En attendant la création de l’Organisation Mondiale de l’Environnement (OME)

soifAprès le sommet de la Terre qui s’est tenu la semaine passée (cf.: voir mon billet du G20 au Rio +20 ), et les idées d’une lointaine création d’une Organisation mondiale de l’Environnement dans le cadre de l’ONU (« Ça ne mange pas de pain » d’annoncer des idées qui ne verront probablement jamais le jour avant deux décennies…), on pourrait, tout au moins pour ceux qui prennent vraiment en considération les intérêts de l’espèce humaine dans leur globalité…, commencer par reprendre les idées simples qui sont à la base de notre mode de vie quotidienne et effectuer des changements culturels allant dans ce sens d’un mieux vivre pour tous.

Il est vrai que les idées sont multiples et décrites depuis longtemps, mais les mises en pratiques ont été soigneusement remisées dans les tiroirs et classées dans les archives… pour le futur !

Et pour les raisons évidentes suivantes :

Pour ne parler que de l’alimentation : Quels seraient les pays et ministères qui auraient le courage de remettre en cause les modes de fonctionnement des sociétés dont elles ont la charge ?

En faisant un tour rapide des nations, je n’en ai pas encore trouvé…

L’idée même que l’humain doive se passer d’alimentation animale pour sa consommation effraie tous les politiques (et religions sclérosées sur des habitudes un peu dépassées et déconnectées de la réalité contemporaine !).

Cela impliquerait une véritable révolution qu’aucun état ne tient à mettre en œuvre…

Et pourtant…

Comme vous le savez sûrement, à vouloir continuellement surconsommer de l’alimentation à base animale, nous hypothéquons gravement l’équilibre de notre écosystème terrestre (en plus de notre santé !) et cela provoque un manque sérieux de céréales qui pourraient être utilisées pour la nourriture des humains qui sont plus d’un milliard à souffrir gravement de la faim (et de la soif !).

Plusieurs articles et ouvrages s’en sont déjà fait l’écho depuis des années voir des décennies. Je ne mentionnerai donc que : “Face à la croissance de la faim dans le monde, il est urgent d’adopter un mode de vie plus éthique” ou deux livres comme “La société de consommation face aux défis écologiques” et tout récemment on pouvait lire un article intitulé : “Quand l’industrie de la viande dévore la planète” : Lire ici !

Cela est d’autant plus intéressant, qu’il est bon de rappeler que l’anatomie et la physiologie de l’espèce humaine n’est pas carnivore mais bien herbivore comme le montre les travaux de Milton R. Mills, M.D. (Lire la traduction française).

Ajoutons en plus à ce sujet le fait que nous pourrions résoudre ce problème de la faim dans le monde en augmentant le niveau de vie des pays défavorisée.

En effet, il a été constaté que l’amélioration du niveau de vie permettait aux peuples nouvellement favorisés, de baisser leur taux de natalité sans heurts et brutalités contrairement aux politiques volontaristes et rigides de ces trente dernières décennies dans ces pays. On pourrait alors voir à l’échelon planétaire, une natalité basée sur une configuration de trois enfants par famille qui serait un niveau d’équilibre pour notre espèce sur Terre. (voir aussi le livre au titre provocateur : Faire des enfants tue : Eloge de la dénatalité ».

En fait, redistribuant les richesses, il est démontré par les experts internationaux de l’ONU, et des organismes écologiques, que nous pourrions être sans problème majeur 11 milliards d’habitants si nous savions gérer nos richesses naturelles et les redistribuer de façon plus égalitaire en adoptant un autre mode d’alimentation qui ne soit plus majoritairement animal…

Il est vrai que cela implique une véritable révolution des mentalités dans les sociétés et met en jeux de futurs affrontements avec les forts lobbies des multinationales alimentaires et des métiers basés sur les circuits de la viande (bouchers, charcutiers, etc.) qui représentent de véritables « poules aux œufs d’or » pour l’économies des pays habitués à la surconsommation.

Pourtant ce changement de vie nécessaire est une question de courage si nous ne voulons pas nous entre-déchirer dans les décennies à venir…

Mais hélas, la lâcheté prouvée des politiques étant ce qu’elle est, il ne faudra compter que sur les sociétés civiles et ONG pour faire avancer ce débat et cette prise de conscience salutaire.

Quand aux états (et religions concernées), ils sont bien trop frileux pour changer leurs habitudes…

Chers lecteurs, en attendant cette réalisation optimiste salutaire, et comme un célèbre humoriste le disait « Dieu a dit  : “Je partage en deux, les riches auront de la nourriture, les pauvres de l’appétit. » (Coluche), je ne peux que vous souhaiter un bon appétit… tout au moins, pour ceux qui ont la possibilité de s’alimenter…

Bien à vous, votre relayeur d’idées de service !

Pierre Sarramagnan-Souchier, le 24 juin 2012.

Note : Voir 18 photographies végétariennes !

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