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Cette cyberaction est maintenant terminée

Bilan de la cyberaction : Alternatives aux pesticides, la Loi existe !

Mise en ligne du 17/03/2016 au 18/05/2016

En France, le purin d’ortie est devenu l’emblème des Préparations Naturelles Peu Préoccupantes (PNPP) du domaine public
Le décret d’application indispensable, pourtant rédigé, n’est toujours pas publié. Cela fait 10 ans qu’administration et gouvernement bloquent l’utilisation des PNPP

Bilan de la cyberaction :

6305 participants

Bonjour,

Enfin le décret qui doit permettre aux PNPP d’exister en toute légalité, après 10 ans de résistance acharnée avec votre soutien précieux.

Si ce décret nous convient parfaitement, l’Arrêté qui le complète n’est vraiment pas à la hauteur des enjeux. Il recycle une liste de plantes qui date de 2008, sans vraiment de rapport avec la réalité du terrain .Cette liste très partielle ne répond pas aux besoins du public puis qu'aucune substance d'origine animale et minérale citées dans le décret ne figure sur cette liste. De plus, une liste de plus de 800 plantes et substances (en pièce jointe)utilisées et sans danger notoirement établi avaient été proposée par un groupe de travail composé de : ASPRO-PNPP, la Confédération Paysanne,Les Amis de la Terre, Nature et Progrès et le Syndicat des SIMPLES.
Nous reprenons contact avec l’Anses qui porte maintenant ce dossier à la place du Ministère de l’Agriculture, en espérant trouver une meilleure écoute et une plus grande ouverture.

Merci de faire circuler ce CP et de rester attentif à la suite des évènements, rien n’est véritablement acquis, ces 10 ans passés nous l’ont bien rappelé.

le PDF est visible à l'adresse : http://www.cyberacteurs.org/pdf/cp-aspro-pnpp-conf_80.pdf  

Présentation de la cyberaction :

En France, le purin d’ortie est devenu l’emblème des Préparations Naturelles Peu Préoccupantes (PNPP) du domaine public. Celles-ci peuvent également être à base de plantes, sous forme d’extrait fermenté, décoction, infusion …mais aussi d’argile, vinaigre blanc, petit lait… Une réalité bien ancrée dans les pays voisins comme l’Allemagne, mais en France, les PNPP se heurtent à des blocages très bénéfiques pour les firmes phytopharmaceutiques.
• Alors que l’utilisation des pesticides ne cesse d’augmenter (+9.4 % en 2014) malgré les plans de réduction Ecophyto
• Alors que les scandales sanitaires liés aux pesticides sont constamment dénoncés : maladies professionnelles des utilisateurs, intoxication des enfants dans les écoles, exposition du voisinage, contamination de l’alimentation…
• Alors que la loi d’Avenir Agricole du 13 octobre 2014 reconnaît comme biostimulants les PNPP du domaine public, ouvrant une possibilité légale à leur utilisation selon une procédure fixée par décret
Le décret d’application indispensable, pourtant rédigé, n’est toujours pas publié. Cela fait 10 ans qu’administration et gouvernement bloquent l’utilisation des PNPP, alternative que de nombreux agriculteurs, jardiniers et collectivités locales sont disposés à utiliser.
On peut donc boire une tisane, mais la pulvériser sur ses cultures est passible de poursuites. Une telle utilisation est en effet très risquée... pour le chiffre d’affaires de l’in¬dustrie des pesticides et du médicament.
Pour que ce scandale cesse :
Je demande à Stéphane Le Foll, Ministre de l'Agriculture, de l'Agroalimentaire et de la Forêt, et à Ségolène Royal, Ministre de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie d’y mettre immédiatement un terme en publiant ce décret pour permettre aux producteurs, aux jardiniers et aux collectivités locales d’utiliser ces alternatives en toute légalité.

Vous pouvez télécharger et faire signer autour de vous la pétition papier http://www.cyberacteurs.org/pdf/petition-decret-pn_32.pdf  

La lettre qui a été envoyée :


Madame, Monsieur le Ministre

Je vous demande de mettre un terme au blocage des alternatives aux pesticides en publiant le décret d'autorisation des PNPP à usage de biostimulants pour permettre aux producteurs, aux jardiniers et aux collectivités locales d’utiliser ces alternatives en toute légalité.

 

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66 commentaires

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mettre fin au monopole des pesticides et permettre la fameuse concurrence libre et non faussée

Dudu
Le 11/08/2016 à 20:07:53

Les substances naturelles à usage biostimulant sont autorisées dès lors qu’elles sont inscrites sur une liste publiée par le ministre de l’agriculture. « Les produits qui contiennent uniquement une ou plusieurs substances autorisées par l’arrêté, mélangées avec de l'eau, et donc accessibles à tout utilisateur, peuvent désormais être mis sur le marché sans autre formalité. L’autorisation de ces substances est ainsi simplifiée, plus rapide et chacun peut donc fabriquer et commercialiser ses propres produits pour stimuler la croissance des plantes », commente le ministère.

L’arrêté publié conjointement au décret fixe une première liste de plus d'une centaine de substances naturelles à usage biostimulant autorisées, dont l’ortie utilisée en mélange avec de l’eau pour faire ce que l’on appelle communément le « purin d’ortie ».

Cette première liste sera « complétée par d’autres substances, après une évaluation de l’Anses garantissant qu’elles ne présentent pas d’effet nocif sur la santé humaine, sur la santé animale et sur l’environnement », précise le ministère.

mandelkorn
Le 12/07/2016 à 13:28:27

Tout ces marchands de mort ne peuvent prospérer que parce que nos politiques le permettent.

Photoeric
Le 11/07/2016 à 16:29:32

Et si une enquête sanitaire était lancée a niveau des agriculteurs des populations proches de zones traitées en pesticides on s'apercevrait qu'il y a depuis quelque temps, des maladies foudroyantes,des désordres thyroïdiens de plus en plus nombreux.Quand va-t-on revenir à une culture
raisonnée pour vivre mieux et plus longtemps!

Maryse Bouche
Le 07/06/2016 à 16:49:13

Mettre u terme au blocage des alternatives aux pesticides !

joelle dupas
Le 20/05/2016 à 15:53:18

Il faut dire que le purin d'ortie ne coûte pas grand chose...en plus c'est efficace et naturel. Aujourd'hui on ne pense qu'au fric et on se moque bien des conséquences de tous ces pesticides, alors le purin d'ortie...ça ne peut qu'ennuyer tous les marchands de mort et ceux qui mangent au râtelier...Ils finiront bien par en crever aussi, la bêtise alliée à la cupidité...deux maux qui mènent rapidement à la tombe et contre lesquels ce fameux purin ne peut rien.

Christiane LOMBARD
Le 09/05/2016 à 19:57:00

Est-ce que les lobbies de l'agriculture chimique vont continuer encore longtemps à nous pourrir l'existence et à entraîner notre système vers une mort prématurée annoncée?
Pas de courage politique? Un pouvoir de façade? L'argent ne remplace pas la vie, et pourtant certains y croient...

Bioterre
Le 08/05/2016 à 09:16:50

Il est grand temps que ce scandale cesse !

Menant Michel
Le 03/05/2016 à 16:06:28

C'est honteux qu'un gouvernement socialiste soit aussi complice des lobbies qui se cachent derrière ces absurdes interdictions.
Allez Ségolène encore un peu de courage!

bouvet
Le 03/05/2016 à 15:19:58

A qui profite ce blocage ?

Yvonne leroux
Le 03/05/2016 à 15:16:55


MOBILISATIONS
Alternatives aux pesticides, la Loi existe ! Je signe pour qu’elle soit appliquée.
Une PNPP, Préparation Naturelle Peu Préoccupante pourrait être commercialisée sans demande d’autorisation si le procédé de fabrication est conforme au décret, (accessible à l’utilisateur final, etc...) et si la substance naturelle utilisée figure sur la liste publiée par le ministère. Ceci est en accord avec l’ordonnance du 4 juin 2015 qui dit que les substances naturelles à usage biostimulant sont exonérées d’AMM et d’évaluation de toxicité et d’efficacité. Cependant, malgré les relances, la DGAL a repoussé régulièrement et encore aujourd'hui la transmission d'une proposition de décret depuis leurs services. Nous ne savons toujours pas quand ce décret va sortir. Toutes ces tergiversations de la part de la DGAL et du cabinet du ministre montrent que sans forte détermination de notre part le décret ne sortira pas.

En France, le purin d'ortie est devenu l'emblème des Préparations Naturelles Peu Préoccupantes (PNPP) du domaine public. Celles-ci peuvent également être à base de plantes, sous forme d'extrait fermenté, décoction, infusion …mais aussi d'argile, vinaigre blanc, petit lait… Une réalité bien ancrée dans les pays voisins comme l'Allemagne, mais en France, les PNPP se heurtent à des blocages très bénéfiques pour les firmes phytopharmaceutiques.

Alors que l'utilisation des pesticides ne cesse d'augmenter (+9.4 % en 2014) malgré les plans de réduction Ecophyto
Alors que les scandales sanitaires liés aux pesticides sont constamment dénoncés : maladies professionnelles des utilisateurs, intoxication des enfants dans les écoles, exposition du voisinage, contamination de l'alimentation…
Alors que la loi d'Avenir Agricole du 13 octobre 2014 reconnaît comme biostimulants les PNPP du domaine public, ouvrant une possibilité légale à leur utilisation selon une procédure fixée par décret.
Le décret d'application indispensable, pourtant rédigé, n'est toujours pas publié. Cela fait 10 ans qu'administration et gouvernement bloquent l'utilisation des PNPP, alternative que de nombreux agriculteurs, jardiniers et collectivités locales sont disposés à utiliser.

On peut donc boire une tisane, mais la pulvériser sur ses cultures est passible de poursuites. Une telle utilisation est en effet très risquée... pour le chiffre d'affaires de l'in­dustrie des pesticides et du médicament.

Pour que ce scandale cesse :

Je demande à Stéphane Le Foll, Ministre de l'Agriculture, de l'Agroalimentaire et de la Forêt, et à Ségolène Royal, Ministre de l'Ecologie, du Développement durable et de l'Energie d'y mettre immédiatement un terme en publiant ce décret pour permettre aux producteurs, aux jardiniers et aux collectivités locales d'utiliser ces alternatives en toute légalité.

SIGNER

mandelkorn
Le 03/05/2016 à 13:14:52

En France, le purin d’ortie est devenu l’emblème des Préparations Naturelles Peu Préoccupantes (PNPP) du domaine public. Celles-ci peuvent également être à base de plantes, sous forme d’extrait fermenté, décoction, infusion …mais aussi d’argile, vinaigre blanc, petit lait… Une réalité bien ancrée dans les pays voisins comme l’Allemagne, mais en France, les PNPP se heurtent à des blocages très bénéfiques pour les firmes phytopharmaceutiques.

Alors que l’utilisation des pesticides ne cesse d’augmenter (+9.4 % en 2014) malgré les plans de réduction Ecophyto
Alors que les scandales sanitaires liés aux pesticides sont constamment dénoncés : maladies professionnelles des utilisateurs, intoxication des enfants dans les écoles, exposition du voisinage, contamination de l’alimentation…
Alors que la loi d’Avenir Agricole du 13 octobre 2014 reconnaît comme biostimulants les PNPP du domaine public, ouvrant une possibilité légale à leur utilisation selon une procédure fixée par décret.
Le décret d’application indispensable, pourtant rédigé, n’est toujours pas publié. Cela fait 10 ans qu’administration et gouvernement bloquent l’utilisation des PNPP, alternative que de nombreux agriculteurs, jardiniers et collectivités locales sont disposés à utiliser.

On peut donc boire une tisane, mais la pulvériser sur ses cultures est passible de poursuites. Une telle utilisation est en effet très risquée... pour le chiffre d’affaires de l’in­dustrie des pesticides et du médicament.

Pour que ce scandale cesse :

Je demande à Stéphane Le Foll, Ministre de l'Agriculture, de l'Agroalimentaire et de la Forêt, et à Ségolène Royal, Ministre de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie d’y mettre immédiatement un terme en publiant ce décret pour permettre aux producteurs, aux jardiniers et aux collectivités locales d’utiliser ces alternatives en toute légalité.

mandelkorn
Le 03/05/2016 à 13:12:31

Tous des pourris. On devrait faire de l'engrais avec tous ses politiques pourris

PISSAGUINE
Le 03/05/2016 à 11:50:31


Bonjour,
vous devez voir passer la bonne nouvelle, ils ont retrouvés leur stylo pour écrire et publier le décret sur les PNPP. A en croire Germinal Peiro sur la diffusion de son message vidéo (que nous avons mis un peu trop rapidement sur notre page facebook) le décret est à paraitre cette semaine, nous sommes jeudi un peu avant midi et Anne de sa tour ne voit rien venir. Alors restons vigilants, rappelez vous le fameux décret "piquette d'ortie"

Pour lecture je vous laisse lire la réponse de notre Ministre de l'Agriculture et sa mauvaise foi sur les
néonicotinoïd

a+

Dominique
>
> Assemblée nationale ~ Deuxième séance du mardi 26 avril 2016
>
> http://www.assemblee-nationale.fr/14/cri/2015-2016/20160173.asp  
>
>
>
> préparations naturelles peu préoccupantes
> M. Germinal Peiro. Madame la présidente, monsieur le ministre, mes chers collègues, nous connaissons tous les problèmes que pose l’usage des pesticides – insecticides, fongicides ou herbicides. Le lien entre l’utilisation et la manipulation de ces produits et les problèmes environnementaux et de santé est désormais avéré. Les milieux médicaux s’en sont émus depuis plusieurs années déjà.
>
> Ainsi, dans le Limousin, près d’un millier de médecins avaient lancé un appel pour réduire l’usage de ces produits dans la culture de la pomme. Récemment, un grand quotidien du Sud-Ouest a publié la carte de France des victimes des pesticides. La société évolue énormément. Et comme vous le savez, chers collègues, le président du Conseil interprofessionnel du vin de Bordeaux a déclaré hier que le vin de Bordeaux devrait se passer des pesticides. L’annonce est véritablement historique.
>
> Monsieur le ministre, vous avez vous-même agi, non seulement en interdisant, dès votre nomination, des produits dangereux, tels le Cruiser, mais aussi en présentant une loi qui a placé l’agroécologie au centre de l’action politique. Vous avez aussi agi en encadrant l’usage des pesticides, en développant le biocontrôle, et, récemment, en interdisant un produit visant à tuer une mouche qui pond sur les cerises.
>
> En tant que rapporteur du projet de loi pour l’avenir de l’agriculture, de l’alimentation et de la forêt, j’ai pu travailler sur les produits de substitution, parmi lesquels ce que l’on appelle les « préparations naturelles peu préoccupantes », comme le purin d’ortie. L’article 50, que j’ai présenté et qui a été adopté quasiment à l’unanimité dans cet hémicycle, tend à considérer ces préparations comme des biostimulants, non comme des pesticides. Depuis la promulgation de la loi, monsieur le ministre, nous attendons le décret qui doit fixer la liste de ces préparations et leurs modalités d’utilisation : quand sera-t-il publié ?
>
> M. Stéphane Le Foll, ministre. Monsieur Peiro, le décret relatif aux préparations naturelles peu préoccupantes, dont l’élaboration a en effet été longue, paraîtra cette semaine. Je tenais à vous l’annoncer, à vous qui avez largement participé aux débats du projet de loi d’avenir pour l’agriculture, l’alimentation et la forêt.
>
> S’agissant des biostimulants, le décret comprendra une première liste de toutes les préparations simples contenant des plantes médicinales pouvant être librement vendues en dehors des pharmacies, telles que l’ail, la menthe ou l’ortie, sous forme de poudre ou diluées. Cette fameuse bouillie d’ortie, si utile, et dont j’ai si souvent entendu parler, figurera donc officiellement dans un décret de la République ! Cela faisait partie des engagements de cette belle loi d’avenir que vous avez votée.
>
>
> biocontrôle
>
> Mme Brigitte Allain. Madame la présidente, monsieur le ministre de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt, à l’heure de la conférence environnementale, les écologistes ont souhaité ce débat sur l’agriculture biologique pour faire le point sur les engagements pris et sur le chemin qui reste à parcourir pour atteindre les objectifs du plan Ambition bio 2018. Je salue à ce titre le président du comité des vins de Bordeaux, président par ailleurs de la Confédération nationale des producteurs de vins et eaux-de-vie de vin à appellation d’origine contrôlées – la CNAOC –, qui a déclaré hier « viser un objectif de sortie de l’usage des pesticides ». Je souhaite, monsieur le ministre, vous interroger sur le développement des alternatives aux pesticides.
>
> Le cadre français, depuis la loi d’avenir pour l’agriculture, l’alimentation et la forêt, a mis en place un dispositif simplifié permettant d’instruire plus rapidement certains dossiers de bio-contrôle dits « à faible risque ». Mais 800 produits naturels attendent toujours le sésame : le décret d’application qui permettra de les échanger gracieusement et de les vendre sans risquer une amende. Quel est l’état d’avancement du décret et des dossiers d’homologation ?
>
> Au niveau européen, des freins importants au développement de cette filière innovante et durable demeurent aussi. En effet, d’une part, on observe un lobbying puissant de l’industrie chimique qui impose ses propres produits ; je ferai référence, pour ne prendre qu’un exemple, à la polémique qui retentit actuellement à Bruxelles sur la proposition de la Commission européenne de renouveler pour dix ans le glyphosate, herbicide le plus utilisé au monde, classé comme cancérogène probable pour les humains par l’Organisation mondiale de la santé. D’autre part, le cadre européen reste peu favorable aux produits de bio-contrôle, les traitants d’une manière encore trop proche de celle des phytosanitaires classiques. Il existe pourtant dans les textes une possibilité de procédure spéciale d’homologation pour les bio-contrôles, procédure qui n’a jamais été définie. Et pendant ce temps, l’usage de produits hautement toxiques est maintenu, au prétexte qu’il n’existerait pas de produits de substitution.
>
> Que souhaite faire la France dans les prochains mois, en lien, notamment, avec les autres pays européens, pour accélérer cette mutation ?
>
> M. Stéphane Le Foll, ministre de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt, porte-parole du Gouvernement. Tout d’abord, s’agissant des phytosanitaires, je rappelle que le plan « Écophyto II » a été adopté il y a quinze jours. À ce sujet, je le dis au passage, la mise en place de certificats d’économie phytosanitaire est une première à l’échelle mondiale.
>
> S’agissant des enjeux liés au bio-contrôle, le décret est paru au mois de juillet 2015, on est donc en phase d’examen et la définition des produits concernés aura lieu prochainement pour faciliter la mise en place des alternatives, notamment en termes de bio-contrôle parce que c’est un enjeu dont j’ai dit dès le départ qu’il était pour moi extrêmement important.
>
> M. Stéphane Le Foll, ministre. Les agriculteurs ont en effet acquis – vous le savez, monsieur le député, puisque vous l’avez rappelé – dans ce domaine une grande expérience.
>
> Il faut également poursuivre le plan Écophyto et continuer de rechercher des alternatives aux produits phytosanitaires. Le bio-contrôle constitue par exemple une alternative importante à l’utilisation de la chimie. Il s’agit – et c’est un enjeu important – de déterminer comment les mécanismes naturels peuvent être utilisés au profit de la protection des cultures.
>
> Un accord relatif au consortium public-privé de recherche, de développement et d’innovation sur le bio-contrôle a été signé : il associe l’INRA et un certain nombre de grandes entreprises. Selon les dernières informations qui m’ont été communiquées, si vingt-six entreprises avaient signé cet accord à l’origine, elles sont à l’heure actuelle au nombre de quarante-quatre. Là encore, les choses avancent.
>
> Ainsi, dans tous les domaines identifiés lors des débats que nous avons eus au moment de l’examen de la loi d’avenir, nous progressons et nous avançons.
> néonicotinoïde
>
> M. Francis Hillmeyer. Les abeilles, reines de la pollinisation, sont absolument indispensables à la préservation de la biodiversité. Or, nous en sommes tous conscients, certains usages de pesticides, dont les néonicotinoïdes, ont des effets tout à fait désastreux sur les abeilles. Selon l’Union nationale de l’apiculture française, ces pesticides seraient responsables de la mort d’environ 300 000 ruches chaque année. Ce chiffre sans appel n’est malheureusement pas surprenant lorsque l’on sait qu’un tiers des insecticides vendus dans le monde sont des néonicotinoïdes.
>
> M. Stéphane Le Foll, ministre. Ce que l’on peut faire, et ce que l’on va faire pour ce qui concerne la région Bretagne, c’est remettre tout cela en perspective, de sorte que la polyculture élevage puisse consommer ces aides, qui permettront d’augmenter la part des légumineuses et du lin dans l’alimentation du bétail. C’est extrêmement important, puisque, comme vous l’avez souligné, cela a des effets sur la santé et même, ajouterai-je, sur le réchauffement climatique : on sait en effet que les aliments à base de lin et de légumineuses permettent aux vaches d’avoir un peu moins de ce qui peut poser problème en la matière – je ne ferai ni dessin ni imitation : je pense que tout le monde aura compris.
>
> L’introduction de 20 % de « bio » dans les cantines implique-t-elle un surcoût ? Là où les circuits organisés entre production et distribution locales sont les plus performants – comme c’est le cas dans plusieurs départements que nous avons identifiés –, l’impact sur le prix est nul. Les premières expériences semblent donc infirmer l’hypothèse que vous évoquez. La mesure dont nous parlons, que vous avez d’ailleurs votée à l’unanimité, est une marque de confiance pour inciter les collectivités à recourir au bio, étant entendu, je le répète, que le prix des repas n’augmente pas si le circuit est bien structuré.
>
> J’en viens aux abeilles et aux néonicotinoïdes. L’alternative à ces produits, à ma connaissance, ce sont les pyréthrinoïdes, dont on ne peut pas dire qu’ils soient préférables. Toute la question, dont vous avez au demeurant débattu, est là : quelles sont les alternatives, sur le plan scientifique, hormis les molécules dont j’ai parlé ? Que se passerait-il, si l’on mettait brutalement fin à l’usage des néonicotinoïdes ? Lorsque je suis entré dans mes fonctions en 2012, ces produits, utilisés pour l’enrobage de semences de plantes qui deviennent mellifères au printemps, ont été interdits ; j’avais alors négocié, au niveau européen, un moratoire qui s’applique encore aujourd’hui. On ne peut donc pas dire que nous n’avons rien fait.
>
> J’ajouterai encore un mot sur l’UNAF et sur les pollinisateurs. Les néonicotinoïdes, faut-il le rappeler, ne sont pas responsables de la mortalité très élevée des abeilles dans l’Ariège au cours de l’hiver 2013-2014. Chacun doit donc regarder les choses de façon objective.
>
> Il faut chercher à se passer de ces produits, c’est une chose entendue ; aussi le plan « Écophyto II » vise-t-il à réduire de 20 % les ventes de produits phytosanitaires et à favoriser les substituts, dont ceux que nous avons évoqués avec le biocontrôle. L’enjeu, à terme, est d’atteindre ces objectifs, qu’il s’agisse du plan « Écophyto II » ou des certificats d’économie de produits phytosanitaires, mesure qui, votée avec la loi d’avenir pour l’agriculture, s’applique depuis l’accord conclu la semaine dernière à l’occasion du Comité d’orientation stratégique – COS – relatif à l’agroécologie.
>
> Mme la présidente. Merci, monsieur le ministre.
>
> M. Stéphane Le Foll, ministre. Voilà ce que nous faisons : Dominique Potier, d’ailleurs, pourra y revenir s’il le souhaite.
>
> Je suis favorable à ce que l’on se passe des néonicotinoïdes, mais j’ai rappelé quelles sont les alternatives. J’ai demandé à l’ANSES de procéder à de nouvelles évaluations.

ASPRO PNPP
Le 28/04/2016 à 12:19:25

quand les français auront compris qu'il faut arrêter de voter tjrs pour les memes partis de traites et de criminels, c'est à dire l'ump et le ps (soit disant pour voter utile ou pour le moindre mal au 2eme tour...) Votez pour qui vous voulez ou Blanc ou Nul mais plus jamais pour les partis européïstes.

En effet, Baroso, Juncker et autres commissaires véreux se foutent éperdument de nos pétitions et autres volontés des peuples : seuls les profits des multinationales américaines(et indirectement les leurs) comptent !

fan de dieudo
Le 11/04/2016 à 19:33:14

Evidemment quand on produit soi-même ses traitements, on est maltraité par le lobby des industries chimiques.
Que devrons-nous conclure en lisant le vote de certains députés ? Qu'ils ont choisi ... Qu'ils ont méprisé ...

Georges Cingal
Le 07/04/2016 à 17:32:58

c'est à ni rien comprendre ! quand allons-nous réussir à faire passer l'humain avant les lobbies ?

A qui profitent les crimes dans notre société ?
De qui se moque-t-on ?

Il est temps de se remettre la tête à l'endroit et à la bonne heure en France (respect du fuseau de Greenwich!!)

Marie44
Le 01/04/2016 à 21:31:42

Il y en a vraiment marre de trainer les pieds pour si peu !!!

Alain MADEC
Le 01/04/2016 à 20:47:09

Alternatives aux pesticides

"Ségolène Royal renvoie la patate chaude"

Le 8 février nous avons écrit une lettre ouverte au Ministre de l’Ecologie et Ministre de l’Agriculture (S.Royal, S.Le Foll), sur le blocage du décret légalisant les PNPP (Préparations Naturelles Peu Préoccupantes).

Le 1er Mars, Les Associations Aspro-Pnpp et les Amis de la Terre ont été reçues au cabinet de Ségolène Royal à sa demande.

L’objet du rendez-vous était de comprendre, pour la Ministre, le blocage concernant la publication du décret légalisant enfin les PNPP du domaine public (alternatives aux pesticides) comme biostimulants, conformément à la Loi d’Avenir Agricole du 13 octobre 2014.

Nous avons dû constater qu’il s’agissait plus d’une opération de communication destinée à calmer les associations que d’une véritable volonté de voir aboutir la publication de ce décret.

Aspro-Pnpp a lancé sur 2 sites (.change.org, cyberacteurs.org) une pétition adressée au Ministre de l’Agriculture ainsi qu’à la Ministre de l’Ecologie pour qu’enfin ce décret qui tarde tant soit publié.


Cette pétition a recueilli plus de 10 000 signatures en quelques jours.

Le chef de Cabinet de Madame Royal nous écrit pour nous informer que les signatures reçues au Ministère de l’Ecologie, sont envoyées au Ministère de l’Agriculture.

Pourtant, le Ministère de l’Ecologie a co-signé le projet du plan Ecophyto2, sensé pallier l’échec du plan Ecophyto1. Or ce nouveau plan de réduction des pesticides fait totalement l’impasse sur les alternatives aux pesticides du domaine public pour ne retenir que les solutions de biocontrôles protégées par des brevets qui confortent le business et surtout pas les solutions alternatives accessibles à tous, type purin d’ortie, vinaigre blanc, argile etc.

La réponse de Madame la Ministre est très loin d’être à la hauteur des enjeux concernant la réduction des pesticides et sa responsabilité en la matière reste très importante. Nous rappelons chaque jour que les alternatives aux pesticides du domaine public font parties des pratiques qui protègent la santé des applicateurs de produits ainsi que celle des consommateurs dans la mesure où il est très possible de se passer des pesticides chimiques, contrairement à ce que véhicule la propagande des lobbies, relayée parfois avec beaucoup de complaisance par nos ministères. Si ce n’est le poids des lobbys, quel autre motif pourrait expliquer le blocage de ce décret qui, rappelons-le, est l’aboutissement de 10 ans de négociations avec le ministère de l’agriculture (DGAL) ?

ASPRO.PNPP

ASPRO.PNPP
Le 01/04/2016 à 14:50:06

On a su se nourrir sans pesticide ni OGM, mais avec les abeilles, insectes et oiseaux pendant des millénaires.
Il est certain que l'inverse soit faux (il est scientifiquement prouvé que l'agrochimie détruit les sols et que les rendements finissent par décroitre puis s'éffondrer).

La sagesse et la précaution s'impose.
Pour les "gens" qui ne croiraient pas le brave peuple car "il n'y connaitrait rien", Einstein a déjà dit que sans les abeilles on ne durera pas 3 ans.
Or il ne s'est pas trompé sur grand chose jusqu'ici.

pascal brosseau
Le 28/03/2016 à 18:34:50

et la soupe ? pour exercice illégal de la médecine !

Valérie Marquet
Le 27/03/2016 à 00:15:58

On a su se nourrir sans pesticide et OGM mais avec les abeilles, insectes et oiseaux pendant des millénaires, il n'est pas sûr que l'inverse soit vrai. La sagesse et la précaution s'impose. Pour les "gens" qui qui ne croiraient pas le brave peuple car il n'y connait rien, Einstein a déjà dit que sans les abeilles on ne durera pas longtemps et il ne s'est pas trompé sur grand chose jusqu'ici, par exemple sur l'existence des ondes gravitationnelle récemment détectées. Alors, qui prétend mieux savoir que lui et prendre des risques insensés ?

un anonyme
Le 26/03/2016 à 21:55:10

Utilisez les médias pour informer les français qu'ils sont empoisonnés par leur nourriture (pesticides et engrais chimiques). Donner leur les vrais chiffres de l'augmentation des maladies comme les cancers, Alzheimer, Parkinson, les maladies neuro dégénératives, l'autisme ... Indiquez que les lobby font un chantage à l'emploi par rapport à notre santé. Expliquez qu'il y a des solutions alternatives par les PNPP (Préparations Naturelles Peu Préoccupantes). Cela fait 10 ans qu’administration et gouvernement bloquent l’utilisation des PNPP. Je pratique les méthodes PNPP et je peux vous dire que je vois mon sol revivre, mon jardin attirer les insectes, les oiseaux, et les petits mammifères.

sophie guillemet
Le 25/03/2016 à 10:25:57

Un bouquin vient de sortir ; "l'identité c'est la guerre" c'est tellement évident et en même temps l'émotionnel est une composante irrationnel de l’être humain symptomatique de notre manque de connexion au fondamentale de la vie. L'artificiel est crée par le mental qui coupe tout en quatre et finalement créait notre manque d'unité.

Didier Robin
Le 25/03/2016 à 10:04:24

Liberté d'utilisation maximale des ressources naturels que mère nature nous offre. Mais dans le respect de l'environnement et l'arrêt des extractions d' energie fossiles. Le canabis thérapeutique est aussi un bel exemple de la volonté de contrôler nos vies pour l'enrichissement de multi-nationales qui nous empoisonnent! Mais c'est pour mieux nous soigner mon enfant. !

un anonyme
Le 25/03/2016 à 09:33:22

Est-il possible d'espérer que notre gouvernement soit plus évolué que Michel Edouard Leclerc en matière d'écologie? Pétition Greenpeace à signer pour tenter de réveiller cet inconscient...
En ce jour de vache Folle, Saint Ministre de l'agriculture priez pour nous pauvres consommateurs...

ARIANE MATHIEU
Le 24/03/2016 à 15:09:47

Nous avons quand même le don de choisir des criminels pour nous diriger!Quand on pense que le cannabis thérapeutique n'est toujours pas utilisé en France alors que les études scientifiques et les témoignages de patients s'accumulent,il y a vraiment une volonté délibérée derrière tout cela!En France ce sont 800 000 personnes cancéreuses qui pourraient moins souffrir du jour au lendemainhttp://www.cancer.gov/about-cancer/treatment/cam/patient/cannabis-pdq  
Cette étude est disponible depuis 2009 sur le site de l'Institut National du Cancer américain(réactualisée trois fois depuis)!

Philippe Sauer
Le 23/03/2016 à 16:04:49

Les discours devraient correspondre aux actes. Que Monsieur Stéphane Le Foll ne nous dise pas qu'il n'a pas d'alternative. Dorénavant, je voterai mes élus en fonction de leur bilan environnemental.

Jean Aimé MOULOUNGUI
Le 23/03/2016 à 12:36:43

L'argent est roi !
Il nous faudrait des ministres moins sensibles aux moyens de séduction des lobbies.

un anonyme
Le 23/03/2016 à 12:07:31

Tous les commentaires sont pertinents, mais aussi RETIREZ VOS SOUS DES BANQUES SANS LESQUELLES TOUT CE JOLI MONDE D'EMPOISONNEURS NE PEUT PAS SURVIVRE;

Agathe
Le 23/03/2016 à 11:09:23

lorsqu'il s'agit d'autoriser les centrales nucléaires à vieillir de 10 ans supplémentaires, ça va plus vite, mais ces installations sont tellement inoffensives...

Rémi GACHENOT
Le 23/03/2016 à 09:58:09

N'ai pas la possibilité de vous aider financièrement.

un anonyme
Le 23/03/2016 à 08:45:45

Vive la désobéissance civile : remplacer vos ministres pro pesticides et autres écocides, par tous les purins naturels, et investissez vos impôts plutôt dans des asso utiles.

Darna
Le 23/03/2016 à 08:41:23

depuis 60ans ou j'ai appris à faire le purin d'ortie avec de vieux jardiniers j'ai toujours autant d'ouvriers (vers de terre ) qui travail pour moi sans les tuer à la tache.mon purin d'ortie ne tue pas comme le fait l'industrie agrochimie.faites donc votre travail pour lutter contre les empoisonneurs (Monsanto et cie). cordialement.

navarro
Le 23/03/2016 à 08:12:49

Bon, de toute manière, on est tous hors-la-loi depuis des années!

Emmanuelle DIETERLE
Le 23/03/2016 à 08:10:07

je pense que beaucoup de jardiniers commencent à connaître les bienfaits du purin d'ortie et que le message passera en douceur... mais il faut que des mairies aient le courage d'utiliser de telles préparations !

un anonyme
Le 22/03/2016 à 23:19:56

C'est drôle quand même ! On n'arrive pas à interdire le Roundup, mais par contre le purin d'ortie est tellement dangereux que depuis 10 ans, on hésite à l'autoriser... Heureusement que les orties ont encore le droit de pousser.....

SYLVIE DELAITRE-JARCZYK
Le 22/03/2016 à 21:59:04

je ne croyais pas Le Foll aussi peu courageux !

mika
Le 22/03/2016 à 19:56:32

Comme pour nombre de pratiques instituées, les saloperies déversées dans les champs sont enseignées dans les écoles, et l'agriculteur mute en agrochimiste, imprégné et persuadé qu'il n'y a pas d'autres solutions. Pourtant, bien souvent, trop souvent, il évite de consommer ce qu'il produit...tien, tien ! Il connait les méfaits de ces produits sur la santé. La santé, celle des autres, parce que lui, il se déguise désormais en cosmonaute pour se protéger. L'agrochimiste sait, mais de marionnette victime, actionnée par l'industrie, son statut est désormais celui de marionnette consentante, avertie, et précautionneuse pour lui-même, mais toujours prisonnier d'un système dont il est devenu le trop docile complice. Agrochimistes, redevenez des agriculteurs libres et responsables de leurs choix et des alternatives possibles pour votre crédibilité et le respect des consommateurs qui vous font vivre.

Gabriel
Le 22/03/2016 à 19:38:31

Rattraper le retard perdu

Daniel MONSÉGU
Le 22/03/2016 à 19:31:45

il y a 30 ans, j'avais 120 ruches qui me récoltaient 1200 kg de bon miel qui régalaient mes amis et mon voisinage.Il m'en reste une seule a qui la faute ? cherchez le coupable il passe dans les épandeurs de produits chimiques qui empoisonnent également les utilisateurs

brezoneg
Le 22/03/2016 à 19:16:11

Je ne pense pas qu'il s'agisse d'un problème de bureaucratie, mais bien plutôt d'une influence du lobby de l'agrochimie qui est vent debout contre cette mesure.

René Brenguier
Le 22/03/2016 à 18:48:52

Nos politiques soutiennent les lobbies de l'agro-chimie, l'agro-alimantaire et tous les lobbies en général, plutôt que défendre l'intérêt des citoyens
par lesquels ils ont été élus
Leur santé,la diversité de la faune, l'écologie
ne fait pas partie de leur préoccupation
FINISSONS EN AVEC SES IRRESPONSABLES, INCOMPETENTS
CARRIERISTES
lA CASTE DES PARTIS POLITIQUE EST INUTILE, ELLE RUINE LE PAYS AVEC TOUS SES PRIVILEGES TOTALEMENT INCONGRUS, IL FAUT L'ELIMINER
FINISSONS EN aux prochaines élections

Alain Begon
Le 22/03/2016 à 18:34:52

Ah les fumiers !

Alain NORDET
Le 22/03/2016 à 18:31:00

J'observe que de plus en plus la loi n'a plus pour seule fonction que de transformer ceux qui défendent la vie en délinquants et à contrario de transformer les vrais délinquants en victimes.
Celui qui fortifie ses plantes au purin d'ortie est coupable de ne pas enrichir Bayer et Bayer est innocent en polluant.
Dans la vidéo un propos revient souvent : "On ne comprend pas". C'est pourtant simple nos représentants politiques ne nous représentent pas, ce sont les représentants de Bayer, ils avancent masqués ! Ce sont des hommes qui parlent le double langage des élites. Ils disent nous défendre alors qu'ils défendent les intérêts de la chimie.
Quand j'apprends que la culture de la vigne qui représente 3 % des terres agricoles en France "consomme" 20 % des produits chimiques utilisés sur "notre" territoire c'est terrifiant ! Mieux vaut habiter à Paris que dans le Bordelais. Habiter à la campagne est devenu dangereux !

GuyD
Le 22/03/2016 à 18:30:53

Nos politiques voudraient avoir notre confiance ... et ils préfèrent la chimie et la finance qui se cache derrière, aux produits naturels.
Ils marchent sur la tête sous la pression de Bayer, de là à les considérer comme des hommes de paille...

un anonyme
Le 22/03/2016 à 17:55:53

la bureaucratie contre le bon sens. Allez courage liberez les bonne initiative!

Abdenour Rezzouk
Le 22/03/2016 à 17:25:23

Il semble qu'il faille décréter l'état d'urgence étendu à nos champs pour préserver nos vies et celle de la faune car dans le cas de ces produits aussi, il s'agit d'une forme de "terrorisme" mais juste plus sournois...
Devrons-nous reprendre le chemin de la métropole armés de fourches, bêches, pelles, pioches etc. pour que l'on entende le peuple?!

Gisele LUBARDA
Le 22/03/2016 à 12:46:09

qu'est-ce que c'est ce gouvernement "démocratique " qui empêche la loi de s'appliquer ?

un anonyme
Le 19/03/2016 à 19:01:10

Comme dit dans le film, il y a une véritable hipocrisie des pouvoirs publics, sachant que le plus gros fournisseur de pesticides et insecticides est BAYER la firme allemande qui a créé et fourni le KZILON B. Le produit utilisé dans les chambres à gaz.

un anonyme
Le 19/03/2016 à 12:06:46

https://www.youtube.com/watch?v=-IxkCrX2hJM  

Bel exemple entre autres de questionnement scientifique sur l'utilisation du purin d'orties en cultures de framboisiers...
Qu'est-ce que c'est embêtant à réglementer ces trucs qui nous questionnent mais qui fonctionnent ?

Qu'il est délicat de froisser les lobbies, les finasseurs de la finance de croissance, les artistes de l'agro-chimie.

Décret ou pas : on applique...C'est ça ou le channel N°5... :)

Alain Olivo
Le 19/03/2016 à 10:20:18

Quel monde effroyable avons-nous construit!
politiques et bureaucratie au service des puissants, produits dangereux et coûteux au lieu de procédés naturels issus de siècles d' observation par nos ancêtres etc...etc...

un anonyme
Le 19/03/2016 à 09:42:55

Autoriser l'utilisation de purin d'ortie passe encore. Mais autoriser l'utilisation du sucre, de l'argile ou du petit lait c'est sans doute trop ardu pour les technocrates du ministère de l'agriculture qu'on attrape pas avec du vinaigre (blanc)!

Gerard Eripret
Le 19/03/2016 à 09:35:01

Mr Le Foll n'est pas ministre de l'agriculture mais ministre de la pétrochimie industrielle. Qu'on se le dise.

Jeff
Le 19/03/2016 à 09:08:03

Je prépare chaque printemps du purin d'ortie pour la bonne santé de mes carrés potagers...
Ne plus utiliser de pesticides dont certains sont aussi des perturbateurs endocriniens est une nécessité pour une bonne santé humaine et une bonne santé de la biodiversité.
La place des empoisonneurs publics (industriels de l'agrochimie, politiques qui les soutiennent...) qui ne cessent de prêcher pour la financiarisation et l'industrialisation de l'agriculture, est en prison!

un anonyme
Le 18/03/2016 à 22:57:19

L'action paie toujours.

Jeanne81
Le 18/03/2016 à 22:51:33

Cela fait cinquante ans bientôt qu'eut lieu l'Année Européenne de Protection de la Nature. Tout avait déjà été dit sur les pesticides. Les agriculteurs vivaient dans l'euphorie des récoltes abondantes dans les
premiers grands vergers. On savait déjà, mais on ne voulait pas savoir, et il FALLAIT traiter pour avoir de beaux fruits. Car telle était la VOLONTE du consommateur.
Aujourd'hui on sait plus et mieux que jamais.
Et que font nos autorités, elles commandent des études, des études qui prouveraient enfin qu'il n'y a pas de danger, comme en 1970. Il faudra encore deux ou trois générations aux survivants pour régler la question définitivement et entrevoir l'ère du respect de notre terre nourricière.

Alain, Wissembourg
Le 18/03/2016 à 22:44:12

Cela fait dix ans maintenant que je désobéis, en toute conscience et je souhaite que tous les jardiniers de la Pachamama, courageux et déterminés, fassent une chaîne virtuelle extraordinaire, pour montrer que nous sommes déjà des millions à ne plus nous écraser devant des " tyrans " irrespectueux de la Vie et honteusement capitalistes, qui font fis de la santé et des drames dont ils sont responsables, partout dans le monde !

fauvelle catherine
Le 18/03/2016 à 22:20:07

Terriens tels qu'à nous en être d'efficience de maintenance pour nous en faire perpétuer à bord d'aéronef perpétuablement d'eux notre genre, tels à bord de navette spatiale Terriens nous ne nous en somme que de même terronautiquement que d'un binaire de caps de rendus de maintenance à nous en produire, que d'efficiences à uniquement nous en faire perpétuables d'eux par eux le genre humain que si qu'à s'en perpétuer de cela pour de rendus de champ d'être ou si ne pas être qu'à s'en maintenir, donc ça n'est pas de loi du nombre à s'en faire de primeur mais de celle d'avant tout que d'efficience de cela à s'en faire que de nombre à s'en demeurer

terronaute un
Le 18/03/2016 à 21:26:40

Aller, un petit effort et bravo pour la protection des abeilles.

igor Schlumberger
Le 18/03/2016 à 20:14:46

Invitons nos élus, députés et sénateurs à interpeller les ministres concernés pour la parution rapide de ce décret ; pour la santé de l'humain et de la nature

Dominique BINZENBACH
Le 18/03/2016 à 19:14:58

Comme la main-mise sur les semences, servant a breveté le vivant par les multinationales ainsi que les molécules naturelles par les labos pharmaceutique; il est est de même pour les alternatives bio.
Je suis consterné par la puissance des lobbys qui tiennent la main de nos élus qui se laissent graisser la patte.
J'ai le regret de constater qu'une véritable démocratie est encore à inventer.

Claude HEURTEBIS
Le 18/03/2016 à 18:25:21

Restons "nature", mais bien sûr cela ne coûte pas assez cher et ne rapporte rien aux firmes qui nous empoisonnent à longueur d'années.

un anonyme
Le 18/03/2016 à 18:10:04

Halte aux EMPOISONNEURS!

Jean Chaudieu
Le 18/03/2016 à 17:13:41

Stéphane Le Foll ferait bien de développer la même énergie pour le développement des PNPP, que celle qu'il met à s'opposer à l'interdiction des néonicotinoïdes.
IL a adressé deux courriers aux députés pour leur dire comment ils devaient voter (contre l'interdiction)
C'est l'exécutif qui veut contrôler le législatif, je croyais que la séparation des pouvoirs était une des bases de la démocratie !

jean sabench
Le 17/03/2016 à 14:32:36

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