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Bilan de la cyberaction : Les NGT, Organismes Génétiquement Masqués

Mise en ligne du 28/10/2023 au 08/05/2024

Les biotechnologies génétiques qu’encourage Bruxelles constituent un nouveau front clivant en pleine bataille sur le Pacte vert de l’UE.

Bilan de la cyberaction :

2126 participants

Présentation de la cyberaction :

https://www.charentelibre.fr/international/les-ngt-avenir-de-l-agriculture-ou-ogm-caches-15840717.php  

Variétés nécessitant moins de pesticides, plus résistantes à la sécheresse ou aux maladies, blé pauvre en gluten… autant d’horizons ouverts selon Bruxelles par les « nouvelles techniques génomiques » (NGT), kyrielle d’outils « éditant » le matériel génétique des plantes sans ajout extérieur - contrairement aux organismes génétiquement modifiés (OGM) « transgéniques » introduisant un gène d’une espèce différente.

Pour Bruxelles, ces technologies émergentes pourraient développer des cultures adaptées au climat et plus productives, ou des aliments avec moins d’allergènes.

Mais les règles drastiques encadrant les OGM (longue procédure d’autorisation, traçabilité, étiquetage, surveillance…) apparaissent « inadaptées », juge la Commission, qui propose de ne plus les appliquer aux semences et produits issus de NGT et présentant des modifications susceptibles de se produire naturellement ou via des croisements traditionnels. Sous réserve d’un nombre limité de mutations, ils seraient considérés comme « équivalents » aux variétés conventionnelles et enregistrés dans une base publique, avec l’obligation d’étiquetage spécifique seulement pour les semences. Les variétés résistantes aux herbicides pourraient aussi être concernées.

«Apprentis sorciers»

L’UE recense 90 demandes d’autorisation pour des cultures NGT au stade de la recherche, avec seulement quelques tests en plein champ (maïs en Belgique, pommes de terre en Suède…). Des feuilles de moutarde « moins amères » sont déjà commercialisées aux États-Unis et des bananes résistantes au brunissement approuvées aux Philippines.

La simplification des règles était réclamée par la puissante organisation agricole Copa-Cogeca et une partie des États membres qui entendent négocier de concert la législation NGT avec un autre texte imposant des objectifs de réduction des pesticides, sur lequel les discussions s’enlisent.

À l’inverse, ONG environnementales et eurodéputés de gauche réclament que les NGT restent soumis à la réglementation OGM conformément au verdict de 2018 de la Cour de justice de l’UE. « Il ne faut pas jouer aux apprentis sorciers, mettre en culture sans évaluation complète et indépendante, sans traçabilité, ni information des consommateurs », insiste l’élu socialiste Christophe Clergeau, soulignant les interactions complexes d’une plante avec son environnement, notamment les pollinisateurs. Pour l’Ifoam (fédération de l’agriculture bio), Bruxelles « sacrifie le principe de précaution » au profit d'« un accélérateur massif du modèle commercial lucratif de l’industrie biotech ».
Pour ses détracteurs, l’édition génomique est loin d’avoir fait ses preuves. « C’est un écran de fumée pour éviter le débat sur la transition agricole durable. Ces ‘nouveaux OGM’ restent un mirage dont on n’est pas certain qu’il se matérialisera », a jugé Mute Schimpf, de Friends of the Earth. L’ONG prône plutôt de « maximiser la diversité » en adaptant localement les variétés.

« La dissémination de nouveaux OGM appauvrira davantage la biodiversité agricole et la santé des sols, essentielle pour garantir la sécurité alimentaire, en encourageant les monocultures et l’uniformité génétique », abonde Francesco Sottile, de Slow Food.

La dépendance accrue des cultivateurs aux semenciers, face à la multiplication potentielle des brevets, inquiète également. La Commission promet d’évaluer ultérieurement les questions de propriété intellectuelle.

Autre point sensible, l’absence d’étiquetage sur les aliments commercialisés issus de plants NGT : l’association Foodwatch dénonce un « immense recul […] qui priverait les consommateurs de leur droit à savoir ce qui est dans leur assiette ».

Nouveaux OGM : la Commission européenne veut assouplir les règles

La Commission européenne a proposé, mercredi 5 juillet, une révision de la directive européenne sur les OGM. L’objectif serait de permettre aux plantes modifiées à l’aide des nouvelles technologies génomiques (dites NGT, pour New genomic techniques ou NBT pour New breeding techniques) d’échapper à la réglementation actuelle encadrant les organismes génétiquement modifiés.
Ces NGT, qualifiés de « nouveaux OGM » par leurs détracteurs, sont obtenus par édition directe du génome : grâce à de nouveaux outils moléculaires à la précision inédite, dont le plus connu et performant sont les « ciseaux moléculaires » CRISPR-Cas9, on peut désactiver, supprimer ou ajouter un gène directement au sein de l’ADN d’une cellule.

Comme Reporterre l’écrivait dans cet article « De la mutagenèse aux “ciseaux génétiques”, une petite histoire des OGM », les « nouveaux OGM » ne sont pas des OGM classiques, obtenus par transgenèse, au sens où aucun gène étranger n’est introduit dans la cellule. « En réalité, nuançait Emmanuel Guiderdoni, chercheur au Cirad, un organisme français de recherche agronomique, c’est un peu plus compliqué : on passe par une étape avec un transgène lorsqu’on met en œuvre cette technique. Mais ensuite ce transgène est éliminé – et donc la plante “éditée” ne contient plus de gène étranger à l’arrivée. »
https://reporterre.net/De-la-mutagenese-aux-ciseaux-genetiques-une-petite-histoire-des-OGM  

Certains experts s’inquiètent de la persistance d’un risque de « contamination » par de l’ADN d’organismes tiers, utilisés lors d’étapes intermédiaires dans le processus d’édition génique.

Or, la réglementation actuelle, datant de 2001, impose à cette nouvelle méthode non traditionnelle de modification génétique les mêmes procédures et régulations que pour les OGM classiques, avec un processus d’autorisation, de traçabilité et d’étiquetage spécifique. La Commission veut permettre aux NGT d’être considérés de la même manière que les sélections variétales classiques, arguant que la manipulation serait comparable à une variation génétique se produisant dans la nature, puisqu’il n’y a plus d’échange de gène interespèces.

Deux catégories de NGT

La Commission suggère de séparer les NGT en deux catégories. Ceux qui ne comportent pas beaucoup de modifications génétiques et « qui pourraient apparaître naturellement ou être produits par la sélection conventionnelle », qui pourraient ainsi être considérés comme « équivalents aux produits conventionnels », tandis que les autres resteraient soumis à une législation similaire aux OGM. Les NGT qui auraient pour caractéristiques d’être rendus « tolérants aux herbicides» resteraient également soumis à une régulation OGM.

C’est une des craintes des ONG environnementales qui s’opposent à la dérégulation des NGT : que les multinationales de l’agro-industrie multiplient les brevetages sur les semences issues de cette technique et les utilisent, à l’instar des OGM, en synergie avec leurs pesticides. Dans une lettre adressée en 2021 à la Commission, une coalition d’ONG et d’organisations agricoles s’inquiétait également des risques d’effets incontrôlés « hors cible », c’est-à-dire perturbant l’organisme en dehors des gènes volontairement modifiés. Cela remet en cause les arguments de l’industrie, qui promet que ces NGTserviront à adapter l’agriculture au changement climatique tout en réduisant l’usage d’intrants chimiques, ce qui n’a de fait pas été le cas avec les OGM.

La proposition de la Commission devra encore être étudiée par les États membres, qui devront trouver une position commune, ainsi que par le Parlement européen, dans les mois à venir.

Nous vous proposons d'interpeller la Présidente de la Commission Européennes et vos eurodéputés.

Le Parlement européen continue de s’opposer aux OGM
https://www.infogm.org/7865-parlement-europeen-continue-opposer-ogm  

OGM : une consultation biaisée menée par un cabinet d’études
https://www.infogm.org/7540-ogm-consultation-biaisee-menee-par-cabinet-etudes?lang=fr  

Le « non aux OGM/NTG » des transformateurs de produits biologiques européens
https://www.infogm.org/7889-non-aux-ogm-ntg-transformateurs-de-produits-biologiques-europeens  

Une large gamme d’acteurs opposés à la dérèglementation des OGM
https://www.infogm.org/7899-une-large-gamme-d-acteurs-opposes-a-la-dereglementation-des-ogm  

La lettre qui a été envoyée :


Madame, Monsieur
Opposé aux OGM/NTG, je demande
- l’application de règles strictes pour assurer la traçabilité, l’étiquetage et la protection des opérateurs biologiques pour tous les OGM/NTG.
-la mise en place de règles de coexistence entre les différentes agricultures.
-La mise en place d'« un mécanisme qui fasse supporter aux fabricants d’OGM/NTG les coûts supplémentaires liés à la prévention et la surveillance de la chaîne d’approvisionnement biologique ».
-une compensation pour les opérateurs biologiques en cas de dommage causé par la présence de matériel OGM/NTG

 

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13 commentaires

credible

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Il n'y a pas besoin d'OGM ou de varié, accroitre les rendement. Il suffit que les conditions extérieures en matière de pH, red, salinité correspondent à la plante cultivée. Et cela se fait assez facilement avec un "traitement physique de l'eau". Il en existe de quantité de modèles sur le marché, et il est possible de les faire soi- même. Le fonctionnement de ces procédés s'explique très bien grâce à la physique quantique. En savoir plus gratuitement (formation pro OPCO) en Alsace en février :  www.aton-atl.com.  

sylvie henry reant
Le 25/01/2024 à 18:10:56

Etape cruciale pour les "nouveaux OGM" au Parlement européen, les Vingt-Sept divisés
https://www.martinique.franceantilles.fr/actualite/economie/etape-cruciale-pour-les-nouveaux-ogm-au-parlement-europeen-les-vingt-sept-divises-971870.php  

Alain UGUEN
Le 24/01/2024 à 16:08:00

Ma parole, ils deviennent fous !
- 1 - Jusqu'à présent, c'était assimilé aux OGM.
Au départ, la nature avait très bien fait les choses : Il y a de la variété, de la qualité,... et cela avait fait ses preuves sans être nocif à la santé!
- 2 - Dans quel but ?
Un rendement meilleur ? cela signifie moins d'agriculteurs..
Il y a déjà une diminution importante des parcelles cultivées, des agriculteurs,...
- 3 - Quel impact cela aura-t-il sur la santé des humains ? du sol ? des animaux et végétaux qui seront dans la même parcelle cultivée et autour ? etc....

Danièle verraes
Le 05/01/2024 à 16:38:59

Des plantes dont le génome a été modifié pourront-elles bientôt pousser dans les champs français et européens ? C’est tout la question de l’autorisation ou non des NGT, qui se joue en ce moment à Bruxelles. Et qui ravive le débat houleux autour des organismes génétiquement modifiés (OGM).
https://www.ouest-france.fr/economie/agriculture/les-cultures-ngt-ces-nouveaux-ogm-pourront-elles-pousser-en-europe-8d9f816e-99c7-11ee-97d2-9b86ef7e3954  

Alain UGUEN
Le 03/01/2024 à 09:41:16

Ô commission européenne, ne laissez pas les Nouvelles Techniques Génomiques être expérimentées.
Ne nous dites pas que c’est pour empêcher la peau de banane de noircir. Méfiez-vous, les semenciers sorciers vont vous tordre les doigts pour vous faire lâcher du lest. A ce moment-là vous serez accusés d’une hécatombe: insectes et oiseaux crèveront dans les immensités de champs uniformes.
Les scientifiques prudents et propres n’ont même pas le temps de tester les NTG et de prévenir le danger. Les agriculteurs bonasses seront les premiers à expérimenter les néo OGM sur les immenses hectares sans bleuets, sans BZZ et sans mantes religieuses.
Les brevets sont multiples et dans un tel foutoir que chacun fait sa petite cuisine.
Paraîtrait qu’avec les NTG il y aurait un moyen de survivre au changement climatique. HA! HA!

Colette Nusbaum Vallet
Le 09/11/2023 à 18:00:28

non merci

ARNOLD SNIADY
Le 02/11/2023 à 10:36:20

Encore des ceusses qui veulent transformer des citrouilles en carrosses sans passer par la case contrôle.
Pas besoin du Marteau des Sorcières pour les trouver : ils grenouillent où se trouvent le pouvoir et l'argent.
D'abord les végétaux, et un jour les NTG appliquées aux gens pour les rendre plus performants et conformes aux attentes de la société.
Imaginez, vous pensez avoir affaire à un humain normal, eh ben non : c'est un Manu !
Ça fait froid dans le dos.

Frawald
Le 01/11/2023 à 17:58:48

Je ne retrouve pas mon mot de passe, et je ne trouve pas la possibilité d'en changer.
Néanmoins je reçois vos messages sur mon adresse mel et je les apprécie.
Merci de votre aide.

JC Laporte
Le 31/10/2023 à 18:44:56

Stoppez ces fous !

Jean-Paul PERONNET
Le 31/10/2023 à 17:33:07

un danger de plus .........les apprentis sorciers vont encore frapper

maripachats
Le 31/10/2023 à 11:31:29

Le MALLEUS MALEFICARUM est à l'oeuvre contre les hérétiques du libéralisme ! Puisque nous sommes des écoterroristes

Philippe BIAUX
Le 30/10/2023 à 11:51:50

Madame, Monsieur
Opposé aux OGM/NTG, je demande
- l’application de règles strictes pour assurer la traçabilité, l’étiquetage et la protection des opérateurs biologiques pour tous les OGM/NTG.
-la mise en place de règles de coexistence entre les différentes agricultures.
-La mise en place d'« un mécanisme qui fasse supporter aux fabricants d’OGM/NTG les coûts supplémentaires liés à la prévention et la surveillance de la chaîne d’approvisionnement biologique ».
-une compensation pour les opérateurs biologiques en cas de dommage causé par la présence de matériel OGM/NT

Françoise Lemaille
Le 30/10/2023 à 11:27:36

NGT ou OGM, c'est toujours des "bricolages" des cellules!!! et la prétention de l'Homme à vouloir faire mieux que la nature..
S'il est vrai qu'au fil du temps les améliorations ont été faites par le même être humain, ce fut dans un temps long dans une sélection liée à l'observation.
Il ne bidouillait rien au niveau de la cellule....
Et la diversité génétique préservée.
Arrêtons de jouer à la roulette russe avec le vivant.
Ces pratiques servent surtout à continuer à rendre les paysans prisonniers des semenciers qui vendent et les semences et les produits phytos qui vont avec!....

eugène ravenet
Le 30/10/2023 à 08:48:51

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