La ruche qui dit oui … à qui ? Une start up qui menace la petite paysannerie bio et les circuits courts !

 

LA RUCHE QUI DIT OUI … A QUI ?

Un nouveau “frelon” Parisien exterminateur de la petite paysannerie continue ses ravages !

Depuis plusieurs années, des groupes de consom-acteur-actrices se sont regroupés pour aider au maintien ou à l’installation de paysans (AMAP ¹, ACAPE ², centres de réinsertion, etc…), mais depuis peu cette mouvance semble s’essoufler.

Par contre, de nouveaux moyens de distibution ont vu le jour, via internet comme “La ruche qui dit oui”.

Grâce à la médiatisation énorme dont à bénéficier cette nouvelle formule, l’engouement auprès de celle-ci a bien pris. En effet, la presse laisse supposer aux lecteurs qu’il s’agit de distribution de paniers en vente directe, alors que c’est une plate-forme logistique qui prélève près de 20 % du chiffre d’affaires aux paysans adhérents à ce système, dont:

  • environ 10 % pour le gérant d’une voire plusieurs ruches (comme à St Nazaire),
  • environ 10 % pour la “start-up”(°3) parisienne.

Ce fonctionnement ne permet donc pas aux petits paysans qui y adhèrent de dégager un revenu suffisant. Seules les très grosses exploitations agricoles (avec salariés) habituées à fournir les plate-formes des grandes surfaces peuvent tenir leur engagement, surtout pour les produits frais.

La dite ruche a un sytème identique aux grandes surfaces, qui consiste à faire du profit sur les producteurs en pressant sur les prix. Les petits paysans ces dernières décennies, en ont payés les conséquences; ils n’ont eu comme choix, de disparaitre.

Installer et maintenir de jeunes paysan(ne)s en place avec ce système de ruche capitaliste-pyramidale est impossible et, loin de la solidarité active mise en place par les consom-acteur-trices.

Des produits non bio en grande partie, et pas si local que ça !

La plupart des fournisseurs de la ruche sont des agriculteurs ou des artisans ou des commercants non bio et, pour la ruche le local se situe dans un rayon de 250 km ! De plus, pas de contrat d’engagement fiable auprès des approvisionneurs. La loi de l’offre et de la demande conditionne les apports de marchandises auprès des consomateurs.

Qui se cache derrière les ruches ?

Les patrons de la ruche qui dit oui; Xavier NIEL (président de free), Marc SIMONCINI (co-fondateur du site de rencontres meetic. fr) et Christophe DUHAMEL (co-fondateur du site marmitton >) ont compris au même titre que les patrons des grandes surfaces, l’intérêt de mettre en place un système similaire au drive via internet. ³

Cette“start up”laisse supposer qu’il s’agit d’une alternative d’achat aux grandes surfaces par un soutien aux agriculteurs, mais il n’en est rien! Cette entreprise n’est qu’intermédiaire entre des fournisseurs et des “mangeurs” qui sont aussi dupés par une association de façade.

La seule similitude avec une ruche d’abeilles, c’est que les reines (ou plutôt les rois) s’engraissent et font leur miel sur le dos des ouvrier(ère)s (en l’occurence les paysans) en engrangeant un chiffre d’affaires de 745 000 € en 2013 !

Start up” bientôt côtée en bourse ?

Le capitalisme a de beaux jours devant lui, aussi ne nous étonnons pas que cette “sart up” forte de milliers d’adhérents cherche le profit à court terme et placera en bourse pour le bienfait de ces actionnaires !

Ce type de fonctionnement met en difficulté les solidarités entre les consom-acteur-actrices et les paysan-nes en bio. Mais notre prise de conscience militante doit pouvoir s’appuyer sur des critères sociaux, humains et environnementaux pour contrer ce nouveau système marchand et capitaliste.

Cette “start up” est comparable à un frelon qui tue la dynamique des “vraies” ruches que sont les AMAP, les ACAPE, et autres formules solidaires avec les paysans du Nord comme du Sud.

A toutes et à tous, réagissons face à ce fléau, comme Benjamin GUILBAUT l’a fait dès juin 2014, en alertant les amaps dans un texte intitulé:

Attention… pourquoi les amap disent non à la ruche qui dit oui!
http://www.amapbiodevant.fr/blog/actualites/reseau/attention-une-amap-na-rien-a-voir-avec-les-principes-de-ruches/

Vous pouvez faire circuler l’info dans vos réseaux sociaux pour générer une contre-offensive avant qu’il ne soit trop tard pour la survie des petits paysans bio dont nous faisons partie.

Si vous connaissez des journaux alternatifs vous pouvez leur demander de s’emparer de ce sujet afin de dénoncer les méthodes de ce grand groupe financier qui veut s’emparer del’autonomie alimentaireet qui menace dangereusement les réseaux de distributions des petits paysans de France et d’ailleurs.

>

Hubert MORICE, paysan bio co-fondateur des ACAPEs autogérées de SAINT NAZAIRE (44)

Sources :AMAP : association pour le maintien de l’agriculture paysanne et bio

² ACAPE : Alliance des Consom-acteur-actrices, des paysan-nes, et des écologistes.

³ “La ruche qui dit non!”

Be Sociable, Share!

46 réflexions au sujet de « La ruche qui dit oui … à qui ? Une start up qui menace la petite paysannerie bio et les circuits courts ! »

  1. En lisant les CGU du site, on constate que:
    -“La Ruche qui dit oui” est le nom commercial de la société Equanum, RCS 528 203 755
    – cette société n’est qu’un courtier qui perçoit au passage des commissions qui sont son fond de commerce.
    Bref, c’est de l’écoblanchiment qui ne dit pas son nom.

    • Bonjour,
      bien sur, ils prélèvent une commission et c’est inscrit en gros sur les tracts fournis par les Ruches, ils n’y a rien de caché.
      Pourquoi parlez vous de blanchiment ?
      Mais à quoi servent ces commissions ? A payer les salariés qui oeuvrent à la création de l’outils internet très simple et pratique d’utilisation. Au système de paiement en ligne (encore une partie à soustraire de la marge de la Ruche car cette partie est prélevé par les banques et non le site internet)
      A la maintenance du site internet 24h/24 (encore des salariés qui ne travaillent pas gratuitement, ah les salauds !) Aux salariés qui oeuvrent à la communication des circuits courts.
      Au paiement des serveurs entre autres, de tout le matériel des locaux pour que les salariés ne travaillent pas dehors, les meubles, les charges et autres…
      bref le site LaRucheQuiDitOui propose un outil (le site internet) pour permettre aux consommateurs et aux producteurs de se réunir et de commander facilement. Mais cela à un couts et il est explicitement inscrit partout. Rien de caché.
      Ces mêmes producteurs et consommateurs peuvent ne pas passé par cet outil, ils sont libre mais s’ils ont fait ce choix c’est qu’ils y trouvent leur intérêt ! ne croyez vous pas ? Facilité de commandes, facilités de paiement, facilité de comptabilité, etc…
      renseignez vous auprès de membres et de producteurs d’une Ruche ce sera plus simple plutôt que d’émettre des doutes. Vous pouvez vous déplacer lors de n’importe quelle distribution d’une Ruche de France, elles sont ouvertes à tous et même à la direction générale de la répression des fraudes ! Venez discuter et rencontrer les intéressés, et vous vous en sentirez bien mieux je pense que de propagez des doutes voir de la haine…
      Cordialement

    • Bonjour. Oui effectivement il s’agit de la société Equanum. Bravo vous avez réussit à découvrir ce que tout le monde sais. “La ruche qui dit oui” est ce que l’on nomme l’appellation commerciale. Quand au statut de courtier, j’ai le même avec mon statut à mon niveau d’auto-entrepreneur car c’est le meilleur statut possible permettant de fournir un service aux producteurs tout en gardant un circuit de vente directe entre eux et les consommateurs.
      Les commissions dont vous parlez sont là pour payer les salaires de plus d’une trentaines de personnes qui travaillent fort pour faire vivre le système, ainsi que régler les frais de gestion, les frais bancaires, tous les supports fournis gratuitement aux responsables de ruches, l’équipe dédiée de support et soutien aux producteurs, l’équipe de développement du site lui même, …., bref tout ce qui permet de faire fonctionner tout ceci dans les meilleures conditions.
      Ah oui au fait, puisque vous n’avez visiblement que très peu d’informations sur le sujet, sachez que la ruche qui dit oui n’est pas encore bénéficiaire, ce qui pour le versement de soit disant dividendes est quelques peu compliqué, à part sous forme de choux ou de poireaux par exemple.
      Aller encore un petit effort et peut être finirez vous par comprendre réellement le fonctionnement, non dissimulé, de la ruche qui dit oui.
      Courage toutes les informations sont facilement accessibles alors peut être y arriverez vous.
      Cordialement.

          • Les producteurs touchent 84% du prix de vente (8% pour le fonctionnement du site et 8% pour le responsable de ruche, voire moins selon l’emplacement car une part peut être reversée pour le local et ce n’est pas pris sur la part du producteur…). Allez trouver un autre circuit qui propose aussi bien…
            Par ailleurs les commandes sont groupées : pas d’attente, pas de perte (on récolte ce qui est déjà vendu), une vue en temps réel des commandes, des prix de vente fixés librement…
            Elle est où l’arnaque???

            Quand à la zone géographique il appartient à chaque responsable de ruche de choisir les producteurs les plus proches, c’est le principe.

          • Et aux clients de choisir les producteurs en circuit court…leurs adresses sont notées sur le site au moment de la commande du produit…

  2. Bonsoir.

    Je suis responsable d’une ruche soit disant capitaliste et suis réellement navré de voir autant de méchanceté, de dénigrements, d’inepties, de fausses informations et donc de désinformations, de fausses rumeurs, de jalousies, … en si peu de mots que tout cela me rend malade. A tel point que je me dis que certains n’ont vraiment rien compris et pire que cela, ne veulent tout simplement pas comprendre. Pour ce qui est de Xavier Niel (FREE), le fondateur de MEETIC et je ne sais plus qui (parceque tout cela ne m’intéresse vraiment pas), renseignez vous donc. Ce ne sont pas les patrons loin de là, ils ne sont même pas à l’origine du projet. Il se trouve que la ruche qui dit oui a eu besoin de faire des levers de fonds à un moments donner afin de pouvoir mettre en place leur projet sinon rien ne serait fait à l’heure actuelle. A l’époque ils ont frappés à toutes les portes afin de trouver ces fonds, villes, régions, départements, fonds publics solidaires (ils ont d’ailleurs un agrément en tant qu’entreprise solidaire), et aussi des entreprises privées parceque c’est là aussi que se trouve l’argent nécessaire au progrès. Il se trouve que quelques sociétés ont répondues positivement et sont du coup “reliées” à la ruche qui dit oui, mais uniquement en tant qu’investisseurs et non décideurs au même titre que la ville de Paris, le département, la région, …. Ces sociétés n’ont strictement aucuns droits de décisions, ni de manipulations. Alors certes cela est peut être une erreur de marketting de la part des fondateurs de la ruche qui dit oui que de faire appel, aussi, à des entreprises privés mais c’est un choix assumé depuis le début par eux en expliquant très clairement qu’il serait absurde de ne pas utiliser ces financements à partir du moment où ils (les fondateurs) reste entièrement maître du système. Après me concernant j’avoue que savoir que de l’argent est pris à ces grosses sociétés pour permettre de proposer à de nombreux petits agriculteurs un outil performant et un service de qualité qui leur permet de vivre réellement de leur production me réjouit clairement. Après si vous mêmes préférez que ces sommes soient investit plutôt sur des plateformes financières afin d’engraisser ces sociétés libre à vous, mon choix est fait.
    En ce qui concerne les ruches elles memes, pour ma part je suis dans un secteur rural, le profil de mes producteurs est relativement clair, exploitation bio en général (pour certains pas de labels par choix personnel que je respecte mais leur méthode de travail est identique aux labellisés. Oui je le sais car l’on visite les fermes), de taille familiale (parents et descendance, ou frères et sœurs, ou juste le conjoint ou la conjointe, …), aucuns n’a de salariés, surface généralement d’environ quelques hectares (2 ha pour le plus petit) à quelques dizaines (pour ceux qui produisent par exemple le blé pour faire la farine qui leur sert à produire le pain, ou bien ceux qui nourrissent les animaux avec les produits de la ferme, …). Bref je ne vois pas les fameux gros producteurs dont vous parlez dans votre document, et cette situation est récurrente dans la plupart des ruches en France. Pour ce qui est des salariés, autant pour moi j’ai mentit un peu sur ce point puisque l’une de mes productrice a embauché une personne pour l’aider à préparer les produits qu’elle vend à la ruche. Zut alors non seulement ce ne sont que des très petite ferme qui me fournissent mais en plus elles marchent tellement bien grâce à la ruche qu’elles sont obligées d’embaucher du personnel, vraiment je suis d’accord avec vous le système que vous décrier est réellement destructeur des petites structures, car il les aide à grandir juste ce qu’il faut pour ce métier permette enfin à ces agriculteurs de vivre sans rougir à l’idée de savoir s’ils vont pouvoir passer financièrement l’année ou pas.
    Je regrette que certaines personnes comme vous ne prennent pas le temps de faire une contre enquête afin de faire le tri entre le bon grain et l’ivraie. Je suis moi même convaincus que les AMAPs sont une très bonnes choses pour les petits producteurs, et je ne manque jamais une occasion de le préciser mais j’avoue que là l’image que j’en ai a été très considérablement abîmé par autant de haines gratuites. Nous travaillons, et je le pense profondément, tous dans la même direction, nous n’utilisons pas tout simplement les mêmes outils pour y parvenir c’est tout. Alors de grâce plutôt qu de vous faire l’écho d’un article remplit d’autant d’erreurs et de contres vérités, renseignez vous sérieusement.
    Cordialement.

  3. Bonjour,
    pourquoi dites vous que les Ruches pressent le citron des petits producteurs ? Je fais parti d’une Ruche et les producteurs m’ont dit à maintes reprises qu’ils sont libres de fixer le prix de leur produits. La marge dont vous parlez de 20% est en fait de 14,5 car vous devez y soustraire la TVA de 5,5%. Et cette marge est payée par les consommateurs et non les producteurs. Les consommateurs sont d’ailleurs au courant de cette marge car les tractes distribué dans notre Ruche nous l’explique bien et je n’y voit aucun inconvénient ! Ce n’est pas une concurrence aux AMAP mais un marché latéral. Souvent les consommateurs comme moi viennent dans une Ruche car ils y trouvent moins de contrainte qu’une AMAP. Malgré le bien fondé des AMAP, je n’ai rien à y redire mais la Ruche non plus, c’est claire et honnête. Parlez en aux producteurs ce sera plus simple je pense, ils vous diront s’ils se sentent “manger tout cru”.
    Cordialement

  4. Par pitié, vérifiez vos sources !…. Ni Xavier NIEL (président de free), Ni Marc SIMONCINI (co-fondateur du site de rencontres meetic. fr), Ni Christophe DUHAMEL (co-fondateur du site marmitton.org) ne sont “patrons” de La Ruche Qui Dit Oui ! C’est dommage de jouer au pseudo journaliste et gâcher un article avec tant de hargne (haine ?) avec des informations erronées !

  5. Bonjour,

    Je suis surprise de tant de hargne et de mauvaise foi. Ce n’est pas en dénigrant le système des Ruches à coup de calomnies et contre-vérités que les AMAPs et autres ACAPEs se renforceront et aideront mieux les petits producteurs à se maintenir et à se développer. Ne vaudrait-il pas mieux se réjouir qu’il y ait de plus en plus de circuits d’approvisionnements alternatifs à la grande distribution? Il ne faudrait pas se tromper d’ennemi.

  6. Un grand merci pour cette info. Quand un designer se soucie de mon alimentation ça devrait suffire à éveiller mes doutes… Ils se présentent comme les amis du paysan et du consommateur alors que leur seul but est de faire du profit sur le dos des deux à la fois. Je vais m’empresser de faire circuler l’info.
    Quand à moi je me fournis sur mon marché, pas forcément bio mais au moins ça limite les appétits de ce genre d’ intermédiaires “trop bien intentionnés…”. Je n’ai pas envie qu’un drône vienne me livrer mes poireaux sur le rebord de ma fenêtre. Promettre ” le meilleur des mondes” c’est aujourd’hui la garantie du pire.

  7. Bonjour,

    Je suis tout jeune installé en maraichage bio en traction animale sur Un hectare et je fournies une ruche qui dit oui oui oui
    je n’est pas de salarier, c’est moi qui prépare les commandes et qui livrés.
    donc se n’est pas vrais quand vous dite : “alors que c’est une plate-forme logistique qui prélève près de 20 % du chiffre d’affaires aux paysans adhérents à ce système”
    Se sont les agriculteurs qui font la logistique pas la ruche, la gérante de ruche gère les clients et le local.
    de plus dans la ruche que je livre la majeur partie des paysans sont des petit exploitations sans salarier ou avec un.
    Ce n’est pas vraie non plus quand vous écrivez : “La dite ruche a un système identique aux grandes surfaces, qui consiste à faire du profit sur les producteurs en pressant sur les prix. Les petits paysans ces dernières décennies, en ont payés les conséquences; ils n’ont eu comme choix, de disparaitre”
    C’est moi qui fixe mes prix que je majore de 20 % (comme dans un magasin de producteur), ce prix n’est pas négocier ni remis en cause…je ne pense pas que quand on livre une grand surface on puisse choisir le prix ou le changer avec un simple clic sur internet…
    Après le système ruche qui dit oui à des désavantages comme tout système : il est pas 100 % bio comme je voudrait, il y des actionnaires, des bénéfices…

    voila amicalement

  8. Je partage totalement l’analyse.
    J’ai créé avec des mais en 2004 une association reposant exclusivement sur le bénévolat. Elle actuellement fonctionne en Franche Comté. Son objectif : créer un réseau de distribution cogéré par les consommateurs et les producteurs pour qu’ensemble nous reprenions le contrôle de notre pouvoir économique. La distribution dans des points de regroupements mis gratuitement à disposition est confiée à des producteurs ce qui conduit à ce que la valeur ajoutée de la distribution reste dans le monde agricole. L’association repose en totalité sur le bénévolat. Il n’y a pas de permanent rémunéré. Le concept et le site Internet est mis gratuitement à dispositions de tous ceux qui sont intéressés sur le territoire national.

  9. Simplement en tant qu’ancien journaliste professionnel, relevant plusieurs erreurs ou contre vérités dans votre texte, je me permets de vous conseiller de vérifier de toute urgence vos sources, car vous risquez de tomber sous le coup de l’article du code pénal concernant la diffamation publique. Soit la société directement visée en tant que personne morale, soit l’une des personnes physiques (ou plusieurs) travaillant dans ce réseau en tant que responsable de « ruche » me semblent être en droit de porter plainte contre vous et les personnes qui relaieraient éventuellement vos propos.
    Il vous serait alors difficile de plaider la bonne foi et surtout la non intention de nuire. Vous risqueriez donc une amende pouvant aller jusqu’à 12 000 €. j’espère pour vous que cela ne se produira pas, dans les trois mois à venir, puisque c’est le délai de prescription en matière de presse écrite, mais la jurisprudence en matière d’Internet risque encore d’évoluer…

  10. Bonjour,

    Je suis moi-même responsable d’une ruche parisienne et ne peux pas ne pas réagir devant cet article bourré d’erreurs et d’approximation. Avant de déclarer la guerre et de lever les foules, renseignez-vous sur votre ennemi !
    Et là il y a fort à parier que vous vous trompez d’ennemi justement.

    La Ruche qui dit Oui ! n’a pas comme patron Niel et compagnie. Ils ont simplement investi dans la start-up qui a réalisée une levée de fonds pour se développer et qui, à ce jour, n’est toujours pas rentable (pour info).

    Aucune pression sur les prix n’est pratiquée par les ruches sur les producteurs. C’est une des premières choses qu’on m’a expliquée quand j’ai lancé mon projet de construction de ruche. Et c’est parce que nous partageons la volonté de soutenir les petits agriculteurs locaux que j’ai adhéré au concept de la Ruche qui dit oui !
    Les parts prélevées par chacune des parties (la ruche mama pour assurer le bon fonctionnement de la plateforme, le responsable de ruche pour animer la communauté de membres et construire des partenariats avec les producteurs) est communiquée en toute transparence. Vous auriez donc pu aisément trouver les pourcentages exacts plutôt que de vous satisfaire d’un “environ 10%”.

    Pour vous parler sincèrement ce type d’article m’attriste plus qu’il ne me met en colère. Comme les AMAP et autres circuits courts, la Ruche qui dit Oui ! propose une alternative à la grande distribution, à l’agriculture industrielle, participe à valoriser nos territoires et les talents de nos petits producteurs locaux.
    Ensemble nous participons au changement des modes de consommation au profit d’une agriculture fermière de qualité.
    D’ailleurs dans ma ruche, plusieurs de mes producteurs BIO (maraîchers et meunier notamment) distribuent aussi des AMAP. Si les producteurs y trouvent leur compte, n’est-ce pas le but premier de nos initiatives respectives ?

    Je crois que nous nous battons pour la même cause alors pourquoi vouloir la guerre ? Parce que la Ruche qui dit Oui ! a su utiliser les nouvelles technologies pour proposer un outil puissant et performant qui facilite les échanges entre producteurs et consommateurs ? Parce qu’aujourd’hui les médias s’intéressent particulièrement à cette nouvelle forme de consommation ? Parce que fort de son succès il y a aujourd’hui plus de 500 ruches en France ? Parce que de part la flexibilité de son système la Ruche qui dit Oui ! attire le grand public et sensibilise un grand nombre de personnes à nos problématiques ?

    Je vous laisse… Et vous “offre” deux interviews de Guilhem Chéron, le co-fondateur de la Ruche qui dit oui ! : http://bit.ly/1D2N275 & http://bit.ly/1uUrY0i
    Inspirant, n’est-ce pas ?

    Emilie

  11. Vous vous êtes renseignés avant de faire cet article?
    Vous avez des chiffres sur la part de bio dans les ruches? et les agriculteurs qui n’ont pas de label bio ils ne traitent pas tous, certains ont des méthodes de production très saines (même plus que du bio industriel).
    Et pour les partons c’est totalement faux puisque ce sont les 2 fondateurs qui détiennent la majorité du capital.
    Dans les ruches les petits producteurs ont une grande place au contraire, leurs prix sont libres et personne ne leur impose.
    Bref, informez vous vraiment au lieu de divulguer des âneries 🙂

  12. Bonjour,
    cet article discrédite à mes yeuxles “Cyberacteurs” que je pensait bien informés et ne jouant pas le jeu de l’intox. Vous feriez mieux de vous en prendre directement à la grande distribution..!

  13. dans la région grenobloise, il existe plusieurs dispositifs qui proposent des paniers sur engagement (AMAPs, paniers solidaires, association l’equytable), d’autres qui livrent en points regroupés ou à domicile,les commandes composées par les usagers (Oclico, Les Amis du Zeybu, La Charrette Bio).. Les prix sont équitables envers les producteurs, les intermédiaires ou employés à la distribution sont financés par un pourcentage dépendant du QF du foyer acheteur (usager plus que client)… Le plus souvent ces structures relèvent de l’économie sociale et solidaire : renseignez-vous ! Avant de rejoindre un réseau, renseignez vous sur comment il est construit, comment il fonctionne, et comment il ‘se finance’… Tous les entrepreneurs ne sont pas dans la logique de l’économie sociale et solidaire ni dans le respect de la juste rémunération du travail tant des agriculteurs/agricultrices que des salarié.es…..

  14. et si le débat se reportait sur, comment financer la souveraineté alimentaire autrement qu’avec la Bourse ? Autonomie alimentaire parce que cela concerne le pays entier et pas seulement une région, un canton, un quartier. Financement, parce que entre lever des fonds auprès de business angels privés, d’une part, ou utiliser la force de travail de bénévoles, d’autre part, il existe une autre logique, celle de l’économie sociale et solidaire non capitaliste.Il faut financer et légiférer, aux niveaux national et européen, pour que priorité soit donnée à une souveraineté alimentaire basée sur des agricultures et des circuits de distribution respectueux de l’environnement, du travail et des personnes, ici et ailleurs.

  15. « dis du bien de moi, dis du mal de moi, du moment que tu parles de moi »
    J’ai reçu ce message alors que je me préparais à recevoir Alain Duez pour un échange sur “Comment construire un réseau associatif alliant économie et écologie en soutien aux dynamiques associatives ?” que vous pourrez retrouver prochainement sur notre espace video.

    Ce texte m’a paru illustrer en creux mon propos « convergences pour la planète » mis sur le blog en mai 2013
    https://www.cyberacteurs.org/blog/?p=786
    au moment où un certain nombre de réseaux créaient un Collectif officiellement annoncé pendant le second festival de la Transition.
    http://www.transitioncitoyenne.org/historique/

    Association au service d’un réseau militant, il me semble que Cyber @cteurs est tout à fait dans son rôle en permettant ce débat. Même si ce texte présente des approximations, je ne vois pas où il y aurait diffamation d’autant que les commentaires permettent à qui veut de se défendre. Nous nous posons en militants pas en journalistes supposés présenter une vision « objective ».

    Ce texte m’a interessé parce qu’il fait de la publicité pour un réseau économique à qui il reproche, outre le fait d’être intégré dans le système économique capitaliste, de réussir (toucher le grand public) là où nous échouons
    parce que nous sommes trop dispersés en une multitude de petites structures dont les noms (AMAP, ACAPE…..) ne parlent qu’aux militants
    parce que nous sommes meilleurs (en communication) pour nous opposer que pour proposer des alternatives

    Plutôt que nous opposer à « la ruche qui dit oui », nous aurions intérêt à nous regrouper nous aussi sous une appellation commune type ‘Planète Eco », avec pourquoi pas une monnaie complémentaire commune (l’eco) qui permette de faire connaître sur l’ensemble des territoires tous ceux qui essayent de faire vivre une autre économie qui crée des emplois parce qu’à partir d’une plate forme commune nous saurons mutualiser des services communs en terme de communication (annuaire, agenda…) dans une formule gagnant-gagnant qui permettra
    aux professionnels (producteurs, artisans, commerçants…) de se faire connaître des millions de personnes qui partagent les valeurs qui sous-tendent l’idée de transition écologique
    aux consom’acteurs que nous sommes tous de trouver pour tous nos besoins économiques des professionnels en transition que ce soit là où nous vivons ou dans les endroits où nous sommes amenés à nous déplacer.
    Que les uns (professionnels) et les autres (consom’acteurs) acceptent de contribuer d’une manière ou d’une autre pour permettre à ce réseau de monter des campagnes de communication pour toucher le grand public et lui faire connaître les alternatives au modèle dominant dans tous les domaines, cela me paraît une nécessité car le bénévolat, toujours nécessaire, a des limites. Cyber @cteurs existe parce que des milliers de personnes acceptent de consacrer du temps à lire nos messages et à s’associer à nos actions mais aussi parce qu’une partie de ces personnes acceptent de contribuer pour que deux salariés puissent animer ce réseau.

    Quel que soit le nom que nous lui donnerons, le réseau économique que nous voulons construire aura besoin d’un financement pour faire vivre la plate forme commune ou les structures d’animation des territoires. Est-ce que 1 pour mille du chiffre d’affaires pour les structures économiques et pour les consom’acteurs dont 7% pour le portail et 93% pour les structures locales qui en seraient les collectrices serait exagéré ?

    Si ma souris a du pouvoir, mon porte-monnaie aussi car selon la façon dont je dépense mon argent j’induis un certain type d’économie. Et le fait de vouloir consommer bio et local ne me parais pas antinomique avec le fait de faire connaître sous une appelation commune (que ce soit planète éco, transition citoyenne ou tout autre nom) même si la structure locale porteuse s’appelle ACAPE, AE2D, CANE, MCE, MESSE, Confluences pour la Planète ou Cohérence….)

    A suivre

    Alain Uguen

  16. Ce qui est choquant dans la Ruche, c’est la marge qui est demandée au regard du service rendu et de se présenter comme un généreux bienfaiteur vis à vis des producteurs.
    Pour le même service Agro Bio Conso demande une cotisation de 15€ par an. Ramenée au chiffre d’affaire, ça fait 1%. Comme il s’agit d’une association les cotisations sont sur le compte de l’association. De plus la Ruche a eu recours à des subventions publiques pour développer ce business très lucratif.
    Pour vous donner une idée, si Agro Bio Conso pratiquait la même marge je me serais mis 100 000 € dans les poches ces 2 dernières années !
    Cela dit, ça fait partie de la diversité de la distribution dans une économie libérale.

    • Attention, ne vous trompez pas. On parle souvent de 20% de marge à La Ruche qui Dit Oui or, ce n’est pas ce que touche l’entreprise !!!
      En effet, vous devez déjà soustraire la tva à 5,5%. Il ne reste déjà que 14,5%, ensuite il faut enlever 2,5% pour la banque qui s’occupe des transactions financi!res (on pai via la CB sur le site). Il ne reste donc que 12% réparti comme suit : 8% pour le responsable de Ruche (qui peut être une association, il y en a plusieurs) et 4% pour le site.
      Si vous travailliez pour le net, vous sauriez qu’il faut beaucoup d’infrastructure (serveurs, …) pour avoir un site comme celui là et beaucoup de personnes pour s’en occuper. Sans compter les web master, designer, les accompagnateurs pour les lancements et producteurs, la logistique, la comptable, bref ils ont une trentaine d’employés nouvellement embauchés ! c’est pas rien de nos jours…
      Cordialement

      • C’est bien 10% de la base HT que touche la ruche et le gérant (chacun). Pour preuve, ce qui est marqué sur ma facture en tant que producteur : “Frais de courtage de la société […] (équivalent à 10% du revenu HT du producteur”.
        Auquel, il faut ajouter la TVA de 20%. Par exemple (exemple réel), pour avoir réalisé une vente de 157.5€ TTC (dont 8.2€ de TVA (TVA 5,5%), j’ai reversé en frais de courtage totaux : 27.37€ (dont 2.49€ de TVA).
        En gros, j’ai vendu pour 149,3€ HT, la ruche a eu 12,44€ HT et le gérant 12,44€. Ma vente m’a rapporté 124.42€. La ruche et le gérant ont bien gagné 10% chacun de ma vente.

        Je ne sais pas à combien de l’heure sont payés les gars de la ruche. Je sais que pour moi, c’est moins de 7€ de l’heure, j’ai environ 50-60% de charge sur mes produits (dont 20% pour la Ruche et son gérant, il me reste avec les 30%-40% restant à payer mes charges : de production, essence, eau, électricité, assurance, cotisation sociale, assurance etc…). 150€ de vente, c’est 60€ à 75€ pour moi, sachant que la vente prend 3 à 4h (préparation des commandes, livraisons, et présence sur la vente), sans compter les heures de travail pour la production.

        Je ne comprends pas les gens qui utilisent les ruches, elles ne peuvent pas aller sur les marchés et trouver des producteurs ?
        Quasi tous les producteurs qui vendent en vente direct passent par des marchés. Où il n’y a que très peu de frais, prix de la place pour quelques euros et frais de déplacement.

  17. Bonjour Mr Alain Uguen.

    Je ne sais pas qui vous êtes, ni quel organisme vous représentez (visiblement plutôt pro AMAP…), mais je vous dis merci.
    Merci d’élever le débat par des questionnements intéressants, des remises en question des méthodes actuelles visiblement non fonctionnelles de tous ces beaux projets (du moins à leurs origines) que sont les AMAPs, ACAPES, et autres systèmes bénéfiques à une autre société autrement plus juste. C’est comme cela que les choses peuvent bouger et non à travers des propos mensongers, tronqués, détournés, …
    J’ai pour ma part toujours défendu les AMAPS et continuerai malgré tout, mais il faut comprendre que toutes ces méthodes ont des limites très rapidement atteintes que le système de la ruche qui dit oui arrive à combler. Alors oui c’est une entreprise, oui ce n’est pas ce que nous (et je m’inclus également dans ce nous) espérons pour l’avenir, oui certains fonds financiers qui ont permis à cette structure d’exister et de fonctionner malgré le fait qu’ils ne soient pas encore bénéficiaire sont gênants de par leurs origines, oui il serait bien de pouvoir faire autrement, … mais soyons réaliste, les volontés solidaires, bénévoles, …., ne représentes qu’une infimes parties de ce qui est réellement nécessaire pour atteindre le plus grand nombre et enfin faire bouger les choses. Alors nous avons le choix, soit continuer à se taper dessus par des propos diffamatoires, inutiles, infertiles et chronophages, soit nous ravalons tous notre fierté très mal placée et tentons enfin de discuter intelligemment avec des critiques constructives.
    J’invite donc tous ceux qui le souhaite à se rapprocher de la ruche qui dit oui, que ce soit auprès de la ruche mère sur Paris, comme une des nombreuses ruches en France, ne serait ce que pour discuter et essayer de comprendre l’esprit qui nous animes, loin, très loin de quelconques considérations capitalistiques.
    Sachez regardez au delà de tout ceci, c’est bien l’un de vos objectif, voir quelles sont les vrais intentions ce chacun, mais faites le par votre propre opinion non tronquée par de fausses enquêtes qui n’ont rien d’impartiales bien au contraire.
    Ouvrons les débats, sachons communiquer humainement et intelligemment, avançons tous dans la même direction, même si les méthodes pour y parvenir à l’heure actuelle ne sont pas forcément identiques. Il n’est plus temps de se quereller, il est temps d’agir. Vous avez effectivement, vous aussi le droit et surtout le pouvoir d’agir et d’influer sur le devenir de la ruche qui dit oui de manière positive, pour que cet outil serve au mieux ceux qui en ont besoin.
    Merci à toutes celles et tous ceux qui font avancer le débat positivement.
    Cordialement.
    Alexandre Bégué
    Responsable d’une ruche qui dit oui.

  18. Bonjour,
    J’ai lu certains des commentaires et bien évidemment l’article. Moi je ne suis pas pour jeter la pierre à l’un ou l’autre. Je comprends la position des défenseurs de la ruche qui dit oui. En effet l’information que l’on denonce doit être véritable afin d’être incontestable. Cependant, je sais que “non” on ne sais pas forcément où on met les pieds quand on adhère à la ruche. Nous savons tous que nous ne lisons pas toutes les informations et encore moins les CGU et la pluparts des sociétés jouent la dessus. Pour ma part, je ne croit plus au modèle économique classique. “La ruche qui dit oui à l’entrée en bourse”, je ne voie pas comment tout le monde pourra y trouver son compte. Dans les économies pyramidales, c’est toujours la base qui souffre (on le constate depuis des années avec les hypermarchés).

  19. Le ton caustique de cet article me surprend, étant compagne de fournisseur (pêche artisanale ) et acheteure de ruche. Je n’avais pas l’impression de voir débarquer la grande production bio industrielle, surtout connaissant les conditions de commande et de livraison des produits. Nous livrons au même prix que sur le marché, il y a certes une marge en moins, mais pas de table à déballer, un paiement direct, juste des commandes à préparer et à livrer. Mais aussi, moins de contact avec le client, mais rien n’empêche de rester papoter si on a le temps… Alors il est possible que les ruches de certaines villes commencent à faire du chiffre et dépassent ou détournent les objectifs de départ. A cela il faudra veiller, merci d’en parler. Il faudra aussi envisager une fois les machines bien rôdées de baisser la rémunération nationale qui ne se justifiera plus autant, si on veut rester dans l’équité. Enfin, libre à chacun de mettre en place un système plus local avec internet et paiement sécurisé, des conditions diverses et variées pouvant être imaginées. A bon entendeur, rôdés à internet !!!
    Marielle, Concarneau

  20. A lire l’article et les réactions qu’il provoque, je vois que le vieux monde à de beau jour devant lui. La vente directe de produits “locaux” ne change rien au système tant qu’elle se fait avec de l’euro (premier produit et ressource des banques), qu’elle maintien le salariat, qu’elle conserve le principe de division du travail et les rapports investisseurs-producteurs-consommateurs, bref qu’elle utilise les outils du système capitaliste.

  21. Salut les écolos pointilleux,

    Cet article est l’occasion pour moi de faire reparler de Court-Circuit, une alternative aux ruches qui a existé, avant les ruches ! Touché par la maladie, je ne peux plus gérer la démarche depuis 2013. Je m’occupe de moi pour le moment, doucement. Comme l’annonce le message de home page, je partage volontiers mon entreprise. Ce site est multiville, on peut déjà créer autant de Court-Circuit que l’on veut (Grenoble son commencement, Nantes, Lille, …). Ça marche déjà !!!!!!!!!

    Alors, si la communauté écolo a besoin d’un outil opérationnel et à rendre irréprochable, je suis là. C’est bien de ne pas être contant, mais c’est mieux d’agir ! Je suis prêt à en faire cession pour le bien commun, il n’en a d’ailleurs jamais été autrement car j’ai créé l’outil dans l’optique d’une utilisation sous forme de scop que ça soit la maison mère ou les sites opérationnels. Bien qu’instigateur, j’ai toujours voulu le partager et le donner, je n’en n’attends rien si ce n’est l’avancée des bonnes pratiques. Bien mené, ce projet a la même ampleur que les ruches à la différence près qu’il intègre aussi les petits commerçants et qu’il annonce clairement le plafonnement des rémunérations de ses travailleurs et la réinjection des bénéfices dans le réseau. Le système devenant très vite pyramidal, je vous confirme qu’une grosse manne financière est a gérer éthiquement en cas de succès, chose que je n’ai pas vu clairement dans le projet des ruches et qui doit être surveillée. Il est indéniable que de petites mains investissent beaucoup d’efforts au démarrage d’une ruche et quoi qu’il advienne, cela constituera un formidable fichier client pour la maison mère au final.

    Il ne tient qu’à la communauté de bien vouloir reprendre en main le projet Court-circuit. Il est opérationnel et fonctionnel à 95%. Juste mis en pause, a redémarrer.

    Visitez le site http://www.court-circuit.org vous y trouverez beaucoup de renseignements sur l’ossature de la démarche, pas forcement encore parfaite. L’escargot de bas de home page vous rassurera je l’espère sur les aspiration à l’objection de croissance de son instigateur.

    Ecologiquement et solidairement vôtre
    S. Prat

  22. Bonjour,
    La ruche… Suite…
    Sur l’une des pages (nombreuses) de leur site, il y a quatre photos de producteurs souriants visiblement ravis de livrer les ruches. Il y a leur nom et prénom et le Numéro de leur département. Je suis donc allé voir les pages jaunes – aucun – des noms n’apparaît. Ni Boonen Thomas maraîcher dans le 62, ni Schmitt Gaspard éleveur caprin 68, ni Michel Cathy éleveuse de viande à la ferme du Bois Champeau 78, ni Renaud Philippe éleveur laitier 16. C’est quand même bizarre que des producteurs ne soient pas dans les pages jaunes !!!

    J’ai fait cette démarche pour entrer en contact avec des producteurs-partenaires et recueillir leur avis. Apparemment ceux-ci seraient donc fictifs. C’est troublant de la part d’une “START UP” qui veut rapprocher les producteurs des con-sommateurs et vis versa… Je vous laisse pousser plus loin ma quête de transparence.

    De mon coté j’irai voir un “revendeur” près de chez moi, par curiosité.
    Très cordialement,
    Daniel H

  23. Bonjour,
    À l’occasion de la révolte des “pigeons” les créateurs de “start-up” eurent l’occasion de s’exprimer. Il apparut alors que la plupart revendaient au plus vite leur “boite” une fois le succès de celles-ci assuré. Ce sont ces reventes que le gouvernement voulait taxer, d’où la levée de boucliers des “pigeons”.

    QU’ ADVIENDRA T IL LORSQUE LA START-UP ” La ruche qui dit oui” SERA REVENDUE ???????

    Les acquéreurs affairistes ( lesquels ?….) respecteront ils les idées généreuses qui séduisent aujourd’hui les consommateurs de bonne volonté (que nous respectons profondément ) ?????? Que penseront alors tous les bénévoles qui ont apporté naïvement leur pierre à l’édifice ???????
    Née avec des fonds capitalistes la ” start up ” aura son avenir capitaliste tout tracé. Pour l’instant ses ambitions sont Européennes… en attendant la cotation en bourse… À l’occasion de cette cotation en bourse les actionnaires demanderont sûrement aux responsables de ruche de travailler bénévolement pour la bonne cause. Je crains que beaucoup ne soient amenés à déchanter. À suivre donc.

    On semble oublier que des producteurs se déplacent (depuis très longtemps) sur des marchés à proximité de chez eux. Ils fixent leurs prix eux mêmes que je sache, la ruche n’invente donc pas . C’est un circuit court qui me semble plus sain et qu’il faut encourager. Les villes ont une responsabilité, elles ne facilitent pas assez la venue des producteurs sur leurs marchés. Pourquoi les maires laissent ils les marchands ambulants qui proposent le surplus de production que fabriquent des néo-esclaves envahirent les marchés et prendre la place des producteurs proches de leur ville ?
    Pourquoi ne pas encourager les producteurs bio à venir vendre sur les marchés en les dispensant de payer leur place sur les marchés ?
    Pourquoi les maires de France n’organisent ils pas l’équivalent public du système des ruches en s’appuyant sur les marchés existants ? Pourquoi laisser ce rôle à une “start-up” dont la dérive financière est prévisible, voire inévitable ?
    Cordialement,
    P.S. Les commentaires enthousiastes me semblent trop bien informés…

  24. Le système des Ruches, si il est intéressant, reste à améliorer. Mais il perdurera et se développera si les acteurs qui la font vivre sont rémunérés justement. Il y a manifestement une réflexion sérieuse à engager la-dessus.

  25. Bj,
    Moi, je suis consommateur et je trouve le débat intéressant car au moins, il permet d’échanger ses points de vue afin de permettre au public de juger.
    Pour l’instant, nous sommes majoritairement tributaire de la gd distribution qui comprime les prix au même titre que les petits producteurs.
    Et tout cela pour subvenir aux besoins alimentaires de la population, quitte à nous vendre de la merde !
    Or, s’il est nécessaire que différents organismes se créent pour jouer de la concurrence, il est anormal que cela soit pour continuer à nous vendre la même merde !
    En ce moment, les agriculteurs qui gueulent pour être mieux payés alors que ce sont les premiers pollueurs de notre planète pour laquelle il ne suffit pas de dire que c’est pour le bien alimentaire …
    De la merde et encore de la merde et un soit disant BIO qui n’est pour l’instant qu’un pâle reflet de ce qui est vraiment naturel !
    Donc crée des ruches pour faire comme la grande distribution afin de mieux noyer le poisson en faisant croire que tout le monde il est beau et bon producteur, non merci !
    Des filières bio avec de vrais contrôles, donc pas seulement une fois l’an après avoir prévenu du jour de la visite !
    De vrais cultivateurs, passionnés, amoureux de la qualité et non de la quantité et les autres radiés…
    Des aides de l’État jusqu’alors complice de tous ces produits frelatés qui ne devraient plus être accordés qu’aux productions bio !
    Ainsi, les prix pourraient se stabiliser et permettre aux prétendant du naturel, de revenir au grand galop chercher les primes nécessaires à un salaire qui serait à la hauteur de leurs labeurs !
    Utiliser la chimie pour booster des productions sous prétexte de faire vivre sa famille est une honte pour le monde agricole qui sous la tutelle des lobbys agroalimentaire, pourrissent nos sols, notre eau et l’air que nous respirons !
    La guerre, elle doit donc se faire contre les vendeurs de merde et cela ne peu passer que par l’augmentation des filières de proximité bio.
    Mais pour l’instant, face à des sans-dents aux bourses vides et des multinationales cotées en bourses, ce ne sont pas les faux-culs qui nous gouvernent qui risquent de prendre le taureau par les cornes…
    Tiens d’ailleurs, il faudrait progressivement arrêter de bouffer de la viande et arrêter ce bain de sang inutile envers des mammifères, mais le commerce international favorise l’expansion des zones virales, tant animales que fruitières ou céréalières pour lesquelles il n’ y pas besoin de passeport.
    Le combat ne fait donc que de commencer et ce qu’il faut retenir c’est des ruches oui, des abeilles aussi, mais pas de demies mesures envers le bio déjà douteux et ceux qui ne veulent pas adhérer.
    Lisez d’urgence le livre “Têtes à Flaques” en ligne sur http://www.thebookedition.com

  26. Je suis un petit apiculteur…je trouve que la présentation de la Ruche qui dit oui semble trompeuse, comme si on avait affaire une association…en fait non c’est un intmédiaire de plus qui trouvera sa rentabilité si il arrive à s’imposer comme l’annuaire d’adresse des fournisseurs de miel.

    La ruche qui dit oui veut surfer sur les avantages d’Internet sans assumer les désavantages de la réalité en laissant à charge la logistique du vrai travail aux autres. La ruche qui dit oui est en somme un parasite qui veut se rendre indispensable.

    Je pense que les producteurs de miel devraient s’associer pour créer leur propre site ou annuaire de référencement de producteur afin que les 8,35% soit partager entre le producteur et le client! La véritable émancipation humaine.

  27. Je suis l’auteur du logiciel libre Cagette.net qui est un équivalent “libre” ( open source ) de La Ruche qui dit Oui.
    L’objectif est de proposer le même type d’outils et de facilités que “La Ruche” à tout type de groupe : AMAP ou groupement d’achat citoyen. Le logiciel gère les contrats avec engagement de type AMAP et les commandes sans contraintes comme la RQDO.
    Le logiciel peut être gratuitement utilisé si on sait installer un serveur web, ou hébergé par nos soins pour un cout forfaitaire de 150€TTC à l’année, AUCUNE commission sur les ventes.

    Nous participons actuellement à un concours pour financer un tour de France pour faire découvrir le logiciel dans toute la France , nous avons besoin de votre soutien !

    Notre site : http://www.cagette.net
    Votez pour nous ! : http://www.cagette.net/aviva

  28. Urgence, changeons ce monde, lisez le livre interdit “Têtes à Flaques”;
    Politique, social, santé, éducation, religion, 650 pages pour vous prouver que tout est possible, pour le prix d’un paquet de cigarettes.
    En ligne sur :
    http://www.thebookedition.com/stats_banniere.php?action=clic&id=96895
    Ou tapez le titre dans la recherche. 
    (Ces 650 pages ne rapportent que 1€ à son auteur)
    Et 365 jours / an : http://collectif-rec.20minutes-blogs.fr

  29. Bonjour,

    Une alternative aux Ruches existe en isère, il s’agit de http://www.terroirdisere.com !

    Il est proposé, en plus de fournir des produits locaux issus d’une agriculture biologique ou raisonnée, un service de livraison à domicile afin de permettre à la plus grande partie de la population d’avoir accès à une alimentation plus saine et produite près de chez eux.

    Pas de grand groupe derrière tout ça, j’ai crée mon entreprise fin 2014 avec mes propres économies et je suis le seul intermédiaire entre les producteurs et les consomm’acteurs.

    Au plaisir de vous rencontrer !

  30. http://www.lesamisdelaconf.org/spip.php?article395
    extrait:
    “En juin 2015, moins d’un an après sa rédaction, la société de courtage Equanum, éditrice de la plateforme internet la Ruche-qui-dit-oui, a réussi sa troisième levée de fonds d’un montant de 8 millions d’euros. Elle ouvre cette fois le capital à l’international avec les fonds de capital risque USV (Etats-Unis), Quadia (Suisse), Felix Capital (Europe) et XAnge. Ces quatre investisseurs sont en droit d’attendre un retour sur investissement de cette start-up à succès, déclarée Economie Sociale et Solidaire…

    Autre information troublante, la Ruche-qui-dit-oui animera un déjeuner thématique au Forum OpenAgrifood d’Orléans le 18 novembre 2015 à Orléans, forum co-organisé par Xavier Beulin, Président de la FNSEA et d’Avril, (ex Sofiprotéol, un des opérateurs les plus puissants de l’agro-industrie française). Cet événement est financé par Avril et de nombreux partenaires dont Quick et McDonald. À la lecture du sympathique récit de la Ruche-qui-dit-oui promouvant sur son site de belles valeurs pour « l’avènement d’une production et d’une distribution plus humaines, écologiques et justes » (…) « le modèle agro-industriel dominant ayant largement montré ses dangers et ses limites pour les producteurs comme pour les consommateurs » on aurait pu s’attendre à les retrouver au Festival des Alternatives Alimentaires qui se tiendra au même moment à Orléans.”

  31. Bonsoir,
    Que de foutaises à l’encontre de la ruche.
    Une précision cependant.
    Seul les producteurs fixes leurs prix de vente en tenant compte des commissions.

    J’en fait parti.

    A BON ENTENDEUR SALUT.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *