Cette cyberaction est maintenant terminée
Pour l’océan, c’est la semaine de tous les dangers et c'est en Bretagne que tout se joue, entre aujourd’hui et vendredi. Ce moment de bascule est hautement stratégique et il est indispensable de ne pas rater le coche : nous avons besoin de chacune et chacun d’entre vous pour montrer votre opposer à des décisions qui sont, au sens strict, délirantes.
1800 participants
À la Région Bretagne, le dossier pêche évite le grainUne feuille de route catastrophique pour la Bretagne, mais pas uniquement
Vendredi 16 février, le Conseil régional de Bretagne votera une feuille de route pour le secteur de la pêche et de l’aquaculture pour la période 2024-2027. Ce document déroule un véritable tapis rouge à la pêche industrielle alors qu’elle est reconnue comme la première cause de destruction de l’océan.
Ce texte, sur lequel les conseillers régionaux sont appelés à se prononcer, semble tout droit venu d’un autre temps : il prévoit, tenez-vous bien, de faire du lobbying à Bruxelles afin de faire sauter les rares règles européennes visant à juguler la surcapacité et la surpêche en Europe. C’est ahurissant mais écrit noir sur blanc : les lobbies industriels veulent obtenir de l’argent public pour… construire des nouveaux navires de pêche !
Ces nouveaux navires ajouteraient une pression supplémentaire intenable, dans un contexte où seuls 31% des stocks de poissons sont considérés en bon état de santé, que moins de 0,1% des eaux françaises sont réellement protégées, et alors que l’UE reconnaît avoir un problème chronique de surcapacité ! L'océan est plus chaud que jamais depuis l’ère préindustrielle, on lui a mené une guerre sans merci depuis des années, et les industriels veulent redoubler leurs efforts de destruction.
Ce texte, qui a été fabriqué par les lobbies pour les lobbies, ne fait pas une seule fois mention de la pêche artisanale. C’est une honte absolue !
Exigeons le retrait pur et simple de cette "feuille de route" qui est une feuille de destruction du bien commun.
Signez et faites circuler partout autour de vous notre lettre adressée au Président de la région Bretagne M. Chesnais-Girard et au vice-président "Mer et Littoral" M. Daniel Cueff pour qu’ils retirent cette feuille de route productiviste ahurissante et qu’ils lancent une concertation citoyenne transparente pour l’établissement d’un réel plan d’action stratégique qui engage le secteur sur la voie d’une transition sociale, écologique et juste.
Manifestation contre l'Annelies Ilena, le "navire de l'enfer"
Si vous êtes en Bretagne Nord jeudi 15 février, nous appelons aussi à la mobilisation générale contre le "navire de l’enfer", le plus grand chalutier pélagique du monde, "l’Annelies Ilena", un navire-usine de 145 mètres, destiné à produire du surimi industriel, exploité par la Compagnie des Pêches de Saint-Malo avec la bénédiction de l’administration française.
BLOOM et l’association Pleine Mer vous donnent donc rendez-vous ce jeudi 15 février à 10h30 à Saint-Malo pour manifester contre le gigantisme industriel destructeur de l’océan et des pêcheurs artisans.
Il nous reste 48h pour agir et gagner ce tournant stratégique :
1) Signez la lettre ouverte.
2) Interpellez le Président de région Bretagne Loïg Chesnais-Girard et le vice-président "Mer et Littoral" Daniel Cueff sur les réseaux sociaux (Twitter &Instagram).
3) Venez manifester à Saint-Malo ce jeudi 15 février à 10h30 devant la sous-préfecture au 3 Rue Roger Vercel.
Retirez la « feuille de route pêche » pour protéger l’océan, le climat et les pêcheurs artisans
Monsieur le Président du Conseil régional de Bretagne,
Monsieur le Vice-Président,
2023 a été l’année la plus chaude depuis l’ère préindustrielle.
Nous avons déjà atteint 1,5°C de réchauffement global, c’est-à-dire l’objectif fixé par l’accord de Paris pour la fin du siècle.
L’océan se réchauffe à une vitesse qui sidère les chercheurs.
Le dioxyde de carbone n’a pas atteint une telle concentration dans l’atmosphère depuis trois millions d’années, entraînant une élévation du niveau des mers de près d’un demi-centimètre par an et une acidification accrue des eaux du globe signant la déstructuration profonde et irréversible des écosystèmes marins.
L’inaction politique est en train de mettre en péril l’habitabilité de notre planète et la stabilité de nos sociétés. Les Françaises et les Français attendent des responsables politiques des actes clairs et forts, aptes à répondre à la gravité inédite de la situation.
Dans ce contexte, et alors que les pêcheurs côtiers sont confrontés à d’interminables crises liées à l’épuisement des écosystèmes marins et à la faillite de la gouvernance publique du bien commun, il est devenu urgent d’engager la transition sociale et écologique du secteur de façon à préserver le climat, les habitats et la biodiversité océaniques, l’ensemble des citoyens et les pêcheurs artisans français. Tout ce que la Feuille de route halieutique bretonne 2024-2027, devant être votée ce vendredi 16 février au Conseil régional de Bretagne, échoue à faire.
Au moment où le consensus scientifique et diplomatique appelle à réduire les pressions anthropiques sur les milieux naturels et à protéger au minimum un tiers de l’océan pour en augmenter la résilience, ce document reflète une vision productiviste de la pêche, dangereuse pour la biodiversité, le climat mais aussi notre propre souveraineté alimentaire.
En plaidant pour une réintroduction des aides publiques à la construction ou à l’achat de navires, la feuille de route s’inscrit à contre-courant du progrès mondial, notamment de l’Organisation mondiale du commerce qui poursuit ses pourparlers pour interdire les aides publiques au secteur de la pêche.
Utiliser l’argument de la décarbonation comme cheval de Troie pour exiger le retrait des garde-fous européens et obtenir des financements pour renouveler la flotte de pêche est d’une hypocrisie qui ne manquera pas, nous en sommes certains, de vous indigner.
Chacun sait en effet que l’augmentation des prix du gasoil a mis à mal la rentabilité des navires les plus consommateurs de carburant, les chalutiers, utilisant des engins traînants ayant le plus fort impact sur les écosystèmes et le climat. En réduisant la question de l’impact écologique des méthodes de pêche industrielles et semi-industrielles à la seule question de leur consommation énergétique, cette Feuille de route reprend à son compte la vision fallacieuse des industriels consistant à faire croire qu’équiper des chalutiers avec des moteurs « verts » permettrait de résoudre toutes les tares environnementales et sociales de ces navires.
Nous vous invitons, Messieurs les Président et Vice-Président, à retirer cette Feuille de route avant vendredi 16 février de façon à ce qu’elle ne soit pas votée, et à entamer une concertation citoyenne transparente de façon à élaborer un plan d’action véritablement stratégique qui engage le secteur de la pêche sur la voie d’une transition sociale, écologique, juste et ambitieuse.
Il n’appartient qu’à vous de cesser de soutenir un modèle industriel historiquement responsable de la destruction des ressources naturelles, des emplois et du climat.
Nous, citoyennes et citoyens de France et de Bretagne, comptons sur vous.
Bien cordialement.
 
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Alain UGUEN
Le 29/05/2024 à 12:05:30
Françoise Rault
Le 23/02/2024 à 18:46:31
béatrice jung luijken
Le 19/02/2024 à 15:14:41
Françoise Clerc
Le 19/02/2024 à 10:34:22
PATRICE CROS
Le 17/02/2024 à 14:56:37
Alain UGUEN
Le 16/02/2024 à 15:45:15
SPLANN
Le 16/02/2024 à 15:40:23
gisele MARTINE
Le 16/02/2024 à 14:34:04
Christine Aiz
Le 16/02/2024 à 11:59:08
Alain UGUEN
Le 16/02/2024 à 09:49:36
Alain UGUEN
Le 16/02/2024 à 08:19:18
michèle POZZO
Le 15/02/2024 à 17:13:05
Annie et Joel Frison
Le 15/02/2024 à 17:11:47
Philippe BIAUX
Le 15/02/2024 à 17:10:32
béatrice jung luijken
Le 15/02/2024 à 14:37:23
Hélène OPPLIGER
Le 15/02/2024 à 13:47:39
Alain UGUEN
Le 15/02/2024 à 12:12:48
Mireille
Le 15/02/2024 à 11:53:51
Désolée pour cette note dubitative : nous avons tellement été floués avec les reculades concernant le glyphosate et autres phytosanitaires et surtout la poursuite d'autorisations de nouvelles mega voire giga bassines !
Anita VILLERS
Le 31/05/2024 à 11:04:07