La consommation électrique a diminué en France en 2015
Avec une prévision de consommation passant de 479 térawattheures (TWh) en 2015 à 471 TWh en 2021 (-1,5%), les mesures d’efficacité énergétique, en particulier dans les foyers et le secteur tertiaire, entraînent pour la première fois une diminution de la consommation électrique en France, en dépit de l’essor de nouveaux usages et d’un contexte économique plus favorable”. Pour la première fois, le gestionnaire du réseau public de transport d’électricité RTE, qui a publié son bilan prévisionnel le 13 juillet, annonce une baisse de la consommation française d’électricité. Cette baisse de 8 TWh entre 2015 et 2020 correspond à la consommation du département de la Haute-Garonne, précise l’entreprise.
Electricité, l’heure de l’autoconsommation
Tant pour des questions d’économies que de respect de l’environnement, l’autoconsommation apparait de plus en plus comme une évidence. Si elle ne peut évidemment pas signifier un décrochage complet du réseau, elle peut être un complément pour les foyers qui peuvent s’adapter à leur situation.
Ces 5 chiffres de l’Apec très encourageants pour l’emploi des cadres
Biodiversité : le projet de loi définitivement adopté
La grande réforme environnementale du quinquennat a perdu de son souffle.
Les députés auront encore beaucoup bataillé, mardi, sur les modalités d’interdiction des pesticides.
Après deux ans et demi de débats, le projet de loi sur la biodiversité a été définitivement adopté mercredi par les députés. La fin d’un long et chaotique parcours pour ce texte, dont la quatrième et dernière lecture à l’Assemblée s’est soldée par une nouvelle passe d’armes sur le sort à réserver aux néonicotinoïdes, ces pesticides coresponsables de la mortalité sans précédent des abeilles ces dernières années.
Dans le texte revenu en discussion, l’usage de ces substances est interdit à compter du 1er septembre 2018. Mais les ministères de l’Agriculture, de l’Environnement et de la Santé peuvent accorder des dérogations et ce jusqu’au 1er juillet 2020. Mercredi, l’opposition et une partie des députés PS ont repris l’offensive contre ce calendrier de compromis qui avait été obtenu par Barbara Pompili, la secrétaire d’Etat à la biodiversité.
Evolution du droit de l’environnement
Ils ont à nouveau défendu un dispositif d’interdiction beaucoup plus lâche qui revient peu ou prou à ne rien interdire avant le 1erjuillet 2020. « Stéphane Le Foll a réactivé ses soutiens », raillait-on dans les rangs des partisans du statu quo à propos du ministre de l’Agriculture qu’ils accusent de faire le jeu des lobbies de l’agroalimentaire. Celui-ci ne l’a finalement pas emporté et l’interdiction s’appliquera donc dès septembre 2018.
Pour sa part, François Hollande en a fini avec ce grand chantier environnemental, qui se voulait l’un des plus marquants de son quinquennat, mais que les ONG, à l’arrivée, estiment beaucoup moins ambitieux. Cette loi porte sur les fonts baptismaux la grande Agence pour la biodiversité (AFB) promise lors de la campagne de 2012 et que les associations environnementales réclamaient à cor et à cri. Une entité qui devrait voir le jour début 2017 et dont la vocation est de veiller à la protection des milieux naturels par l’addition des moyens humains et financiers de plusieurs organismes comme l’Office national de l’eau et des milieux aquatiques, l’Agence des aires marines protégées ou encore les Parcs nationaux de France. Au grand dam des écologistes, plusieurs organismes continueront de faire bande à part, notamment le puissant Office national de la chasse et l’Office national des forêts.
Enfin, la loi portée en bout de course par Barbara Pompili marque une étape historique dans l’évolution du droit de l’environnement. Elle inscrit dans le Code civil le préjudice écologique qui impose aux pollueurs en tous genres de remettre en état les milieux qu’ils ont dégradés ou, à tout le moins, le paiement de dommages et intérêts.
Bonne nouvelle ! L’heure d’été doit donc disparaître, elle n’est plus d’utilité……
Comment peut on dire que la baisse de la consommation d’électricité n’est du qu’aux progrès fait dans l’efficacité énergétique. Et le changement climatique, alors, il n’y est pour rien? La consommation générée par le chauffage électrique a dut chuter largement, même si elle est compensée en partie , par certains , par l’utilisation de la climatisation l’été.Je crois également qu’une partie de la population, qui va en grandissant, a opté pour la sobriété énergétique en limitant l’utilisation d’appareils électriques. Nous ne sommes pas tous des fainéants