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Un millier d'Indiens amazoniens de Bolivie, qui protestent contre un projet de route traversant un parc naturel, ont repris vendredi leur marche de 600 km sur la capitale La Paz, après un dialogue avorté avec le gouvernement, ont indiqué des sources officielles.
5830 participants
Le Président Bolivien Evo Morales a fait cesser les travaux de construction d’une autoroute en Amazonie lundi, afin d’apaiser les tensions après un mois de manifestations et des échauffourées entre la police et les manifestants.Nous comprenons que la marche a repris, a déploré le vice-ministre du Développement rural, Hugo Vasquez. Nous pensions commencer un travail de négociations avec la présence de davantage de ministres sur place, au village village de Puerto San Borja, où la marche avait été suspendue mercredi soir, a-t-il ajouté.
Les contacts téléphoniques étaient difficiles avec les marcheurs, en zone rurale isolée, mais selon des médias boliviens jeudi soir, ils avaient décidé de redémarrer vendredi à l'aube pour environ 20 km, leur moyenne quotidienne.
Soutenus par la Confédération des indigènes de l'Orient bolivien (Cidob), ils contestent un projet gouvernemental de route dans le centre de la Bolivie.
La route de 306 km, que le Brésil va co-financer et construire, doit traverser une réserve écologique d'un million hectares, où vivent plus de 50.000 Indiens.
Les Indiens partis le 15 août de Trinidad (nord), avaient suspendu leur marches après 100 km environ, à Puerto de san Borja, où deux ministres étaient venus à leur rencontre et avaient amorcé un dialogue, identifiant un agenda.
Un troisième ministre, celui de la Santé, s'était rendu sur place jeudi soir, mais les Indiens réclament des garanties sur la présence de dix membres du gouvernement, pour dialoguer sur leurs doléances touchant divers domaines.
La ministre du Développement productif, Teresa Morales, les a accusés de vouloir éviter le dialogue au maximum et se radicaliser, quel qu'en soit le but.
« Mettons-nous assis avec des sentiments d’espérance et ouvrons un dialogue afin de trouver une porte de sortie au problème et une voie de communication qui puisse tous nous satisfaire » a déclaré l’Archevêque de Cochabamba, S. Exc. Mgr Tito Solari Capellari, se référant à la situation de conflit en question. « Ce problème, comme tous ceux que nous devons affronter, devra passer par le dialogue. C’est pourquoi, nous encourageons le dialogue et demandons aux parties en cause d’abandonner les attitudes négatives afin de construire une réponse adéquate et, dans le même temps, de respecter les droits, d’écouter les motivations et de garantir le bien commun de tous » a ajouté l’Archevêque.
Bine que n'ayant pu trouver de partenaires, nous vous proposons de soutenir cette mobilisation.
Amicalement
Alain Uguen
 
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Wilma
Le 02/09/2011 à 18:21:57
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Marc Gilson
Le 13/09/2011 à 12:26:46