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Cette cyberaction est maintenant terminée

Bilan de la cyberaction : 8 mars: les femmes n'ont pas la banane !

Discrimination à l’embauche, tests de grossesse avant recrutement, harcèlement sexuel, non-respect des congés maternité... Dans les plantations de fruits tropicaux, les femmes subissent des politiques discriminatoires qui viennent s'ajouter aux violations des droits humains déjà très répandues dans le secteur.

Bilan de la cyberaction :

4804 participants

Chiquita répond !
Nouvelles de l’Appel urgent N°345 « Le 8 mars : les femmes n’ont pas la banane ! «

Depuis le lancement le 5 mars dernier de l’Appel urgent « Le 8 mars les femmes n’ont pas la banane !« , les signataires ont directement reçu par courriel une lettre de Chiquita mettant en avant leur politique volontaire vis-à-vis des femmes, une réaction prompte que nous saluons et qui ouvre des possibilités de négociation directe avec notre partenaire Colsiba, mais qui ne doit pas voiler les réalités. Explication de texte.
la suite
http://www.peuples-solidaires.org/chiquita-repond/  

Présentation de la cyberaction :

A l'occasion du 8 mars 2011, 100ème anniversaire de la Journée internationale des femmes, Peuples Solidaires et la Coordination latino-américaine des travailleurs-ses de la banane (COLSIBA) lancent un appel pour faire entendre la voix des femmes des plantations aux grandes multinationales du fruit Chiquita, Dole et Del Monte.

Agissez maintenant !

Jean Paul Arpi Peuples Solidaires
Alain Uguen Association Cyber @cteurs

María: „Je travaillais dans une usine d’empaquetage d’ananas lorsque je suis tombée enceinte. J’ai été licenciée à un mois de grossesse. (…) J’ai décidé d’aller au Ministère local du travail pour porter plainte, on m’a dit qu’on ne recevait pas de femme enceinte le vendredi ! Le soir même, je faisais une fausse couche. Lorsque j’ai demandé à réintégrer l’entreprise, la direction m’a répondu: „Comment pourrais-tu revenir alors que tu n’es même pas capable de garder ton propre bébé ?“

Paula: „Parce que je suis allée chercher ma paye, je me suis retrouvée seule dans le bureau du coordinateur de l’usine. Il a commencé à me poser des questions sur ma vie privée. J’ai voulu quitter la pièce mais il s’est interposé et a commencé à m’embrasser de force. J’ai finalement réussi à m’échapper. Je me sens mal depuis, j’ai honte et j’ai peur. Aujourd’hui je veux témoigner et obtenir réparation car cela fait trop longtemps que ça dure“

Ces histoires ne sont que deux exemples parmi tant d’autres. Que ce soient les filiales ou les entreprises sous-traitantes de Dole, Chiquita ou Del Monte, ces situations se retrouvent et semblent même prendre de l’ampleur ces dernières années.

Discrimination à l’embauche en augmentation

Déjà au moment de l’embauche, les femmes qui souhaitent travailler dans la production et le conditionnement de bananes et d’ananas sont fortement discriminées. En effet, le recrutement de femmes est en chute libre depuis plusieurs années, car les entreprises estiment que la main d’œuvre féminine est une main d’œuvre „risquée et coûteuse“ à cause des droits liés à la maternité qu’elles pourraient faire valoir et que les entreprises voient d’un mauvais œil. Ainsi, alors qu’il y a une quinzaine d’année les femmes y représentaient environ 25% de la main d’œuvre, aujourd’hui, dans des pays comme l’Équateur et le Pérou, elles ne représentent plus que 7%. Selon Colsiba:„Des centaines de femmes se retrouvent sans emploi, bien souvent des mères célibataires qui subissent donc de plein fouet la crise économique mondiale“.

Droits bafoués et intimidations multiples

Au-delà de cette question fondamentale du droit à l’emploi qui est aujourd’hui battu en brèche, les femmes qui, elles, sont employées, sont confrontées à des violations de leurs droits sur leur lieu de travail. Par exemple, des cas de harcèlement sexuel ont été récemment signalés notamment chez Chiquita. Il s’agit selon Colsiba d’une technique de répression parmi d’autres : „Lorsque les femmes refusent les avances qui leur sont faites, elles se voient menacées de perdre leur emploi“. Ces mécanismes d’intimidation sur le lieu du travail mais aussi de violations multiples des droits spécifiques liés à la maternité notamment, viennent s’ajouter au fait que les femmes prennent rarement le risque de se syndiquer, par peur de perdre leur emploi, ce qui aurait des effets dramatiques sur leur famille qu’elles ont souvent à charge. Les entreprises peuvent donc facilement compter sur le rôle social qui est assigné aux femmes pour éviter de leur part toute revendication individuelle ou collective, ce qui va, bien entendu, à l’encontre des législations nationales en la matière, des normes internationales de l’Organisation internationale du Travail (OIT), en particulier la Convention N°111 sur la discrimination et des chartes éthiques ou codes de conduite dont se sont dotées Dole, Chiquita et Del Monte.

Mais les femmes se mobilisent !

Partant de ce constat qui est valable pour l’ensemble des pays producteurs de bananes et d’ananas, les militantes de plusieurs syndicats membres de Colsiba ont décidé d’attirer l’attention sur la situation que vivent les femmes qui travaillent ou souhaitent travailler dans la production de bananes et d’ananas. Le 8 mars, Journée international des femmes, elles seront plusieurs dizaines à faire des „sit-ins“ au Guatemala, au Honduras et au Costa Rica, devant les sièges nationaux de Dole, Chiquita et Del Monte et à leur remettre des lettres symboliques. Aidons-les à se faire entendre !

La lettre qui a été envoyée :


Messieurs Rodriguez, Yock et Harrah,

Colsiba et Peuples Solidaires (France) m’ont informé-e des nombreuses violations des droits des femmes au travail dans les plantations de bananes et d’ananas qui produisent des fruits qui portent votre marque.

Aussi, je vous exhorte à :

1) Réviser votre politique d’emploi afin d’employer davantage de femmes en Amérique latine et de lutter contre la discrimination basée sur le genre dans les processus de recrutement.

2) Prendre des mesures concrètes pour mettre un terme à la discrimination basée sur le genre sur leur lieu de travail (notamment concernant les cas de harcèlement sexuel) afin s’assurer des conditions de travail dignes pour toutes les femmes qui dépendent de votre entreprise.

3) Prendre part à un véritable dialogue social avec les syndicats membres de Colsiba sur cette question aux niveaux local, régional et international (notamment via le Forum mondial de la banane).

Sincères salutations,

 

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18 commentaires

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je soutiens votre action contre Del Monte

petitesoreilles
Le 11/03/2018 à 22:01:39

Thank you for your recent correspondence and the opportunity to provide a response regarding Chiquita’s policies to guarantee a safe and respectful workplace for all of our company’s employees. As you will see below, we also pay particular attention to the hiring of women and strictly enforce our various policies prohibiting sexual harassment and discrimination against female employees.

1. Our Code of Conduct

First, let me assure you that Chiquita has several mechanisms to guarantee a safe and respectful workplace, free of sexual harassment. All our policies and actions are guided by our core values: Integrity, Respect, Opportunity and Responsibility. These values are defined in our Code of Conduct, which is the fundamental policy that guides our ethics and compliance program.

The Code serves as a guide to making good decisions and conducting business ethically and is based on the Social Accountability 8000 (SA8000) certification principles regarding: child labor, forced labor, health and safety, freedom of association and right to collective bargaining, discrimination prevention, disciplinary practices, working hours, remuneration and management systems. These standards were developed by Social Accountability International (SAI) and are based on the International Labor Organization (ILO) Agreements and the Universal Declaration of Human Rights. The core ILO conventions are also incorporated in our Framework Agreement with the IUF and Colsiba, which is explained in Section 3 below.

We believe that SA8000, together with its guidance material and accreditation process, is currently the most credible and verifiable social accountability standard. Since 2004, 100 percent of our owned operations are certified to it. These operations are audited by third parties who perform two visits a year with a special emphasis on interviews with employees including our female employees and with the participation of female auditors so that women-only interviews can occur. Chiquita has been recertified each year.

Any behaviors that violate these SA8000 values or our Code of Conduct are subject to disciplinary practices, up to and including termination of employment. Specifically to sexual harassment, we do not tolerate this behavior. Our company Code of Conduct states that:

“At Chiquita, we do not tolerate harassment or any conduct which creates a work environment that is considered intimidating, hostile or offensive. Likewise, unwelcome sexual flirtations, advances or propositions, graphic or verbal comments about an individual, or sexually explicit or offensive jokes, unnecessary touching, and any other unwelcome verbal or physical conduct of a sexual nature is prohibited. Any harassment will not be tolerated, regardless of whether you are on company premises or are engaged in off-hours business-related functions, such as holiday parties or business travel. Harassment may be grounds for immediate dismissal, and it can subject both you and the company to severe legal penalties. We should each help foster a harassment-free work environment by speaking out when a co-worker’s conduct makes us uncomfortable. We strictly prohibit retaliation against employees who report discrimination or harassment.”

You can find a complete copy of Chiquita’s Code of Conduct, in multiple languages including English, Spanish and French, at http://www.chiquitabrands.com/CorporateCommitment/EthicsAndIntegrity.aspx.  

In addition, we have also a Prohibited Harassment: Workplace Harassment/ Discrimination Policy and we have dedicated a chapter in our Employee Handbook referring to sexual harassment, which states in part:

Prohibited Harassment The Company is committed to preventing and eliminating unlawful harassment in the work environment. Chiquita prohibits statements or conduct that are offensive or inappropriate regarding age, race, national origin, religion, disability, gender, sexual orientation, union membership, political affiliation, pregnancy, veteran status or any other applicable statutorily protected category. Laws in many jurisdictions prohibit harassment on the basis of sex, race, color, religion, age, disability and national origin that unreasonably interferes with an individual’s job performance or creates an intimidating, hostile or offensive work environment. Chiquita’s policy is designed to prevent unlawful harassment from occurring; however, the policy also prohibits conduct that is offensive and inappropriate, but that may not rise to the level of unlawful harassment…

Explanation of Sexual Harassment: Sexual harassment is defined as unwelcome sexual advances, request for sexual favors, gestures, language or other verbal or physical conduct of a sexual nature when:

a.submission to such conduct is either implicitly or explicitly made a term or condition of employment;
b.the submission to such conduct is either implicitly or explicitly made a term or condition of employment;
c.such conduct has the purpose or effect of unreasonably interfering with an individual‘s work performance or of creating an intimidating, hostile or offensive work environment.

The handbook thoroughly describes Chiquita’s approach in the event that undesirable behavior occurs, as well as outlines our non-retaliation policy and the consequences of misconduct. It also states clearly the responsibilities and avenues available for our employees to ensure violations are reported and addressed, which can be done confidentially to company authorities or anonymously through our company help line:

“Responsibility to Report: Anyone who is the object of or who observes any such conduct must immediately report violations of this policy, regardless of who originated it or participated in it (employee or non-employee), and regardless of whether it is oral, written, visual or physical conduct. Executives, managers, and supervisors shall immediately report all alleged violations of this policy that they have witnessed or that have been reported to them.
Procedure: All alleged violations of this policy will be taken seriously and promptly investigated. If found to have occurred, such misconduct will result in corrective action that Chiquita determines is an appropriate resolution of the matter. If you believe that this policy has been violated, you must report the situation promptly to any one or more of the following individuals: i) your supervisor; ii) the person at the facility charged with human resources responsibilities; or iii) the corporate Senior Vice President of Human Resources.
You may directly report a violation to one of the individuals noted above, or you may call the Company HELPLINE.”

2. Making the tools available and taking appropriate action

We also recognize that it is vital to go further than establishing the appropriate policies, and to also ensure that their spirit is followed in practice throughout our daily operations. To that end, all our employees around the world are trained on a regular basis on our Code of Conduct, harassment prevention, and other important topics. In 2010, more than 13,000 employees globally, including 12,000 employees in Latin America, were trained on harassment prevention. It’s clear that these tools are not effective unless they are known by and within practical reach of our employees. As a result, we have increased awareness through several global employee campaigns. Posters, pamphlets, wallet cards, emails, and training have been provided in all relevant languages so our employees know they have the power to prevent and combat any misconduct in the workplace. The bottom line is that confidential assistance is available around the clock in all languages for our employees globally and all reported cases are thoroughly investigated under the direction of our chief compliance officer.

Corrective actions have and continue to be taken when required. While we cannot comment on individual cases due to confidentiality concerns, during the four-year period from 2007 to 2010, there were approximately 50 dismissals from Chiquita in Latin America due to violations of our Code of Conduct, including nine for which sexual harassment was fully or partially implicated.

Considering that women have not traditionally applied for the many labor intensive job functions in cultivation and harvest, we are very pleased to employ a substantial amount of women throughout our operations in Latin America (approximately 20 percent of employees) and to have a notable increase in the presence of women in positions of supervision and management. In fact, this has also extended to the company’s board of directors. We are pleased that the actions we have taken as a company have increased opportunities for women and have helped eliminate discrimination in our workforce, and among other things encourages prompt reporting and investigation of any concerns.

3. IUF/COLSIBA and Chiquita Agreement on Freedom of Association

In addition, Chiquita has established a forum that is also a valuable tool for addressing potential cases of as sexual harassment. In 2001, Chiquita signed an International Framework Agreement on Freedom of Association Minimum Labor Standards and Employment in Latin American Banana Operations with the International Union of Food Workers (IUF) and COLSIBA, the coordinating body of Latin American banana workers unions. This agreement, which is unique in the banana industry, applies to Chiquita’s banana production in Latin America, reiterates Chiquita’s commitment to respect workers’ rights, including freedom of association and the right to collective bargaining, and establishes a Joint Review Committee that meets twice a year.

As part of the Agreement, Chiquita reaffirmed its commitment to the core ILO Conventions, which specifically include the elimination of discrimination in respect of employment and occupation (Convention No. 100; Equal Remuneration, 1951 and Convention No. 111: Discrimination (Employment and Occupation), 1958. The Agreement further states: “Chiquita acknowledges its responsibility to provide safe and healthy workplaces, and Chiquita and the IUF/Colsiba agree to collaborate in efforts to further improve the health and safety of the Company’s banana operations.”

As part of the biannual Joint Review Committee meetings, the parties have often addressed the issues around the hiring of women and allegations of sexual harassment. For example, at the Joint Review Committee meeting held on November 5, 2009 held in San Jose, Costa Rica, Chiquita made a detailed presentation covering the disciplinary actions taken against employees who violated our Code and the training programs given to prevent future violations. We specifically discussed our policies to guarantee “respect in the workplace” and to foster an environment free of sexual harassment. Please be assured that we intend to further discuss these issues during our next Joint Review Committee meeting already schedule to be held in April in San Jose, Costa Rica.

Chiquita also requires its suppliers, contract growers and joint venture partners to provide reasonable evidence that they respect national legislation and the Minimum Labor Standards outlined in our Framework Agreement. We have often discussed labor issues of our suppliers and growers at the meetings of the Joint Review Committee.

4. World Banana Forum (WBF)

Chiquita is a strong supporter of and active member in the World Banana Forum, with representation in its Steering Committee and Coordination Committee of Sustainable Banana Production. We look forward to also discussing these issues in the WBF meetings.

A comprehensive assessment of our environmental, social and financial performance, focusing on our banana sourcing operations in Latin America, is available in our corporate responsibility reports. These reports signal a spirit of openness in our communication with stakeholders about issues of social and environmental concern. To learn more about the CSR initiatives at Chiquita, please visit
http://www.chiquitabrands.com/CorporateCommitment/CorporateSocialResponsibility.aspx.  

If I can answer any further questions for you, please do not hesitate to let me know.

Sincerely,

Manuel Rodríguez
Senior Vice President,
Government & International Affairs and Corporate Responsibility Officer

Manuel Rodríguez Senior Vice
Le 18/03/2011 à 07:58:27

Et blablabla... et blablabla... Moi je signe (de mon nom).
Bien cordialement.

Jeanne LE DOURNEUF
Le 14/03/2011 à 00:36:32

je soutien autant ces femmes pour qu'elles sortent de ce cercle vicieux et que ce système agro-industriel prenne fin (monoculture intensive, non respect des sols et de la biodiversité, transport de ces produits exotiques sur la logique de profit des vendeurs et économie dévastatrice des acheteurs).
Ce sont des produits de luxes pour nos régions, à ce prix là en plus c'est vraiment criminel de dilapider des denrées destructrices des terres nourricières, c'est affligeant !

Fais
Le 10/03/2011 à 09:34:49

je signe cette pétition car je suis profondémént d'accord avec celui qui dit qu'il faut bien commencer par un bout, et que le plus urgent c'est d'abord de défendre la dignité de ces femmes qui sont acculées.Les "puristes" me choquent, ils en oublient une nécessaire solidarité. Restons humains, et continuons de lutter contre les multinationales et l'impérialisme.

Sankara
Le 08/03/2011 à 10:59:11

D'accord ou pas d'accord avec tous ces commentaires .... personnellement il y a longtemps que je n'achète que des produits issus de culture biologique et le plus possibles, locaux. De temps en temps je m'octroie quelques bananes, ananas et autres fruits exotiques, parce que j'ai la chance d'avoir la possibilité d'avoir le choix.
Si le maximum d'acheteurs se donnaient la main pour choisir plus équitable, les grandes firmes multinationales seraient dans l'obligation (ventes obligent) de revoir leur fonctionnement et leurs pratiques. Il y a des emplois locaux à la clé, et les autochtones, eux, n'ont en général pas le choix, ils ont un besoin vital de ce travail, même dans les pires conditions ....

chevreau
Le 07/03/2011 à 21:02:33

Suite aux divers commentaires, j'ai rajouté dans la lettre :

tout mettre en oeuvre pour que les employés et notamment les femmes enceintes ne soient pas exposés à des produits qui peuvent mettre en cause leur santé ou celle de leurs enfants donc de ne plus utiliser de produits dangereux pour l'homme ou l'environnement.

Marie-Laure
Le 07/03/2011 à 19:18:22


effectivement après avoir lu les commentaires sainement réfléchis, je ne signe pas la pétition.En effet il faut arrêter tous ces produits chimiques mortifères.
Il fzaut arrêter de coopérer avec tous ces criminels.
Je veux bien signer des pétitions pour les sortir de cette galère, en condamnant tous les gros profiteurs de l'OMC,
Les mener en justice pour empoisonnementme conviendrait mieux

Suzanne Bonneau
Le 07/03/2011 à 19:12:33

Je ne consomme plus de produits de ces marques (notamment ananas)
Pour les bananes, j'achète bio : respect des employé(e)s et de leur santé...

béatrice
Le 07/03/2011 à 18:53:14

@ Bruno & Patrus :

"eh les mecs vous n'avez rien compris !"
Tout à fait d'accord avec Aurélie.

En attendant ce juste jour où nous ne pourrirons plus la terre et consommerons que localement (une économie mondiale ne se transforme pas en un jour),
ces femmes attendent avec urgence de pouvoir réintégrer leur emploi, ou d'être effectivement payées intégralement ou de travailler dans des conditions décentes (sans que leur intégrité physique & morale soit menacée...) pour pouvoir juste nourrir leur famille cette semaine, payer leur dettes, savoir si elles auront encore un toit le mois prochain ou, pire, si de la perte de leur emploi elles ne vont pas tout bonnement tomber dans les mains de la prostitution.

Il s'agit d'une urgence...

Et en attendant vous-même pouvez toujours ne pas acheter de bananes du tout ou les acheter exclusivement bio et équitables !

Entre parenthèse, à ce compte...comment ferions-nous, chez nous, même en étant pugnaces (pour faire nos courses), pour nous nourrir en ne mangeant que du bio et équitable si le tiers-monde ne fournissait pas parce que nous ne produisons plus assez ?!

Comme dit l'anonyme du 7/03 13h55 :
"(...)La dignité des femmes au travail ne se discute pas, cette lutte pour la dignité est le premier pas d'une lutte plus générale pour la santé, contre l'exploitation, la destruction des écosystèmes etc. Mais comment se battre quand on est écrasée? Il faut bien commencer par un bout. Les luttes pour la dignité et l'égalité ne sont pas en concurrence des autres luttes, elles en sont le préalable incontournable. D'ailleurs ces pratiques se retrouvent aussi bien dans notre pays."

A bon entendeur, salut.

un anonyme
Le 07/03/2011 à 16:55:20

Si mes modifs peuvent intéresser quelqu'un(e)...

"Aussi, je vous exhorte à : (modifs)

1) et de stopper toute discrimination basée sur le genre dans les processus de recrutement et de management ;

2) prendre des mesures pour mettre terme rapidement et efficacement à toute violation des droits des travailleur(se)s sur leur lieu de travail (en particulier concernant les cas de harcèlement sexuel, mais aussi la violation des droits liés au travail, à la maternité et des droits syndicaux) et d'assurer des conditions de travail dignes pour toutes les femmes qui, par leur force de travail, enrichissent votre entreprise ;

3)

4) Je vous informe que je ne consommerai plus de produits de vos marques et dérivées jusqu'à ce que j'ai connaissance d'un changement significatif pour les intéressées.

LN
Le 07/03/2011 à 16:31:50

incitons plutot à acheter au maximum continental (européen pour nous),
et à ne pas avoir d'actions de sociétés capitalistes.
mais faut du courage

papimoins
Le 07/03/2011 à 15:11:15

Facile de se positionner comme Bruno quand on a de quoi manger tout les jours, 3 fois par jour dans son assiette !
Ces femmes se battent pour pouvoir se nourrir et nourrir leur famille.
Alors, si vous avez une meilleure solution à leur proposer dans l'immédiat, pourquoi ne pas leur offrir un parrainage avec vos revenus personnels pour que ces familles puissent voir de quoi vivre en attendant qu'elles trouvent une meilleure source de revenu ! Qu'en pensez-vous ?
Je suis d'accord que gérer les situations d'urgence, ce n'est pas une fin en soi, mais il faut bien tout de même faire quelque chose quand on est acculé et qu'on a pas le choix. Ce qui n'empêche pas de mettre en place des choses pour améliorer la situation sur le long terme, il faut les 2.
Nous on vit en ayant le loisir de faire certains choix, pour les personnes qui se font exploiter par notre système, ce n'est pas tout à fait la même chose ! Ne l'oublions pas.

Aurélie
Le 07/03/2011 à 14:59:21

Je signe même si je suis d'accord avec les commentaires précédents. La dignité des femmes au travail ne se discute pas, cette lutte pour la dignité est le premier pas d'une lutte plus générale pour la santé, contre l'exploitation, la destruction des écosystèmes etc. Mais comment se battre quand on est écrasée? Il faut bien commencer par un bout. Les luttes pour la dignité et l'égalité ne sont pas en concurrence des autres luttes, elles en sont le préalable incontournable. D'ailleurs ces pratiques se retrouvent aussi bien dans notre pays.

un anonyme
Le 07/03/2011 à 13:55:19

Bonjour,

Comme Bruno, je ne signerai pas cette pétition car je ne pense pas que....la suite dans le commentaire de Bruno.
Cordialement.

PATRUS

PATRUS
Le 07/03/2011 à 13:20:34

Bonjour,

Je ne signerai pas cette pétition car je ne pense pas que ce soit un cadeau fait à la Femme en particulier et au genre humain en général de se battre pour pouvoir continuer à travailler dans des systèmes agricoles qui sont :
- tournés vers l'exportation, au détriment de l'accès au foncier de ces peuples pour pratiquer une agriculture vivrière où tournée vers les marchés locaux.
- gros utilisateurs de chimie. On se demande d'où sort cette revendication de pouvoir être librement enceinte et exposer un petit être en formation à des produits agricoles cancérigènes, mutagènes, reprotoxiques, neurotoxiques et immunodépresseurs.

Donc, par pitié, quitte à s'investir dans ces pays, c'est ces systèmes agricoles qu'il faut casser.
Je sais qu'il y a une situation d'urgence à gérer, mais il faut sortir de la gestion d'urgence et atomisée des déséquilibres sans remettre en cause le système qui les engendre.
Merde au commerce équitable, les occidentaux n'ont pas besoin de manger des fruits exotiques alors qu'ils ont un pléthore de fruits qui poussent localement.
Merde au néocolonialisme. Vive la relocalisation des productions agricoles et des réformes agraires qui mettent à la porte Dole et compagnie pour rendre leurs terres aux peuples autochtones.

Salutations,

Bruno

Tchub
Le 07/03/2011 à 13:13:57

Oui, vous avez tout à fait raison !
Même si la liste des revendications prioritaires du 8 mars n'en fait pas mention, l'environnement est au coeur de notre campagne "Le Juste fruit !" http://www.lejustefruit.org/  

Peuples Solidaires
Le 07/03/2011 à 13:02:41

4) prendre soin de la santé de vos ouvriers et ouvrières en ne les exposant pas à des pesticides et en pratiquant la rotation des cultures, moyen naturel de lutter contre les infestations parasitaires. Ce sera aussi pour le plus grand bien des consommateurs.

Michel
Le 07/03/2011 à 11:27:48

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