Cette cyberaction est maintenant terminée
Alors que le rapport de la Cour des comptes relance le débat sur le nucléaire, la vague de froid qui sévit actuellement relance le débat sur l'anomalie française du développement du chauffage électrique qui fragilise la sécurité d'approvisionnement électrique.
5798 participants
Quand le sage montre la lune l'idiot regarde le doigt.
Plutôt que de construire des centrales à gaz pour pour pallier les pointes de consommations liées à l'effet de surchauffe du au chauffage électrique, mieux vaudrait sortir du chauffage électrique.
En cette période de campagne présidentielle, nous vous proposons de vous mobiliser sur cette cyber @ction pour interpeller vos députés et alerter les différents candidats à la présidentielle qui seront officiellement en lice à partir du dépôt des 500 signatures et obtenir leur réponse sur ce sujet central.
Vous pouvez aussi joindre à votre message les adresses des différents candidats aux législatives de votre circonscription et les inviter à faire état de leur position sur ce sujet dans les commentaires de la cyber @ction.
Alain Uguen
Association Cyber @cteurs
Agir pour l'Environnement -Communiqué de presse daté du 02 février 2012-
Pointe de consommation électrique : Un mal français dû au chauffage électrique !
Après avoir mis en lumière la fragilité économique de la filière nucléaire, c'est au tour de l'hiver de démontrer l'extrême fiabilité du système électrique hexagonal, incapable de répondre à la multiplication des pointes de consommation. Chaque année, la France semble être prise en défaut par un évènement aussi incroyable que soudain : En hiver. il fait froid !
Le couple infernal « chauffage électrique/nucléaire » solidarise la consommation électrique avec la courbe des températures. Ceci ayant pour conséquence d'engendrer des pics de consommation nombreux dont l'amplitude est sans commune mesure avec ce que connaissent nos voisins européens.
A titre de comparaison, la pointe de consommation électrique est, en France, de 96 GW alors qu'elle n'est que de 80 GW en Allemagne pour une population de 17 millions d'habitants en plus. Economiquement, cette situation a pour conséquence l'obligation de développer des capacités de pointe et un réseau électrique totalement surdimensionné et ne fonctionnant que quelques jours par an.
En période de grand froid, la supposée « indépendance énergétique » de la France est mise à mal puisque notre pays est dans l'obligation d'importer massivement du courant d'Allemagne, de Suisse et d'Italie. Le risque de coupure n'est donc que la conséquence de choix énergétiques irrationnels
faisant la part belle au nucléaire et au chauffage électrique censé écouler le surplus d'électricité produite.
La transition énergétique passe désormais par une interdiction ciblée du chauffage électrique pour les constructions neuves, inefficace énergétiquement et coûteux pour l'usager et par son remplacement progressif pour les bâtiments anciens.
 
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Lionel
Le 12/02/2012 à 17:45:51
mouton
Le 10/02/2012 à 13:50:57
Jarretelenucleaire
Le 09/02/2012 à 17:14:37
daniéla
Le 08/02/2012 à 19:44:58
TOUSSAINT
Le 08/02/2012 à 10:06:43
Hélène Nivoix
Le 06/02/2012 à 20:35:55
boule de neige
Le 04/02/2012 à 19:30:42
Florence
Le 04/02/2012 à 18:38:47
fred.boutet@wanadoo.fr
Le 04/02/2012 à 13:40:37
Henri C
Le 03/02/2012 à 16:19:43
patrick.kemener@orange.fr
Le 03/02/2012 à 13:11:22
Jean-Claude B
Le 03/02/2012 à 11:13:13
Christian C.
Le 03/02/2012 à 10:54:09
Alain Uguen
Le 03/02/2012 à 09:05:38
Catherine R
Le 03/02/2012 à 08:44:17
mary
Le 02/02/2012 à 22:48:32
schmoll
Le 02/02/2012 à 22:40:48
pinkies73
Le 02/02/2012 à 19:34:08
andré
Le 02/02/2012 à 19:32:45
pére vert
Le 02/02/2012 à 18:51:20
PHILIPPE H
Le 02/02/2012 à 16:35:45
Alain C
Le 02/02/2012 à 16:16:31
Madame, Monsieur,
J'ai bien pris connaissance de votre message aux termes duquel vous avez souhaité appeler mon attention sur les incohérences de la politique énergétique menée par le gouvernement.
Sachez que je partage entièrement votre constat. Notre système électrique est au bord de la catastrophe à chaque période de grand froid. Pour assurer l'équilibre du réseau, la France a d'ailleurs été contrainte une nouvelle fois d'importer de l'électricité, vendue par nos voisins à hauteur de 1900 euros/MWh. Les records historiques de consommation atteints cette semaine illustrent bien les défaillances de la politique du gouvernement en matière énergétique: rien n'a été fait pour limiter les pics de consommation, améliorer l'efficacité énergétique de l'habitat ou protéger les ménages touchés par la précarité.
Loin de tenir compte de la hausse constante des prix de l'énergie (hausse de 6% pour les tarifs d'électricité, 10% pour le gaz, 16% pour le gazole), le gouvernement a d'ailleurs fait adopter la Loi de réforme des marchés (NOME) en 2010, qui prévoit une augmentation de 30% des tarifs réglementés d'électricité d'ici 2015. Contrairement aux promesses qui ont été faites en 2008, lors du Grenelle de l'environnement, le gouvernement prolonge sa stratégie du “tout-nucléaire” dans laquelle la droite s’est enfermée, et néglige la nécessité absolue d’ériger la sobriété et l’efficacité énergétiques en grande cause nationale, comme le préconise le rapport de la Commission Énergies 2050.
Face à cette politique incohérente, François Hollande s'est engagé à rééquilibrer le mix énergétique en réduisant la part du nucléaire de 75% à 50% dans la production d'électricité. Il souhaite également mettre en place une politique volontariste de lutte contre le gaspillage énergétique en proposant un grand plan d'économie d'énergie, notamment par la rénovation des logements. Il propose en effet d'appuyer la politique énergétique sur un programme ambitieux de rénovation de l'habitat en proposant un plan de travaux aussi bien dans le neuf que dans l'ancien, visant à doter les logements d'isolation thermique de qualité et à réduire la facture énergétique de leur occupants. Une tarification progressive de l'eau, du gaz et de l'électricité sera mise en place pour contenir les charges qui pèsent plus fortement sur les familles précaires. Ce programme en faveur de la sobriété et de l'efficacité énergétique permettra d'aider tous les foyers à réduire leur consommation à confort constant, et à lutter contre l'insalubrité.
Restant à votre écoute, je vous prie de croire, Madame, Monsieur, à ma sincère considération.
Michel Ménard,
Député de Loire-Atlantique
Mo
Le 17/02/2012 à 19:51:57