La caravane à vélo, de Plogoff à Fessenheim-Wyhl

Vous avez des jours libres en aout ou septembre, ce qui se passe à Fukushima
vous inquiète très sérieusement parce que, vous, vous êtes au courant de ce qui s’y déroule malgré le silence médiatique et politique, et au-delà de Fukushima dans l’ensemble du Japon ; vous pensez qu’il est urgent d’en tirer les enseignements et en particulier pour la France ; vous aimez le vélo, ou vous ne faites pas de vélo mais vous pouvez vous déplacer, alors n’hésitez pas, venez participer avec votre vélo, ou sans en étant présent au départ ou à une arrivée d’étape, à :

La caravane à vélo, de Plogoff à Fessenheim-Wyhl, des indignés du nucléaire de plus en plus inquiets.

Elle partira de Plogoff dans le Finistère le dimanche 5 aout dans l’après-midi après un pique-nique musical festif, pour rejoindre Fessenheim-Wyhl le samedi 8 septembre, après avoir serpenté le long de la transversale est-ouest en passant d’un site nucléaire à l’autre. Une promenade à vélo qui se veut joyeuse, humoristique et colorée avançant à un rythme pépère, et chacun à son rythme : 40 km en moyenne par jour, soit 4 heures de flânerie vélocipédique quotidienne (en gros 2 heures le matin, 2 heures l’après-midi).
Ses buts:
1) réveiller le souvenir des résistances victorieuses à la déraison nucléaire (Plogoff, Erdeven, Le Pellerin-Le Carnet , Wyhl, en ce qui concerne le trajet de la caravane),
2) exiger une date très prochaine pour le débat sur l’énergie promis par le candidat Hollande et qu’il soit d’une durée suffisante afin que nous sachions enfin tirer les enseignements des catastrophes nucléaires, et en particulier celles de Mayak, Three Mile Island, Tchernobyl et Fukushima, surtout de
Fukushima ,
3) réclamer un dorlotement exceptionnel de tous les salariés des centrales nucléaires, y compris bien évidemment les intérimaires, à tous les niveaux de hiérarchie afin de maintenir à leur niveau le plus bas les risques d’accident,
et 4) fixer la date de fermeture de la centrale de Fessenheim.
Pour une seule ou pour plusieurs étapes, à vélo ou non, l’important est de PAR-TI-CI-PER.
Afin de populariser cette caravane et la médiatiser, de lui donner le maximum de publicité, les participants seront si possible déguisés et il est fait appel aux chanteurs(ses) musicien(ne)s, conteur(ses), danseur(ses) et artistes de rue pour animer les soirées d’étape, lesquelles accueilleront également des conférences, et à la tombée de la nuit la projection d’un film documentaire(*). Grâce
à un feuilleton quotidien, écrit (« C’est Nabum » ( Chroniques-ovales) s’est déjà proposé) et peut-être
vidéo, il s’agira de susciter l’intérêt du plus grand nombre de sites et blogs spécialisés, auxquels il
sera fait appel pour le diffuser, et celui des médias traditionnels, régionaux et qui sait nationaux.
Notre slogan central, ou nucléaire : vélo-inactif ce matin, radioactif ce soir. Mais ça pourrait tout
aussi bien être : vélo-inactif aujourd’hui, radioactif demain. Ou : vélo-inactif ce matin, radioactif
demain. Ou…)
Nous fleurirons nos vélos d’hortensias en référence et soutien à la révolution qui se déroule au Japon
(La Révolution des Hortensias – Tokyo : 170 000 personnes disent non à l’insulte nucléaire – Le blog
de Fukushima). Nous espérons que les communes et leurs habitants informés de notre passage nous
accueilleront avec ces fleurs.
A ce propos nous décerneront plusieurs prix au terme de notre équipée:
1)La palme du meilleur des accueils d’étape
et 2) le trop-fait du meilleur désaccueil.
3)de plus, le ou la maire, ou le ou la citoyen(ne) élu(e) à cette occasion ou tiré(e) au sort, de la
commune ou de la ville d’où sera partie l’étape au cours de laquelle auront participé le plus grand
nombre d’indigné(e)s vélo-actifs se verra offrir au choix :
-pour sa commune : en raison de cette conscience de l’engagement prioritaire, en résistance au
rythme chronophage hyperactif et stressant imposé par notre société hyper-industrielle et
consumériste (perdre sa vie à la gagner) : une étape CONTRE la montre dans le Tour de France 2013
– pour lui ou elle-même un diner aux chandelles (forcément !) dans un restaurant bio avec Delphine Batho, ministre de l’écologie, du développement durable et de l’énergie.
-ou alors un troisième prix dont nous réservons la surprise mais qui devrait plaire. Par exemple quelque chose comme :
– une journée passée en compagnie de notre Président et de sa compagne, mais sans repas compris.
Ou en cas d’indisponibilité (catastrophe nucléaire, guerre contre l’Iran, fugue du tchat du couple…): un diner en tête à tête avec notre Premier-ministre. Ou pareil : une journée si vous préférez ; mais alors toujours repas non compris.
– Un jacuzzi entièrement rempli des eaux authentiques des piscines de la centrale de Fukushima Daïchi.
– Un saut à l’élastique du haut d’une tour de refroidissement de votre choix Deux options sont possibles : avec la tour en fonctionnement ou non.
– Une expérience unique en compagnie d’un fil-de-fériste qui vous fera vivre une expérience unique à
haute tension
– Une épilation complète réalisée au cœur d’un réacteur.
Liste non exhaustive. Toutes les suggestions sont les bien venues !

CONTACT : karavelopf1@gmail.com
Un blog est en voie de réalisation

(*) projection précédée de l’incontournable minute nécessaire de Bridget Kyoto (Chaîne de BridgetKyoto – YouTube )(qui sera présente, au départ de la caravane, en tant que journaliste de Libé)

Les premiers textes de C’est Nabum : Parade du cycle énucléaire , Contre-Parade du cycle Nucléaire – 2 , Inexplosible, vous croyez ? , La Caravane Plogoff- Fessenheim, Suivez leur panache blanc …

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9 réflexions au sujet de « La caravane à vélo, de Plogoff à Fessenheim-Wyhl »

  1. 1) DIMANCHE 5 AOUT : départ de Plogoff après un pique-nique festif
    sur le site de Feunteun Aod, sur lequel grâce à un combat acharné
    mené de 1978 à 1981 n’erre plus désormais que le souvenir fantomatique d’une centrale nucléaire. Arrivée à la ferme de Gorré à Plouhinec.
    2) lundi 6 aout : arrivée à Sainte Anne La Palud
    3) mardi 7 aout : arrivée à la maison du cidre d’Argol, après commémoration au Fret à 17 h des bombardements d’Hiroshima et Nagasaki les 6 et 9 aout 1945
    4) mercredi 8 aout : arrivée à la centrale de Brennilis
    5) jeudi 9 aout : arrivée à Carhaix
    6) vendredi 10 aout : arrivée à Meslan et visite des sites des anciennes mines d’extraction d’uranium
    7) samedi 11 aout : arrivée à ERDEVEN, lieu d’une opposition victorieuse à l’implantation d’une centrale nucléaire en 1975
    8) DIMANCHE 12 AOUT : arrivée à Muzillac
    9) lundi 13 aout : arrivée à Guérande, après passage sur le site des
    anciennes mines d’extraction d’uranium
    10) mardi 14 aout : arrivée au CARNET, lieu d’une opposition victorieuse à l’implantation d’une centrale nucléaire (1982-1997)
    11) mercredi 15 aout : arrivée au PELLERIN, lieu d’une opposition
    victorieuse à l’implantation d’une centrale nucléaire (1976- 1981)
    12) jeudi 16 aout : arrivée à Mauves-sur-Loire
    13) vendredi 17 aout : arrivée à Ingrandes
    14) samedi 18 aout : arrivée à Champteussé-sur-Baconne, installation de stockage de déchets dangereux (de Saint- Laurent-des-Eaux, de Chinon)
    15) DIMANCHE 19 AOUT : arrivée à La Daguenière
    16) lundi 20 aout : arrivée à la centrale d’AVOINE
    17) mardi 21 aout : arrivée à Tours
    18) mercredi 22 aout : arrivée à Chaumont-sur-Loire
    19) jeudi 23 aout : arrivée à la centrale de SAINT LAURENT DES EAUX
    20) vendredi 24 aout : arrivée à Orléans
    21) samedi 25 aout : arrivée à la centrale de DAMPIERRE EN BURLY
    22) DIMANCHE 26 AOUT : arrivée à la centrale de BELLEVILLE
    23) lundi 27 aout : arrivée à Entrains-sur-Nohain
    24) mardi 28 aout : arrivée à Vézelay
    25) mercredi 29 aout : arrivée à Semur-en-Auxois
    26) jeudi 30 aout : arrivée à Darcey
    27) vendredi 31 aout : arrivée à Moloy (Valduc, CEA : centre nucléaire pour la production d’armements)
    28) samedi 1er septembre : arrivée à Dijon
    29) DIMANCHE 2 SEPTEMBRE : arrivée à Pesmes, après passage à Pontailler-sur-Saône (déchets, stockage. Installation de stockage de déchets dangereux ayant reçu des boues de décantation de très faible activité provenant du Centre d’Etudes de VALDUC)
    30) lundi 3 septembre : arrivée à Besançon
    31) mardi 4 septembre : arrivée à Baume-les-Dames
    32) mercredi 5 septembre : arrivée à L’Isles-sur-le Doubs
    33) jeudi 6 septembre : arrivée à Montbéliard
    34) vendredi 7 septembre : arrivée à Mulhouse
    35) SAMEDI 8 SEPTEMBRE : arrivée à la centrale de FESSENHEIM
    36) et DIMANCHE 9 SEPTEMBRE : festivités puis ballade à WYHL
    en Allemagne. En 1975, occupation du chantier de la
    centrale nucléaire par 25 000 militants pendant 8 mois : de
    Kaisergaust (Suisse) à Gerstheim (Bas-Rhin), 12 projets de réacteurs sur le Rhin sont abandonnés.

  2. domage que vous ne passiez pas dans le sud ouest j’ habite à coté de Bordeaux et Blaye ( 33 ) et il y a ici la centrale de Braud Saint Louis en gironde . je vous encourge et vous soutient .
    Bruno PALLUAT

  3. Pour l’arrêt a Orléans la place “publique” est la place du Martroi où la place de l’hôtel de ville. En éspérant vous y retrouvez. Je travaille pour la presse régionale d’Orléans et du loiret prévenez moi de votre heure et de l’endroit de votre arrivé, et je ferais le nécessaire pour avoir un journaliste, bien entendu si vous désirez accorder une entrevue.

    Tanguy Engel, imprimeur au service rotative de La République Du Centre, à votre service.

  4. La Caravane comme si vous y étiez !
    Heurts et bonheurs des indignés du nucléaire.
    Dimanche 5 août – Étape 1 : Plogoff – Plouhinec –
    Il y a un peu de monde au départ de nos quelques irréductibles bretons cyclistes qui veulent bouter les centrales nucléaires de ce pays. Toute la Gaule est occupée par ces affreuses tours, toute ? Non ! Une région résiste fièrement à l’atome et c’est de là que part la caravane de l’espoir !

    Tous sont présents à l’heure du départ. Tous ? Non ! Celui qui est à l’initiative de ce projet manque à l’appel. Manque-t-il d’air au moment de se lancer dans cette folle expédition ? C’est exactement cela. Une sournoise crevaison un dimanche matin le cloue sur place. Il cherche vainement une chambre à air munie de la bonne valve, il n’est pas prêt de faire bouger la chambre des députés …

    La pluie est l’invitée d’honneur de cette première étape. Les ardeurs sont douchées mais la conviction ne mollit pas. La troupe avance, d’une pédalée allègre. La ferme de Gorré à Plouhinec les attend. Produits biologiques et accueil formidable font oublier les nuages noirs.

    Lundi 6 août – Étape 2 Plouhinec – Sainte Anne La Palud –

    Cette fois, l’opération est lancée. Les caravaniers taillent la route dans un décor de rêve. Que les chemins de Bretagne sont jolis. Quelques militants de Stop-Nucléaire viennent mettre des bâtons dans les roues. Ils sont pour des actions plus radicales et prônent un régime sans selle.

    C’est la première nuit en camping sauvage ce qui vaut la visite amicale de la gendarmerie. Deux journalistes viennent s’entretenir avec nos amis. Le premier représente « Le Progrès de Cornouailles » et le second le journal bretonnant « Ya ! ». Les médias jouent le jeu.

    Un estivant hollandais vient rendre visite en voisin à notre troupe. Il est journaliste en Hollande, prend quelques photographies et promet un article en son pays. La Caravane s’internationalise dès le deuxième jour !

    Mardi 7 août – Étape 3 Sainte Anne La Palud – Argol –

    Le vélo n’est pas une science exacte même quand on est une écologiste convaincue. Dominique, l’une des figures emblématiques de l’écologie bretonne choit de bicyclette. On recherche désespérément la trousse de secours. L’intendance ne suit pas !

    La troupe commémore l’anniversaire des bombardements d’Hiroshima et Nagasaki, interroge le processus infernal du nucléaire militaire, et Mélisandre chante au cordon de policier déployé devant la base des sous-marins nucléaires de l’ile longue sa magnifique Marseillaise recomposée

    Le syndrome du feu de Bengale a encore frappé. Des gens qui avaient promis de faire le trajet à bicyclette ne viennent pas, d’autres se contentent d’attendre la Caravane à Argol, sans doute préférant boire quelques gouleyantes bolées de cidre.

    Un accueil chaleureux est assuré par Hélène, Christophe et sa joyeuse troupe de la Maison du cidre à Argol. C’est un lieu festif qui propose des soirées « contes » le mercredi soir (Hélas C’est Nabum n’est pas présent encore) et des concerts. Jeudi 9, les amis du leader de l’ex groupe TSF proposent une soirée.

    Mercredi 8 août – Étape 4 Argol – Brennilis –

    Le cidre bu sans modération à Argol ne va-t-il pas incommoder nos cyclistes. C’est l’interrogation essentielle lors de cette étape. Il ne faudrait pas qu’un caravanier passe sa journée à la selle. Ce serait un comble d’autant que le circuit du jur est particulièrement valonné.

    Deux crevaisons sur le trajet pour deux vélos différents. L’entretien des bicyclettes pose autant de problème que la maintenance de nos centrales nucléaires. Il va falloir faire preuve de vigilance. Des nucléaristes sèment certainement des clous sur le trajet.

    C’est la vieille centrale désaffectée mais pas démantelée de Brennilis qui constitue le but de cette étape. Un comité d’accueil attend nos courageux indignés. La bataille est rude dans la région pour obtenir des informations fiables sur des travaux – démontrant que le démantèlement des centrales n’est absolument pas maitrisé – étrangement au point mort.

    Pas de point mort pour nos pédaleurs de l’atome. Les jambes se font plus sûres et les fesses s’accommodent désormais de ce siège étroit sur lequel ils passent quelques heures. Bientôt, ils seront capables de rivaliser avec les cyclotouristes apolitiques qu’ils doivent rallier au panache blanc de nos tours de refroidissement !

    Accueil chaleureux à Brinnilis. Cornemuse et repas offert à nos indignés. Ils se voient offrir également les commodités du terrain de camping. Par contre à la centrale désaffectée, la direction semble affectée par leur visite. Le directeur est absent et son délégué refuse de recevoir la troupe. Il ne sera pas simple de cajoler le personnel EDF !

    Jeudi 9 août – Étape 5 Brennilis – Carhaix –

    Voilà une première étape loin de la problématique nucléaire. Non, pas tout à fait, Carhaix a retenu les leçons de la bataille de Plogoff pour défendre son hôpital et surtout sa maternité. Anne Cerval, une des figures emblématiques du combat des femmes fut une figure de proue pour défendre la maison de la maternité.

    Les stratégie de harcèlement administratif qui avaient fonctionné à Plogoff furent mise en œuvre pour sauver la médecine de proximité contre une logique purement économique qui fait fi des besoins réels des gens. Chaque jour à 17 heures, la sous-préfecture de Carhaix était l’objet d’une manifestation. Quand le combat est juste, l’usure n’existe pas et c’est le pouvoir qui plia.

    Carhaix c’est aussi un des premiers soulèvements populaires. Les bonnets rouges qui en 1672 se dressèrent contre le pouvoir royal. La répression fut terrible contre les paysans et les artisans qui suivirent Sébastien Le Balp. Les pouvoirs, quelles que soient les époques usent toujours des mêmes expédients pour se faire respecter.

    Le trajet se fait au fil d’une merveilleuse voie verte, une ligne de chemin de fer désaffectée. Un circuit ombragé très appréciable en cette journée caniculaire, un vraie tunel de verdure … À Carhaix, l’adjointe à l’environnement reçoit les cyclistes. Deux journalistes : « Ouest France et le Télégramme » les attendent également. La couverture médiatique est parfaitement assurée.

    À Carhaix, un somptueux terrain de camping leur ouvre ses portes. Un jardin à la japonaise d’avant Fuhushima agrémente cet espace agréable. Que du bonheur !

    Vendredi 10 août – Étape 6 : Carhaix – Meslan

    Samedi 11 aoüt – Étape 7 : Meslan – Erdeven

    La modernité nous joue parfois des tours. La liaison téléphonique fut rompue et votre serviteur, chargé de rendre compte le plus fidèlement possible des péripéties de l’aventure, en est rendu aux seules supputations. C’est étrange de se voir ainsi d’en la peau d’un responsable EDF évoquant l’avenir des Centrales ou le devenir des déchets …

    Je ne sais rien mais je vais faire comme si j’avais des certitudes. J’ai bien compris la leçon de ceux que nous sommes chargés de dorloter et cajoler dans la perspective du grand Accident. Donc, rassurez-vous, tout va bien ! La Caravanier poursuit son programme conformément aux prévisions de nos experts et aucun incident majeur ne leur est arrivé !

    Il se peut qu’ils aient rencontrés quelques difficultés sur la route, mais elles ne pourraient être imputables qu’à des éléments extérieurs, forcément incontrôlés et assurément hostiles. Quand aux ennuis divers comme les crevaisons, les chutes, les pertes de contrôle du véhicule, les erreurs de trajet et autres séismes naturels, tout cela échappe à notre responsabilité et nous nous exonérons totalement des conséquences éventuelles.

    La confiance irradie cette manifestation spontanée et les réactions en chaîne qui accompagne son trajet sont l’expression même du bien fondé de cette initiative citoyenne.

    Voilà vous en savez plus que moi, c’est l’essentiel. C’est ainsi que ça se passe avec nos chères centrales nucléaires, je ne vois pas pourquoi, il en serait autrement avec la fabuleuse Caravane des indignés du nucléaire.

    Journaldebordement leur.

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