Le Tro Breizh Marées vertes 2016

Le Tro Breizh Marées vertes 2016
est organisé par 5 des associations de
la Coordination Verte et Bleue*
qui combattent la prolifération des algues vertes sur les plages et des algues bleues dans les plans d’eau douce en Bretagne.

Ces associations participent activement au Plan Algues Vertes, militent pour le changement des pratiques agricoles, seule condition pour sortir des marées vertes et des pollutions associées, de la source à la mer.

http://coordinationverteetbleue.blogspot.fr/

TRO-BREIZH MAREES VERTES 2016

Cet été 2016, des associations de la Coordination Verte et Bleue vous invitent à une Pause Radio à partir de 14h00 sur une des plages concernées par les marées vertes
avec la re-diffusion du reportage radiophonique d’Inès LERAUD

Algues Vertes le déni
dans le “Journal Breton” épisodes 7 & 8
des 19/05 et 10/06/2016
de l’émission “Les pieds sur terre” sur France-Culture
Derrière le décor :

L’été en Bretagne, l’air tonique, la mer vivifiante,
la campagne pittoresque, les rivières poissonneuses….

L’air ? Pas si pur….
Il est souvent chargé de gaz toxiques, tels que l’ammoniac (NH3) des lisiers et fumiers aux abords des élevages. les pesticides épandus sur les cultures, sans oublier l’hydrogène sulfuré (H2S) des algues vertes en décomposition sur les plages.

La mer ? Pas si propre…
La qualité des eaux de baignade est suivie par l’Agence Régionale de Santé qui peut fermer la plage en cas de contamination bactériologique (drapeau violet). La pêche à pied des coquillages est très souvent interdite à cause de la présence de toxines dans le phytoplancton. Les ramassages répétés d’algues vertes contribuent à la disparition du sable, à l’appauvrissement de la biodiversité de l’estran, remplacée par les macro-déchets plastiques !

La campagne ? Pas si belle…
La beauté du bocage laisse place à des océans de maïs, avec une terre lessivée et acidifiée, stérilisée par les épandages d’engrais et de pesticides.

Les rivières ? Pas si vivantes….
Les truites et les saumons sauvages se sont fait rares, les taux de nitrates ont augmenté vertigineusement depuis les années 70. Aujourd’hui, beaucoup des eaux destinées à la consommation humaine dépassent 25mg/l, le seuil souhaité par l’Organisation Mondiale de la Santé. En été, dans les rivières, les canaux et les plans d’eau, la baignade, les sports nautiques et la pêche sont de plus en plus souvent interdits à cause de la prolifération des algues bleues (nommées ”fleurs d’eau d’algues bleu-vert” par nos cousins du Québec : trop de phosphore et parfois, aussi, d’azote…).

Pour retrouver des plages sans marées vertes, il faudrait d’après tous les scientifiques descendre les taux de nitrates à 10mg/l.

C’est possible, avec mois d’animaux à l’hectare, des systèmes herbagers, des exploitations en agriculture biologique pour des produits de qualité qui préservent la santé de tous.

Un mort pour rien ?

A Binic, en Côtes d’Armor, le 22 juillet 2009, Thierry MORFOISSE, dans le cadre de son travail et lors de son 3ème transport d’algues vertes en putréfaction, décède au volant de son camion : il effectuait ce travail sans aucune protection sanitaire !

A l’époque, le Président du Syndicat de traitement des ordures ménagères de Launay-Lantic informe immédiatement le Préfet et le Procureur de la République des circonstances du drame… Tout de suite, c’est le déni : pas question d’établir de lien entre la toxicité des algues en putréfaction et le décès de Thierry MORFOISSE… Reste ensuite à une justice peu regardante de refuser d’ouvrir un procès au motif que la victime serait morte d’un infarctus du myocarde. Depuis, le dossier s’enlise et sa fille, Carolanne, demande que la mort de son père soit reconnue comme accident du travail.

Pour autant, les mêmes administrations préfectorales, depuis l’accident mortel de Thierry MORFOISSE, obligent les ouvriers qui ramassent et transportent les algues vertes à être désormais, dans des cabines fermées, préssurisées et être équipés de masques et de détecteur du gaz mortel : l’hydrogène sulfuré… Si ce règlement avait été appliqué avant, Thierry serait-il mort ?

Et les juges balayent d’un revers de manche tout ce qui dément ce déni : refus répété d’une contre-expertise sur la cause du décès de Thierry Morfoisse; refus de prendre en compte l’hydrogène sulfuré retrouvé dans les échantillons sanguins de la victime; refus de replacer cette mort dans le cadre des nombreuses autres intoxications humaines et animales de même nature. Etrange enquête où on semble vouloir en savoir le moins possible sur les causes du décès de Thierry MORFOISSE…
Malgré tout, nos associations soutiennent la famille de la victime. La bataille juridique se poursuit ! Tout sera fait pour que cette mort soit reconnue comme un accident du travail.

La politique du déni, voudrait bien étouffer le dernier cri que Thierry MORFOISSE hurlait au téléphone avant sa mort :

« J’en ai marre des algues, putain d’algues ! »

Mardi 9 août FOUESNANT Plage de Cap Coz Baie de la Forêt
Mercredi 10 août DOUARNENEZ Plage du Ris Baie de Douarnenez
Jeudi 11 août PLESTIN Plage de Saint Efflam Baie de Lannion
Vendredi 12 août PLENEUF Plage de Val André Baie de Saint Brieuc

* Association de Sauvegarde du Pays Fouesnantais (ASPF)
Baie de Douarnenez Environnement (BDZE) !
Halte Aux Marées Vertes !
Sauvegarde du Trégor !
Sous le Vent les Pieds sur Terre !
Comité de soutien à la famille Morfoisse !
Avec André Ollivro et Yves-Marie Le Lay, auteurs du livre les marées vertes tuent aussi

le PDF est visible à l’adresse :

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