Cette cyberaction est maintenant terminée
Non aux «fermes-usines» !
Une 3ième enquête publique pour la maternité
porcine industrielle de Trébrivan...
1364 participants
Communiqué de Presse 07/10/2014Malgré l’annulation le 13/07/2012 par le tribunal administratif de Rennes de l’autorisation d’exploiter ( 760 truies productives et 883 reproducteurs présents en moyenne, 400 ha de terres d’épandage, 22958 porcelets), l’usine poursuit son activité.
Un nouveau dossier vient d’être soumis à enquête publique du 30/09/2013 au 30/10/2013 :
bien pire que le précédent :
840 truies productives + 15% en moyenne soit 966 reproducteurs
23165 avoués mais comme indiqué au dossier : 29 x 840 = 24360 porcelets sevrés, livrés sans canines, sans queue et sans testicules à 60 km (il faut savoir que les bâtiments sont dimensionnés pour environ 1000 truies et 23000 à 25000 porcelets ; on arrive aux chiffres de la première enquête publique car c’est le modèle économiquement rentable pour Glon Sanders qui est le gestionnaire de fait de ce système)
480 ha de plan d’épandage mais seuls 24% sont correctement épandables (le reste ne l’est qu’en période de déficit hydrique avec risque avéré de ruissellement et donc d’érosion >>> pollution des eaux de surface >>> impossibilité d’établir un plan cultural intégrant un épandage de lisier car que sera la météo de mars / avril 2014 ?)
Abandon des mesures prises pour maîtriser les rejets d’ammoniac (NH3) dans l’atmosphère et preuves que leur pseudo-laveur d’air n’est qu’un bricolage (apportée par leur profession (IFIP) >>>6 000 kg de NH3 qui peuvent être facilement réduits à 450
Des chiffres faux (toujours minimisés), des contradictions majeures, un dossier de plus de 600 pages que personne ne lira ?
Le Centre Bretagne qui est un des châteaux d’eau de notre région est déjà bien malade (trop de nitrates dans les eaux de surface, eutrophisation des retenues d’eaux douces). Il est passé de ZES en zone sensible parce que des élevages hors sol se fermaient.
Cependant, il n’y a pas d’amélioration : algues bleues (cyanobactéries dans tous les plans d’eaux) ; algues vertes dans tous les estuaires dont la Rade de Brest ; impact des phytosanitaires et résidus d’antibiotiques sur la faune marine (affaiblie >> défaut de reproduction, interdiction de pèche pour infections,…)
Le transfert de la pollution par l’agriculture hors sol du nord des Côtes d’Armor vers le Centre Bretagne n’est pas une solution viable. Que la totalité du coût de la dépollution soit à la charge des pollueurs et non du contribuable, c’est la seule façon de faire comprendre que les sols bretons ne sont pas des éponges à lisiers hors sol.
La solution coule de source :
par respect pour l'environnement, nous vous remercions de ne pas donner un avis favorable à ce dossier.
 
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un anonyme
Le 05/03/2014 à 18:34:18
beluga
Le 30/10/2013 à 12:53:53
Zlotzky
Le 29/10/2013 à 23:31:57
Fanch22
Le 29/10/2013 à 21:06:44
Nicole
Le 29/10/2013 à 20:36:30
Martine
Le 29/10/2013 à 18:30:24
G22
Le 29/10/2013 à 18:27:04
je découvre ce projet en écoutant France Inter, même pas surprise, les Cotes d'Armor, où je réside, sont engluées dans les années 1970 avec les moyens du 21ème siecle et des comportements de seigneurs du moyen age. La population (les gens de la ville, ou les nouveaux à la campagne, n'y connaissent rien) est prise en otage. Nous sommes pourtant "le consommateur final" celui qui achète, décide , choisit ce qu'il souhaite manger. Quand vont ils enfin se rendre compte qu'ils sont des employés (déguisés) exploités par des entreprises mondiales.
patricia
Le 23/02/2015 à 09:46:48