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Cette cyberaction est maintenant terminée

Bilan de la cyberaction : Pour sauver le loup menacé

Mise en ligne du 27/11/2012 au 01/12/2012

Devant les menaces qui pèsent sur la protection du loup en France et alors que le prochain plan loup 2013-2018 est en préparation, les associations Animal Cross, ASPAS, FNE (France nature environnement), FERUS, FRAPNA (Fédération Rhône-Alpes de la protection de la nature), GEML (Groupe d'étude des mammifères de Lorraine), LPO (Ligue pour la protection des oiseaux), Mille Traces, SFEPM (Société française pour l'étude et la protection des mammifères), SPA et WWF lancent une grande action en faveur du loup.

Bilan de la cyberaction :

4369 participants

Objet : Demande de suppression de la cyberaction N° 506 « Pour sauver le loup menacé » mise en ligne sur votre site


Monsieur,

Les associations FERUS, Animal Cross, ASPAS, FNE (France nature environnement), FRAPNA (Fédération Rhône-Alpes de la protection de la nature), GEML (Groupe d’étude des mammifères de Lorraine), LPO (Ligue pour la protection des oiseaux), Mille Traces, SFEPM (Société française pour l’étude et la protection des mammifères), SPA et WWF ont envoyé le 14 novembre 2012 un courrier inter-associatif au ministre de l’écologie pour dénoncer des atteintes graves à la conservation du loup et lui demander de veiller à une réelle protection de cette espèce dans notre pays.

Par ailleurs, pour sensibiliser l’opinion publique, les associations ont décidé de mettre en place une pétition diffusée sur le site de l’association FERUS (http://www.ferus.fr).   Cette pétition, doit permettre aux associations de démontrer l’intérêt des citoyens pour la préservation du loup. Il a été décidé par nos associations de centraliser les signatures sur un seul site, et de compiler ces dernières sans inviter les signataires à envoyer directement un mail au ministre, de façon à ne pas bloquer les adresses mails du ministère.

Afin de relayer cette action, vous avez repris sur votre site internet (http://www.cyberacteurs.org/cyberactions/sauver-loup-menace-540.html),   sans l’accord ni l’information des associations signataires, le texte du courrier inter-associatif mis en ligne initialement sur le site de l’association FERUS (http://www.ferus.fr   ) et avez mis en place une cyberaction parallèle à celle lancée par nos associations.

Votre cyber-action appelle les citoyens à « interpeller directement la Ministre » ce qui empêche nos associations de comptabiliser utilement le nombre des personnes qui se mobilisent.

Si nous ne pouvons qu’approuver la publicité faite à nos demandes et la diffusion d’une information claire sur nos actions, les associations signataires du courrier ne souhaitent pas le lancement d’une cyberaction qui va à l’encontre des objectifs visés par la mise en place de notre pétition.

En conséquence, conformément à l’article 38 de la loi « informatique et libertés » du 6 janvier 1978 modifiée, nous vous remercions de bien vouloir supprimer la cyberaction N° 506 « Pour sauver le loup menacé ».

Nous vous prions d\'agréer, Monsieur, l\'expression de nos salutations distinguées.

Signataires:

FERUS, Animal Cross, ASPAS, FNE (France nature environnement), FRAPNA (Fédération Rhône-Alpes de la protection de la nature), GEML (Groupe d’étude des mammifères de Lorraine), LPO (Ligue pour la protection des oiseaux), Mille Traces, SFEPM (Société française pour l’étude et la protection des mammifères), SPA et WWF

Présentation de la cyberaction :

Les associations citées ont également adressé un courrier inter-associatif le 14 novembre dernier. Soutenez le loup et les demandes des associations, exprimez-vous !

À l'attention de de Mme la Ministre de l'Écologie, du Développement durable et de l'Énergie, Delphine Batho.
Madame la Ministre,

Il y a 20 ans, le loup faisait son retour naturel en France.
Aujourd'hui, nos associations sont inquiètes de constater que les atteintes graves à sa conservation dans notre pays se multiplient. Son statut d’espèce protégée par la directive européenne "Habitats-Faune-Flore" et les engagements souscrits auprès de la Convention de Berne semblent menacés.
Le 10 octobre, une proposition de loi a été déposée au bureau de l'Assemblée Nationale, notamment par MM Charles Ginésy, Hervé Gaymard et Jean Lassalle, visant « à autoriser les éleveurs à tirer sur tout loup menaçant leurs élevages, cette autorisation s'appliquant également dans les cœurs des parcs nationaux ».
Le 16 octobre, la teneur de certaines propositions lors de la réunion du Groupe National Loup a laissé présager une orientation négative dans la volonté du gouvernement de veiller à la conservation du loup, malgré ses engagements internationaux.

Toujours le 16 octobre, une autre proposition de loi a été déposée au Sénat, notamment par Mrs Jean-Pierre Chevènement et Robert Hue, visant « à autoriser l'abattage des loups dans des zones d'exclusion à créer, indépendamment du prélèvement défini au niveau national »
Enfin le 19 octobre, le Conseil d'Administration du Parc National des Cévennes a déclaré le loup incompatible avec la biodiversité, ce qui est un non-sens écologique. Il a demandé que le Parc soit reconnu comme « zone d'exclusion pour le loup » et souhaite organiser son abattage en zone « coeur » du Parc.
Loin des ambitions d'un Etat moderne à l'orée du 22e siècle, ces orientations nous ramènent un siècle en arrière. Elles vont également à l’encontre de la Conférence Environnementale qui a souhaité faire de la France un état exemplaire en matière de biodiversité. Vous êtes garante du respect de la biodiversité dans notre pays, c’est pourquoi nous demandons instamment à l'Etat d'agir afin que ces propositions néfastes et opposées à la stratégie nationale voulue par le Président de la République ne soient pas adoptées.

Dans cette attente, nous vous prions de croire, Madame la Ministre, à l'expression de notre profond respect.

ANIMAL CROSS - la présidente - Valérie Thomé
ASPAS - le président - Pierre Athanaze
FERUS - le président - Jean François Darmstaedter
FNE - le président - Bruno Genty
FRAPNA - le président - Eric Feraille
GEML - Yann Lebecel
LPO - le président - Allain Bougrain Dubourg
MILLE TRACES - la présidente - Sylvie Thirion
SFEPM - le président - Stéphane Aulagnier
SPA - le directeur - Luc Cazenave
WWF - la présidente - Isabelle Autissier


Nous vous proposons de vous joindre à cette mobilisation inter-associative en participant à cette cyber @ction qui vous permet d'interpeller directement la Ministre de l'Ecologie.
Alain Uguen Association Cyber@cteurs

La lettre qui a été envoyée :


Madame la Ministre,

Il y a 20 ans, le loup faisait son retour naturel en France.
Aujourd'hui, les associations de protection animale sont inquiètes de constater que les atteintes graves à sa conservation dans notre pays se multiplient. Son statut d’espèce protégée par la directive européenne "Habitats-Faune-Flore" et les engagements souscrits auprès de la Convention de Berne semblent menacés.
La teneur de certaines propositions lors, de la réunion du Groupe National Loup, à l'Assemblée Nationale et au sein du Conseil d'Administration du Parc National des Cévennes, a laissé présager une orientation négative dans la volonté du gouvernement de veiller à la conservation du loup, malgré ses engagements internationaux.

Vous êtes garante du respect de la biodiversité dans notre pays, c’est pourquoi nous demandons instamment à l'Etat d'agir afin que ces propositions néfastes émises et opposées à la stratégie nationale voulue par le Président de la République ne soient pas adoptées.

Comptant sur votre soutien, je vous prie d'agréer l'assurance de ma vigilante attention à vos décisions.

 

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23 commentaires

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je ne signerai pas cette pétition. Je choisis le travail des éleveurs qu'il faut absolument préserver. Il n'y en a presque plus qui pratiquent l'estive. Les moutons entretiennent très bien les montagnes. Je ne veux pas éradiquer le loup, mais pourquoi le garder en France où les espaces ne sont pas très importants. Le loup n'est pas menacé dans le Monde. Laissons-le vivre là où il y a de grands espaces, mais pas forcément en France. J'essaie de me mettre ans la peau d'un éleveur qui découvre une dizaine de bêtes éventrées dans son troupeau. Alors, je choisis l'éleveur et ses moutons et non le loup.

vivi
Le 30/11/2012 à 16:48:22

Je suis assez d'accord avec le fait que seul ceux qui utilisent les chiens devraient en avoir comme ça il y aurait moins ( pas plus du tout!)de problèmes. En France il y a pas assez de loup pour le nombre de sangliers mais trop de loup pour le nombre de bêtes domestiques (chiens, moutons, chèvres,chevaux,ânes,alpagas, vaches et peut être d'autres).Je suis entre la ste Baume (Var) et la ste victoire (Bouches du Rhônes)donc pas dans la grande montagne, et pourtant le loup n'est pas loin.
Combien de pro loup ont parlés avec des éleveurs Italiens (ça a l'air d'être une référence). Ce que j'ai lu sur les éleveurs Turcs,Italiens et Espagnols c'est que leur chiens de protections ont des colliers à pointes et c'est pourtant pas des tendres.Effectivement il ne peuvent pas dire c'était mieux avant, ils ne connaissent pas sans. Par contre les éleveurs français (et les bergers salariés encore plus) savent qu'ils travaillent plus sans gagner plus.
C'est vrai que dans le monde des bisounours tout le monde s'aime et il n'y as pas d'argent. Tiens puisque qu'on parle des Suisses, chez qui on a signé la convention de Berne, eux sont moins patient ils ont des loups depuis moins longtemps mais ils tirent déjà dessus.
La nature s'équilibre toute seule mais alors pourquoi, en ville, on chasse les étourneaux, les pigeons,les goélands et on tue un pauvre sanglier ou un cerf si il s'aventure en ville.

alban
Le 29/11/2012 à 20:46:41

Je ne suis ni berger, ni montagnard, et je comprends la réticence de certains. Mais je vais néanmoins jeter un pavé dans la mare. A ma connaissance, ni l'être humain, ni le mouton, ne sont des espèces menacées. Comme une grande partie de la biodiversité, le loup, lui, est menacé. Je prends donc la défense du loup, en espérant qu'on lui laissera un peu de place pour vivre dans nos montagnes ou ailleurs.

JEAN-MARC
Le 29/11/2012 à 17:05:42

Bonjour,
Je suis contre votre pétition et en voilà la raison :
Mon beau frère est éleveur dans le Massif Haut Alpin et son troupeau a subi plusieurs attaques depuis pratiquement une dizaine d'années maintenant. La cohabitation en zone de montagne ou l'élevage ovin existe n'est pas possible ; l'argument des "protecteurs du loup" est que celui-ci n'attaque que pour manger : c'est faux, une attaque de 15 bêtes massacrées, égorgées sans un seul morceau mangé ne révèle pas la faim mais le goût du sang. Je crois que ces personnes bien pensantes qui défendent le loup devraient venir vivre le quotidien d'un été en montagne pour savoir ce que c'est que les nuits blanches à surveiller et attendre l'attaque, les nuits blanches avec la peur au ventre parce que le loup vous passe à 4 mètres et vous pouvez être vous aussi en tant que berger une victime... les nuits blanches au téléphone avec les autres bergers de la vallée pour savoir où à eu lieu la dernière attaque ou savoir où on a vu le loup 1 heure auparavant...les nuits blanches à parcourir la montagne avec la frontale pour récupérer le troupeau avant que le loup n'arrive dans le secteur... alors quand ces défenseurs du loup auront vécu cela ils pourront peut-être se permettre de donner leur avis mais tant que leur propre vie n'est pas en danger, qu'ils se la ferment !!
y'en a marre des donneurs de leçons qui sirotent tranquillement dans leur fauteuil et commentent des faits et des situations qu'ils ne vivent pas au quotidien. Quand c'est votre pain quotidien qui est en jeu, vous voyez la vie différemment !
Voilà mon coup de gueule parce que j'en signe des pétitions mais celle là je ne suis pas prête de la valider !
Sylvie

Sylvie
Le 29/11/2012 à 13:57:17

2 questions suite aux messages précédents :
1° un parc national (donc de la nation) demande l'élimination d'une espèce de son territoire. Il me semblait que les parcs nationaux étaient là d'abord pour conserver la biodiversité, et pas d'abord pour privilégier les activités humaines. Question de priorité. Ou alors le parc des Cévennes ne devrait-il pas être un "simple" parc régional ? Si les loups ne sont pas dans les parcs nationaux, où seront-ils alors ? 2° que veut dire "entretenir" la montagne ? La montagne n'est-elle pas capable de s'entretenir toute seule ? Si on a besoin de l'entretenir n'est-ce pas précisément parce qu'on ne lui laisse pas les moyens de le faire toute seule ?

Didier Julien-Laferrière
Le 28/11/2012 à 22:05:22

Je suis pour la cohabitation du loup et des paysans

Mais le tir de défense sur un loup attaquant un troupeau est nécessaire pour maintenir l’activité agropastoral dans les grand espaces naturel extensif. Si le loup à peur de l'homme il ne s'attaquera plus aux troupeaux et restera dans les milieux reculés. Il ne s'agit pas de l'éradiquer mais au contraire de permettre une cohabitation entre l'homme et le loup ce qui est fortement compromis par la non possibilité de tir de défense contre le loup.

L'Etat doit donc engager de vrais moyen de protection des troupeau (enclos, éfarouchement (âne chine) et en dernier recoure l'abatage d'individus présentant une menace) et du loup (en n'autorisant pas sont extermination comme le demande le PNC)

Au sujet du tir de défense comme dernier recours pour la protection d'un troupeau, si il n'est pas autorisé se sont les agriculteur qui risque de disparaitre. On en a déjà perdue plus de trois quart de nos ferme en 30 ans...

Le débat est lancé,



Sylvain morel

Paysan et gestionnaire d'espaces naturel

Sylvain
Le 28/11/2012 à 18:21:09

Je vous signale que le loup non seulement était la avant nous et que donc, il a un droit intrinquèque sur la région dans laquelle il réside actuellement mais aussi et surtout qu'avant, il mangeait du mouton rustique, beaucoup plus hargneux que le mouton actuel,( l'une des jeunes bergères dont il est question dans l'histoire de la bête du gévaudan a été sauvée par un de ses béliers), pas sur que les béliers actuels puissent en faire autant. Soit dit en passant, ces moutons étaient bien sur beaucoup plus résistants que les moutons actuels.

Bien sur, il est évident que que cette transition se fasse ou pas, il est hors de question que les bergers soient lésés par la présence du loup mais de toutes façons, le patou et une surveillance adequate devrait suffire vu que les italins s'en sortent. J'ai vraiment l'impression que cette histoire n'est qu'une sombre histoire de lobbying de la part des bergers les plus radicalisés mais aussi et c'est beaucoup plus grave, d'un lobbying politique. Ceux qui ont écrit ces nouvelles lois devraient s'imaginer: propriétaires d'un territoire depuis des lustres et devant manger pour vivre, se retrouver chassés et tués comme des mal-propres, ça ne leur plairait peut-être pas!

cri-cri
Le 28/11/2012 à 15:51:05

Je ne signerai pas tant que les éleveurs attaqués par le loup ne seront pas, eux aussi, déclarés espèce en danger.

lapinou
Le 28/11/2012 à 12:49:13

J'aimerais comprendre pourquoi les bergers italiens arrivent à cohabiter avec le loup, même si ce n'est pas parfait, alors que les bergers français n'y arrivent pas.
Quant au Parc des Cévennes (j'y habite), je me pose des questions au niveau de sa "gestion des espèces" et pas seulement au niveau du loup. Le Parc exige maintenant d'un terrien organisant des chasses qu'il possède 10 hectares seulement au lieu de 30, et fait venir de plus en plus de chasseurs de l'extérieur (alors que les habitants du Parc chassent de moins en moins). Les chasses privées payantes sont très à la mode chez certains. Vous avez dit "écolo"?!

isa
Le 28/11/2012 à 09:01:05

je ne signe pas, je suis berger, pas anti-loup, mais les écolos des villes me feraient rire dans une autre situation, la population de loups installée en France est largement suffisante à sa survie, j'aurai préféré qu'on suive une politique de défense active et non létale cela n'est pas le cas jusqu'à ce jour. Donc c'est la pagaille, et les abatages ne sont pas aujourd'hui la pire des solutions, vu que rien d'autre de sensé ne se dégage. Et les écolos des villes qui vivent ici en montagne avec leur limites urbaines dans la tête feraient mieux de nous laisser un espace de survie digne!

thierry
Le 27/11/2012 à 18:33:31

Je ne signe pas. Je ne souhaite pas l'éradication du loup mais je souhaite que les éleveurs puissent défendre leurs troupeaux
mh

Marie-Hélène
Le 27/11/2012 à 17:55:49

Bonjour,
Je suis un montagnard et il y a longtemps que je m'intéresse à la biodiversité de la montagne.
J'essaie de réfléchir sur les arguments des uns et des autres (en excluant les extrêmes de tout bord), et je suis venu en fin de compte à défendre le retour du loup en France.
Nous devons avant tout protéger le territoire montagnard (contre l'urbanisme galopant, limiter la chasse...) pour que toutes les espèces puissent vivre en paix et pour sauvegarder un espace naturel suffisamment grand.
Je suis un petit fils d'agriculteur, donc je suis très attaché à l'activité agricole et je la défends le plus possible (en achetant au juste prix directement aux producteurs locaux par exemple).
Chacun doit pouvoir vivre de son activité.
Par contre La France est envahi par la viande de moutons de nouvelle Zélande...
Donc il faut aussi défendre la production française...
Ensuite je suis natif du Lot (il n'y a pas de loup), et j'ai constaté qu'il n'y avait pas besoin de loups pour décimer les troupeaux (chiens errants).
Au gré de mes randonnées en montagne, je discute avec des bergers, et j'ai rencontré des bergers dont la présence du loup n'était pas nécessairement dérangeante.
Ce sont des bergers présents sur le terrain, et avec des moyens nécessaires de protections (patous...) et ils m'ont dit (c'était plutôt des bergères d'ailleurs), qu'ils avaient aucun soucis avec le loup (même si il y a certainement quelques contraintes).
Je pense aussi qu'il faut réfléchir pour savoir comment ils font en Italie où le loup n'a jamais disparu?
Et mon dernier message est de dire que cela ne sert à rien de tuer un ou deux loups, car cette espèce s'autorégule toute seule.
Mais je vais de continuer à réfléchir sur le sujet...

ERIC
Le 27/11/2012 à 17:16:18

Bonjour
désolé, mais cette fois c'est non, non et non. Il faut que certains écolos entendent les éleveurs et acceptent que le loup soit régulé lorsqu'il est au contact des troupeaux, de préférence par un service public, à défaut par les éleveurs.
ça ne veut pas dire éradication, contrairement à ce que feignent de croire les pétitionnaires ci dessus, mais peut être que ça demande à sortir le loup de la convention de berne, cette espèce n'étant de toute façon plus en danger d’extinction.
J'ai eu une fois 50 brebis mortes ou euthanasiées suite à l'attaque d'un chien, qu'il a toujours été impossible de faire tuer malgré ses attaques récurrentes contre des troupeaux, et je me demande depuis ce qu'il y a dans la tête des militants de la Spa, quel type de hiérarchie font ils entre les animaux et la douleur qui les frappent: préférer voir des brebis dévorées vivantes que sacrifier sans douleur un chien (ou un loup), ça a réduit à néant pour moi tout les discours sur le bien être animal qu'ils peuvent tenir par ailleurs.
J'ai 400 brebis et je suis en bio depuis 20 ans : la biodiversité, je fais le maximum pour l'accoitre, beaucoup plus que la plupart, mais ne me demandez pas de participer, en France du moins, à la préservation d'une nature dont l'homme serait exclu.
cordialement
Emile

émile
Le 27/11/2012 à 16:35:09


Il me semble urgent de cesser de confondre la lutte contre un prédateur ordinaire sur son propre territoire et l'éradication d'un animal dont notre culture a fait un monstre sanguinaire. Les chiens errants font autant voire plus de dégâts que les loups. Dans le Lot, où j'habite, les dégâts causés par les chiens ne peuvent pas être imputés aux loups, les chèvres et moutons sont mutilés, traumatisés, les femelles avortent. On ne parle pas encore d'éradiquer les chiens...
Adhérente à FNE Loup, je demeure convaincue que loups et bergers peuvent cohabiter. Comment faisaient-ils avant que le loup ne devienne un outil de conflit entre humains ?
L'acharnement sur les derniers "grands" prédateurs en Europe n'est rien d'autre que l'expression des haines que nous ne pouvons pas régler en tuant notre voisin différent de nous, et pourtant si semblable... N'oubliez pas que "l'homme est un loup pour l'homme", ou alors... éradiquez l'homme...

une femme
Le 27/11/2012 à 16:30:13

(source: http://www.oncfs.gouv.fr/Connaitre-les-especes-ru73/Le-Loup-ar636   )
Italie: 500
Espagne: 2000
France: quelques dizaines
Et pourtant nos bergers ont toujours autant de problèmes avec le loup.
Au lieu de chercher à l'eradiquer (le massacrer), ne devrait-on pas remettre SERIEUSEMENT en question les pratiques pastorales hexagonales ?

ariane
Le 27/11/2012 à 16:27:00

Les injustices et le scandale éthique et financier autour de cette animal devient pathétique, inadmissible.
Si l'histoire de l'humanité est dans un moment charnière (en ce qui concerne sa biodiversité entre autre) Il n'y a pas de fatalité sur les circonstances du moment et liées aux grands prédateurs tel le LOUP !
Le Loup n'envahira jamais notre territoire, nous ne sommes pas au 17ième siècle...quoi que, en voyants cette évolution néfaste, il y a de quoi se poser la question ?
L'urbanisme de notre pays fait qu'il se régulera tout seul, son atout est de ne pas proliférer au delà de ce qu'il peut, à contrario de notre espèce.
La balance commerciale désorganisée de l'élevage ovins n'est pas la conséquence du Loup, mais des actions politiques irresponsables.
La conservation n'est pas qu'une question de nature, c'est l'homme qui va décider de sa conservation.

Michel Baverel
Le 27/11/2012 à 15:45:20

Bonjour

Je suis un retraité randonneur et j'ai rencontré 4 fois des bergers qui malgré les précautions prises, malgré le travail en plus, malgré l'attention permanente, venaient de subir une attaque.
J'ai vu les dégâts et surtout pour 2 d'entre eux ils ont décidé l'abandon de l'alpge avec leurs moutons !

J'aime beaucoup cet animal et je regarde avec plaisir les reportages au Canada, en Russie, dans les Carpathes ... là où il y a des grandes étendues sauvages !

Mais dans nos montagnes où les moutons broutent (et entretiennent) les montagnes peu accessibles, il faut choisir : ou le loup ou la montagne entretenue par les éleveurs !

Mon choix est facile : je privilégie les hommes , et je suis 100% d'accord avec le parc des Cévennes (pourtant des écolos ! il faut les entendre !)

La biodiversité, OK mais le loup n'est pas menacé dans le monde

Je suis aussi coopérant avec des groupes paysans en Afrique, et il y a le même problème avec les éléphants et les lions, et la seule solution c'est de créer des grands parcs naturels ... et qu'ils y restent !

Désolé, cette fois je suis dans l'autre camp et militant passionné

... et ce serait une vraie démocratie de mettre mon message sur votre site : je ne sais pas le faire

Merci d'avance

Bernard P

Haute-Savoie

Bernard P
Le 27/11/2012 à 14:53:34

Bonjour,
Ce que vous proposez est digne de personnes totalement ignorante du sujet, j' ai un fils berger éleveur dans le Mercantour et qui n' est pas un ennemi du loup mais qui est révolté de voir que rien n' est fait pour préserver sa profession que vous désignez comme coupable !
Les loups attaquent les troupeaux puisqu' ils en ont le droit comme vous faites vos courses en grande surface en poussant le caddy... Résultat la profession est en train de disparaitre tout comme la biodiversité et l' entretient des montagnes. Vous choisissez la pire des solutions.
Hervé.

breizatao
Le 27/11/2012 à 14:46:58

Je pense que la protection des grands prédateurs est une très bonne chose pour la nature en général. Le débat autour de cette question permet au plus grand nombre de se rappeler que l'homme est la nature est un tout indissociable.
Mais des mesures d'éducation est d'accompagnement sont obligatoire et indispensables: fourniture de chiens de protection (éducation et entretien), fourniture de clôture, mise en place de garde dans les estives (nourrissage des chiens et surveilllance)......

jef53
Le 27/11/2012 à 13:52:25

oups - erreur - désolée -
on ne peut autoriser les tirs par les bergers et non les "tirs sur troupeaux" -

alix
Le 27/11/2012 à 12:47:35

on ne peut autoriser les tirs sur troupeaux par les bergers car lorsque le couple dominant de la meute est éliminé (mâle +femelle alpha) c'est toute la meute qui est déstabilisée et les attaques sur troupeau augmentent du fait d'une absence de hiérarchie - la régulation ne peut se faire que par des spécialistes, action organisée & réfléchie - les éleveurs pourraient faire preuve d'un peu plus de rigueur et ne pas laisser leur troupeau errer sans protection sur le territoire mise à part celles des patous -

alix
Le 27/11/2012 à 12:43:33

Le berger qui tire sur un loup qui attaquait son troupeau, ce n'est pas choquant. Encore faut-il que le berger soit là...
S'il est au bistro pendant que ses bêtes se font manger, il ne faut pas demander ensuite des battues, il faudrait plutôt modifier (avec l'aide de l'Etat, et de l'Europe, pourquoi pas), les méthodes d'élevage françaises.
En Italie, le loup ne pose pas de problème aux bergers.
Et puis, j'aimerais qu'un jour les éleveurs expliquent pourquoi on ne les entend jamais se plaindre des chiens errants...

alaroz
Le 27/11/2012 à 12:11:23

Il convient de distinguer les tirs sur le loup dans les troupeaux et une campagne d'éradication généralisée.

A cette heure, les éleveurs ne demandent pas l'éradication mais le tir au troupeau. En effet, les bons sentiments des environnementalistes ne vivant pas de la montagne sont bien sympathiques mais font l'impasse sur la vie à la montagne et la contribution du pastoralisme aux écosystèmes de montagne.

Avant l'éradication, les loups et l'humain vivaient avec des limites ... tout comme le renard, le sanglier que l'on retrouve aujourd'hui en ville (cf. une battue à Nîmes).

Le tir au troupeau permet de signifier au loup que la limite existe alors que les bons sentiments laissent le loup prélever comme il le souhaite dans les troupeaux.

le système d'indemnisation derrière lequel se cache les ultras (135 euros par bête), est imparfait car il ne prend en compte que la bête tuée mais pas l'agneau dans le ventre qui aurait dû naître à la descente d'estive, ni les avortements conséquents au stress sur les autres mères.

il faut aussi savoir que les loups se sont adaptés aux systèmes de protection développés ces dernières années : parcs électrifiés pour la nuit et chiens de protection.

la question du parc national des Cévennes est différente dans le sens où ce parc est le seul parc habité par des humains en France... des personnes vivent dans le coeur du parc et ont une activité d'élevage à l'année. Faudrait il qu'ils cessent leur activité ancestrale et arrêtent d'amener le lait à Roquefort ?

Autant je peux défendre une co-existence prédateurs / élevage, autant dans certaines situations il est nécessaire de poser des limites sans aller à l'extrême (éradication). Une attitude extrême amènera à terme à une solution extrême !

A cet égard, je soutiens la position raisonnable de José Bové qui me semble être équilibrée : http://www.politis.fr/Jose-Bove-le-loup-et-les,19178.html  

berger écolo
Le 27/11/2012 à 11:22:24

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