Cette cyberaction est maintenant terminée
Au moins 30 Indiens ont été tués mais les organisations indigènes, qui estiment que le bilan réel des victimes est beaucoup plus élevé, accusent la police d’avoir jeté un grand nombre de cadavres dans les eaux du Marañon. Plus d’une vingtaine de policiers auraient été tués au cours des affrontements.
Selon SURVIVAL France
http://www.survivalfrance.org/actu/4653
le président de l’AIDESEP, l’organisation des Indiens d’Amazonie péruvienne, a été forcé d’entrer dans la clandestinité. Ayant fait l’objet d’un mandat d’arrêt, Alberto Pizango a trouvé refuge à l’ambassade du Nicaragua à Lima. Le Nicaragua lui a accordé le droit d’asile.
Pizango a été accusé de ‘sédition, conspiration et rébellion’ à la suite des violents affrontements ayant opposé les manifestants indiens qui bloquaient un route près de la ville de Bagua, au nord du Pérou, aux forces de police anti-émeute qui tentaient de lever le blocus.
Les moyens d’une extrême violence employés par les forces policières qui ont utilisé des armes automatiques contre les Indiens qui manifestaient pacifiquement, ont fait de nombreuses victimes dans les deux camps.
Au moins 30 Indiens ont été tués mais les organisations indigènes, qui estiment que le bilan réel des victimes est beaucoup plus élevé, accusent la police d’avoir jeté un grand nombre de cadavres dans les eaux du Marañon. Plus d’une vingtaine de policiers auraient été tués au cours des affrontements.
Le président du Pérou, Alan Garcia, a qualifié les manifestants indiens de ‘sauvages’, de ‘barbares’, d’‘ignorants’ et de ‘citoyens de seconde classe’.
Les manifestations indiennes ont débuté il y a deux mois pour protester contre une série de décrets législatifs ouvrant leurs territoires aux compagnies pétrolières et gazières. Ces dernières années, plus de 70% de l’Amazonie péruvienne ont été divisés en concessions pétrolières, sans que les Indiens aient été consultés.
Devant le mépris des autorités qui refusaient toute négociation, l'AIDESEP a appelé à une série de manifestations pacifiques. Les communautés indiennes du centre et du nord du Pérou ont érigé des barrages sur des rivières et des routes dans le but de stopper le trafic de l’industrie pétrolière.
Survival demande aux compagnies pétrolières et gazières opérant en Amazonie de suspendre leurs activités tant que le gouvernement n’acceptera pas de négocier pacifiquement avec les Indiens. Survival appelle à l’ouverture d’une enquête indépendante et impartiale sur les tragiques événements qui se sont déroulés dans la région de Bagua et exige la levée des charges retenues contre Alberto Pizango.
Pétition pour la défense des droits des peuples indigènes et de la biodiversité de l'Amazonie au Pérou, patrimoine de l'humanité.
http://franceameriquelatine.org/index.php?m=4&commu=73 Les communautés indigènes natives de l'Amazonie péruvienne, rassemblées dans l'Association Inter ethnique pour le développement de la forêt péruvienne » (AIDESEP), ont entamé depuis le 9 avril 2009 une grève générale en réponse aux décrets législatifs (DL) 994, 1064, 1020, 1081, 1089, 1090, 1083, 1060 et 997, émis par le gouvernement du président Alan Garcia dans le cadre de la mise en œuvre des Traités de Libre Commerce signés avec les Etats Unis et avec la Chine, et en vue du futur Accord d'Association bilatérale avec l'Europe.
Les DL émis par le gouvernement menacent les droits des populations autochtones et la biodiversité de la forêt. Plus du 60% de la superficie du Pérou est constituée par la forêt amazonienne. 70% de celle-ci a été divisée en lots attribués par le gouvernement aux multinationales pour la prospection et/ou l'exploitation d'énergies fossiles et de minerais. Ces lots se trouvent en grande partie dans des zones classées « réserves naturelles » ou sur les territoires habités par les peuples indigènes. Les effets de cette exploitation sur l'environnement et la santé des populations sont d'une extrême gravité. Ces DL prévoient également la mise en vente des terres de la forêt aux multinationales liée aux filières des agro-combustibles, de l'eau, de la cellulose, des cultures transgéniques et ouvrent les portes à la bio-piraterie. Actuellement, 4 millions d'hectares de terres de la forêt sont mis en vente.
La forêt amazonienne péruvienne représente une réserve de la biodiversité mondiale, et elle est un rempart contre le réchauffement de la planète. Personne n’a le droit de l’utiliser à des fins de spéculation financière. Les populations natives qui vivent dans ces régions détiennent l’expérience et les connaissances ancestrales du lieu, elles ont prouvé être les seules à avoir la maîtrise d'une gestion soutenable et « moderne » des ressources naturelles. Ces populations : ce sont des citoyens péruviens, mais aussi des citoyens du Monde. Entre l’avenir de la planète et les intérêts privés, le choix est simple…
Nous demandons donc au gouvernement d'Alan Garcia:
 
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