Cette cyberaction est maintenant terminée
Les projets d’arrêtés soumis à consultation du public concernent la régulation du renard par chaque lieutenant de louveterie du département du Cher, de la date de signature de l’arrêté au 30 septembre 2020. Ce projet d’arrêté prévoit d’autoriser le tir de renards de nuit !
1508 participants
consultation terminéeLa préfecture n’a pas publié de note de présentation pour justifier ce massacre.
AVES France vous invite à vous opposer massivement à ces projets d’arrêtés, jusqu’au 9 août 2020 inclus.
Monsieur Jean-Christophe BOUVIER, préfet du Cher,
Je tiens à m’opposer fermement à vos projets d’arrêtés organisant la destruction de renards entre la date de signature et le 30 septembre 2020, pour les raisons suivantes :
Alors que ce projet d’arrêté prévoit l’abattage d’un nombre illimité de renards d’ici le 30 septembre 2020, aucune note de présentation ne permet de justifier ce massacre.
Le renard est déjà régulé dans le département du Cher. L’absence de chasse pendant l’état d’urgence sanitaire ne suffit pas à justifier sa chasse la nuit. On peut en effet lire sur la page de présentation « Les actions de régulation de l’espèce de début de saison ont été très insuffisantes, notamment en raison du confinement lié à la crise sanitaire. » alors qu’un arrêté similaire a été pris en 2018, en dehors de toute urgence sanitaire. Cet argument en faveur de la chasse nous semble totalement irrecevable.
Le projet d’arrêté n’est pas accompagné d’une note de présentation. Aucun chiffrage des dégâts ni aucune étude sur la présence du renard dans le département n’est proposée, ce qui ne permet pas au contributeur de se positionner en fonction des documents présentés. Or, l’Article 7 de la Charte de l’Environnement précise que : « Toute personne a le droit, dans les conditions et les limites définies par la loi, d’accéder aux informations relatives à l’environnement détenues par les autorités publiques et de participer à l’élaboration des décisions publiques ayant une incidence sur l’environnement. »
L’avis de la CDCFS ne semble pas avoir été demandé.
Vous justifiez ces tirs par la protection du repeuplement de la poule faisane par la FDC…Il n’est pas acceptable de chasser le renard pour protéger des lâchers de gibiers qui seront abattus par les chasseurs dès que vous leur en offrirez la possibilité.
En ce qui concerne les populations de renards dans le département, vous vous contentez de dire que sa présence est importante, sans publier aucun chiffre permettant aux contributeurs de vérifier ces affirmations.
L’impact de prédation de cette espèce sur les élevages professionnels et amateurs de volailles est jugé important. Or, il appartient aux éleveurs de volailles de sécuriser leurs installations.
Pour prévenir les dégâts causés aux élevages avicoles en particulier, des mesures de prévention efficaces peuvent être mises en place (enterrer la clôture, effarouchement, etc.). Il n’est pas acceptable de tuer des renards pour protéger des élevages, alors qu’aucun chiffrement de dégâts n’est présenté et qu’aucune mesure ne semble prise pour éviter ces prédations !
Le Renard, comme les mustélidés et les rapaces, contribue à la régulation des populations de rongeurs. Si le petit gibier disparait, c’est essentiellement la faute des chasseurs et d’une urbanisation croissante. Il suffit de rappeler qu’un renard consomme de 6 000 à 10 000 rongeurs par an pour comprendre l’intérêt qu’il représente en tant qu’auxiliaire agricole. Par ailleurs, le renard ne sera jamais en surpopulation car c’est une espèce qui s’autorégule en fonction de la disponibilité en nourriture.
Les tirs de nuit sont susceptibles de générer des erreurs et de la confusion entre espèces, sans compter le dérangement de la faune non visée.
Des études scientifiques ont montré que le renard contribue également à limiter la diffusion de la maladie de Lyme.
Des tribunaux administratifs ont à plusieurs reprises déclaré illégaux des tirs de nuit qui avaient été autorisés par les préfets.
Ce projet d’arrêté ne repose sur aucun fondement écologique, ces animaux étant tués par des lieutenants de louveteries pour une chasse de loisir.
Les tirs de nuit sont également une source importante de stress pour les riverains.
Attention, les messages que vous adressez à la préfecture doivent-être personnalisés et argumentés.
Merci de rajouter un des arguements ci-dessus au texte minimal que nous proposons à votre signature et que vous pouvez, comme à chaque fois, modifier puisque c'est vous qui signez ce texte.
 
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christian charvet
Le 29/07/2020 à 14:11:08
Frédéric J
Le 28/07/2020 à 20:25:49
Jean Claude Brunebarbe
Le 28/07/2020 à 19:55:42
patrice kurzawa
Le 28/07/2020 à 17:24:02
maripachats
Le 28/07/2020 à 14:40:21
Leblond Jean-Michel
Le 28/07/2020 à 12:17:56
Roland COMTE
Le 28/07/2020 à 12:01:16
Stéphoto
Le 28/07/2020 à 11:31:21
Jean-Louis Tetrocurieux
Le 28/07/2020 à 09:59:28
Kantor
Le 28/07/2020 à 09:42:33
Tiphaine
Le 27/07/2020 à 23:07:37
cactus
Le 27/07/2020 à 17:40:06
Robickou
Le 27/07/2020 à 13:36:21
Claudette ROSE
Le 27/07/2020 à 12:39:37
colette Nusbaum Vallet
Le 26/07/2020 à 18:06:52
Les voici engagés à fond dans la protection du Campagnol terrestre. Pour ce faire, ils sont prêts à passer des nuits blanches, guettant l’horrible goupil, grand exterminateur de rats taupiers et autres malheureux rongeurs. Ces vrais naturalistes de terrain vont même jusqu’à sacrifier leurs vacances (et leur vie familiale !) dans des chasses d’été. Reconnaissons-le, nous avons été particulièrement injustes à leur égard. Heureusement que les préfets sont là pour leur rendre justice…
;-)
Frawald
Le 31/07/2020 à 08:12:14