Cette cyberaction est maintenant terminée
PUBLICIS est présent dans 104 pays avec un chiffre d’affaires de 3,8 milliards d’euros en 2004. Publicis est membre du « Pacte Mondial » des Nations Unies et se présente comme « Humaniste et engagé »
cf. http://www.publicis.fr/corporate/fr/10000/14000.php  
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En octobre 2004, cinq salariées de Publicis Ltd. Thaïlande, qui avaient été enfermées, menacées et forcées à signer des lettres de démission ont demandé son soutien à Mme Yimprasert et la Thaï Labour Campaign. Cette dernière a rendu publics les événements en reproduisant un article sur sont site Internet
cf.http://www.thailabour.org/news/05072702.html.
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Cet article, qui reprend les témoignages des principales intéressées, n’est pas du tout apprécié de Publicis Ltd, qui va tout faire pour que la Thaï Labour Campaign le retire de son site Internet, y compris porter plainte pour « diffamation » en septembre 2005.
Malgré le sérieux des faits dénoncés, cette plainte a des chances d’aboutir étant donné le fonctionnement du système judiciaire local. C’est pourquoi la Thaï Labour Campaign compte avant tout sur la solidarité internationale pour faire reculer le groupe.
La Thaï Labour Campaign effectue depuis plusieurs années un travail important de documentation et de défense des droits économiques et sociaux en Thaïlande. C’est un partenaire du Réseau-Solidarité de Peuples Solidaires ainsi que de nombreuses autres organisations comme la Clean Clothes Campaign. C’est pourquoi nous trouvons particulièrement important de demander le retrait immédiat de la plainte à Publicis Thaïlande.
Comme la coordinatrice de la Thaï Labour Campaign Lek Yimprasert, nous pensons que la liberté d’expression ne se monnaye pas. Et qu’elle est essentielle à la défense internationale des droits de l’Homme.
En Février 2006, le procureur de la “Southern Bangkok Criminal Court” a estimé que la plainte de Publicis était recevable. Il a fixé la date du 31 mai pour une procédure de conciliation, à défaut de laquelle le procès aura lieu en novembre. Dans le même temps, Publicis Thaïlande a accepté de négocier un accord avec les salariées licenciées et de leur verser des indemnités, ce qui rend d’autant moins compréhensible le maintien de sa plainte contre la TLC.
Texte de la pétition :
Monsieur,
J’ai été informé par Peuples Solidaires www.peuples-solidaires.org)que Publicis (Thaïlande) Ltd. a déposé plainte contre Lek Yimprasert, coordinatrice de la Thai Labour Campaign (TLC), pour diffamation.
Cette plainte fait suite à un article publié par la TLC au sujet du licenciement de cinq salariées de Publicis Thaïlande dans des conditions contestables.
Pourtant, Mme Yimprasert n’a pas agi dans l’illégalité. En effet, la liberté d’expression est garantie par la Constitution thaïlandaise.
Nous pensons que si vous étudiez les faits de manière plus approfondie, vous conviendrez que les poursuites à l’encontre de Mme Yimprasert ne sont pas justifiées.
Maintenir votre plainte contre Mme Yimprasert reviendrait à tenter de museler une organisation qui effectue un travail important de défense des droits d’Homme en Thaïlande. Cette attitude me semble contraire à la liberté d’expression à laquelle je présume qu’une entreprise comme Publicis est très attachée.
Voila pourquoi je demande à ce que Publicis Ltd Thaïlande retire sa plainte immédiatement et sans condition.
Dans l’attente de votre réponse, je vous prie d’agréer, Monsieur, l’expression de mes salutations distinguées.Aucun commentaire
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