Consultation sur la stratégie nationale sur les perturbateurs endocriniens

Jusqu’au 20 septembre, vous pouvez donner votre avis sur le projet de SNPE via le site web du Ministère de l’Environnement (lien ci-dessous). Si vous souhaitez agir rapidement, nous vous invitons à copier-coller dans le formulaire de consultation les points du Manifeste des associations qui vous tiennent le plus à cœur, ou à vous en inspirer.

Vous pouvez aussi prendre le temps de lire le projet de SNPE disponible sur la même page web du site du Ministère et de forger votre propre réponse en vous inspirant de nos propositions. Vous trouverez également en lien sur cette page la contribution du RES au groupe de travail sur la SNPE.

site de la consultation publique
http://www.consultations-publiques.developpement-durable.gouv.fr/rapport-du-groupe-de-travail-relatif-a-l-elaboration-d-une-strategie-nationale-sur-les-perturbateurs-endocriniens/survey/145071

Comme le texte pêche surtout sur les mesures concrètes, nous vous suggérons de prioriser les points n° 2 – 6 – 7 – 8 – 10.
ou de copier coller la proposition ci-dessous.

Je me joins aux revendications du Manifeste du Collectif d’Associations Ensemble contre les perturbateurs endocriniens
La SNPE doit
porter sur des mesures concrètes à la hauteur des enjeux
faire de l’innovation et la substitution une priorité.
prévoir la mise en place de mesures de réduction des pollutions à la source,
favoriser une information claire, compréhensible et accessible du public
assurer une formation appropriée des professionnels et des relais d’information
être l’occasion d’une réflexion sur les coûts de la sécurité sanitaire et environnementale et sur la nécessaire contribution financière des « producteurs de risques » pour y faire face de manière appropriée

Be Sociable, Share!

12 réflexions au sujet de « Consultation sur la stratégie nationale sur les perturbateurs endocriniens »

  1. Je me joins aux revendications du Manifeste du Collectif d’Associations Ensemble contre les perturbateurs endocriniens
    La SNPE doit
    porter sur des mesures concrètes à la hauteur des enjeux
    faire de l’innovation et la substitution une priorité.
    prévoir la mise en place de mesures de réduction des pollutions à la source,
    favoriser une information claire, compréhensible et accessible du public
    assurer une formation appropriée des professionnels et des relais d’information
    être l’occasion d’une réflexion sur les coûts de la sécurité sanitaire et environnementale et sur la nécessaire contribution financière des « producteurs de risques » pour y faire face de manière appropriée

  2. Je me joins aux revendications du Manifeste du Collectif d’Associations Ensemble contre les perturbateurs endocriniens
    La SNPE doit
    porter sur des mesures concrètes à la hauteur des enjeux
    faire de l’innovation et la substitution une priorité.
    prévoir la mise en place de mesures de réduction des pollutions à la source,
    favoriser une information claire, compréhensible et accessible du public
    assurer une formation appropriée des professionnels et des relais d’information
    être l’occasion d’une réflexion sur les coûts de la sécurité sanitaire et environnementale et sur la nécessaire contribution financière des « producteurs de risques » pour y faire face de manière appropriée

  3. Le bisphénol A est un perturbateur endocrinien dont la dangerosité semble difficile à prouver.
    « Rien n’est poison, tout est poison : seule la dose fait le poison », le besoin d’une « révolution toxicologique -on sait maintenant que des synergies peuvent aussi faire le « poison » et que les hormones agissent à très faibles doses.
    Du bisphénol A pour avoir des propriétés œstrogéniques, trouvé dans l’eau, dans certains polymères (dont plastiques de biberons), emballages plastiques d’aliments, boîtes métalliques (type boîtes de conserve), et les garnitures en métal de la nourriture en boîte.
    Risque sanitaire : il est facteur de délétion de la spermatogenèse et est soupçonné de jouer un rôle dans certaines fausses couches, obésité et certains cancers3][34][35][36]
    Œstrogènes stéroïdiens-forte diminution de la capture de poissons a par exemple été observée dans plusieurs rivières du Plateau suisse, pourtant relativement éloignées des grandes sources de pollution. Ceci est possiblement attribuables à la pollution de l’eau par des xénoestrogènes. La détermination de l’activité œstrogène moyenne dans l’eau d’une rivière est encore difficile à mesurer, mais d’importants progrès ont été faits depuis la fin du XXe siècle.
    Agents ignifuges bromés- de ces agents (polybromodiphényléthers ou diphényléthers polybromés dits « PBDE ») sont utilisés pour ignifuger des matériaux aussi divers que plastiques de téléviseurs, ordinateurs, composants électroniques, matériel électrique et d’éclairage, tapis, matériel de couchage, vêtements, composants automobiles, coussins en mousse et autres textiles ignifugés.
    Risque sanitaire : les PBDE ont une structure chimique très similaire aux polychlorobiphényles (PCB), et ont les mêmes effets neurotoxiques, ce pourquoi ils pourraient perturber les systèmes hormonaux thyroïdien et contribuer à une variété de troubles neurologiques et de déficit de développement (dont neurologiques avec pour conséquence de diminuer les facultés d’apprentissage et de cognition). Certaines populations pourraient être plus exposées, dont par exemple les pompiers et le personnel effectuant le tri des déchets électroniques. Une étude faite en Suède comparant les taux de PBDE chez différents types de travailleurs a montré que les recycleurs de matériel électronique étaient particulièrement touchés[37].
    L’usage de certains PBDE a été interdit dans l’UE en 2006.

  4. Les phtalates sont des substances très utilisées en tant que plastifiants. On en trouve dans la quasi-totalité des produits en polychlorure de vinyle (PVC), auxquels ils confèrent la souplesse voulue (rigide, semi-rigide ou souple). Ce plastique peut être reconnu grâce à son numéro 3. 90 % de la production de phtalates est destinée aux PVC, dont ils peuvent représenter plus de 50 % en poids pour les articles souples comme les nappes ou les rideaux de douche. Ils peuvent être trouvés dans des milliers de produits courants en PVC : couches, chaussures et bottes, textiles imperméables, cuirs synthétiques, jouets, consoles de jeux, encres d’imprimerie, détergents. Ils sont présents dans des matériaux de construction, d’ameublement et de décoration. Ils sont incorporés dans les revêtements en vinyle renforcent l’effet des adhésifs et les pigments de peinture. Les cosmétiques sont également concernés : parfums, déodorants, laques, gels, vernis à ongle, lotions après-rasage, lubrifiants. Ils servent alors principalement d’agents fixateurs. Ils sont également présents dans plusieurs médicaments et dans les plombages dentaires. Les phtalates entrent dans la composition des médicaments essentiellement lorsqu’une résorption particulière s’impose (par exemple pour fabriquer des capsules gastro-résistantes). Le matériel hospitalier, notamment les poches de perfusion sont des sources de contamination.

    Risques pour la santé : ils sont suspectés de poser problème, car ces produits sont connus pour perturber le système endocrinien des animaux (en laboratoire), et certaines études laissent penser qu’ils sont responsables de certaines malformations congénitales de l’appareil reproducteur masculin

    Un phtalate, le bis (2-éthylhexyl) phtalate (DEHP) est présent dans certains plastiques utilisés dans le domaine médical (cathéters et sacs de sang). En 2002, la Food and Drug Administration a mis en garde contre l’exposition au DEHP des bébés de sexe masculin, sur la base des effets constatés sur les animaux de laboratoire. Selon la FDA : « L’exposition au DEHP a produit une série d’effets néfastes chez les animaux de laboratoire, mais les plus préoccupants sont les effets sur le développement du système reproductif mâle et de la production normale de spermatozoïdes chez les jeunes animaux ». La FDA ne dispose pas d’étude concernant l’homme, mais aucune étude ne permet d’exclure des effets similaires. Par précaution, l’exposition à ce produit par des organismes en développement doit être évitée estime la FDA

  5. Je me joins aux revendications du Manifeste du Collectif d’Associations Ensemble contre les perturbateurs endocriniens. Je tiens toutefois à préciser que si l’on ne s’attaque pas plus profondément aux problèmes et dérives de la pétro-chimie, les problèmes de santé n’arrêteront de décupler. Toutes productions générant des pollutions multiples et des énormes consommations d’énergie, ne sont que dangereux pour le monde du vivant, et de + en + à court terme, de part leurs multiplications et leurs constantes sophistications. Une logique mathématique de base, qu’ignorent apparemment beaucoup de scientifiques, économistes et politiques officiels…Se croire civilisé(e) en ne sachant pas gérer correctement ses déchets, n’est-ce pas prétentieux ?

  6. Je me joins aux revendications du Manifeste du Collectif d’Associations Ensemble contre les perturbateurs endocriniens
    La SNPE doit
    porter sur des mesures concrètes à la hauteur des enjeux
    faire de l’innovation et la substitution une priorité.
    prévoir la mise en place de mesures de réduction des pollutions à la source,
    favoriser une information claire, compréhensible et accessible du public
    assurer une formation appropriée des professionnels et des relais d’information
    être l’occasion d’une réflexion sur les coûts de la sécurité sanitaire et environnementale et sur la nécessaire contribution financière des « producteurs de risques » pour y faire face de manière appropriée

  7. Je me joins aux revendications du Manifeste du Collectif d’Associations Ensemble contre les perturbateurs endocriniens
    La SNPE doit
    porter sur des mesures concrètes à la hauteur des enjeux
    faire de l’innovation et la substitution une priorité.
    prévoir la mise en place de mesures de réduction des pollutions à la source,
    favoriser une information claire, compréhensible et accessible du public
    assurer une formation appropriée des professionnels et des relais d’information
    être l’occasion d’une réflexion sur les coûts de la sécurité sanitaire et environnementale et sur la nécessaire contribution financière des « producteurs de risques » pour y faire face de manière appropriée

  8. Je me joins aux revendications du Manifeste du Collectif d’Associations Ensemble contre les perturbateurs endocriniens….
    Mais impossible d’aller sur le site de consultation pour l’écrire… ??

  9. Je me joins aux revendications du Manifeste du Collectif d’Associations Ensemble contre les perturbateurs endocriniens
    La SNPE doit
    porter sur des mesures concrètes à la hauteur des enjeux
    faire de l’innovation et la substitution une priorité.
    prévoir la mise en place de mesures de réduction des pollutions à la source,
    favoriser une information claire, compréhensible et accessible du public
    assurer une formation appropriée des professionnels et des relais d’information
    être l’occasion d’une réflexion sur les coûts de la sécurité sanitaire et environnementale et sur la nécessaire contribution financière des « producteurs de risques » pour y faire face de manière appropriée

  10. Je souhaite que la France adopte une SNPE ambitieuse et cohérente avec le constat conjoint des Ministères de la Santé et de l’Ecologie dans un communiqué du 20 juillet : « Limiter l’exposition de l’environnement et de la population, en particulier celle des populations sensibles, femmes enceintes et jeunes enfants, pour réduire les conséquences sanitaires, environnementales, mais également économiques et sociales des perturbateurs endocriniens, est crucial. »

    La SNPE doit :
    – avoir pour objectif premier et prioritaire de réduire les expositions aux perturbateurs endocriniens,
    – prévoir de supprimer à court terme les perturbateurs hormonaux connus ou suspectés des produits destinés aux enfants et femmes enceintes, comme les jouets par exemple,
    – soutenir la recherche et la mise au point d’alternatives non toxiques et non chimiques aux procédés utilisant des perturbateurs endocriniens,
    – assurer une information compréhensible et facilement accessible au consommateur sur les perturbateurs endocriniens, en particulier autour de la période périnatale,
    – prévoir l’information et la formation des professionnels (santé, paramédicaux, petite enfance, professions agricoles, métiers de l’esthétique, etc.) sur les risques liés aux PE,
    – assurer l’application du principe pollueur-payeur pour corriger les pollutions existantes et ne pas faire supporter les risques liés aux perturbateurs endocriniens sur les seules populations et les écosystèmes.

  11. Je me joins aux revendications du Manifeste du Collectif d’Associations Ensemble contre les perturbateurs endocriniens.
    Nous pouvons prendre des mesures concrètes, qu’attendent les pouvoirs publics pour faire voter des lois qui nous protègent contre les industriels de la pétro-chimie qui nous empoisonnent mais ont tout intérêt à ce qui rien ne change ?

    -Qu’attendent les pouvoirs publics pour appliquer le principe de pollueur-payeur ?

    Je souhaite que la France adopte une SNPE ambitieuse et cohérente avec le constat conjoint des Ministères de la Santé et de l’Ecologie dans un communiqué du 20 juillet : « Limiter l’exposition de l’environnement et de la population, en particulier celle des populations sensibles, femmes enceintes et jeunes enfants, pour réduire les conséquences sanitaires, environnementales, mais également économiques et sociales des perturbateurs endocriniens, est crucial. »

  12. si il y a un risque environnemental diffus pour toute la population, c’est surtout les caractéristiques de l’exposition professionnelle (dose, fréquence et durée) qui induisent des risques largement majorés pour certains métiers en contact avec des médicaments, solvants, pesticides, métaux dans les industries chimiques, pharmaceutiques, cosmétiques, plasturgiques, … et dans le secteur agricole.
    source : La prévention des risques professionnels des perturbateurs endocriniens : http://www.officiel-prevention.com/protections-collectives-organisation-ergonomie/risque-chimique/detail_dossier_CHSCT.php?rub=38&ssrub=69&dossid=507

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *