Refusons l’installation de milliers d’écrans numériques publicitaires dans nos villes !

Chères amies, chers amis,
La coupure estivale est généralement la période propice aux mauvais coups ! Hausses en tout genre et consultations bidons sont ainsi programmées par le gouvernement, afin de faire le moins de vagues possible.
Le gouvernement parie ainsi sur l’indolence des vacanciers pour lancer une consultation visant à autoriser l’installation de milliers d’écrans publicitaires numériques dans les petites villes de moins de 10 000 habitants. Cette consultation a lieu… du 17 juillet au 10 août 2023. Résultat ? Moins d’une trentaine de contributions à cette consultation !!!
Dans le plus parfait style technocratique, cette consultation se propose de supprimer le dernier aliéna de l’Article R.581-42 du Code de l’environnement… La notice accompagnant la consultation est légèrement plus explicite en indiquant que le projet de décret « corrige une erreur rédactionnelle ayant conduit à l’interdiction systématique de publicité sur le mobilier urbain dans les petites agglomérations ».
« Erreur rédactionnelle » datant du 30 janvier 2012 qui nous a évité de transformer nos petites villes en terrains de jeu pour publicitaires impénitents.
D’ici au 10 août, vous pouvez contribuer à cette consultation et ainsi peser sur la décision à venir. Le gouvernement comptait sur les vacances pour passer en force. Profitons de ce moment pour être des milliers à refuser ce projet de décret d’autant plus scandaleux qu’il intervient en parallèle d’appels répétés à la sobriété.
Pour ce faire, vous pouvez copier et/ou adapter le texte ci-dessous et vous rendre sur la page de consultation en cliquant sur le lien ci-dessous. consultation
Titre*
Avis défavorable
Commentaires*
Par la présente, je m’oppose à la modification de l’article R.581-42 visant, comme vous l’évoquez dans la notice de présentation de cette consultation, à « corriger une erreur rédactionnelle ayant conduit à l’interdiction systématique de publicité sur le mobilier urbain dans les petites agglomérations ». Cette « erreur rédactionnelle » n’en est pas une puisque le décret publié au journal officiel du 30 janvier 2012 indiquait que « le mobilier urbain ne peut pas supporter de la publicité numérique dans les agglomérations de moins de 10 000 habitants ». En supprimant cet alinéa, le projet de décret que vous soumettez à consultation offre la possibilité aux publicitaires de transformer nos petites villes en cloaque urbain tout en gaspillant une énergie qu’on me demande pourtant d’économiser. Je vous demande donc de renoncer à cette modification réglementaire et maintenir en l’état la rédaction initiale de l’article R.581-42.
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33 réflexions au sujet de « Refusons l’installation de milliers d’écrans numériques publicitaires dans nos villes ! »

  1. Il est temps de protester contre ce gaspillage d’énergie que sont les panneaux publicitaires, et les antennes 5G et les vols en jet privé (un aller et retour dans la journée, c’est vite fait), etc. Les “gens ordinaires” n’en sont pas les auteurs, eux ont conscience que s’il y a véritablement réchauffement climatique, ce n’est pas de leur fait.

  2. J’ai eu cette alerte par un autre canal et je suis allé remplir le formulaire mais le site marche très mal et plante tout le temps. Sans doute pour nous décourager ?
    Et il faut absolument changer le titre et au moins le texte un peu car un texte identique à un précédent est rejeté.
    Il faut faire une copie locale de son texte pour ne pas le perdre et réessayer des dizaines de fois avant que ça passe. Perso, j’ai su que c’était passé quand il m’a dit que mon texte avait déjà été déposé…

  3. AVIS DEFAVORABLE
    Par la présente, je m’oppose à la modification de l’article R.581-42 visant, comme vous l’évoquez dans la notice de présentation de cette consultation, à « corriger une erreur rédactionnelle ayant conduit à l’interdiction systématique de publicité sur le mobilier urbain dans les petites agglomérations ». Cette « erreur rédactionnelle » n’en est pas une puisque le décret publié au journal officiel du 30 janvier 2012 indiquait que « le mobilier urbain ne peut pas supporter de la publicité numérique dans les agglomérations de moins de 10 000 habitants ». En supprimant cet alinéa, le projet de décret que vous soumettez à consultation offre la possibilité aux publicitaires de transformer nos petites villes en cloaque urbain tout en gaspillant une énergie qu’on me demande pourtant d’économiser. Je vous demande donc de renoncer à cette modification réglementaire et maintenir en l’état la rédaction initiale de l’article R.581-42.

  4. Attention, il faut modifier le titre et le message, sinon le site refuse la contribution. Et même en modifiant, armez-vous de patience, ça bug une fois sur deux!

  5. Une dépense énergétique inutile : nous sommes déjà submergés de publicités, et une laideur supplémentaire dans nos villes.

  6. J’émets un avis défavorable, la consommation de ces panneaux publicitaires devenant énorme dans nos villes, compte tenu de leur nombre croissant dans le métro, les arrêts de bus, les stations de tram, sans compter les panneaux isolés dans les rues.

  7. Les Français ont fait des efforts d’économie d’énergie depuis l’automne passé.
    On aimerait que le gouvernement en fasse aussi, ne serait-ce que pour montrer l’exemple !
    Ne pas autoriser l’installation de milliers d’écrans publicitaires numériques dans les petites villes de moins de 10 000 habitants serait une belle occasion, n’est-ce pas ?.

  8. fait !
    toutefois, il est impossible de faire un copié/collé tel quel. Il faut apporter qqs petites modifs : mise en page, ajouter / retirer un/des mot/s

  9. Au XVIIIe siècle, les “Lumières” émanaient de phares de l’Humanité, tels d’Alembert, Diderot, Montesquieu, Rousseau, Voltaire…
    Au XXIe siècle, la lumière sort d’ écrans numériques où s’affichent Ze King of ze Burger, les réparateurs de pare-brise cassés, les régimes qui vident le ventre et plombent le budget de celles et ceux qui ont abusé des burgers puis vomi sur leur pare-brise, etc, etc… Bref, en Macronie, on a les références qu’on peut.
    Alors, vive le R.581-42 qui protège encore nos petites villes contre ce gâchis d’énergie et d’intelligence !

  10. je m’oppose à la modification de l’article R.581-42 qui réintroduirait, au profit des publicitaires, des publicités énergivores et incitant à la surconsommation, ce qui est contraire à la nécessité de sobriété pour épargner la planète

  11. TITRE : pas de publicités sur les écrans numériques
    je m’oppose à la modification de l’article R.581-42 qui réintroduirait, au profit des publicitaires, des publicités énergivores et incitant à la surconsommation, ce qui est contraire à la nécessité de sobriété pour épargner la planète

  12. Tous les publicistes vous le diront, même si cela nuit à leurs revenus, il faut un gros matraquage pour imprimer une image dans le cerveau des passants ….et encore, ce n’est pas garanti !

  13. ÇA SUFFIT L’ENVAHISSEMENT DES LIEUX PUBLICS PAR CES SALETÉS QUI POUSSENT AU CRIME!
    En premier si vous conduisez le risque en y prêtant attention est de blesser quelqu’un
    Sinon pousser à la consommation toujours et encore…c’est abrutir les gens, les abêtir.. sans parler des enfants qui pensent qu’avoir est mieux qu’être .. IL Y A DÉJÀ TROP DE PUBS DANS LES MÉDIAS C’Est suffisamment Immonde.
    Gaspillage et assassinat de notre planète et au bout notre disparition programmée.
    ALORS VOUS EN VOULEZ TOUJOURS ??

  14. Une erreur rédactionnelle ? Ils sont plus prompts à la “corriger” que pour, par exemple, supprimer la loi sur les enfants intersexes, qui vaut une condamnation internationale à la France.
    Et il demeure encore des lois pourries de 1804, par exemple les parents qui choisissent l’orientation scolaire à la place de leurs enfants. Bizarrement, ce n’est pas à l’ordre du jour.
    Leur objectif est clairement de servir les lobbies, pas d’améliorer les lois, sinon tout ce dont je parle ci-dessus serait traité depuis 40 ans.

  15. Avis défavorable
    Commentaires*
    Par la présente, je m’oppose à la modification de l’article R.581-42 visant, comme vous l’évoquez dans la notice de présentation de cette consultation, à « corriger une erreur rédactionnelle. Cette « erreur rédactionnelle » n’en est pas une puisque le décret publié au journal officiel du 30 janvier 2012 indiquait que « le mobilier urbain ne peut pas supporter de la publicité numérique dans les agglomérations de moins de 10 000 habitants ». C’est la porte ouverte aux publicitaires qui vont se faufiler dans cette brèche à mon avis bien étudiée pour les laisser faire… MONEY MONEY…. Je vous demande donc de renoncer à cette modification réglementaire et maintenir en l’état la rédaction initiale de l’article R.581-42.

  16. Alors que beaucoup de petites villes se lancent dans une réflexion sur un balisage plus discret des commerces et autres, il est inconcevable de vouloir inonder les espaces d’écrans numériques publicitaires . Je m’y oppose fermement. Stop au gaspillage.

  17. Le numérique consomme une énergie folle en ventilateurs pour refroidir les stockages de données qui occupent des immeubles entiers et plus encore… alors économie d’énergie et réchauffement climatique… servis à toutes les sauces, ne sont que pour le petit peuple, tandis que l’hyper commercialisation peut s’en servir sans vergogne… deux poids, deux mesures dans une république qui n’en a plus que le nom.

  18. Stop pub : Arrêt du gaspillage d’énergie, arrêt de l’incitation à la consommation !
    La pub veut faire de nous d’éternels insatisfaits, consommateurs dépendants de la Grande Distribution Marchande, génératrice de Profits.
    Ubris ( ou Hybris : transcription du nom que les Grecs donnaient à la personnification du pouvoir) est une drogue : plus tu y goûtes, plus tu en veux et plus elle te rend fou et folle !
    Je vous demande donc de renoncer à cette modification réglementaire et maintenir en l’état la rédaction initiale de l’article R.581-42.

  19. AVIS DEFAVORABLE – Les petites villes n’ont pas besoin d’un surplus de publicité; il y en a déjà partout, de la publicité. C’est du gaspillage à tous les niveaux alors qu’on ne cesse de nous répéter qu’il faut économiser de l’énergie à tout prix. C’est surtout “Faites ce que je dis, ne faites pas ce que je fais”. Les gens ordinaires, en particulier ceux “qui ne sont rien” prennent grand soin d’économiser au maximum l’énergie (et aussi leurs revenus car les factures ne cessent de gonfler) et les autres, qui seraient peut-être des “premiers de cordée”, ceux-là peuvent faire tout et n’importe quoi. Eh bien, cela suffit. Pas de pub dans les petites villes, ça nous fera des vacances.

  20. avis défavorable la société de con sommation nous mène dans le mur la déshumanisation il est temps de mettre en place une autre société basée sur l’humain et pas les profits

  21. J’émets un avis défavorable à la prolifération des écrans publicitaires en raison de la nécessité de faire des économies d’énergie.

  22. Avis défavorable à l’installation de nouveaux écrans lumineux publicitaires: ils sont un non-sens écologique, n’augmentons pas nos dépenses énergétiques, et arrêtons de polluer l’environnement visuel de nos villes; plantons des arbres !

  23. Après avoir autorisé la publicité jusqu’aux chaînes publiques de radio et de télé, les coupures de films pour insérer des écrans publicitaires aux moments propices à mettre en œuvre les ficelles de conditionnement les plus primaires (émotions type peur, plaisir, libido, identification, amalgame, leurres avec des prix à x,99, etc…) , l’empire du “libre” échange étend ses ramifications dans les rues des villages.
    La pollution n’est pas que CO2, lumineuse ou matière plastique : l’espace électromagnétique, les périmètres de libre circulation et de pensées hors imposition d’images marchandes ou idéologiques non désirées, la préservation de la sphère de l’intimité et de la libre réflexion font également partie des droits basiques.
    A moins de penser que les citoyens n’ont vocation qu’à devenir des objets soumis de consommation, télécommandables au gré des messages des marchands de biens, de vaccins, d’idéologies : alors pourquoi ne pas autoriser les écrans en forêt, l’usage des images subliminales, l’incrustation de pubs sur nos pare-brises ?

  24. Arrêtons ce gaspillage d’énergie !! L’état demande aux français de faire des économies, pourquoi serait ce différent pour les publicitaires? Pourquoi cette pollution visuelle?
    Donc je suis contre ce projet

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