PAS DE PRIMAIRE, PAS DE MAIRE

PAS DE PRIMAIRE
PAS DE MAIRE

Cette initiative citoyenne s’adresse à celles et ceux qui préfèrent rassembler que diviser pour espérer faire progresser, même imparfaitement une partie de leurs idées plutôt que de risquer par jusqu’au boutisme de ne rien faire progresser du tout.

Le rassemblement de la gauche et des écologistes dans le cadre d’une majorité renouvelée paraît mal parti sur Quimper.
Le principal parti a choisi de regarder l’avenir dans le rétroviseur en optant pour un multi-cumulard dans l’espace et dans le temps. Son principal allié a choisi aussi un cumulard dans le temps. 2 autres composantes de la gauche ont choisi une posture identitaire et protestataire peu propice à une chance de fusion entre les deux tours.

Cela donne même l’impression d’un « retour vers le futur » en 1983 avec Poignant-Rainero d’un côté et Gérard-Guénégan d’un autre ou en 2001 quand le déjà trio Poignant-Andro-Le Bigot se faisait battre par le tandem Gérard-Guénégan pour cause de fusion ratée. Dans les deux cas, les perdants furent les électeurs qui croyaient qu’un changement était possible.

Entre la municipalité sortante qui veut continuer à toute force malgré les oppositions qu’elle a contribué à exacerber et l’opposition qui veut tout arrêter, il existe une troisième voie pour une transition écologique : convaincre pas contraindre avec une stratégie gagnant-gagnant.
D’accord sur la nécessité de développer les transports en commun pour faire entrer Quimper dans le 3è millénaire, préférant mettre de l’argent pour héberger des personnes plutôt que des voitures, Nous sommes un certain nombre à être par contre opposé à la partie parkings qui demande à être revue comme un certain nombre de projets qui verront leur réalisation dans le prochain mandat (chapeau rouge, Kerlic, Lalys..).
Des économies sont à faire dans des réalisations inutiles plutôt qu’en réduisant le budget déchets qui demanderait à être repris.

Mais le pire n’est jamais certain car les seuls combats qu’on est certain de perdre ce sont ceux qu’on ne mène pas. Persuadé que notre voix a du pouvoir la proposition faite à tous ceux qui partagent ce point de vue c’est de faire savoir qu’à défaut d’une primaire qu’il est tout à fait possible d’organiser en février entre les composantes qui souhaitent gérer la ville ensemble nous envisagerons toutes les solutions possibles pour peser confectionner notre propre bulletin de vote ‘Pas de primaire, pas de maire’ ou ‘Bonne retraite Bernez,’ utiliser le bulletin du maire sortant en rayant la tête de liste, mettre tous les bulletins des sensibilités qu’on souhaite voir gérer la ville….

Notre vote sera à la hauteur de nos partenaires : rassembleur ou nul. C’est eux qui choisiront en connaissance de cause.

En politique la voix qui compte le plus c’est celle qui permet de passer le cap des 50%. C’est la stratégie du faible au fort : je ne pèse que ma voix mais si tu préfères perdre avec tes milliers de voix plutôt que de discuter d’un processus de démocratie participative (la primaire) qui a fait ses preuves à la présidentielle ce sera de ta responsabilité pas de la nôtre.

Entre les deux tours nous resterons ouvert à la discussion sur des engagements concrets.

La politique ne doit pas être réservée à des professionnels. Il faut et il suffit de croire que notre voix a du pouvoir et que nous pouvons peser dans le débat sans être encartés et sans faire de liste mais en étant clairs sur ce qu’on veut.

Alain Uguen 31 décembre 2013

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