Cette cyberaction est maintenant terminée
cette cyber @ction étant scindée en 8 euro-régions merci de vous reporter à la page actions pour trouver votre euro-région
http://www.cyberacteurs.org/actions/index.php
Suite à la cyber @ction de demande d’interdiction du Bis Phénol A (BPA) dans les plastiques alimentaires à l’attention du Ministère de la Santé et du Ministère de l’Ecologie (MEDDAT), compte-tenu de la vulnérabilité des bébés, le Réseau Environnement Santé (RES) encourage les citoyens français à contacter très rapidement leurs Euro-députés afin d’interdire dans un 1e temps le BPA dans les biberons en Europe et d'inscrire dans un 2e temps le BPA à REACH.
5321 participants
5321 participants ont écrit à leurs euro-députésPourquoi une nouvelle cyber @ction sur le Bisphénol A ?
Cette cyber @ction à l’attention des Euro-députés français a 2 objectifs :
- D’une part demander aux Euro-députés de relayer au plus vite auprès de la Commission européenne l’interdiction du Bisphénol A dans les biberons à l’échelle européenne (date limite : 2 avril 2009)
- D’autre part demander aux Euro-députés d’inciter à leur tour le MEDDAT à inscrire au cours du 1er semestre 2009 le BPA comme substance prioritaire dans le cadre du programme REACH d'évaluations des substances chimiques les plus préoccupantes (date limite : 3 août 2009).
En effet, les consommateurs doivent pouvoir être en mesure d’interroger légalement (grâce à REACH) les fabricants et les distributeurs sur la présence de BPA dans leurs produits.
Déclaration écrite 0106/2008
Le Parlement européen,
– vu l'article 116 de son règlement,
A. considérant que le bisphénol A est utilisé dans la fabrication du plastique polycarbonate, qui entre dans la composition de bon nombre de produits de consommation courante tels que les biberons, les bouteilles d'eau et les emballages alimentaires (revêtement plastique à l'intérieur des boîtes de conserve),
B. considérant qu'une nouvelle étude américaine publiée dans la revue "Reproductive Toxicology" a montré que le bisphénol A est un facteur qui favorise le développement de certaines pathologies liées au mode de vie moderne et qu'une corrélation a notamment été établie entre la concentration de bisphénol A dans l'urine et l'incidence de maladies cardiovasculaires et du diabète,
C. considérant que plusieurs études ont montré que même de faibles doses de bisphénol A pouvaient influencer le développement et le comportement du cerveau, et en particulier les facultés d'apprentissage,
D. considérant que les recherches effectuées montrent que le bisphénol A provoque des lésions de l'utérus chez les animaux nouveau-nés, et qu'il risque d'avoir des effets similaires sur l'être humain,
E. considérant que bon nombre de biberons en plastique contiennent du bisphénol A et que les nourrissons sont quotidiennement exposés à des substances cancérigènes lorsqu'ils boivent du lait ou de l'eau dans des biberons,
F. considérant que le Canada va prochainement interdire les biberons contenant du bisphénol A (interdiction effective depuis octobre 2008),
1. invite la Commission à interdire l'utilisation dans les biberons du bisphénol A, un composé chimique utilisé dans la fabrication des produits plastiques,
2. charge son Président de transmettre la présente déclaration, accompagnée du nom des signataires, à la Commission, aux gouvernements et aux parlements des États membres, ainsi qu'au Conseil..
Pour rappel, le Bis Phénol A est une substance chimique employée massivement dans la fabrication des plastiques, principalement de type polycarbonate (biberons) et polyépoxy (revêtement des boîtes de conserve et des cannettes de boisson). Le BPA migre dans la nourriture et les boissons s’il y a contact avec ces plastiques.
Les données scientifiques les plus récentes montrent que le BPA est une substance chimique potentiellement dangereuse pour l’être humain, principalement pour les nouveau-nés, en raison de son caractère de perturbateur endocrinien. Sur les 115 études publiées jusqu’en Décembre 2004 concernant les effets à faible dose du BPA chez l’animal, 94 ont montré des effets significatifs, dont 31 à des niveaux inférieurs à la norme actuelle (50 μg/kg/jour).
Les études pour l’agence fédérale américaine CDC (Centers for Disease Control) montrent que 93 % de la population américaine est contaminée, ce qui est vraisemblablement le cas également en France.
Selon les scientifiques regroupés dans l’appel de Chapel Hill1, le BPA est suspecté d’être impliqué dans les grands problèmes de santé actuels : cancer du sein, cancer de la prostate, diabète de type 2 et obésité, atteinte de la reproduction, problèmes neuro-comportementaux, maladies cardio-vasculaires….
Les Ministères de la Santé et de l’Environnement du Canada ont pris en octobre 2008 une décision d’interdiction du BPA dans les biberons.
Depuis, une étude publiée en janvier 2009 montre que la contamination peut se faire via la lactation et contribuer à induire des tumeurs mammaires.
Par ailleurs, le BPA est susceptible de diminuer l’efficacité des traitements de chimiothérapie du cancer du sein et de la prostate.
Il est donc urgent de diminuer le plus possible l’imprégnation de la population à ce toxique.
Chapel Hill bisphenol A expert panel consensus statement: Integration of mechanisms, effects in animals and potential to impact human health at current levels of exposure Reproductive Toxicology 24 (2007) 131–138
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Initiative Déclaration écrite 0106/2008 relayée au nom des membres RES :
la CNMSE (Coordination Nationale Médicale Santé Environnement), le C2DS (Comité pour le Développement Durable en Santé), Fac Verte, Fondation Sciences Citoyennes, MDRGF (Mouvement des Droits et du Respect des Générations Futures), Nord Ecologie Conseil, Objectif Bio, SOS MCS (Association des Personnes atteintes du Syndrome d’Hypersensibilité Chimique Multiple) etWWF France.
Les réseaux européens HEAL (Health And Environment Alliance) et WECF (Women in Europe for Common Future) soutiennent le Réseau Environnement Santé.
http://www.reseau-environnement-sante.fr/
 
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