Cette cyberaction est maintenant terminée
Le 28 juin prochain, le Tribunal administratif de Rennes examine le recours des associations et autres contre le permis de construire délivré au SMICTOM par la préfecture en octobre 2010 ainsi que les demandes de préjudice écologique suite à l' annulation des autorisations d'exploiter délivrées par l' Etat en mars 2010.
Rendez-vous le vendredi 28 juin 2013 à 10H45 au Tribunal Administratif de Rennes (3, Contour de la Motte)
Le 18 mars, le porte parole des associations a interpellé le Président de la Région Bretagne Mr Massiot sur l'incohérence de la politique touristique menée par élus (locaux et régionnaux) lors de sa venue à Paimpont pour promouvoir : "Destination Brocéliande".
La forêt de Brocéliande, réputée pour les mythes et légendes qu'elle renferme est un haut lieu de la légende Arthurienne et tout simplement une part essentielle du patrimoine breton et mondial.
2654 participants
Ce site historique est depuis 2004 un terrain d'affrontement entre d'une part des associations de défense de l'environnement et d'autre part une soixantaine de communes du centre Bretagne qui veulent construire en lisière de la forêt un centre d'enfouissement de déchets issus des différentes collectes (refus de l’usine TMB, Déchets Industriels Banals…) et une usine de traitement d'ordures ménagères (Tri Mécano Biologique) de 11.900m². Le site prévu sur la commune de Gaël au lieu dit Point-Clos aura une capacité de stockage estimée à 300 000 m 3 pour une durée de vie prévisionnelle de 15 à 20 ans avec un stockage quant à lui définitif. Adossée à une ancienne décharge d’environ 6 hectares contenant 330 000 tonnes de déchets, cette nouvelle zone occupera près de 12,6 hectares dont 7 ha dédiés au stockage des déchets et le reste étant réservé aux traitements des effluents.
L'Association «Sauvegarde Brocéliande» ainsi que d'autres associations de Brocéliande luttent activement contre ce projet lancé en 2003. De son côté le SMICTOM (Syndicat Intercommunal de Collecte et Traitement des Ordures Ménagères) affirme que ce projet est la seule alternative au transport des déchets vers un centre dans la Mayenne qui, lui aussi, a un coût sur l'environnement.
Les actions de communication entreprises par les associations ont permis d’informer la population locale des risques économiques, sanitaires et environnementaux (risques de cancers, pollutions de l’eau et de l’air, risques d’incendies…) liés aux traitements d’ordures ménagères et au compostage de déchets organiques. Les investigations et actions juridiques menées dans ce cadre ont abouti au blocage de ces projets menés au mépris de la législation environnementale. Lors de son jugement de mars 2010, le tribunal administratif de Rennes a annulé le permis de construire du 17 novembre 2006 accordé par le préfet d'Ille-et-Vilaine au SMICTOM Centre Ouest 35 et les arrêtés autorisant l'exploitation d'un centre d'enfouissement et d'une usine de traitement d'ordures ménagères. Ce jugement est aujourd'hui définitif car aucun appel n'a été formé. Un coup d'arrêt a donc été donné à ce projet dans un contexte de forte contestation. Malgré cela de nouvelles autorisations également contestées ont été à nouveau délivrées pour ce projet de création d'un site dédié aux déchets à la porte de Brocéliande et la menace persiste...
En 2011, le SMICTOM a déposé un nouveau dossier pour le même projet, afin de solliciter à nouveau un permis de construire pour l'usine et une autorisation d'exploiter pour l’ensemble des installations (usine et centre de stockage). Le permis de construire a été délivré en octobre 2011 et a aussitôt fait l'objet d'un recours contentieux, de la part des Associations Sauvegarde de Brocéliande, Assure, SOS Brocéliande, mais encore de la Commune de GAËL qui dans l'intérêt de ses administrés s'oppose à l'implantation du projet sur son territoire (dossier en cours). En 2012, a eu lieu une nouvelle enquête publique (la 5éme) relative à l’instauration des servitudes d’utilité publique dans le périmètre des 200 mètres des zones à exploiter. De nouveau, le commissaire enquêteur donne un avis favorable, malgré les remarques entièrement défavorables sur ces projets de la part de la population, des associations et des municipalités de Gaël, Concoret et Muel, qui sont venu déposer leurs avis dans les registres. Même l’ONF (Office National de Forêts) a montré son désaccord avec le SMICTOM sur les projets. La ZNIEFF est toujours là, la zone de risque majeur de feux de forêts avec enjeux humains également, les zones humides et réseaux aquifères sont toujours présents, le projet est toujours situé en tête de bassin versant, etc. L’ancienne décharge rejette toujours des « biogaz » et des jus de fermentation dans l’environnement (déchets à même le sol),on observe d’ailleurs une forte concentration de décès par cancer à la périphérie du centre d'enfouissement particulièrement sur la partie GAEL ( au sud de la décharge) dans un périmètre de 2 km où sur 21 décès, 17 sont dus au cancer (81 %) depuis1984
Les faits précédents nous amènent à exiger une véritable étude épidémiologique indépendante sur les cas de cancersqui frappent les riverains du site et à exiger:
 
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Francesco Paparatti
Le 25/04/2014 à 20:00:56
Andrée
Le 29/07/2013 à 17:32:16
Fav
Le 25/07/2013 à 18:41:59
stoppeur
Le 24/07/2013 à 13:17:46
stoppeur
Le 24/07/2013 à 13:11:33
Rock07
Le 16/07/2013 à 12:20:19
un anonyme
Le 08/07/2013 à 09:35:38
isa
Le 21/06/2013 à 09:06:54
halais
Le 25/04/2014 à 23:06:22