Cette cyberaction est maintenant terminée
Ce jeudi 14 novembre, la police a arrêté au moins 13 activistes alors qu’ils donnaient de l’eau à des grévistes de la faim qui demandaient la libération de leurs proches détenus pour avoir participé aux manifestations du 18 avril 2018.
2540 participants
Amaya Coppens est lauréate du prix international des femmes de courage 2020 aux États-UnisUNE CRISE DES DROITS HUMAINS
Parmi ces activistes figure Amaya Coppens, étudiante belge-nicaraguayenne qui avait déjà été arrêtée en septembre 2018 pour être descendue dans la rue et libérée en juin dernier grâce à une large mobilisation.
Le Nicaragua traverse l'une des plus graves crises des droits humains de ces dernières décennies. La stratégie de répression mise en ½uvre par le gouvernement du président Daniel Ortega après les manifestations qui ont commencé le 18 avril 2018 a fait 328 morts et plus de 2 000 blessés.
La situation de la liberté d'expression est très préoccupante. Cent journalistes et professionnels des médias ont été forcés à l'exil et plus de 100 personnes sont en détention pour avoir participé aux manifestations. Des journalistes et des ONG ont été persécutés pour avoir critiqué le gouvernement et des dizaines de milliers de personnes ont été obligées de fuir le pays.
DES DÉFENSEURS RÉPRIMÉS AU NICARAGUA
Parmi les défenseurs des droits humains qui ont fui le Nicaragua figurent Francisca Ramírez, dirigeante paysanne qui a reçu des menaces de mort de hauts représentants du gouvernement après avoir participé aux manifestations, et Lucía Pineda Ubau, journaliste de Noticias qui est arrivée au Costa Rica après avoir passé plus de six mois en détention pour avoir exercé son droit à la liberté d'expression. Pendant ce temps, les défenseur·e·s des droits humains qui sont restés au Nicaragua, comme Vilma Núñez, présidente du Centre nicaraguayen des droits humains (CENIDH), continuent à travailler dans un environnement de répression. En décembre 2018, le CENIDH a vu son enregistrement révoqué et ses avoirs confisqués. Les défenseur·e·s des droits humains et les journalistes jouent un rôle essentiel pour demander au gouvernement du Nicaragua de respecter les droits humains de la population.
Vous pouvez faire bouger les choses.
2020 commence avec une bonne nouvelle au Nicaragua !
Nous avons appris que le 30 décembre dernier les autorités nicaraguayennes ont libéré 91 personnes arrêtées pour avoir manifesté pacifiquement. Parmi elles, on compte la belgo-nicaraguayenne Amaya Coppens et les 13 autres activistes incarcérés le 14 novembre 2019 pour avoir apporté de l’eau à des manifestants en grève de la faim. Cette libération a eu lieu grâce à une forte pression internationale et donc grâce à vous !
Cependant, la situation au Nicaragua est loin d’être réglée, 65 personnes sont toujours en détention suite aux manifestations d’avril 2018. Il est nécessaire de maintenir la pression sur le président Daniel Ortega et son gouvernement. Malgré la vague de libération, les charges pèsent toujours sur Amaya et les autres activistes dont le procès est prévu le 30 janvier prochain.
Le président Ortega doit absolument cesser la politique répressive qu’il mène actuellement et qui a conduit à la mort de 328 personnes et blessé 2000 manifestants depuis avril 2018.
Demandez aux autorités nicaraguayennes d’abandonner complètement les charges contre les activistes libérés et ceux qui sont encore en détention. Exigez que la stratégie de répression cesse totalement et que les droits humains soient respectés.
Ambassade du Nicaragua à Paris, France
34 Avenue Bugeaud
75116 Paris
France
Nicaragua: Amaya Coppens dénonce des intimidations incessantes depuis sa libération
https://www.rtbf.be/info/monde/detail_nicaragua-amaya-coppens-denonce-des-intimidations-incessantes-depuis-sa-liberation?id=10399602
L'Union européenne condamne le Nicaragua pour le siège d'une église occupée par des manifestants
https://www.lemonde.fr/international/article/2019/11/20/l-union-europeenne-condamne-le-nicaragua-pour-le-siege-d-une-eglise-occupee-par-des-manifestants_6019929_3210.html
Crise politique au Nicaragua: l'Union européenne dénonce la détention d'Amaya Coppens et d'autres opposants
https://www.lesoir.be/261652/article/2019-11-20/crise-politique-au-nicaragua-lunion-europeenne-denonce-la-detention-damaya
 
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