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Nous déclarons que le décret présidentiel du 6 mars 2009, qui permet la culture de maïs transgénique, occulte intentionnellement le fait que :
Le Mexique est le centre d’origine et de diversité du maïs ; il existe plus de 59 types reconnus et des milliers de variétés qui seront irrémédiablement polluées par les OGM.
Au peuple du Mexique
Aux peuples du Monde
Au gouvernement du Mexique
A la Convention sur la Diversité Biologique / Protocole International de Carthagène sur la Biosécurité
À l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture /FAO
Les organisations et communautés indigènes et paysannes, les organisations environnementales, d’éducation populaire, les organisations de base, les communautés ecclésiastiques, les groupes de producteurs, les membres des mouvements urbains, les académiques et scientifiques, et les analystes politiques du Réseau de défense du maïs, rejetons énergiquement les plantations de maïs transgénique au Mexique. Nous les considérons comme un crime historique contre les peuples du maïs, contre la biodiversité et contre la souveraineté alimentaire, contre dix mille ans d’agriculture paysanne et indigène qui ont légué cette semence pour le bien commun de tous les peuples du monde.
Nous déclarons que le décret présidentiel du 6 mars 2009, qui permet la culture de maïs transgénique, occulte intentionnellement le fait que :
Le Mexique est le centre d’origine et de diversité du maïs ; il existe plus de 59 types reconnus et des milliers de variétés qui seront irrémédiablement polluées par les OGM.
Les peuples indigènes et paysans sont ceux qui ont créé et maintiennent ce trésor génétique du maïs, considéré comme l’une des principales cultures dont dépendent l’alimentation humaine et animale de la planète.
Il existe plusieurs études scientifiques qui ont prouvé que le maïs génétiquement modifié peut provoquer des allergies et avoir d’autres impacts sur la santé humaine et animale, en se basant sur une consommation moyenne. Les effets d’une consommation de maïs quotidienne et en grande quantité, comme c’est le cas au Mexique dont la base de l’alimentation est le maïs, n’ont été évalués nulle part.
Les variétés de maïs transgénique qu’ils envisagent de semer sur le territoire mexicain ne résolvent pas les problèmes de l’agriculture mexicaine : ils sont plus chers puisque le coût des semences et des brevets est plus élevé que celui des cultures conventionnelles. En plus, ces variétés n’augmentent pas les rendements parfois même ils les diminuent. Les fléaux contre lesquelles ces semences luttent ne sont pas fréquemment présents au Mexique. D’autre part, ils utilisent plus de pesticides, générant des résistances qui se développent du fait de la présence constante de la toxine Bt, ainsi que des fléaux secondaires qui doivent être traités avec d’autres pesticides.
Les variétés génétiquement modifiées provoqueront des dommages sur la diversité biologique et sur l’environnement. En considérant que le Mexique est un des pays les plus riches de la planète en matière de diversité biologique (« pays mégadivers »), aucune étude réalisée dans d’autres conditions n’est applicable puisque le nombre de variables et d’interconnexions augmente de façon exponentielle.
Puisque le maïs est une espèce à pollinisation ouverte il est impossible d’éviter la contamination transgénique du maïs, quand celui-ci est planté en plein champ. De plus, cette pollution peut aussi avoir lieu au cours du transport, du stockage, ...
Les OGM ne servent ni pour l’agriculture paysanne ni pour l’agriculture biologique, mais représentent un péril de pollution irréversible pour les variétés de maïs natifs et créoles. De plus, ils sont une véritable menace pour les cultures biologiques qui pourront perdre leur niche de marché.
Toutes les semences transgéniques ont des brevets et sont contrôlées par seulement six entreprises (Monsanto, Syngenta, Dupont, Dow, Bayer, Basf). Elles provoquent une dépendance absolue des paysans et des agriculteurs envers ces multinationales et criminalisent les victimes de la contamination transgénique.
Les peuples autochtones du Mexique ont créé le maïs et ont été les gardiens et les développeurs de la diversité des variétés qui existent actuellement. Du respect de leurs droits dépendra la souveraineté alimentaire et la préservation de cette diversité. Pour cette raison, la pollution transgénique est une blessure pour l’identité des peuples d’Amérique Centrale et une atteinte à dix mille ans d’agriculture. La plantation du maïs transgénique est une attaque frontale contre les peuples autochtones et paysans, et une violation de leurs droits.
Le maïs, pour les peuples qui constituent le Mexique, n’est pas une marchandise, mais l’origine d’une civilisation et la base de la vie et de l’économie paysanne.
Nous ne permettrons pas la perte de nos semence, ni leur contamination par des OGM, propriétés d’entreprises multinationales. Nous n’obéirons pas à des lois injustes qui criminalisent les semences et la vie paysanne. Nous continuerons à veiller sur le maïs et sur la vie des peuples.
Nous tenons pour responsables de la perte et des dommages provoqués au maïs mexicain : les corporations productrices de semences génétiquement modifiées ; le pouvoir législatif qui a approuvé la loi de Biosécurité et Organismes Génétiquement Modifiés (appelée loi Monsanto) en faveur des entreprises ; nous dénonçons aussi le gouvernement mexicain, les ministres de l’agriculture, de l’environnement et la CIBIOGEM (Comisión Intersecretarial de Bioseguridad de los Organismos Genéticamente Modificados), qui sont les responsables des mesures finales qui ont éliminé toute protection légale pour le maïs mexicain.
Pour toutes ces raisons :
Nous réfutons la plantation expérimentale ou commerciale du maïs transgénique, et exigeons l’interdiction de ces semences au Mexique.
Nous réfutons la “Loi Monsanto”, son règlement et toute autre forme de criminalisation des semences paysannes.
Nous réfutons le contrôle du gouvernement sur les champs de maïs des paysans, qui est utilisé comme prétexte pour éliminer encore plus de semences paysannes.
Nous nous compromettons et appelons toutes les communautés et peuples indigènes et paysans à défendre les semences natives et à continuer à semer, garder, échanger et distribuer leur propres semences, ainsi qu’à exercer le droit sur leurs territoires et empêcher les semences de maïs transgénique.
Nous appelons la population à exiger que tous les aliments que nous consommons quotidiennement soient garantis sans OGM.
Nous appelons les organisations internationales à condamner le gouvernement mexicain pour cette violation des droits ancestraux des paysans, de la biodiversité et de la souveraineté alimentaire et du principe de précaution au centre d’origine d’une culture de base pour l’alimentation et l’économie mondiale.
NON AU MAÏS TRANSGÉNIQUE !
RED EN DEFENSA DEL MAÍZ
Nous vous proposons de soutenir leur pétition sous forme d'une cyber @ction.
Alain Uguen Association Cyber @cteurs
 
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