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Bilan de la cyberaction : (Ardennes) : Consultation du public sur la mise en place de chasses particulières de blaireaux

Mise en ligne du 02/10/2021 au 11/10/2021

Les opérations prévues aux articles 3 et 4 du présent arrêté consistent au prélèvement, par tous moyens prévus à l’article 6, de blaireaux afin de dépister sur les animaux capturés, la présence de mycobactéries responsables de la tuberculose bovine sur les zones «infectées » et «tampon»

Bilan de la cyberaction :

2108 participants

Consultation terminée

Présentation de la cyberaction :

Le lien vers le projet d’arrêté :
 www.ardennes.gouv.fr/IMG/pdf/art_sylvatub_2021.pdf.  

La vénerie sous terre est interdite pour ces abattages mais pourront être tués 2 blaireaux par terrier sur ces 3 zones, notamment par piégeage et tirs de nuit.

[b]Les arguments de notre partenaire AVES France[/b] :

Votre projet d’arrêté prévoit le piégeage ou l’abattage par tir des blaireaux présents dans une zone dite infectée, suite à la découverte d’un seul animal contaminé dans le cadre du programme Sylvatub. Je m’oppose à l’application de cette mesure contre les blaireaux qui ne sont pas responsables de la tuberculose bovine dans les élevages bovins.

L’installation d’un fil électrique ou l’utilisation d’un produit répulsif sont des mesures préventives efficaces, également pour éloigner les blaireaux des troupeaux de vaches.

La prévalence d’infection dans la faune sauvage ne préjuge pas de la propagation intraspécifique ou interspécifique.

La « régulation » des populations de blaireaux par piégeage ou tir, en périphérie des élevages bovins infectés (zones de prospection), ne se justifie pas ; l’épizootie est interne à la filière bovine et l’espèce blaireau n’est pas, à ce jour, un réservoir sauvage de l’infection.

La réduction des densités des populations de blaireaux entreprise autour des élevages infectés relève d’une méthode très contestée scientifiquement depuis longtemps et peut entraîner la disparition locale de l’espèce.

La France était indemne de tuberculose bovine jusqu’à 2000, c’est-à-dire que le taux de troupeaux contaminés était inférieur à 0,1 %.

La difficulté prophylactique de mise en place de la vaccination, alliée à un relâchement certain du monde agricole, a permis à cette pathologie de se réinstaller dans différentes régions de France à partir de 2002 (Cerfs et sangliers en Seine-maritime et Eure, Blaireau en Bourgogne etc). Par ailleurs, les pratiques de la régulation de la faune sauvage par le biais de nourrissage des sangliers de façon quasi industrielle et à ciel ouvert ainsi que le laisser sur place des viscères éventuellement infectées (estimation de 5000 tonnes par an en France sur les bases des prélèvement statistiques de l’ONCFS) ont implicitement porté Mycobactérium bovis au sein de la faune sauvage…

Les milieux scientifiques ont démontré clairement qu’il n’existe pas de foyer bactérien tuberculinique sauvage. Le problème demeure donc un problème éminemment intra-agricole !

L’éradication massive préconisée comme solution efficace a trouvé ses faiblesses comme l’atteste la longue campagne d’élimination (1973 à 1998) au Royaume-uni et la recrudescence importante qui s’en est suivie… 2 études successives d’un groupe d’experts mandatés par la DEFRA (Département pour l’environnement, l’alimentation et les affaires rurales), puis d’une équipe de l’université d’Oxford, ont également étayé cette thèse.

L’élimination massive du blaireau d’Europe n’est donc qu’une solution à très court terme. La solution est à trouver du côté du monde agricole et à la remise en question de ses pratiques….

Le blaireau fait donc les frais d’une mauvaise gestion humaine et n’est pas responsable de la réapparition de la tuberculose bovine (Hubert BASLE).

AVES France

La lettre qui a été envoyée :


Madame, Monsieur,

Merci de noter mon opposition à la chasse aux blaireaux qui ne sont pas responsables de la tuberculose bovine dans les élevages bovins. La solution est à trouver du côté du monde agricole et à la remise en question de ses pratiques…
.D'autant que l’installation d’un fil électrique ou l’utilisation d’un produit répulsif sont des mesures préventives efficaces, également pour éloigner les blaireaux des troupeaux de vaches.

 

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16 commentaires

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Le blaireau jouit d'une mauvaise réputation, ce n'est pas une raison pour en faire un bouc émissaire, il vaut mieux s'attaquer aux vraies causes

fx berthelot
Le 09/10/2021 à 15:45:10

C'est quand même vicieux de prétexter la recherche épidémiologiste pour autoriser la chasse aux blaireaux par des blaireaux...

Yves Mollet
Le 08/10/2021 à 23:47:23

Ah que le dit humain est pathétique se croyant toujours supérieur aux animaux et de ce fait se permettant alors toutes les horreurs que nous lui connaissons à l' égard de soit disant tous les nuisibles dont les renards les blaireaux et caetera.
Bordel comme une partie de l'espèce humaine peut_être immonde beurg beurg beurg dégueulasse !!!!!!!!!!!!

brandeau
Le 08/10/2021 à 17:06:38

Bonjour, je réitère ma signature dans la même veine que pour la défense du renard qui n'a pas de sens d'un point de vue de défense des animaux domestiques comme la vache. Je suis d'une génération qui à vue autoriser des chasses aux nuisibles, telle la destruction des buses sous prétexte qu’elles détruisaient le gibier comme le perdreau, le faisant etc. Ors, on a fait presque disparaitre les espèces, en s’apercevant que des déséquilibres s’opérait, notamment sur les rongeurs, rats des champs et autres campagnols, sans pour autant faire remonter les populations d’animaux qu’on était censé protégés, alors on a réintroduit les buses et autres rapaces tout en constatant que c’était l’activité humaine qui détruisait l’équilibre avec la mécanisation à outrance de l’agriculture intensive, les insecticides et pesticides. Au lieu de réfléchir aux pratiques paysannes, on a opté alors pour l’élevage de gibiers qu’on lâche devant le chasseur. Je me souviens de mon père et de ses frères qui faisaient le tour des nids de perdreaux et de faisans qu’ils avaient repérés avec leurs faucheuses… J’étais trop jeune pour me souvenir de la propagation des pandémies infections de la faune sauvage car plus abstrait, sauf celle de la rage qui fut la encore un massacre de renard en s’apercevant que les causes étaient multiples et que la pandémie persistait malgré le génocide des renards.

Pour autant, si je suis d'accord avec la cause animale et un équilibre entre les espèces, donc la diversité, je ne suis pas du tout d'accord avec l'humanisation des espèces animales autres que l'humain. Ainsi, voir proliférer dans les logements, quels qu'ils soient, des animaux qui n'ont rien à y faire, apporte un déséquilibre apportant des nuisances insoupçonnées. Les animaux de cirque qu'on veut interdire ont, à cet égard, plus apporté pour l'empathie et la connaissance animal que tous ces animaux domestiques qu'on ridiculisent dans l'égos de leurs "Maitres" et qui mériterait qu'on se pencher dessus... Chacun à sa place… Bien sûr que je signe cette pétition, mais je ne place pas mon action dans ce ridicule humain qui veut qu'on place tout sur le même plan… Bonne journée.

Roland HERPIN-GIRET
Le 08/10/2021 à 06:55:03

C'est une horreur ce que les humains font subir à tous les animaux en général en particulier aux pauvres blaireaux qui
n'ont absolument rien fait putain combien bons nombres d' humains peuvent êtres ignobles c'est plus possible de continuer ainsi !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

brandeau
Le 07/10/2021 à 22:38:59

Comme tjrs l'homme cherche à prendre des animaux en ligne de mire,et en particulier les blaireaux !

Christiane Huard
Le 06/10/2021 à 18:56:14

L ANIMAL LE PLUS NUISIBLE NE SERAIT IL PAS L HOMME?

brigitte guhur
Le 05/10/2021 à 23:00:36

sans commentaire

celine moussier
Le 05/10/2021 à 15:52:22

Éliminer les blaireaux entraîne des migrations de blaireaux, potentiellement de zones contaminées vers des zones non contaminées. C'est ainsi qu'en éliminant des renards sains on a aidé au développement de la rage.

Et en 2021, le message ne serait toujours pas remonté (ou redescendu) en préfectures ?

Peut-être que le coup de "Gros Vert" pris par Emmanuel Macron permettra aux amateurs de "Gros Rouge" d'entendre raison ;-).

Bibi
Le 04/10/2021 à 21:35:51

C'est facile mais lâche de désigner un bouc émissaire comme responsable de la tuberculose chez les bovins. Les scientifiques disent que c'est impossible mais l'Etat voudrait tant faire plaisir aux chasseurs en leur permettant de se défouler sur de pauvres animaux qui sont certainement moins nuisibles qu'eux !!!

Lionel Forment
Le 04/10/2021 à 19:33:03

chasse aux blaireaux ou chasse de blaireaux

janik toublant
Le 04/10/2021 à 17:32:36

Je suis tout à fait contre, celà ne se justifie pas.

Marie Ocana
Le 04/10/2021 à 16:40:56

Oh oui, Jean-Paul, comme vous avez raison de rire !!! E. MACRON effectuait ce matin une visite de campagne dans une SPA du 70. Si l'on en croit le proverbe sur les effets de certaines caresses, les responsables du refuge visité vont devoir refaire les traitements antipuces de leurs toutous et matous ! ;-))
Mais revenons à nos blaireaux.
Pour plus d’infos, lire la publication datée du 23/01/21 d’Hélène SOUBELET, vétérinaire et directrice de la Fondation pour la Recherche sur la Biodiversité :
Le blaireau malade de la tuberculose : coupable ou victime ? (depecheveterinaire.com)

Il y apparaît qu’aucune étude scientifique sérieuse n’a pu démontrer le sens de la transmission. Blaireaux-bovins ou bovins-blaireaux ?
Cependant, d’après l’Anses (2019), il n’y a plus eu de blaireaux infectés sur les zones où la tuberculose a été éradiquée dans les troupeaux. Le blaireau ne serait donc pas un « hôte de maintien » de la tuberculose.
Quoi qu’il en soit, la destructuration des populations de blaireaux, résultant des abattages dits « sanitaires », a pour effet de favoriser le déplacement des individus survivants et donc une diffusion potentielle de l’infection.
L’exemple des campagnes d’abattage menées en Angleterre de 1998 à 2005 corrobore cette affirmation. Suite aux abattages :
- la prévalence de l’infection a augmenté chez les populations de blaireaux,
- l’incidence de la tuberculose chez les bovins a diminué de 23 % dans les troupeaux à l’intérieur des zones d’abattage mais a augmenté de 25% dans les secteurs avoisinant immédiatement ces mêmes zones d’abattage.
Une nouvelle étude a démontré que la prévalence et l’incidence de la maladie dans les troupeaux de bovins de certaines zones d’abattage pilote étaient plus élevées après la campagne d’abattage qu’avant son début ! Enfin, seuls 3 des 313 blaireaux abattus étaient positifs au M-bovis, dont l’un était infecté par une souche sans rapport avec celle des bovins. Bref, le blaireau aurait « bon dos », comme on dit.
Enfin, les abattages, dont l’efficacité est très contestable (voir ci-dessus), n’ont plus lieu d’être en 2021. Il existe des tests sanguins in vitro permettant de détecter la bactérie, des anticorps ou une immunité. Les prélèvements peuvent être réalisés sur des animaux endormis. La vaccination des blaireaux serait également une piste à privilégier.

Frawald
Le 04/10/2021 à 15:00:35

Maintenant que le président est sensibilisé à la cause animale, après celle des chasseurs (sic), les pétitions vont devenir sans objet (lol !)

Jean Paul MAïS
Le 04/10/2021 à 14:26:48

UN blaireau infecté, trouvé en 2017, soit il y a 4 ans, fait courir, selon la préfecture des Ardennes, "un risque CONSIDERABLE" aux veaux, vaches, cochons, couvées, ..., de tout le département, voire à toute la France et à la Navarre !!! Chasseurs et piégeurs vont donc, pendant un an, exterminer des centaines de blaireaux, de jour comme de nuit, et avec tous les moyens ! Quand on veut tuer son chien ... - vous connaissez la suite ! Un p'tit cadeau aux chasseurs, 6 mois avant les élections, ça ne coûte rien mais ça peut rapporter gros !

Rémy GILLET-CHAULET
Le 04/10/2021 à 13:38:59

Pas de commentaire à faire.

Annie Chantraine Duverne
Le 04/10/2021 à 10:33:25

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