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Un projet d’élevage de 66 000 poulets de chair, 250 vaches allaitantes et 100 bovins à l’engraissement a été déposé par le GAEC de la Maison des Champs sur la commune de Saint-Léger-Vauban,
2546 participants
Consultation terminée dont le dossier est consultable ici.
https://www.yonne.gouv.fr/Politiques-publiques/Environnement/Installations-classees-Loi-sur-l-eau-Declaration-d-Utilite-Publique-Photovoltaique/Enquetes-Publiques/GAEC-de-la-Maison-des-Champs-a-Saint-Leger-Vauban
La Mission régionale d’autorité environnementale (MRAE) de Bourgogne-Franche-Comté a émis des réserves, au vu des nombreux impacts de ce projet d’élevage intensif sur l’environnement. Vous aussi pouvez exprimer votre opposition en participant à l’enquête publique jusqu’au 9 octobre. Ici toutes les modalités pour y participer.
https://www.yonne.gouv.fr/content/download/34979/260660/file/AvisEnqPubl.pdf
Des projets de poulaillers inquiètent les riverains à Saint-Léger-Vauban et Saint-Brancher
L’augmentation du trafic routier, les zones d’épandage et la question non seulement des odeurs, mais de l’impact sur les eaux environnantes, comme le souligne Nathalie Millet, maire de Bussières, situé dans la zone d’épandage du projet de Saint-Léger, présente samedi à titre personnel : "Avec plus de 60.000 poulets sur la zone, à un moment donné, les nappes vont être impactées". Un avis que complète Daniel Lulic, président de l’AAPPMA Avallon Morvan Pêche : "Au niveau environnemental, on s’interroge, ça fait trop de poulets et on a des inquiétudes par rapport au Trinquelin".
Le parc du Morvan, que Saint-Brancher a rejoint l’année dernière, a lui aussi son mot à dire. Il était représenté par Christian Guyot samedi : "Il y a aussi la question de la viabilité du modèle économique. Il faut aider les éleveurs à s’installer sur le territoire, la question c’est la manière". Une manière qui ne correspond pas aux spécificités inscrites dans la charte du Parc du Morvan.
Reste que les révélations passées de l’association L214 (notamment sur un élevage à Chailley) jouent dans la perception des riverains : "Que ce soit 18, 21 ou 22 poulets au mètre carré, c’est inacceptable", relevait un participant à la réunion, tandis que d’autres s’indignent du manque de lumière naturelle dans le bâtiment. "On a tous nos opinions, le législateur a défini des normes, vous avez le droit de ne pas être d’accord, ce n’est pas ça qui tranchera", répond Édith Foucher, responsable environnement, irrigation à la Chambre d’agriculture.
https://www.lyonne.fr/avallon-89200/actualites/des-projets-de-poulaillers-inquietent-les-riverains-a-saint-leger-vauban-et-saint-brancher_14007963/
 
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Frawald
Le 04/10/2021 à 23:08:40
gérard BERTIN
Le 04/10/2021 à 13:01:26
Alain UGUEN
Le 04/10/2021 à 08:53:38
Mme Dominique Serve-Catelin
Le 04/10/2021 à 07:23:11
jacqueline jacqueline PELERINS
Le 30/09/2021 à 16:08:52
jean
Le 29/09/2021 à 22:18:54
Thierry Dramard
Le 28/09/2021 à 20:33:02
Nicolibri De Garenne
Le 28/09/2021 à 17:44:45
Robert BOIS
Le 28/09/2021 à 10:12:10
BRIGITTE BATTEUX
Le 28/09/2021 à 09:50:52
Stéphoto
Le 28/09/2021 à 08:22:23
Liliane Girard
Le 28/09/2021 à 00:21:54
mere noel
Le 27/09/2021 à 19:28:27
colette Nusbaum Vallet
Le 27/09/2021 à 17:59:32
Dominique Thuiller
Le 27/09/2021 à 17:50:03
Michèle Léonard
Le 27/09/2021 à 17:18:49
Claudette ROSE
Le 27/09/2021 à 15:53:30
BAUER maryvonne
Le 27/09/2021 à 15:41:40
Robert BAUDOING-SAVOIS
Le 27/09/2021 à 14:16:57
buriti
Le 27/09/2021 à 12:37:12
Bernard ROLIN
Le 27/09/2021 à 12:30:25
Daniel DANIEL
Le 27/09/2021 à 11:32:01
MIREILLE
Le 27/09/2021 à 11:01:29
Jean-Baptiste PASQUET
Le 27/09/2021 à 10:08:50
PETIT
Le 27/09/2021 à 10:01:24
Emma RIAUTÉ
Le 27/09/2021 à 09:50:54
philippe coelho
Le 27/09/2021 à 09:22:55
Pascal Paquin
Le 27/09/2021 à 08:21:07
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Avis sur le projet de création d'un bâtiment d'élevage intensif à Saint-Léger Vauban
Monsieur le Commissaire Enquêteur,
Originaire de la commune de Saint Léger Vauban et soucieux des problèmes d'environnement, je me permets de donner un avis sur la construction de ce bâtiment voué à un élevage intensif de poulets.
Je partage la totalité des remarques faites sur ce projet par la MRAe (Mission Régionale d'Autorité environnementale de Bourgogne Franche Conté) données par l'avis du 30 juin 2020, augmenté de l'avis du 23 juin 2021. Ces avis montrent que toutes les garanties portant sur la protection de l'environnement ne sont pas assurées dans ce projet.
Je voudrais insister sur trois aspects qui sont d'ailleurs abordés par la MRAe:
1- l'inadéquation du réseau routier avec le développement de la circulation de poids lourds de fort tonnage entraîné par cet élevage intensif qui vient grossir des installations déjà présentes dans cet endroit. Le réseau de petites routes de cette zone n'est pas calibré pour recevoir un trafic important de poids lourds, ce qui ne peut qu'engendrer des problèmes de sécurité, de nuisances diverses et de détériorations des revêtements routiers chaque hiver.
2- la contradiction, à mon sens, entre l'existence du Parc Régional du Morvan et le développement d'une agriculture d'élevage intensif. L'objectif du Parc Régional est de faire en sorte que le Morvan, tout en se développant, garde ses spécificités: ses paysages, son architecture, sa biodiversité, la qualité de ses cours d'eau..., L'installation de vastes bâtiments sans rapport avec le paysage qui fait l'attractivité du Morvan (cf les documents photos et simulations joints au dossier de l'enquête publique ), le danger que fait peser sur l'ensemble du réseau hydrographique l'épandage en quantité importante des fumiers sont loin de correspondre à ce que visiteurs et habitants attendent d'un Parc Naturel Régional. Quelle est la logique suivie par la juxtaposition à des distances très courtes de zones Naruta 2000 et d'espaces agricoles peu soucieuses de qualité de l'environnement?
3- l'installation d'une unité de production d'élevage "industriel" de poulets - poulets élevés en 40 jours avec une densité de 22 volailles par M2 sur la même litière- , même si c'est conforme aux normes, est de plus en plus contestée par une part importante de la population soucieuse du bien être animal. Sans extremisme hors de propos, il est possible de développer un élevage raisonné pour une production de qualité dans le respect de l'animal et qui ne crée pas de nuisances environnementales.
Avec tout mon respect.
Bernard Hojlo
Bernard Hojlo
Le 09/10/2021 à 08:59:43