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Bilan de la cyberaction : Consultation publique sur l'eau : participons en tant que consommateurs !

Mise en ligne du 26/04/2019 au 03/05/2019

La consultation publique de tous les consommateurs d’eau du bassin Loire Bretagne (9 millions d’habitants), qui se déroule jusqu' au 2 mai 2019, porte sur les « questions importantes » à retenir pour ce prochain SDAGE.

Bilan de la cyberaction :

1841 participants

Présentation de la cyberaction :

L'Europe s'est dotée en 2000 d'une directive cadre sur l'eau qui a fixé un objectif de résultat : reconquérir la qualité de toutes les eaux suivant trois cycles : 2010-2015, 2016-2021, et 2022-2027, dernier délai.

Le SDAGE (schéma directeur de gestion des eaux) de l'Agence Loire Bretagne doit donc intégrer cet objectif de bon état. Adopté par le comité de bassin le 4 novembre 2015, ce SDAGE s'achèvera fin 2021. Un nouveau schéma devra être préparé pour la période 2022-2027.

Alors que l'objectif du SDAGE 2016-2021 était de 61 % des cours d'eau en bon état en 2021, aujourd'hui seuls 26 % le sont. Pour les plans d'eau, le taux est de 25 % seulement, contre 72 % pour les eaux côtières.
Le bon état de toutes les eaux (100 % des masses d'eau)
doit être atteint en 2027 dernier délai !
Chaque citoyen consommateur de l'eau doit participer à la consultation publique jusqu'au 2 mai
soit en remplissant le questionnaire de l'Agence de l'eau disponible sur  www.prenons-soin-de-leau.fr.  
soit en le remplissant sur les marchés, au cours des permanences ou des réunions organisées par la CLCV. En répondant à la question "Comment avez-vous été informé de cette consultattion ?" : CLCV (à la ligne "autre")
Faites connaître l'enquête partout, à votre famille, à vos amis. Il y va de la qualité de l'eau que nous buvons et de la réponse à l'urgence climatique !
Nos préconisations
1- La qualité de l'eau : la question de notre santé et de la biodiversité

Malgré des progrès réels, la qualité de l'eau est insuffisante au regard des dernières données scientifiques sur les causes de nos maladies et la réduction dramatique de la biodiversité (oiseaux, insectes).
Il faut donc :
- réduire massivement les nitrates (moins de 10 mg/l dans tous les bassins versants afin d'éradiquer les marées vertes et d'obtenir une eau pure au robinet).
- réduire de plus de 60 % les pesticides pour 2027 dernier délai et supprimer le glyphosate.
- développer massivement l'agriculture biologique pour atteindre au moins 27 % de la surface agricole utile en 2027. Le bassin Loire Bretagne, avec 6 % de cette surface en bio, est mauvais élève par rapport à des départements du sud de la France qui se situent entre 19 et 23 %.
- analyser et réduire tous les nouveaux polluants : résidus de médicaments, plastiques et autres perturbateurs endocriniens.

2- La quantité : la question de l'urgence climatique

Afin de retenir l'eau, d'éviter le ruissellement, de conserver une ressource en eau, de lutter contre la pollution par les eaux usées, il faut :
- renaturer, permabiliser les sols des communes et des bâtiments : parkings, trottoirs, rues perméables en fixant des objectifs dans les documents d'urbanisme ;
- réduire les cultures consommatrices d'eau (comme le maïs), développer les cultures économes en eau, les cultures fourragères locales, abandonner le soja (déforestation importée) ;
- lutter contre les pertes en réseau : pas plus de 15 % de pertes !

3- La gouvernance : la question de l'équité

Si l'on veut que les consommateurs s'intéressent à la question fondamentale de l'eau et économisent l'eau, il faut :
- appliquer strictement le principe pollueur/payeur et non pas, comme aujourd'hui, faire supporter plus de 85 % des redevances aux usagers alors que la pollution provient majoritairement de l'agriculture et de l'industrie ;
adopter une tarification sociale et progressive de l'eau : abonnement réduit, trois tranches de prix dont une modique tenant compte de la composition du foyer.

CLCV Finistère
http://clcv-finistere.fr/index.php/environnement/eau/162-consultation-publique-sur-l-eau  

La lettre qui a été envoyée :


Madame, Monsieur

La qualité (santé et biodiversité) nécessite de réduire massivement les nitrates et les pesticides et de développer la bio.
La quantité (urgence climatique) nécessite de renaturer, permabiliser les sols, réduire les cultures consommatrices d'eau et développer les cultures économes en eau, abandonner l'importation de soja et lutter contre les pertes en réseau
La gouvernance (équité) nécessite l'application stricte du principe pollueur-payeur et une tarification sociale et progressive de l'eau

 

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9 commentaires

credible

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Je pense que chacun peut faire un effort pour économiser le plus possible, la quantité d'eau consommée. Personnellement, c'est ce que je fais régulièrement, et je donne au jardin toute l'eau rejetée pour la cuisine ou des lavages sans produits chimiques. Et, le potager, les arbustes , les fleurs sont. . . bien contents !

MERIC
Le 03/05/2019 à 16:38:20

pour le respect du bien commun!
a bas la commercialisation du vivant!!!

nikolaus hatzl resler
Le 02/05/2019 à 16:21:09

Concernant le filtrage de l'eau, il serait bon de ne pas utiliser des "sels" d'aluminium comme c'est trop souvent le cas. SAUF à Paris, où il est utilisé du cuivre : est-ce une question de coût ?

Annie
Le 02/05/2019 à 14:04:28

A quoi sert alors le grand plan eau 2000 qui a fait tant de bruit quand on connait le très mauvais rapport sur la qualité de l'eau en France : forte degradation généralisée ...
Comme d'habitude bcp d'agitation et pas d'action.
il faut protéger la rente du capital ..

salauds de pauvres

j
Le 29/04/2019 à 17:00:01

Il serait équitable que les pollueurs soient les payeurs !
Toujours les mêmes qui paient, et d'autres s'enrichissent à nos dépens, ça suffit !
On vient d'apprendre que les agriculteurs ne paient pas cher le gaz-oil pour leurs tracteurs et autres engins, on l'ignorait ! et peut-être la même chose pour l'eau alors que nos rivières sont empoisonnées ! il serait plus que temps qu'on fasse cesser les pesticides toutes catégories c'et quoi l'UE finalement ??? c'est pire qu'avant !

Berthe
Le 29/04/2019 à 09:46:27

N'oublions pas les radionucléides que nous trouvons dans l'eau du robinet pour les communes qui captent une partie de l'eau potable dans les fleuves sur lesquels sont installées des centrales nucléaires mais aussi dans le Cotentin près de La Hague et ailleurs
Des prélèvements sont faits mensuellement pour le tritium dans l'eau de la Loire, en aval des centrales nucléaires, et au robinet à Saumur par SDN49; les analyses sont faites par l'ACRO et les résultats sont sur leur site.
Les résultats sont loin d'être satisfaisants pour une eau dite "potable"
Pour avoir une eau vraiment potable, il faudrait aussi arrêter toutes les centrales nucléaires.

Françoise
Le 28/04/2019 à 21:52:53



la qualité de l'eau nécessite un processus global à savoir le respect de cet élément par chacun d'entre nous, et l'arrêt de subventions pour une agriculture industrielle et traditionnelle
cela aboutit à un soutien systématique de l'état et des consommateurs pour le développement de l'agriculture biologique ou raisonnée ou responsable dans une cohérence généralisée

mondo
Le 28/04/2019 à 19:33:58

Protégeons l'avenir de nos enfants ....

Eric Callard
Le 28/04/2019 à 12:01:54

Nous avons décidé de ne plus passer nos vacances de septembre en Bretagne car les marées vertes sont particulièrement repoussantes.
Dommage car cette région est magnifique

legrand
Le 28/04/2019 à 11:59:29

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