Assemblée qui
regroupe des personnes issues des différentes composantes du mouvement de lutte. Ce texte a été longuement débattu, à plusieurs reprises, dans de multiples composantes et espaces d’organisation du mouvement.
Nous défendons ce territoire et y vivons ensemble de diverses manières dans un riche brassage. Nous comptons y vivre encore longtemps et il nous importe de prendre soin de ce bocage, de ses habitant-e-s, de sa diversité, de sa flore, de sa faune et de tout ce qui s’y partage.
Une fois le projet d’aéroport abandonné, nous voulons :

1. Que les habitant-e-s, propriétaires ou locataires faisant l’objet d’une procédure d’expropriation ou d’expulsion puissent rester sur la zone et retrouver leur droits.

2. Que les agriculteurs-ices impacté-e-s, en lutte, ayant refusé de plier face à AGO-VINCI, puissent continuer de cultiver librement les terres dont il-elles ont l’usage, recouvrir leurs droits et poursuivre leurs activités dans de bonnes conditions.

3. Que les nouveaux habitant-e-s venu-e-s occuper la zad pour prendre part à la lutte puissent rester sur la zone. Que ce qui s’est construit depuis 2007 dans le mouvement d’occupation en termes d’expérimentations agricoles hors cadres, d’habitat auto-construit ou d’habitat léger (cabanes, caravanes, yourtes, etc.), de formes de vies et de luttes, puisse se maintenir et se poursuivre.

4. Que les terres redistribuées chaque année par la chambre d’agriculture pour le compte d’AGO-VINCI sous la forme de baux précaires soient prises en charge par une entité issue du mouvement de lutte qui rassemblera toutes ses composantes. Que ce soit donc le mouvement anti-aéroport et non les institutions habituelles qui détermine l’usage de ces terres.

5. Que ces terres aillent à de nouvelles installations agricoles et non agricoles, officielles ou hors cadre, et non à l’agrandissement.

6. Que ces bases deviennent une réalité par notre détermination collective. Et nous porterons ensemble une attention à résoudre les éventuels conflits liés à leurs mise en oeuvre.

Nous semons et construisons déjà un avenir sans aéroport dans la diversité et la cohésion. C’est à nous tout-e-s, dès aujourd’hui, de le faire fleurir et de le défendre.
Acipa, Coordination des opposants à l'aéroport,
occupant.e.s de la zad, copain 44, naturalistes en lutte.

IL N’Y AURA PAS D’AÉROPORT
Le 17/01/2018 à 10:23:44

// Communiqué commun national d'associations, syndicats et organisations

Depuis presque cinquante ans, des paysan.ne.s et habitant.e.s de la région nantaise résistent contre un projet d’aéroport qui viendrait détruire 1.650 ha de terres agricoles et de zones humides. Le gouvernement a annoncé qu’il trancherait en ce mois de janvier sur ce dossier brûlant devenu emblématique d’enjeux de fond et de choix de société. Au niveau national, nos organisations, associations et syndicats se sont engagés au fil du temps dans un mouvement large et populaire contre ce projet.

La commission de médiation nommée il y a sept mois par le gouvernement a mis en évidence la faisabilité de la rénovation de l’aéroport actuel, alors même que les tenants du projet de transfert vers Notre-Dame-des-Landes s’évertuent depuis des années à refuser de prendre en compte les études qui le démontrent.

Emmanuel Macron s’est engagé à agir vigoureusement contre le réchauffement climatique et pour la préservation de la biodiversité. Il serait alors absurde et dramatique que le gouvernement s’entête à vouloir construire cet aéroport. Il serait tout aussi dramatique qu’après avoir enfin abandonné ce projet, l’exécutif s’enferme dans une logique répressive visant à expulser celles et ceux qui auront su prendre soin de ce territoire. Il est pour nous impensable de
laisser le gouvernement mettre fin brutalement à l’expérience singulière qui s’est construite à Notre-Dame-des-Landes. Dans la foulée de l’abandon espéré du projet d’aéroport, nous appelons au contraire au dialogue. Les différentes composantes du mouvement contre l’aéroport et pour l’avenir de la zad ont fait savoir qu’elles y travaillent depuis des mois et qu’elles sont prêtes à s’engager en ce sens dès l’abandon du projet.

Le bocage de Notre-Dame-des-Landes doit rester une terre d’inspiration et d’espoir, nourrie par l’idée des biens communs, les solidarités et le soin du vivant
Dans ce contexte, nous voulons soutenir les bases communes pour l’avenir de la zad établies par l’ensemble des usager.e.s actuel.le.s de ce territoire [1] — paysan.ne.s, voisin.e.s, habitant.e.s, naturalistes, syndicalistes, membres d’associations, randonneurs.euses :

* la nécessité pour les paysan.ne.s et habitant.e.s résistant.e.s ayant refusé la vente amiable à AGO-Vinci et étant allés à l’expropriation de pouvoir recouvrer pleinement leurs droits au plus vite ;

* le refus de toute expulsion de celles et ceux qui sont venu.e.s
habiter ces dernières années dans le bocage pour le défendre et qui souhaitent continuer à y projeter leurs vies et leurs activités ;

* une volonté de prise en charge à long terme des terres de la zad
par une entité issue du mouvement dans toute sa diversité ;

* le fait que les terres sauvegardées aillent à de nouvelles
installations et pas à l’agrandissement d’exploitations existantes ;

* la nécessité de continuer à préserver et faire vivre ensemble
les patrimoines naturels et agricoles exceptionnels de cette zone.

Pour qu’un projet pérenne, en cohérence avec les valeurs portées par le mouvement, puisse se constituer, une période de gel de la redistribution institutionnelle des terres est nécessaire. Nous savons que cette voie est possible : par le passé et en d’autres lieux, des terres agricoles préservées ont continué à être prises en charge collectivement par celles et ceux qui s’étaient battu.e.s pour elles.

Au-delà des justes combats contre des projets destructeurs, nous sommes convaincu.e.s de la nécessité que puissent aussi se développer des espaces où des personnes réinventent d’autres formes d’habitats, d’agricultures, de rapports au travail et de relations sociales. Dans un monde miné par l’individualisme, le gaspillage des ressources naturelles, les crises sociales et environnementales, le bocage de Notre-Dame-des-Landes doit rester une terre d’inspiration et d’espoir, nourrie par l’idée des biens communs, les solidarités et le soin du vivant.
Nous relayons en ce sens l’appel du mouvement contre l’aéroport et pour l’avenir de la zad à converger massivement dans le bocage le 10 février, au lendemain des 10 ans de la déclaration d’utilité publique du projet d’aéroport. Il s’agira alors, espérons-le, de saluer ensemble une décision d’abandon et de soutenir avec détermination l’horizon souhaité collectivement pour l’avenir de ce territoire préservé. D’autres rendez-vous sont d’ores et déjà prévus sur la zad, entre autre les 7 et 8 juillet pour le rassemblement annuel de la Coordination des organisations anti-aéroport de
Notre-Dame-des-Landes.

PREMIERS SIGNATAIRES :

SIGNATURES NATIONALES
350.ORG, AGIR POUR L'ENVIRONNEMENT, AGTER, ALOFA TUVALU, ALTERNATIBA, ANV-COP21, ATTAC, COLLECTIF POUR LA SAUVEGARDE DE LA ZONE HUMIDE DU TESTET (SIVENS), CONFÉDÉRATION PAYSANNE, COORDINATION DES OPPOSANT.E.S AU LYON TURIN, COORDINATION BURE STOP, DROIT AULOGEMENT, EELV, ENSEMBLE!, FÉDÉRATIONS SUD-RAIL, SUD-PTT, SUD-BPCE, GREENPEACE, LES AMIS DE LA TERRE, PARTI DE GAUCHE, RÉSEAU CIVAM, UNION SYNDICALE SOLIDAIRES.

SIGNATURES LOCALES : ALTERNATIBA NANTES, ALTERNATIBA LIMOUSIN, AMIS DE LA CONFÉDÉRATION PAYSANNE LIMOUSINE, ASODEDRA 88, ATTAC87, BURE STOP 55, BRETAGNE VIVANTE, CEDRA 52, COLLECTIF NOVISSEN 23 CONTRE LES 1400 VEAUX, COLLECTIF POUR LA SAUVEGARDE DE LA ZONE HUMIDE DU TESTET
SIVENS), COLLECTIF STOP-EPR NI À PENLY NI AILLEURS, COLLECTIF ANTI-LGV LIMOGES-POITIERS /PRO POLLT, COLLECTIF NON À LA MONTAGNE À PELLETS, COORDINATION BURE STOP, COORDINATION DES OPPOSANT.E.S AU LYON TURIN, EELV BRETAGNE, EELV LORRAINE, EELV PAYS DE LA LOIRE, ENSEMBLE! 44, EODRA ASS. ELUS DE LORRAINE OPPOSÉS À L'ENFOUISSEMENT DES DÉCHETS RADIO ACTIFS), FRANCE INSOUMISE ST JUNIEN 87, GROUPE D'ACTION CLISSON DE LA FRANCE INSOUMISE, GROUPE D'ACTION NANTES CATHÉDRALE DE LA FRANCE INSOUMISE, GROUPE D'ACTION PONTCHATEAU ET ENVIRON DE LA FRANCE
INSOUMISE, HABITANTS VIGILANTS DE GONDRECOURT 55, HABITANTS VIGILANTS DE VOID 55, GROUPE D'INTERVENTION DES GRENOUILLES NON-VIOLENTES (GIGNV), LES AMIS DE LA TERRE 38, LES AMIS DE LA TERRE LIMOUSIN,MIRABEL LORRAINE, MNE 55, MNLE PAYS DE LA LOIRE, PLACE AU PEUPLE 44, PG 44, GROUPE MAMMALOGIQUE BRETON, REZÉ À GAUCHE TOUTE, SORTIR DU NUCLÉAIRE PAYS NANTAIS, SDN 57, SOLIDAIRES BRETAGNE, STOP LINKY LIMOUSIN 87, STOP MINES 23

_(1) Ces bases communes ont été plus amplement détaillées dans un texte en 6 points ci-dessous, signé par les composantes du mouvement sur le terrain :

Communiqué commun national d'associations, syndicats et
Le 17/01/2018 à 10:21:15

A ce jour, le dispositif policier (et peut-être militaire) est en train de se mettre en place pour une évacuation musclée de la ZAD :
https://www.ladepeche.fr/article/2018/01/16/2722776-dame-landes-gendarmerie-attend-guerilla-zadistes.html  
Visiblement, c'est En Marche pour la curée et haro sur l'écolo !
Je rejoins totalement le commentaire d'Emmanuelle Allain.

Frawald
Le 17/01/2018 à 04:20:53

Ce projet d'aéroport était déjà caduc à son "entrée dans les tuyaux" il y a longtemps. C'était le joujou de JM Ayrault. Caduc il l'est d'autant plus à l'heure de la préservation du climat et des cantines bio, c'est-à-dire à l'heure où même des pouvoirs publics peu écolo sont obligés de verdir un peu leurs discours... et j'ose l'espérer leurs actions.
Pour ma part si le gouvernement avalise la construction de cet aéroport, ce pourrait être le début d'une révolution.S'il l'annule mais qu'il fait évacuer la ZAD par la force - pour ne pas perdre la face politiquement - je serais prête - et beaucoup d'autres avec moi - à me mobiliser.
L'enjeu est double et il est majeur et il sera historique.
Je me permets de "coller" ici le commentaire publié par Ecrin 05 le 6/01 dernier.
"Messieurs qu'on nomme grands
Je vous fais une lettre
Que vois lirez peut-être...
Si vous avez le temps.
Nous sommes au XXIème siècle
Il serait peut-être important
De penser à l'avenir de notre planète
et à celui de nos descendants.
Alors,travaillez donc dans l'intérêt de l'HUMANITE
Plutôt que pour quelques intérêts particuliers.
Après tout,un français sur cinq vous a élus pour cela.
Les quatre autres veulent voir où votre marche nous conduira!
Vous vous dites jeunes et modernes,
Ne vous conduisez pas comme de vieilles badernes.
Salut citoyen d'un vieux de 77 ans
Qui pense à nos enfants et petits enfants."
Emmanuelle 29

Emmanuelle ALLAIN
Le 15/01/2018 à 10:03:03

NDDL:Lettre ouverte de Léon Maillé, paysan retraité du Larzac
https://www.cyberacteurs.org/blog/?p=3777  

Alain UGUEN
Le 12/01/2018 à 15:36:10

D'autres solutions existent concernant cette problématique. Si t'en ai qu'il y ai une véritable problématique.
Cette endroit et une zone humide. Il me semblait que celles-ci étaient protégées au niveau européen.
De plus c'est un laboratoire pour notre sorti de ce système qui tue tout sur son passage et ou l'homme, l'animal et le végétal ne sont plus que des "produits".
On voit aujourd'hui les résultats catastrophiques de cette société consumériste globalisée sur notre planète.
Souhaitons que les gouvernants seront raison garder et qu'ils passeront au delà de l’impitoyable monde de la finance ...

Jean-Marc Foulon
Le 11/01/2018 à 14:05:56

Le terme d'OPTIMISATION de l'aéroport actuel de N.A. me parait mieux adapté que celui d'agrandissement qui d'après les données réelles et comparatives aux autres aéroports n'est pas justifié.
Si l'alternative d'optimisation de N.A.était adoptée dans le calme, tous les problèmes de respect de l'environnement, de la biodiversité et du maintien et de l'adaptation des terrains agricoles ne se poseraient plus ; ni les problèmes de compensations environnementales (irréalisables concrètement)

Gendry Alfred
Le 11/01/2018 à 13:02:51

Connaissez-vous cet aéroport champenois,construit
en 10 ans tout au plus à proximité de Chalons-en-
Champagne,et qui ne traite que du fret...?Il a
condamné des centaines d'ha de vignes,de champs +
est positionné au croisement des axes routiers Troyes-Reims + Paris-Nancy...Voilà un endroit idé
al pour positionner des activités relatives à la
construction d'avions,à 150km de Paris et voisi
nes de terrains de manoeuvre,d'entraînement de l'armée française...Et c'est une région quasiment dépourvue de reliefs...Pour desservir la Bretag ne,la Vendée,les Pays-de Loire,le Nord Aquitaine
,c'est un peu loin...Mais quand on regarde toute
l'activité économique qui "baigne" cette région,
n'est-ce pas l'idéal...entre Allemagne et Paris
pour transporter les infrastructures d'Airbus...?

stoppeur
Le 10/01/2018 à 18:49:41

ETAT FRANCAIS:REVEILLE TOI!!!

SEBOUX69
Le 10/01/2018 à 18:49:37

Dans 20 ans,l'aéroport de NDDL sera sujet à bien
des turpitudes lorsque les conditions climatiques d'alors seront de + en + des tempêtes tropicales,
des "queues" de typhon,d'ouragan et que les envir ons seront régulièrement inondées...Et puis,constr uire l'aéroport implique la réalisation d'infrastr
uctures imposantes,ruineuses,qui couvriront la Vendée et les Pays-de-Loire à être bétonnées,sillon
nées de routes de part en part...comme autour de
Roissy-CDG et Orly...

Michel RANDOLET
Le 10/01/2018 à 18:31:13

Paysannes et paysans du COPAIn plus mobilisés que jamais !

Face à la cacophonie politique et médiatique générée par la longue séquence de médiation et de réflexion gouvernementale avant une décision annoncée prochaine, nous paysannes et paysans du collectif Copain du 44 et de toute la France tenons à rappeler et réaffirmer nos convictions et positions.

Confortés par les préconisations des médiateurs, nous sommes plus que jamais déterminés à tout faire pour que les terres de Notre Dame des Landes conservent leur vocation nourricière.

Si le gouvernement, pour des raisons qui ne pourraient être que politiques, décidait malgré tout de poursuivre le projet de transfert de l'aéroport, nous serons tous, soit dans le bocage pour en empêcher sa destruction, soit partout en France pour dénoncer le sacrifice des terres nourricières pour des projets inutiles. Rappelons que l'ensemble des syndicats agricoles y sont opposés.

Si, comme nous le souhaitons, le gouvernement fait le choix de la modernisation de l'aéroport actuel, nous resterons tous mobilisés pour l'enjeu majeur qui en découlera: faire perdurer le projet collectif et alternatif qui se construit depuis plusieurs années sur le territoire de Notre Dame des Landes.

Nous voulons que les terres sauvées du bétonnage soit destinées à l'installation de nouveaux projets paysans respectueux de l'environnement et de la biodiversité et non à l'agrandissement des fermes existantes.

Nous demandons donc, dès maintenant, que soit alors immédiatement mis en place un gel du mode d'attribution usuel de l'usage du foncier. Ceci pour donner le temps à l'émergence des ces nouveaux projets qui nécessitent deux à trois ans pour leur mise en œuvre.

Nous réclamons que la gestion des usages sur ce territoire soit confiée à une entité représentative du mouvement qui aura obtenu sa sauvegarde. Nous participons depuis plusieurs mois à sa constitution.

Nous œuvrerons à ce que la richesse des propositions alternatives qui s'y inventent depuis dix ans puisse s'y développer, dans l'objectif d'un avenir constructif et pacifié, en lien étroit avec le voisinage et les collectivités concernées.
C'est possible, ça c'est fait ailleurs (Larzac, marais de Guérande, ...)

Rappelons à ceux qui voudraient utiliser la force en entretenant la fantasmagorie d'une zad, bastion fortifié de radicaux ultra violents, que ce sont bien les milliers de paysannes et paysans qui se mobilisent depuis des années pour protéger et entretenir ce territoire aux côtés des habitants historiques et des dizaines de milliers de militants qu'ils devront évacuer.

Nous vous appelons tous, quelle que soit la décision du gouvernement, à converger le samedi 10 février autour de la Ferme de Bellevue à Notre Dame des Landes, emblème de notre lutte, occupée et entretenue depuis janvier 2013, pour défendre notre projet pour un autre avenir pour le territoire de Notre Dame des Landes mais aussi pour l'agriculture, l'alimentation, et l'environnement.

Copain 44

COPAIN 44
Le 10/01/2018 à 08:56:15

la zad est un laboratoire passionnant où convergent tous les projets vivifiants qui donnent du sens à nos vies...merci à tous ses habitants, aux tritons marbrés, aux campagnols de toutes sortes, et à ses chemins de randonnée. Bloavezh mat d'an holl!!

maryvonne auvin
Le 10/01/2018 à 00:31:24

Longue vie aux zadistes et leurs différents projets agricoles, sociaux, solidaires... et leur partenariat avec les naturalistes, les copains ...!

Vive les nombreux colibris qui souhaitent apporter leur goutte d'eau dans un monde plus ouvert et plus près de la nature!

un anonyme
Le 09/01/2018 à 17:42:26

Halte à la destruction des terres, surtout pour un projet qui n’est pas d’actualité comte tenu de l’urgence à arrêter de détruire la planète.

AGNES ANCELOT
Le 09/01/2018 à 17:41:01

Oui à l'extension de l'aéroport actuel. Moins d'impact sur le climat, sur les zones humides, sur les finances publiques

CLERC-RENAULT Lionel
Le 09/01/2018 à 17:25:18

Halte au saccage des terres, surtout pour un projet qui n'est pas d'actualité compte tenu du danger que l'humain fait courir à "sa" planète et de l'urgence à arrêter sa destruction.

AGNES ANCELOT
Le 09/01/2018 à 17:04:21

La déclaration d'utilité publique pour un aéroport en zone humide a té arrachée en bafouant la Loi sur l'eau visant à conserver des zones éponges. Inconstructibilité : "sol typique de limon avec forte présence de mica, pour lequel les récents travaux de recherche doctorale montrent l'inefficacité du traitement aux liants hydrauliques". "Les pistes se mettront à gondoler au bout de quelques années".

association démocraties nouvelles
Le 09/01/2018 à 16:48:07

Bonjour,

La décision de MACRON-PHILIPPE est imminente.

J'espère qu'elle ira dans le bon sens d'agrandissement de l'aéroport de NANTES et que le site de Notre Dame des Landes sera maintenu.

Ce serait une décision de bon sens après tant d'années de palabres et d'un vote qui ne tenait pas compte de l'étendue géographique concernée par le propjet NDDL.

Je trouve vraiment inutile, si le projet est abandonné, d'évacuer policièrement la ZAD alors que ses occupant-es sont pacifiques et installé-es depuis un bon moment et qu'ils-elles prônent une agriculture raisonnée et écologiste.

La raison doit l'emporter !


ETELLIN
Le 09/01/2018 à 14:17:33

on parle de circuits courts de cantines bio des politiques se mettent en avant pour etre les premiers sur la photo ET CE SONT LES MEMES QUI DEFENDENTCE PROJET COUTEUX INUTILE ET NEFASTE!
Alors de deux choses l'une ou on défend le bien manger la biodiversité les circuits courts et on refuse ce projet d'aéroport ou on est d'accord et dans ce cas on ne peut se prétendre écologiste et défenseur de la nature.
Dans ma région en alsace il ya également un projet irrationel le garnd coutournement de strasbourg qui va saccager la nature heureusement des maires de différentes communes sont vent debout contre ce projet qui n'arrangera rien.
Une zone à défendre est déjà en lieu et place et les élus qui sont contre ce projet sont au moins de bonne foi et défendent un idéal.

fraternel
Le 09/01/2018 à 12:36:50

pourquoi évaquer la ZAD ? les "ZADISTES"ne semblent pas déranger grand monde .qu'on les laisse continuer de vivre la vie qu'ils ont choisi
Je ne supporte cette montée de violence contre eux pour un aéroport de plus
Et ne parlons pas des embouteillages pour arriver à Nantes !

monique
Le 09/01/2018 à 11:14:05

Bom film qui laisse voir clairement, que ces gens de la ZAD de Notre Dame Des Landes, sont des précurseurs d'une vie basée sur la nature saine et équilibrée.

Hurra pour les Zaddistes de NDDL.

Naturellement on les laisse continuer ce qu'ils et elles ont fait déjà !
Comme Le premier Président socialist de La Franc Mitterrand a fait pour Le Larzac !

un anonyme
Le 09/01/2018 à 10:46:13

l'argent engagé pour cet aéroport , est démentiel
et les moyens de locomotion pour rejoindre Nantes bus etc etc ne feront que augmenter la pollution et la destruction de la faune et la flore
manque de respect évident pour l'environnement

PANDORE
Le 09/01/2018 à 09:37:07

Évidemment une sortie de crise par le haut est souhaitable..mais cela sera rendu difficile par les réactions de la droite (et du PS local et la tendance Valls.),qui par média interposée ne ca faire qu'aboyer...
La solution a la "larzac" est la bonne. ..mais le contexte politique est différent et le pouvoir aussi
La ou il y avait Rocard et Mitterrand ...il y a désormais des elus enfermés par eux-mêmes et une presse fachisante...

un anonyme
Le 09/01/2018 à 03:54:32

soutien total aux "crasseux " de la ZAD et aux agriculteurs résistants : Souhaitons une mobilisation des tracteurs aussi importante qu'à la dernière "grande manif "

josse-marie
Le 08/01/2018 à 19:54:57

totalement absurde de s'entêter dans une idée dépassée et coûteuse ,pour l'environnement en particulier

josse
Le 08/01/2018 à 19:50:42

Demande d'abrogation de la Déclaration d'utilité publique NDDL : apaisement et explication d'un désistement

Communiqué de presse de l'ACIPA et du CéDpa
Notre-Dame-des-Landes - lundi 8 janvier 2018
Le Conseil d'État devait examiner le 12 janvier prochain la demande d'abrogation de la déclaration d'utilité publique formulée par l'ACIPA et le CéDpa le 2 mai 2016 à la suite du rapport commandité par Ségolène Royal ; ce rapport de mars 2016 reconnaissait que le réaménagement de Nantes-Atlantique était crédible mais n'avait pas été étudié, ce qui fragilisait évidemment la DUP.

Nous avons aujourd'hui pris la décision de retirer ce recours, quelques jours avant l'audience, et ce pour plusieurs raisons :

- le dépôt de ce recours est antérieur à la remise du rapport 2017 des médiateurs, il est donc fondé sur des éléments qui ont été, depuis, sérieusement approfondis : nuisances sonores, coût du réaménagement, impact sur le développement économique, question de l'impact de l'optimisation sur le Lac de Grandlieu, etc. Or, le Conseil d'État a l'obligation de juger en fonction des circonstances qui existaient à la date de notre demande d'abrogation (mai 2016), il ne pourra donc prendre en compte l'analyse des médiateurs.

- dans la perspective d'apaisement et de dialogue qui a été celle de nos associations depuis le début de la médiation et après ses conclusions, il ne nous semble pas opportun de perturber une décision politique, sans doute imminente, par une décision juridique qui serait, quel que soit son sens, en décalage temporel avec le travail de fond réalisé par les médiateurs.

Dans l'attente de la décision du gouvernement, et alors que le Premier Ministre rencontre les élus locaux, l'ACIPA et le CéDpa rappellent que la question de la légalité des arrêtés environnementaux est toujours en cours d'examen par le Conseil d'État, la rapporteur public de la juridiction ayant, au cours de l'audience de septembre 2017, rappelé que la réalisation du projet de NDDL soulevait de très sérieuses questions juridiques, notamment celle de l'atteinte à la qualité des masses d'eau.

Par ailleurs, dans l'éventualité où le Gouvernement choisirait de poursuivre la construction d'un aéroport à Notre-Dame-des-Landes et de proroger la déclaration d'utilité publique avant le 8 février prochain, nos associations ne manqueront pas d'utiliser le rapport des médiateurs dans un nouveau recours devant le Conseil d'État pour démontrer l'existence d'un changement majeur de circonstances empêchant la prorogation de la DUP.

L'ACIPA et le CéDpa

L'ACIPA et le CéDpa
Le 08/01/2018 à 17:02:36

Autre sondage sur les actus d'Orange.
Faut-il évacuer la ZAD par la force ?
Sur plus de 7100 réponses, 70% sont favorables à une évacuation manu militari.
De pire en pire !

https://actu.orange.fr/question-du-jour-2018-01-06-CNT000000V0Hup.html  

Lire les commentaires qui accompagnent le sondage = gâcher sa journée. C'est un déferlement de haine contre "l'écolo crasseux".
Entre parenthèses, les News d'Orange ne sont pas connues pour leur modération...

Désolée, mais je ne suis ni adepte de la présentation de la joue gauche, ni tolérante quand il s'agit de défendre la nature (donc la vie) et je ne peux que crier ma colère et mon indignation face à ce que je qualifierai "d'appel à la curée" !!!

Ce gouvernement se veut le champion international de la lutte contre le réchauffement climatique (cf.le tout récent discours d'EM en Chine), c'est pourquoi il paraît difficilement envisageable qu'il se prononce en faveur de la construction d'un aéroport à Notre-Dame-des-Landes.
Cependant, j'ai du mal à comprendre pourquoi il lui faut absolument évacuer la ZAD avant l'annonce du retrait du projet.
Pour sauver la face ? Montrer sa force ?

Savoir résister à une opinion populaire négative et mortifère, c'est bien faire preuve de grandeur et de force ?
Mitterrand / Badinter contre les partisans de la peine de mort.
Chirac contre la première guerre du Golfe malgré la pression des alliés.
Hollande contre les opposants au mariage pour tous et surtout pour la cohésion nationale après les attentats, malgré le racisme et les désirs de vengeance.
Et le gouvernement Macron ?... Saura-t-il résister à l'appel de la haine ?
Sans doute, la solution d'une médiation de José Bové pourrait l'y aider.

Frawald
Le 08/01/2018 à 09:06:18

PROCHAINES DATES :

09/01: AG du mouvement 20h30 à Saint Antoine/La Wardine

17/01 : Assemblée des usages 20h30 à Saint Antoine/La Wardine
Le local de l'ACIPA est à nouveau ouvert le samedi de 10h à 17h

Tous les détails et toutes les dates sont sur l’agenda de l’ACIPA
(en bas de la page d’accueil http://acipa-ndl.fr/   [4] )

MEILLEURS VŒUX 2018

L’année 2017 s’est achevée pour toutes celles et tous ceux qui
luttent contre le projet d’aéroport à NDDL et quoi de mieux que de reprendre les mots de Françoise Verchère pour exprimer des vœux pour 2018.....

"Je forme le vœu que le gouvernement abandonne ce projet destructeur et inutile, et qu’il fasse preuve de lucidité et de réalisme en donnant du temps au temps pour trouver les meilleures solutions locales. Qui
peut honnêtement penser que cela mettrait en péril la République, à part des fous, des pyromanes ..." FV.
(Extrait de la tribune de Françoise Verchère sur Reporterre [5] le 22/12/2017)

TRÈS BONNE ANNÉE 2018 À TOUS ET TOUTES.

"LES PIEDS SUR TERRE" : ORGANISEZ DES PROJECTIONS !

Les semaines qui viennent vont être importantes pour le mouvement. Le film, "Les Pieds sur terre" peut continuer à contribuer à faire mieux connaître ce qui se passe sur la ZAD.
Vous êtes membres de comités de soutiens ? Vous avez des contacts avec des cinémas de votre secteur ?
Les réalisateurs du film vous rappellent qu'il est toujours possible d’organiser des projections.

Lors des dernière projections, il y a eu beaucoup de monde (près de 300 à La Rochelle, au moins autant à Paris). Compte-tenu de l’actualité, il y a semble-t-il pas mal de gens qui se questionnent et qui cherchent des réponses, entre autre au cinéma donc autant en
profiter.

Toutes les projections déjà prévues :
http://les-pieds-sur-terre.fr/projections/   [6]

Contact : http://les-pieds-sur-terre.fr/programmation/   [7]
[8]

Bande annonce

MESSAGE AUX COMITÉS DE SOUTIEN

_(Message envoyé aux comités de soutien le 20/12/2017)_

Bonsoir à tous les comités de soutien,

L’ACIPA comprend l’attente d’informations formulées par certains comités et souhaite, par ce mail, répondre à certaines questions.

La période actuelle n’est pas, de toute évidence, facile à vivre pour les militants de Notre Dame des Landes.

Le rapport des médiateurs vient d’être remis au gouvernement, lequel doit annoncer sa décision courant janvier.

Dans son dernier communiqué de presse [9], l’ACIPA a donné les grandes lignes de la manière dont elle voit les choses dans les semaines à venir. Nous vous invitons à le lire ou relire sereinement.

Concernant les rassemblements des militants le soir de l’annonce du gouvernement, l’ACIPA participera à l’organisation d’une soirée à la Vache Rit, lieu dit Les Domaines, à Notre Dame des Landes à partir de 19h30. Cette soirée sera sobre quel que soit le contenu de la décision gouvernementale (abandon ou poursuite du projet). Les comités de soutien les plus proches géographiquement sont bien sûr invités à
y participer. Nous invitons les comités les plus éloignés à organiser leur propre rassemblement dans un lieu qui leur conviendra, dans la non-violence et le respect des personnes et sans dégradations.

Une mobilisation est prévue sur la ZAD le samedi 10 février 2018, le lendemain du jour où la Déclaration d’Utilité Publique deviendra caduque si elle n’est pas prolongée. L’organisation de cette journée par un groupe “inter-composantes” est en cours. D’autres
infos seront données en temps voulu.

Quelle que soit la suite des évènements, un autre rendez-vous nous attend : celui du rassemblement des 7 et 8 juillet 2018 organisé par la Coordination des opposants. Le projet de Notre Dame des Landes sera peut-être déjà abandonné ou pas...

Dans l’attente de toutes ces échéances, nous souhaitons à toutes les personnes des comités de soutien, de bonnes fêtes de fin d’année !

L’ACIPA

NB : L’ACIPA rappelle qu’elle est toujours disponible pour des rencontres avec les comités de soutien. Ces rencontres peuvent être organisées par plusieurs comités ensemble, afin de limiter les déplacements. Il suffit simplement de faire une ou plusieurs propositions de dates via le secrétariat : acipa.secretaire@free.fr.   .
N’hésitez pas à nous contacter !

10 FÉVRIER 2018 - POUR UN AVENIR SANS AÉROPORT

TOUS ET TOUTES SUR LA ZAD - RDV À 10H30

## POURQUOI CONVERGER MASSIVEMENT SUR LA ZAD LE 10 FÉVRIER ?

Depuis des décennies, les 1650 ha de la zad sont menacés par un projet d'aéroport climaticide, destructeur de terres nourricières, de zone
humides et de liens sociaux. En lieu et place de ce projet, des paysan.ne.s résistant.e.s ont continué de vivre sur leurs terres et de nouveaux.elles habitant.e.s sont arrivé.e.s dans les 10 dernières
années. Il s'invente sur la zad des formes de vie, d'habitats et d'agriculture fondées sur le partage, la rencontre, le soin du vivant et des biens communs.

Le 9 février 2018, la Déclaration d'Utilité Publique du projet d'aéroport à Notre-Dame-des-Landes aura 10 ans. Si le gouvernement, à l'issue de la médiation nommée il y a 6 mois, décide enfin d'abandonner ce projet mortifère, le 9 février marquera la fin officielle de la Déclaration d'Utilité Publique. Nous serons alors
heureux de célébrer la préservation de ce bocage, avec toutes celles et ceux qui ont accompagné cette longue histoire de lutte au cours des dernières décennies. Nous convergerons pour poser ensemble les prochains jalons de l'avenir de la zad de Notre-Dame-des-Landes.

Si le gouvernement décidait envers et contre tout de s'entêter, il nous faudrait alors être aussi fort nombreux.ses à réaffirmer notre volonté d'empêcher le démarrage des travaux et de toute expulsion sur
la zad.

Quelle que soit la position du gouvernement suite au rapport de la médiation, et en espérant le meilleur pour la suite, nous vous appelons donc à vous organiser dès aujourd'hui pour se retrouver sur
la zad le 10 février et enraciner son avenir.
Nous rappelons ci-dessous les bases communes que s'est donné le mouvement dans la perspective d'un avenir sans aéroport au-delà de l'abandon du projet.

-- Pour plus d'infos : [10]acipa-ndl.fr [11] [12]- zad.nadir.org [13]

-- Pour des demandes de renseignements spécifiques sur le 10 février : 10fevndlzad@riseup.net.  
## PARCE QU’IL N’Y AURA PAS D’AÉROPORT (TEXTE DES 6 POINTS SUR L'AVENIR DE LA ZAD)

Ce texte en 6 points a pour but de poser les bases communes nécessaires pour se projeter sur la ZAD une fois le projet d’aéroport définitivement enterré.

Il a été réfléchi au sein d’une assemblée régulière ayant pour objet de penser à l’avenir des terres une fois le projet d’aéroport abandonné.
Assemblée qui regroupe des personnes issues des différentes composantes du mouvement de lutte. Ce texte a été longuement débattu, à plusieurs reprises, dans de multiples composantes et espaces d’organisation du mouvement.

Nous défendons ce territoire et y vivons ensemble de diverses manières dans un riche brassage. Nous comptons y vivre encore longtemps et il nous importe de prendre soin de ce bocage, de ses habitant-e-s, de sa diversité, de sa flore, de sa faune et de tout ce qui s’y partage.

Une fois le projet d’aéroport abandonné, nous voulons :

1. Que les habitant-e-s, propriétaires ou locataires faisant l’objet d’une procédure d’expropriation ou d’expulsion puissent rester sur la zone et retrouver leur droits.

2. Que les agriculteurs-ices impacté-e-s, en lutte, ayant refusé de plier face à AGO-VINCI, puissent continuer de cultiver librement les terres dont il-elles ont l’usage, recouvrir leurs droits et poursuivre
leurs activités dans de bonnes conditions.

3. Que les nouveaux habitant-e-s venu-e-s occuper la ZAD pour prendre part à la lutte puissent rester sur la zone. Que ce qui s’est construit depuis 2007 dans le mouvement d’occupation en terme d’expérimentations agricoles hors cadres, d’habitat auto-construit ou d’habitat léger (cabanes, caravanes, yourtes, etc), de formes de vies et de luttes, puisse se maintenir et se poursuivre.

4. Que les terres redistribuées chaque année par la chambre d’agriculture pour le compte d’AGO-VINCI sous la forme de baux précaires soient prises en charge par une entité issue du mouvement de
lutte qui rassemblera toutes ses composantes. Que ce soit donc le mouvement anti-aéroport et non les institutions habituelles qui détermine l’usage de ces terres.

5. Que ces terres aillent à de nouvelles installations agricoles et non agricoles, officielles ou hors cadre, et non à l’agrandissement.

6. Que ces bases deviennent une réalité par notre détermination collective. Et nous porterons ensemble une attention à résoudre les éventuels conflits liés à leur mise en oeuvre.

Nous semons et construisons déjà un avenir sans aéroport dans la diversité et la cohésion. C’est à nous tout-e-s, dès aujourd’hui, de le faire fleurir et de le défendre.

Les affiches sont disponibles au point info de La Rolandière et le samedi au local ACIPA du bourg de Notre-Dame-des-Landes

Pour le covoiturage et l'hébergement militant, le site d'annonces a été réactivé : _http://www.annonces-ndl.org/   [14] ORGANISEZ-VOUS !_

ACIPA
Le 08/01/2018 à 08:15:24

Elle est très bien cette vidéo !
Mais que ce soit le 10 ou le 18 février, ces dates arrivent trop tard pour avoir un impact sur la décision de Macron, avant la fin du mois de janvier.....
D'autre part, je trouve anormal que les élus ( la plupart pro-aéroport ) soit reçus par le 1er ministre et pas les opposants !!! Pourquoi ne pas recevoir en même temps ou juste après, l'ACIPA et le Cedpa ????

melba
Le 07/01/2018 à 23:44:32

Non, non, non

Pistache
Le 07/01/2018 à 14:14:05

Bientot il faudra faire la même chose pour les centres commerciaux qui bouffent de l'espace agricole et dépeuplent les centres ville.

un anonyme
Le 07/01/2018 à 12:20:21

Cela fera 70 ans que Gandhi est mort le mardi 30 janvier 2018

La règle d'or de la conduite est la tolérance mutuelle, car nous ne penserons jamais tous de la même façon, nous ne verrons qu'une partie de la vérité et sous des angles différents.

On ne peut battre son adversaire que par l'amour et non la haine. La haine est la forme la plus subtile de la violence. La haine blesse celui qui hait, et non le haï.

La vraie moralité ne consiste pas à suivre les sentiers battus, mais à découvrir ce qui est pour nous-mêmes la vraie voie et à la suivre avec intrépidité. Tout véritable progrès est impossible sans une telle poursuite acharnée de la vérité.

Tout au long de ma vie, je n'ai jamais cessé de mesurer mieux, jour après jour, la valeur du compromis.

Alain Uguen
Le 07/01/2018 à 10:16:53

Non à la destruction de ces terres agricoles, oui à une décision qui passe par des positions non-violentes, non à la séquestration des terres pour un aéroport alors qu'il y en a déjà un et que la consommation de carburant DOIT drastiquement être réduite sur la planète,
OUI à l'intelligence humaine capable de distinguer l’intérêt de quelques financiers et de dire non;
NON à une guerre civile aiguisée par l’appât du gain à court terme d'avides marchands de béton.

Mais s'il faut se battre, alors, oui; Que Rémi ne soit pas mort pour rien !

... je mets de coté pour acheter ma parcelle de terrain comme d'autres l'ont fait avant moi au Larzac.

Breboul
Le 07/01/2018 à 08:08:56

Utiliser les infrastructures existantes serait plus raisonnable et couterait beaucoup,beaucoup moins cher .
Tout ceci n'est qu'une histoire politique ,et ces politiques n'en n'ont rien à faire .
Préservons notre environnement au lieu d'expulser ceux qui travaillent la terre .
Cecel 45

cecel45
Le 06/01/2018 à 21:01:00

Un aéroport sur Nantes c'est bien deux c'est trop.

Un aéroport restauré et réaménagé ça semble plus cohérent que de saccager 1650 hectares.

Utiliser au mieux les infrastructures existantes, faciliter les moyens d'accès par le tram serait pour Nantes-Atlantique une alternative infiniment moins destructive que de créer un nouvel aéroport.

ZUB
Le 06/01/2018 à 20:19:09

C'est exactement ce à quoi je pensais. Pour le Larzac il y avait eu appel à contribution citoyenne pour l'achat de mêtres carrés du plateau au profit de la STCL . Nous y avions participé et sommes prêts à le refaire!

Françoise Mergault
Le 06/01/2018 à 18:17:37

Messieurs qu'on nomme grands
Je vous fais une lettre
Que vois lirez peut-être...
Si vous avez le temps.
Nous sommes au XXIème siècle
Il serait peut-être important
De penser à l'avenir de notre planète
et à celui de nos descendants.
Alors,travaillez donc dans l'intérêt de l'HUMANITE
Plutôt que pour quelques intérêts particuliers.
Après tout,un français sur cinq vous a élus pour cela.
Les quatre autres veulent voir où votre marche nous conduira!
Vous vous dites jeunes et modernes,
Ne vous conduisez pas comme de vieilles badernes.
Salut citoyen d'un vieux de 77 ans
Qui pense à nos enfants et petits enfants.




Ecrins 05
Le 06/01/2018 à 14:48:45

L'aéroport est inutile a l'heure actuelle, avec ce que nous avons comme futur, qui est soigneusement occulté, il est vraiment préférable de tenir, plutôt que de courir au-devant des problèmes, nos politiques sont souvent atteints du syndrome du pouvoir et de l'argent, ce qui leur fait faire des sottises! alors, de grâce, laissons tomber cet aéroport sinon, exigeons que les responsables paient la note individuellement!

berthine
Le 06/01/2018 à 13:04:47

NDDL se fera
~--~--~--~--
En France le pouvoir est incapable d'arrêter un projet qui va dans le mur. En 1966 devant les évidences les USA ont abandonné leur projet SST, sacrifiant $1B de l'époque ; mais la France n'a pas su arrêter le projet Concorde, pourtant plus petit, moins cher, moins avancé, et dont on savait déjà qu'il était à terme encore pire que le SST. Il a fallu le crash (archi-annoncé) du 25 juil 2000, après 34 ans de soutien artificiel dont le gouffre financier d'exploitation, pour qu'enfin s'arrête cette gabegie sous prétextes, auxquels personne ne croyait, de "prestige" et de "retombées".

Ainsi pour NDDL aucune évidence ne suffira à ce que le pouvoir abandonne son projet ; il cherche seulement à amadouer les zadistes en leur faisant miroiter, avec la complicité de leur ancien et théorique adversaire, un abandon du projet ; mais dès qu'ils se seront laissé évacuer, on reprendra le projet, avec le cinéma nécessaire pour que la manoeuvre ne soit pas trop visible : nouvelles études, changements superficiels du projet, nouveaux référendums fantoches, etc...

Mais les opposants finiront bien par se rendre compte qu'ils ont été bernés. Donc attendons-nous à une nouvelle couche de 30 ans de luttes stériles pour un projet toujours aussi inadapté et gravement coûteux pour le peuple et dont la seule utilité restera de faire paravent autour d'une montagne d'incompétence et de corruption.
Versailles, Sat 06 Jan 2018 12:06:50 +0100

Michel Merlin
Le 06/01/2018 à 12:06:51

Utiliser à 100% les infrastructures existantes serait déjà , à mon avis, une gestion intelligente !

Denis MARION
Le 06/01/2018 à 11:59:39

Catherine

Permets-moi d'être perplexe devant ta perplexité ;o))

Sur le fond :Cette action est la 15è depuis la rénovation de notre site il y a 10 ans : cela me chagrine que d'aucuns puissent douter du sens de notre action. :o(

Sur la forme : Sortie de crise et proposition de médiation sur le mode du Larzac en mettant en avant la proposition de José Bové : si c'est ambigu je ne sais pas ce que c'est que l'ambiguité.

Dans le cadre d'une décision en faveur de la construction de NDDL, une demande de médiation n'a aucun sens puisque les arguments des promoteurs (respect des décisions de justice et du vote le consultation 44) signifieraient expulsion immédiate.

Pour moi tout a été dit sur le sujet et une énième action demandant l'abandon du projet n'y changerait rien.

Cette action ne peut s'inscrire que dans le cadre d'un abandon du projet où dans le cadre du "et en même temps" un gage de fermeté de l'Etat sous la forme d'une expulsion manu militari serait engagée immédiatement.

Bien à toi

Alain


1 EnMarche pour la transition ?
https://www.cyberacteurs.org/archives/bilan.php?id=1336  

2 Merci de défendre la zone humide de Notre Dame des Landes
https://www.cyberacteurs.org/archives/bilan.php?id=1232  

3 Notre Dame des landes : Pour l'Abandon d'un projet surdimensionné
https://www.cyberacteurs.org/archives/bilan.php?id=1081  

4 Notre Dame des landes oui au débat non aux expulsions
https://www.cyberacteurs.org/archives/bilan.php?id=1035  

5 CAP 2017 : Sauvons le BN
https://www.cyberacteurs.org/archives/bilan.php?id=950  

6 Non à l'aéroport de Notre Dame des landes (44)
https://www.cyberacteurs.org/archives/bilan.php?id=948  


7 Sauvons les landes de Notre Dame
https://www.cyberacteurs.org/archives/bilan.php?id=946  


8 Notre-Dame-des-Landes : hors de question de baisser les bras !
https://www.cyberacteurs.org/archives/bilan.php?id=945  


9 Pour que l'université d'Angers cesse de pucer les tritons pour le compte de Vinci
https://www.cyberacteurs.org/archives/bilan.php?id=894  


10 CAP SUR LA COP
https://www.cyberacteurs.org/archives/bilan.php?id=874  

11 NDDL Exprimez-vous sur la demande de dérogation
https://www.cyberacteurs.org/archives/bilan.php?id=659  


12 Comité de soutien aux grévistes de la faim contre le projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes.
https://www.cyberacteurs.org/archives/bilan.php?id=619  


13 Notre Dame des landes : ferme et debout
https://www.cyberacteurs.org/archives/bilan.php?id=612  


14 Notre Dame des landes : Non à la pub payée par les contribuables.
https://www.cyberacteurs.org/archives/bilan.php?id=594  

un anonyme
Le 06/01/2018 à 10:15:41

preservons notre environnement arretons de bétonner à tout va
, pensons à long terme , le projet de l aéroport de Notre Dames des Landes est absurde

marie florence dispa
Le 06/01/2018 à 09:43:50

L'état doit absolument abandonner ce projet ABSOLUMENT inutile

un anonyme
Le 06/01/2018 à 09:00:42

un projet inutile et couteux alors qu'un aeroport existe à Nantes. Pensons à l'avenir de nos enfants en arrêtant les projets couteux sur le plan financier, certes, mais aussi écologique et humain

Christine LAOUES
Le 06/01/2018 à 08:41:41

Y'a-t-il un transport prévu au départ de Lyon comme les dernières fois et qui contacter pour s'inscrire?

Cordialement

BranRuz
Le 06/01/2018 à 07:03:09

compte-tenu de la gravité de la situation soulignée par M.Macron, il ne faut plus construire d'aéroports ni étendre les aéroports existants, surtout dans une ville située à 2 heures de Paris et de ses aéroports par le train

DOMINIQUE BOUTS
Le 06/01/2018 à 02:18:26

Un abandon du projet me redonnerait du respect pour notre Président qui en a perdu beaucoup à mes yeux.
Jakow29

jacques wasselin
Le 05/01/2018 à 23:03:13

nous savons que cela coute cher, il faut savoir si l'état a besoin de faire des économies ou pas...

SERGE VIVIER
Le 05/01/2018 à 20:32:28

on ne peut pas transférer ces cyberpétitions sur facebook ?

un anonyme
Le 05/01/2018 à 20:16:57

Nous sommes en 2018, ce projet d'aéroport est dépassé, il doit être abandonné.

Christophe L
Le 05/01/2018 à 20:13:34

bétonner dans l'instant pour faire plaisir aux copains ou bien s'engager pour un futur où la vie aura encore sa place; bitumer pour un avenir où l'énergie continuera à couler sans limite ou bien penser demain avec son lot de basse consommation. Faire jeune une politique à la papa ou bien faire une politique adulte et responsable tel est le choix auquel devront répondre nos dirigeants.Là est la limite du discours, avec N.D.L c'est soit en marche vers l'avenir soit en marche vers le passé. La réponse donnée sera chargée de sens. Les discours n'y changeront rien.

giorgio
Le 05/01/2018 à 18:28:14

il faut lire l'excellent article de Fabrice Nicolino dans Charlie sur la zad

c'est vraiment la bonne solution qu'il préconise

ils ont installé deux boulangeries quel magnifique symbole quand on pense que certains n'en ont même plus

un anonyme
Le 05/01/2018 à 18:10:26

Laissez la nature en paix et Laissez N. Hulot prendre les bonnes décisions.

un anonyme
Le 05/01/2018 à 18:06:23

Monsieur le Président, Monsieur le Premier Ministre

Pour éviter une catastrophe comme à Sivens, je vous propose de nommer un médiateur pour organiser une sortie de crise de Notre Dame des Landes sur le modèle de ce qui s'est fait au Larzac.

Cette solution accompagnant la remise à la circulation de toutes les voies du secteur serait susceptible d'allier la fermeté à la tranquillité d'un processus de sortie de crise intelligent.

Attentif à vos décisions, je vous prie d'agréer mes vœux les meilleurs pour 2018.

Xavier Pédel
Le 05/01/2018 à 18:00:51

Le transfert des droits et devoirs de propriété par bail, doit être encadré par engagement de soutien de l'état.

Voici ma proposition de courrier :

Monsieur le Président, Monsieur le Premier Ministre, Monsieur le Ministre de l'environnement,

Pour éviter un drame ou un enlisement sur le dossier Notre dame des Landes, je vous propose de nommer un médiateur chargé d'organiser une sortie de crise comme il a été fait sur le dossier du Larzac, en proposant d'attribuer à ce territoire un statut de *Réserve pour la Biosphère Vendéenne*.

Cette solution ouverte au dialogue, permettrait :
- de réexaminer nos besoins présents et futurs,
- d'entendre toutes les propositions,
- de faire des choix visionnaires cohérents avec les accords de Paris,
- et surtout, de sortie de cette crise dans la Paix.

Attentif à vos décisions, je vous prie d'agréer mes vœux les meilleurs pour 2018.


Les réserves de biosphère sont des zones reconnues par l’UNESCO comme des zones modèles capable d’allier la conservation de la biodiversité et le développement durable. Cette reconnaissance s’inscrit dans le cadre du Programme sur l’homme et la biosphère (MAP). Ces zones mettent en place des plans de gestion spécifiques qui leur permettent d’utiliser leurs ressources à l’échelle locale et dans le respect de l’environnement, ce qui en fait des zones modèles. Ce sont des zones de recherche pour comprendre les interactions entre les Hommes et les écosytèmes, d’éducation et de formation.
Ces réserves sont divisées en trois parties :
Les aires centrales dédiées à la protection de la nature
Les zones tampon entourant les aires centrales où les activités économiques sont respectueuses de l’environnement
Les zones de transition où les activités sont plus diverses

Source :
http://hmf.enseeiht.fr/travaux/bei/beiere/book/export/html/2443  

Daniel LAMBEAUX
Le 05/01/2018 à 17:57:47

Un gouvernement qui s'entête est un mauvais gouvernement. Ce tour de table d'élus régionaux est un bluff de plus pour justifier l'évacuation de la ZAD et bétonner un peu plus. Ca suffit !

Lucky THIPHAINE
Le 05/01/2018 à 17:56:23

arrêtons de considérer toute contestation comme action terroriste ! il est trop commode d'établir une tel amalgame avec des
zadistes qui sont prêts à jouer leur vie pour des causes justes , intelligentes et nécessaires /

un anonyme
Le 05/01/2018 à 17:47:41

Mettons nous à la place de ces pauvres élus, nantais et alentours, qui ont certainement déja palpé les bakchiches...vont-ils devoir rembourser ? Sniff :)

jiempe56
Le 05/01/2018 à 17:32:44


LA VIE EST SACREE SOUS TOUTES SES FORMES QUI OEUVRENT ENSEMBLE

un anonyme
Le 05/01/2018 à 17:32:04

Etre investi des droits et devoirs des propriétaires, sauf celui de vendre, nécessite une contre partie de l'état par exemple, l'attribution d'un statut de Réserve de la Biosphère Vendéenne, qui permet de conjuguer l'exploitation modérée et contrôlée de ce territoire, et la préservation de l'environnement.
http://hmf.enseeiht.fr/travaux/bei/beiere/book/export/html/2443  

Daniel LAMBEAUX
Le 05/01/2018 à 16:33:07

Nous avons des "élus" et des "grosses têtes" pouvant être responsables et en même temps non coupables !!!

bibillo
Le 05/01/2018 à 16:30:08

Les "Responsables" peuvent être innocents aux yeux de la loi . Donc ...

Bibillo
Le 05/01/2018 à 16:27:41

Un des points anti démocratiques est la non interrogation des Finistériens qui , si ce projet délirant voit le jour , devront aussi payer la création , voire la maintenance s'il s'avère (peu étonnant) en manque de "rentabilité" . Vraiment , les "élus..." !!!sont beaucoup trop nombreux et irresponsables de leurs erreurs et de leurs gentils et très coûteux forfaits , ces derniers souvent inspirés par des grosses têtes "pensantes" tout autant irresponsables.

bibillo
Le 05/01/2018 à 16:21:07

laissons les terres aux Agriculteurs, et laissez tomber le projet "personnel" de Monsieur Hérault " car pour lui, Notre Dame des Landes est plus près de sa maison de Vacances de Sarzeau ou un camion de police a été utilisé avec 5 fonctionnaires pendant 5 ans aux frais du contribuable, afin de "protéger" sa maison ! juste une histoire pour avoir son nom et sa postérité, c'est lamentable ...! un agriculteur s'est suicidé tous les 3 jours pendant ces 5 années ...

un anonyme
Le 05/01/2018 à 16:10:32

il est tellement plus logique de créer une piste d'est en ouest, face au vent,que la question du déplacement à NDDL n'aurait jamais due se poser.
quand à VINCI, il doit être débouté de toute indemnité car il savait depuis le début que NDDL n'était pas la solution, il a donc parié sur la faiblesse du gouvernement pour voler quelques millions d'euros.

Jean-Pierre Reillon
Le 05/01/2018 à 16:03:21

Une solution pacifiée porteuse d'avenir

Guy Chatelan
Le 05/01/2018 à 16:03:05

la seule sortie de crise c'est le respect de la volonté des gens qui vivent sur place

un anonyme
Le 05/01/2018 à 15:58:38

Après l'abandon du projet de NDDL, il faut organiser la vie sur le site, dont l'Etat serait propriétaire de 1650 ha. Donc l'idée du médiateur pour organiser la sortie par le haut du dossier, serait de créer une SCTNDDL qui louerait les terres de l'Etat par bail emphytéotique de 99 ans, ladite société signant ensuite des baux environnementaux aux paysans, et des prêts à usage pour les bâtiments d'habitation et artisanaux, sur le modèle de ce qui a été réalisé au Larzac, seul office foncier dans le pays.

joël BELLENFANT
Le 05/01/2018 à 15:46:39

Contre la construction de cet aéroport stupide et écocide et pour une solution intelligente pour l’avenir de la ZAD, même si cela me contraint à être, ici, d’accord avec le prétendu écologiste Bové.

J’espère simplement que les futurs habitants de ce lieu accepteront TOUTE la nature et donc accepteront de cohabiter avec le loup quand il arrivera, contrairement à certains "anciens combattants" du Larzac qui ne sont plus que des environnementalistes arrivistes.

jp
Le 05/01/2018 à 15:37:23

Vas y José pr 1 médiation positive, je te fais confiance

Béatrice
Le 05/01/2018 à 14:46:09

Je d'accord pour signer votre pétition, étant contre la construction d'un nouvel aéroport , mais la formule de politesse aurait dû être classique et non pas souhaiter nos vœux pour 2018, car pour divers sujets, nous avons de bonnes raisons d'en vouloir à notre Président.

Annette
Le 05/01/2018 à 14:37:48

Les voeux au Président et au Premier Ministre ne s'imposaient pas.J'aurais préféré qu'on formule des voeux pour la France en particulier et pour la planète en général.

Ecrins 05
Le 05/01/2018 à 14:09:18

La stérilisation des espaces naturels au profit de quelques lobies ou pour faire plaisir à quelques élus locaux,ça suffit!
D'autant plus que,dans le cas présent, une solution alternative moins dévoreuse d'espace et moins onéreuse sur le plan financier existe,les experts l'ont démontré.Alors,mesdames et messieurs qui nous gouvernez,faites preuve de raison et abandonnez ce projet,les générations futures vous en sauront gré.
Un vieux citoyen de presque 77 ans qui veut que l'HUMANITE puisse survivre sur notre planète.

Ecrins 05
Le 05/01/2018 à 13:56:53

Si c'est le projet de la construction du nouvel aéroport qui est choisi, nous serons sûrs alors que les actes ne suivent pas les belles paroles de réduction des gaz à effet de serre !...

Kerpaddy
Le 05/01/2018 à 13:52:22

La stérilisation des espaces naturels au profit de lobbies ou d'élus irresponsables ça suffit!
De plus,dans le cas présent une solution alternative, moins dévoreuse d'espaces et moins coûteuse financièrement,existe.Alors messieurs nos gouvernants faites preuve de raison et abandonnez ce projet
NB: J'ai bientôt 77 ans et j'agis ici dans l'intérêt des générations futures auxquelles nous devons laisser une planète sur laquelle elles pourront encore vivre!

un anonyme
Le 05/01/2018 à 13:49:06

l'aéroport de Toulouse a été vendu aux chinoix.Que deviendra ce projet ci?

un anonyme
Le 05/01/2018 à 13:45:17

Le "raisonnable" doit primer sue le lobbying et le politique aveugle. On doit sauvegarder la planète, la terre qui nous nourrit et les gens qui se battent pour cela depuis des années. Arrêtons tous ensemble de jouer avec la vie de tout un chacun et arrêtons tous simplement ce projet qui va à l'encontre des "droits de la vie". Ce gouvernement et les précédents d'ailleurs, clame sur tous les toits que les caisses sont vides alors pourquoi mettre en place un projet qui va coûter une fortune et que chaque français devra - à un moment ou à un autre - payer de ses deniers par le biais d'impôts, comme d'habitude. Cela suffit. On en peu plus.

claude
Le 05/01/2018 à 13:44:19

Merci d'arrêter de bétonner, goudronner nos terrains agricoles, nos haies, nos bois, nos forêts, nos sentiers d'observation de la nature. Cela suffit monsieur le premier ministre!La solution alternative existe!!

Pierre ELIE
Le 05/01/2018 à 13:27:55

Très, très vieux projet, obsolète et onéreux.

Nous sommes payeurs et on ne nous a pas demandé notre avis.

Les pollueurs seront les payeurs donc ceux qui votent oui paieront.

Gérard COLLOMB
Le 05/01/2018 à 13:23:14

M. le Président, M. le premier Ministre, n'avez-vous pas omis d'informer que si ND des Landes voyait le jour, il y aurait non pas 1 mais 2 aéroports ???? Airbus qui est installé avec ses sous-traitants n'envisage nullement de déménager à NDDL !!!!! Dès lors, ce sont bien 2 aéroports qui tourneraient, faisant cocus les partisans du projet qui espèrent voir les nuisances partir au Nord, mettant le feu à la ZAD au risque de générer des violences... le chaos autrement dit. Je passe sur l'impérieuse nécessité de créer un nouveau pont sur la Loire si le projet NDDL se faisait. Vous devriez essayer le périph de Nantes aux heures de pointe : un plaisir. Vu d'hélico ou d'un jet militaire, c'est sûrement très "joli", mais quand on vit cela au quotidien, cela devient très usant. Bref, NDDL ne doit pas se faire et la modernisation de Nantes-Atlantique est tout à fait réalisable tout en réduisant les nuisances. Ne gâchez pas l'occasion se présente à vous pour changer de paradigme !

Rémi GACHENOT
Le 05/01/2018 à 13:22:43

pour une sortie intelligente et respectueuse de l'environnement

un anonyme
Le 05/01/2018 à 13:13:47

Voici une info effarante entendue sur France 2 et Franceinfo ce matin :
"56% des Français favorables au recours à la force pour évacuer la ZAD de Notre-Dame-des-Landes"
Voir confirmation à cette adresse :
https://www.francetvinfo.fr/politique/notre-dame-des-landes/notre-dame-des-landes-un-francais-sur-deux-favorable-a-un-recours-a-la-force-pour-evacuer-les-zadistes_2545475.html  

Un Rémy Fraisse ne leur suffit donc pas ?! Il leur faut d'autres victimes ?!
C'est écoeurant ! J'en ai super marre de la fachosphère et encore plus marre de ces politiques qui savent très bien l'instrumentaliser !

Et petite parenthèse à propos de sondages :
Puisque ces derniers ont l'air d'être paroles d'évangiles sur les chaînes publiques :
quid du sondage sur la chasse le dimanche qui, à cette heure, récolte déjà 64 % d'opinion favorable à l'interdiction dominicale ?
https://www.mesopinions.com/sondage-resultats/animaux/etes-contre-interdiction-chasse-dimanche-france/2779  
Va-t-on annoncer ce résultat avec le même empressement joyeux que lorsqu'il est question d'évacuer la ZAD ?
Parions que non !

Pour en revenir à la ZAD.
Pourquoi ne pas trouver une solution avec les zadistes eux-mêmes ?
Tout sera pacifié lorsque l'annonce du retrait de ce projet sera officielle.
C'est à ce moment-là qu'il faudra voir avec les zadistes, pas avant.

Frawald
Le 05/01/2018 à 13:10:46

L'état doit absolument abandonner ce projet inutile dans un trés proche avenir.

Georges Doussiet
Le 05/01/2018 à 12:45:59

je suis d'accord avec Mr SAURET, les personnes qui ont consacré une partie de leur vie au combat pour éviter que ces terres soient inutilement sacrifiées et bâtir dans l'esprit du Bien Commun doivent avoir le pas sur les éventuelles récupération politique d'après combat.
Michel

michel
Le 05/01/2018 à 12:30:40

Je ne suis pas au fait de l'actualité de la ZAD mais convaincue de la nécessité d'arrêter de bétonner, construire de nouveaux bâtiments ultra couteux alors que de nombreux autres restent à rénover, reconsidérer face aux urgences environnementales... convaincue aussi que des sociétés telles que vinci oeuvrent à l'encontre de l'intérêt général... voilà pourquoi je suis opposée à ce nouvel aéroport...

mc
Le 05/01/2018 à 12:29:56

Agrandir l'actuel aéroport de Nantes atlantique, faire de la ZAD un site expérimental d'agriculture bio, géré par les actuels occupants et propriétaires, tout cela est possible et coûterait bien moins cher en argent, en temps à chacun des acteurs. Parallèlement, il faut continuer à insonoriser les maisons situées autour de l'aéroport actuel, mieux former les pilotes pour qu'ils ne survolent pas Nantes (c'est possible) et surtout apprendre à nos élus à dire non aux lobbysites de tout poil.

Chalten
Le 05/01/2018 à 12:27:29

mr macron a bien declare qu il y avait urgence a reduire les gazs a effet de serre le voici au pied du mur

christian despaux
Le 05/01/2018 à 12:24:22

Je ne peux pas signer un texte qui offre des voeux à des individus dénués de tout scrupule, habitués à mentir, tromper, dissimuler, sans spécifier la teneur de ces voeux ,par exemple le souhait qu'ils soient le plus rapidement démis de leurs fonctions au bénéfice d'une assemblée réellement représentative ayant pour activité de répartir de façon juste les biens nécessaires pour assurer à tout un chacun le nécessaire pour vivre de façon décente à Notre Dame des Landes comme ailleurs urbi et orbi !

Némésis
Le 05/01/2018 à 12:23:06

Si pour une fois (tous)les élus entendaient les citoyens entendait la planète qui crie "Au secours!!"

Gabriel Berthomieu
Le 05/01/2018 à 12:02:22

Ces tergiversations ne riment à rien!!! si les "grands projets inutiles" continuent à fleurir, il y aura à terme un effet boumerang violent....

cactus
Le 05/01/2018 à 11:55:03

Roger,

La cyberaction et non pétition ( donc tu peux changer le texte du message comme tu le souhaites )

propose de nommer un médiateur (qui pourrait être José Bové) et en principe le travail du médiateur c'est de faire de la médiation donc d'entendre les positions en présence : je ne vois pas ce que tu voudrais faire dire d'autre à cette action.

Bien à toi

Alain

Alain UGUEN
Le 05/01/2018 à 11:46:37

Bonjour
Plutôt que d'une solution imposée de ci de là, je pense que c'est au collectif actuel d'être consulté sur la pérennité de ce qu'ils ont construit sur la zad. Si c'est ce que veut dire la pétition c'est ok, mais je n'en suis pas si sur.
J'attends d'autres commentaires de la part des assos engagées avant de signer.

ROGER SAURET
Le 05/01/2018 à 11:32:16

Comme au Larzac, Notre-Dame-des-Landes peut devenir un laboratoire foncier " dit José Bové... j'ajouterai que l'on pourrait intégrer, sur une partie de ces 1600 hectares, un ou des Centres de formation-insertion d'agriculture et de maraichage bios.. des emplois en perspectives.

anija
Le 05/01/2018 à 11:22:14

Il faut absolument démasquer la façon dont Monsieur marron, par le biais notamment de l'intox médiatique et du recours à "l'effet domino", est en train d'imposer la politique des multinationales et des super-riches contre la volonté et surtout l'intérêt de la grande majorité, dont beaucoup de gogos qui croient encore en lui.

Mialane
Le 05/01/2018 à 11:07:29

un don de 350000 euros de la part du premier ministre serait à mes yeux un don necessaire etjuste

lorenzina nassivera
Le 05/01/2018 à 10:14:58

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